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[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

June
Au fond de la cathédrale, comme à son habitude.

A l'ombre d'une colonne de pierre, le grandissime blond se faisait discret. Il n'aimait pas franchement les réunions mondaines, et les mariages autant que les baptêmes, bals et autres roucoulades en faisaient partie. Certes, c'était là des cérémonies joyeuses, célébrant l'avènement de la foi, de l'amour et de toutes autres choses tout à fait honorables, mais ce n'était franchement pas son truc.
Les mariages le rendaient heureux à l'extérieur, triste à l'intérieur. Heureux de voir le Capitaine et la Consule officialiser enfin leur union, devant leurs amis et leur famille, après mainte attente ; et triste de voir que chacun réussissait à aller jusque là, sauf lui. Lors de ce genre de journées, il s'imaginait à la place du marié, main dans la main avec la seule brune de ce monde qui lui avait fait chavirer le coeur. Dans l'autre main, un rose rouge, l'amour passionnel représenté par une tige végétale, piquante et délicieuse à la fois, mais belle en permanence. Puis, c'était d'un coup la blonde qui remplaçait la brune, son sourire amusé, son petit rire presque ricanant. Elle ne voulait pas lui tenir la main, elle. Elle ne pouvait pas, en fait, car elle tenait son ventre trop gros pour elle. June fronça les sourcils de les revoir aussi jeunes, même en songes.

Chassant ses douloureuses pensées, il se concentra à nouveau sur la cérémonie. Un coup d'oeil jeté en direction de la porte l'informa de l'arrivée de l'un de ses fils. Il ne bougea pas de sa cachette pour autant. Il se douta que le jeune blond ne resterait pas là sagement, aussi se surprit-il à prier en son for intérieur que l'Ange roux ne soit pas trop loin.

Il serait cette fois le Témoin, celui de Taf. Témoin d'un amour, d'un engagement, d'une foi. Il se promis tout de même d'en profiter pour lorgner sur l'arrière-train de la future mariée dès qu'il en aurait l'occasion. Après tout, il n'est qu'un homme. Non ?

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Capitaine des Armées de Berry - Seigneur de Sarzay - Président du FIER
Lani44
Lani écouta tout cela vu que c'était l'un des rare mariages auquels elle avait assisté de sa vie et se demandait si un jour elle serait à la place de la mariée. Assise un peu à l'écart avec sa nièce elle souriait devant l'amour de ces deux personnes qui a ce qu'elle avait pu entendre sur eux c'étaient de l'amour pur et simple et cela durait depuis un long moment.

Sa main dans celle de Myka qui elle aussi allait épouser l'homme qu'elle aimait ne ratait rien sur la cérémonie.

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Dame_louanne
[AUX PORTES DE LA VILLE]

Elle avait préparé leur départ depuis quelques temps déjà à savoir qui aurait eu la "chance" de reprendre le flambeau de ses charges le temps de son absence.
Les choses avaient prit leur place tranquillement quand l'heure du départ fut donné,c'est en attelage léger donc rapide qui les amenère sur la grande place du Berry.
Son tendre époux n'eut pas le temps de lui ouvrir la porte quelle avait sauté à bas,lui prenant le bras derechef pour monter quatre à quatre l' escalier monumental de la cathédrale,façon confenon collé à sa hampe de bois,même pas peur de se vautrer avec sa houppe la grande.





Ils entrèrent discrètement, heureusement les portes étaient ouvertes,quand ils virent plusieurs visages se tourner de curiosité vers eux,ils saluèrent tout en souriant,se signèrent et prirent place sur des pries dieu qui etaient encore vacants.

Elle entendit le crédo mi récité mi chanté par le padré et qui fut reprit en coeur par l'assemblée,elle en profita pour se hausser sur la pointe des pieds pour appercevoir son..neveu qui portait habit avec élégance ainsi que sa tendre promise à ses côtés.

Elle sourit,baissa la tête tout en récitant le crédo.
Saralys
[La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges]

La voilà attifée d'ses plus beaux atours du moment après s'être occupée de la Reyne du jour, elle gravit les marches du palais aristotélicien et s'engouffre dans l'bâtiment ou résonne des chants glorieux.
Elle glisse comme il se doit ses petits doigts dans le bénitier c'qui lui permet de voir la populace présente en quelques secondes.

Qu'de monde de Dios! C'était l'mariage du siècle on pourrait dire!
Enfin elle aurait même pas pu pas comparer avec un autre qu'elle aurait pu voir auparavant car c'était l'premier qu'elle voyait d'sa vie.
La Muse et Aristote s'connaissaient d'puis peu d'temps faut dire les choses.
D'plus non contente d'voir , elle avait été choisie comme témoin pour dire.
Elle allait d'voir récité ou chanter un truc dans l'genre religieux, ce qui n'était pas dans ses cordes mais là... pas l'choix!

Ses émeraudes distinguent des têtes connues pendant qu'elle rejoint l'autel ou sa déesse de soeur est présente.
Lani qui avait accouché ... Arhiana toujours aussi belle malgré son deuil...
Lui... non Jimmy donc il est ..vivant ??
Stupéfaction et bonheur intense pour la belle qui retrouve son âme soeur disparue.
Les belles histoires existent encore ? Moui là c'était trop beau pour être vrai. Même d'voir ça elle s'dit qu'elle avait d'place nulle part, les baffes ras-le-bol ! Sur cette divine pensée, le beau Padré à la chevelure de feu l'interpelle:

Dame Saralys va ainsi nous faire un bref résumé de la vie de dame Seiko et nous dire, en quelques mots, qui elle est et comment Seiko a rencontré son futur époux."

Là elle s'prends une gifle en pleine poire!
Il en a d'ses idées le beau Padré d'poser cette question, si encore c'était pour lui d'mander des questions sur ... hum...non en fait ce serait pas le lieu ni l'endroit approprié pour ça quand même !
Tant pis on s'lance il va s'débrouiller avec c'qu'elle voudra bien lui donner.

Le Bonjour à tous et merci d'être venue voir l'plus beau couple du Berry! C'est ça qu'vous vouliez entendre mon père ?


Petit rictus au coin des lèvres Muselienne et admiration du Padré qui l'a fait balbutier pas normal ça!
Elle s'reprends et continue...

Bien en fait j'connais ma soeur d'puis que j'aie mis les pieds dans c'beau duché. Ce sera donc court comme histoire car ni l'une ni l'autre ne connaissait notre histoire d'famille, et Seiko avait rencontré son tendre avant qu'on s'rencontre.
Ils se sont éloignés l'un de l'autre pendant la guerre l'année dernière pour diverses raisons mais elle a toujours pensé à lui dans son coeur pendant cette période ou elle a rencontré un homme très jovial, Messire Balthazard.
Ensuite ma soeur et lui ont fait un p'tit bout de chemin ensemble sans qu'elle oublie son Taf mais que dire?
L'coeur a ses raisons que la raison ignore !
Taf est revenu d'la guerre et d'fil en aiguille, elle a délaissé Balthazard car son coeur était toujours à Taf c'était d'une telle évidence ..
Puis voilà les projets sont repartis et ils sont là devant vous mon père car ils s'aiment sincèrement et j'suis très fière pour ma moitié, Seiko est éblouissante ! C'est c'que je peux dire c'est une belle histoire ...
Bender.b.rodriguez
Le padré resta quelques instants suspendu dans le temps, comme l'ensemble de l'assistance. Le temps c'était comme figé, le prêtre cherchant dans la foule l'agitation d'une personne qui se lève jusqu'à ce que Saralys s'élève au dessus des têtes alignées sur les corps sagement assis. il sourit et observa la jeune femme s'avancer vers lui et lui fit place, restant à ses côtés, afin qu'elle prenne la parole.

Bender l'écouta sagement et cru percevoir un trouble lorsque cette dernière le regardait du coin de l'oeil, sans pour autant en avoir la certitude. Il sourit à l'évocation de la vie de Seiko puis, lorsque Saralys eut terminé, reprit la parole.


-"Je vous remercie ma chère pour nous avoir dépeint avec brio la vie de Seiko. Vous pouvez retourner vous asseoir avec le sens du devoir accompli. Cette assemblée vous est redevable puisqu'en ce jour, vous témoignerez que Seiko épouse Taf en toute liberté de conscience."


Bender attendit que Saralys ait rejoint son siège, non sans la gratifier d'un sourire enjôleur dont lui seul à le secret. Puis, il chercha à nouveau dans l'assistance, insistant de son regard bleu perçant. Il s'arrêta sur le visage de June pour lui demander :

-"Excellence June, à votre tour de me rejoindre et de nous faire partager un peu de la vie du jeun Taf. Venez donc à mes côtés nous dire qui il est et ce qui l'anime, en dehors des généreuses formes de sa future épouse."

Un sourire en attendant que June le rejoigne et prenne la parole.

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Taf
L'évocation de Sara le ramena en arrière. Nostalgie? Oui bien sûr, mais aucun regret. Quoique... Des "si j'avais su j'aurai pas fait comme ça", comme d'autres, il en avait qui serinaient dans sa caboche. Retour en arrière impossible mais signal d'évitement pour le futur. Toujours ça de pris. En tout cas Saint-Aignan fut une époque de choix irréversibles. Non, vraiment aucun regret au final.

Et arriva la suite logique. S'il avait pu s'en passer... Il étouffa un rire. Les formes généreuses de Seiko lui plaisaient incontestablement, l'animaient?
En bien des doux moments oui, mais cela est une autre histoire, malséante à aborder en église. En Cathédrale plus encore.
Il regarda Son Tout et apprécia qu'il ne l'aimait pas "que" pour ses formes.
Il aimait l'idée d'être son homme pourt le reste de sa vie.

Et l'Excellentissime qui allait parler de lui... Obligé d'en passer par là, mais s'il vait pu s'en passer.....
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Bender.b.rodriguez
Le padré regarda dans la foule et vit June qui ne semblait pas savoir qu'on parlait de lui. Avec un grand sourire, il l'observa plus attentivement et ajouta :

-"Oui, mon cher June, c'est bien de vous dont je parlais."

Il attendit tranquillement que le chancelier le rejoigne pour lui céder sa place afin que ce dernier nous dépeigne avec maestria la vita du jeune Taf.

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June
"Excellence June, à votre tour de me rejoindre et de nous faire partager un peu de la vie du jeune Taf. Venez donc à mes côtés nous dire qui il est et ce qui l'anime, en dehors des généreuses formes de sa future épouse."

L'Excellence en question était bien loin de tout cela, puisque parti dans de lointaines pensées. A l'ombre de sa colonne de pierre, il songeait à sa Cécile, comme depuis le début de la cérémonie. Pas qu'il ne s'intéressait point au bonheur de ses deux amis, mais il essayait de vivre à travers cette ambiance un moment qui aurait dû être le sien.
Puis, soudainement, il revint à la réalité, posant ses yeux bleus sur l'Archevêque et les quelques membres de l'assistance qui s'étaient retournés dans sa direction après l'appel de Bender. Ce dernier confirma.


"Oui, mon cher June, c'est bien de vous dont je parlais.

Le grandissime blond sortit de son ombre tant aimée pour traverser la cathédrale et rejoindre l'Eminence. Parler de Taf... Ce n'était pas là une mince affaire ! Comment raconter toute une vie en quelques mots ? Même si le Capitaine était jeune, car malgré son calme et sa grande sagesse il l'était, le diplomate se demanda sur quelle période de l'existence tafienne il fallait discourir.
Avant de rejoindre Bender, il posa une main rassurante sur l'épaule de Taf, rassurante pour le futur marié mais aussi pour lui-même qui, même s'il était un excellent orateur, avait besoin de courage et d'inspiration pour parler d'une vie qui n'était pas la sienne. Puis, prenant place, il commença.


"Tant de choses à dire sur Taf, qui est avant tout quelqu'un de très grand, et je ne parle pas de la taille du corps, mais de celle du coeur. Laissez-moi vous parler de lui."

Une pause, courte. Le temps d'un sourire à celui dont il allait parler.

"Taf est né dans le sud-ouest de ce Royaume, en plein coeur de la Guyenne. Au début de son existence, que je lui souhaite la plus longue possible, l'enfant qu'il est grandit et s'apprête à devenir jeune homme. Pour commencer sa carrière, il suit une formation en maréchaussée qu'il ne peut terminer, car tombé gravement malade. seule un moine médicastre de l'Abbaye de Noirlac, en Berry, a le pouvoir de le libérer de son mal.
Une fois guéri, sa première intention est de retourner à Blaye, où il pourra retrouver ses amis et ses possessions. Nous sommes fin juillet 1459. Alors qu'il prend la route pour le Duché de Guyenne, il fait étape en notre bon village de Saint-Aignan. La bourgade lui plaît tellement qu'il décide de s'y installer et y fait acquisition d'un petit champ de maïs.
Lors de ses sorties quotidiennes, il rencontre Claire de Brithilde, qu'il apprécie beaucoup au point qu'elle deviendra plus tard sa marraine ; mais aussi le jeune Zelgius, avec qui il passe de bons moments, et dont il espère le parrainage dans l'avenir.
Vint mi-août, la rencontre avec ce joli brin de brune qu'est Seiko. En compagnie d'un troisième larron, Bardas, ils forment un joyeux trio. Et le coeur de Taf battra chaque jour u peu plus fort pour Seiko. Hélas, la guerre mettra ses sentiments en attente : le voilà envoyé au front en Touraine. Ses blessures de guerre, malgré sa vaillance et son courage, ne lui permettront pas de retourner rapidement à Saint-Aignan ; en effet, les médicastres lui prescriront soixante jours de repos, qu'il sera obligé de passer de l'autre côté de la frontière.
Loin des yeux, mais pas loin du coeur, il pense toujours à Seiko restée en Berry et se maudit de ne pouvoir la rejoindre.
A son retour, après tant de temps passé loin de chez lui, il décide de quitter le village de Saint-Aignan et s'établit à Bourges, en tentant d'oublier la brune. Pourtant, quelques mois plus tard, un soir de janvier, la voilà qui réapparaît dans sa vie. Et il eut la confirmation : c'était elle qu'il aimait ; peu importe ce qu'on lui en disait, peu importe ce temps séparé d'elle, c'était Elle.
Depuis cette soirée, ils vivent d'un amour simple et bon, un vrai amour fait de partage, de confiance et de joie. Le temps est passé, ils ont choisi de prendre leur temps, et aujourd'hui, ils vont enfin sauter le pas."


Un sourire vers le couple, puis les yeux bleus de June reviennent sur Taf.

" Lorsque j'ai personnellement connu Taf, il n'était plus enfant ; c'était un jeune homme plein d'assurance et de raison. En premier lieu, c'était un de mes opposants politiques les plus fervents. Engagé dans le parti nommé USB, aux côtés de sa marraine, il se démarquait de son groupe par son respect et sa bonne foi, mais aussi et surtout par sa façon de parler. Je suivais régulièrement ses paroles ; non pas parce qu'il arrivait à me convaincre en particulier, mais parce que son talent oratoire et sa façon d'expliquer m'intéressaient beaucoup. Et il m'intéressaient particulièrement parce que je trouvais que ce discours s'apparentait au nôtre, aux fieristes, et pas à ceux dont il défendait la cause.
A la fin d'USB, je l'ai de suite contacté. Je lui ai proposé de venir visiter le parti majoritaire, parce qu'au fond de moi, je sentais que sa place était parmi nous. Certains autres membres avaient ce même sentiment et ont renouvelé mon invitation. Le reste était résolument contre, et je suis fier de dire aujourd'hui qu'ils avaient tort.
Car Taf est venu. Auprès de nous, auprès du FIER, il a grandi, il a appris, et il nous a appris aussi. Il en est aujourd'hui un des membres les plus honorables, et je le respecte beaucoup. Ses idées sont toujours les bienvenues, et souvent les mieux fondées. Son travail et son acharnement sont exemplaires. Son soutien est important à chaque prise de position. Malgré son jeune âge encore, c'est quelqu'un de sage et de réfléchi, que chacun ici devrait prendre le temps d'écouter.
Je suis fier, très fier aujourd'hui d'être celui qui parle de toi, Taf, car tu es pour moi, depuis ton arrivée au FIER, un partenaire, depuis ton arrivée au Conseil Ducal, un collègue. Mais avant tout cela, tu es un très, très précieux ami, et je te suis reconnaissant de ton amitié, de ton soutien et de ta joie de vivre que tu partages avec moi. Merci d'être toi."


Norf, c'est qu'il faisait soif, à présent, après tout ce discours. Le Chancelier était bon orateur, comme d'habitude, et il savait se démarquer davantage lorsque les mots venaient du coeur. Comme à présent.
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Capitaine des Armées de Berry - Seigneur de Sarzay - Président du FIER
Bender.b.rodriguez
Le padré observa June, Taf et Seiko à mesure que le chancelier débitait les mots de son discours avec ferveur et sincérité. Tour à tour, il souriait, faisait une moue presque émue puis reprenait un air à la fois austère et grave. Une fois qu'il eut achevé son discours, le padré, d'un geste amical, lui indiqua de reprendre sa place tout en le gratifiant d'une tape sur l'épaule peut-être un tantinet familière. Il le regarda repartir en direction de sa place et attendit qu'il l'ait regagnée pour reprendre la parole.

-"Remercions messire June pour nous avoir si sincèrement présenté la vie du futur époux. Nous connaissons donc mieux qui se présente ce jour devant le Très Haut pour s'engager jusqu'à la mort."


Bender tendit sa main en direction de Taf et Seiko. Il se tenait droit, la tête légèrement penchée vers l'avant et sa respiration semblait sereine. Le sourire toujours accroché aux lèvres, il leur fit signe de se lever.

-"Taf, Seiko, nous allons maintenant passer au véritable coeur de cette cérémonie. Avez-vous les alliances qui symboliseront votre union ? J'espère que vous ne les avez pas oubliées ou que vos témoins ne les ont pas égarées parce que moi, on ne m'a rien remis."

Nouveau sourire, presque gêné de faire un peu d'humour à ce moment là de la cérémonie. Sans tarder plus, il demanda d'une voix puissante qui traversa la nef :

-"Le mariage suppose que vous vous engagiez l'un envers l'autre sans contrainte et dans un choix emprunt de liberté. Le mariage est une promesse d'amour mutuel et de respect pour toute la vie, il sera ce qui vous conduira à accueillir les enfants que Dieu vous donnera, et vous demandera de les éduquer selon les préceptes aristotéliciens. Seiko, Taf, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?"

D'un regard appuyé, l'officiant à la chevelure rousse attendit avec fébrilité la réponse du couple.
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Seiko
Discours émouvant que celui de l'Excellentissime... Ah Bardas ! Rieur et taquin, il lui manquait tant mais il avait fini par rejoindre le Très-Haut. Peu après avoir perdu de vue Taf, la châtaine avait revu le brun espiègle à Bourbon autour d'une chope puis deux jusqu'à ne plus les compter... Doux souvenir que cette dernière soirée entre amis avant que le trio ne devienne plus que duo à tout jamais.

Quant au talent incontesté d'orateur du capitaine, son témoin et ami blond ne possédait pas moins d'éloquence.
Parlant de blond... Saralys ne pouvait aborder la vie de la châtaine sans nommer Balthazar et dire qu'elle avait failli se retrouver ici même avec lui un an plus tôt ! Non pas que Seiko ne l'eût pas aimé ni qu'elle regrettait de s'être consolée dans ses bras. Cependant, son amour pour le brun avait été plus fort et rien ne la rendait plus heureuse aujourd'hui que de passer le reste de sa vie auprès de lui.

Lui qui avait toujours ce regard tendre sur sa future-femme. Femme grandement émotionné par toute la cérémonie. Au point d'en oublier les alliances ? Bien sur que non, la témoin les avait forcément en sa possession !

D'ailleurs Padré avait donné ordre de se lever, la brune se mettait donc debout, souriant à son bientôt mari. Pas besoin de longues allocutions qui séchait la gorge, Taf connaissait les sentiments de sa Dame tant elle lui avait écrit de poèmes, susurré des mots tendres à l'oreille. Oui, il savait combien elle l'admirait, l'adorait, désirait ...
Il était sa plus grande fierté. La vie sans lui n'était plus envisageable, une heure, minute ou seconde sans bénéficier de sa présence ne valait rien. Certes, Seiko aurait pu dire ça lors d'un long discours énamouré mais prendre la parole en public n'était pas son fort encore moins pour des niaiseries ! Elle se contentait donc de répondre brièvement à la question du bel l'archevêque roux.

-C'est ainsi que je veux vivre dans le mariage. Un peu plus bas mais tout de même audible, elle ajoutait "avec le plus bel homme du Royaume"

Il perdait ses cheveux mais n'en restait pas moins séduisant. Chanceuse qu'elle était !
Respectueux, tendre, sensuel, et ô à quel point amoureux ? Tant qu'il s'était mis à genoux ...
La flamande lui destinait un énième sourire, irradiée de bonheur comme on pouvait le voir au pétillement de ses yeux, repenser à tout cela et vivre enfin ce moment la bouleversait intérieurement, comme elle avait hâte d'entendre Taf faire sa promesse d'amour !
Bender.b.rodriguez
Le rouquin regarda Taf et espéra qu'il n'avait pas changé d'avis. Le temps semblait s'allonger, presque s'arrêter, et ses yeux restaient fixés sur ceux du jeune homme. C'est avec anxiété que le prêtre attendait la réponse du futur époux.
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Taf
Il avait eu du mal à se remettre du trop d'éloges de la part de son ami et témoin Sarzay. Non qu tout cela était à taire. Bref... Il aimait pas vraiment qu'on parle de lui ni qu'on en dise des compliments. Même si ces derniers étaient très plaisants à entendre.

Il affichait un souire mitigé où se d"zbattaient gène et fierté. Bah oui il était fier qu'on lui fasse confiance.

Arriva enfin le moment des voeux. Les alliances... Norf les alliances il n' avait pas demandé à Sara et June s'ils les avaient... En même temps il ne s'en préoccupait pas trop. Avant maintenant en tout cas.

Sa Vie répondit à la question de Padré. Un sourire radieux ponctuant sa profession de foi.

Soudain il eut le désagréable sentiment d'une attente pesante de sa réponse ... Cette réalité là ne lui déplaisait pas.
C'est d'une voix forte qu'il prit la parole.

C'est ainsi que je veux vivre dans le mariage!
Puis plus bas
Car sans vous je ne suis rien, ma vie n'est rien.

Voilà c'était fait. Et il en était heureux, fier et heureux.
Il se retourna vers l'Excellentissime, avec dans le regard une question "dis-moi que tu as les alliances surtout dis-moi ça!" Et posa son regard noisette avec la même supplique sur Sara.

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Bender.b.rodriguez
Enfin, le grand moment était arrivé. Les deux amoureux allaient devoir prononcer leurs voeux. Bender regarda Seiko avec un air bienveillant. Sa main se leva dans sa direction puis dans celle de taf.

-"Levez-vous chers amis."

Il attendit que Taf et sa future épouse soient debout. Là, il posa de nouveau son regard sur la jeune fiancée. Il lui sourit à nouveau. D'une voix claire qui porta au travers de la cathédrale, il déclara :


-"Dame Seiko, acceptez-vous de prendre messire Taf pour époux, devant nous et sous la bienveillance du Très Haut, jusqu'à votre dernier souffle ?"
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June
L'Excellentissime n'était jamais loin de là où on avait besoin de lui ; c'était sûrement pour cela qu'il n'était qu'à quelques pas de Taf. Et alors que June écoutait parler le Padré et les futurs mariés d'un air attentif, le Capitaine se retourna en sa direction et sembla le supplier du regard. Au début, son interlocuteur silencieux se demanda ce qu'il pouvait bien vouloir pour lui faire de tels yeux. Puis, intelligent, le blond se rappela de la question de Bender à propos des alliances. Norf, cela voulait-il dire que Taf avait oublié les précieux anneaux ? Que faire, en ce cas ? Lui même ne les avait pas, et ils avaient sûrement oublié d'en parler à Saralys.
Dans les situations dites "d'urgence" comme pouvait l'être celle-ci, il fallait garder son calme et ne pas céder à la panique ; et malgré le trouble qui régnait dans sa tête face à cette affaire, le Témoin garda son air impassible, un léger sourire au coin des lèvres. Il ne pouvait pas retourner chercher les alliances à l'endroit où elles étaient, si déjà elles existaient ! Il n'en avait pas lui-même au doigt, et c'était quelque peu déplacé de faire une quête d'alliances auprès de l'assistance... Cette fois, le diplomate était impuissant. Mal à l'aise de ne pouvoir sauver son ami, il eut un sourire gêné. Sa main gauche monta nonchalamment jusqu'à son cou, triturant le collier d'Or qu'il portait comme chaque jour. Ses doigts caressèrent la pierre rouge et s'arrêtèrent d'un coup sur les deux anneaux de chaque côté du rubis qui, comme pièces rapportées, constituaient deux mailles supplémentaires au bijou. Deux anneaux...

Deux anneaux ?
La mémoire lui revint. Ces deux anneaux étaient là depuis si longtemps que cela avait bien failli lui échapper. Une nouvelle pensée vers Cécile. Ci ces deux anneaux se trouvaient là, c'était en partie grâce à elle : en effet, c'étaient leurs alliances, celles du mariage qui n'avait finalement jamais eu lieu. June avait voulu les garder auprès de lui, tels un symbole. Il les avait accrochés sur le collier, comme si deux mailles supplémentaires avaient rejoint les autres ; même, elles se fondaient dans le décor du reste du collier, presque invisibles. Cependant, si l'on y regardait de plus près, l'une des deux alliances était plus fine, quelque peu ciselée ; simple et jolie. L'autre, plus masculine, se contentait d'être un anneau d'or et ne manquait pas de classe.
Rapidement, il défit la boucle de son bijou au niveau de sa nuque et le manipula discrètement d'une main experte, enlevant doucement les deux anneaux en question de la compagnie des autres. Le collier retrouva son aspect initial et le cou de June, tandis que les deux alliances restaient dans sa main, prêtes à commencer une nouvelle vie.
Il ne restait plus qu'à espérer que les annulaires de Seiko et de Taf correspondraient à ceux de Cécile et de June. Et il s'agissait maintenant de soigner la présentation.

Improvisant, il prit son foulard, qu'il portait normalement sur sa tête, mais qu'il avait retiré par respect pour rentrer dans la cathédrale Saint-Etienne, et il en fit une boule qu'il arrangea pour que cela ressemble à une sorte de coussin, sur lequel il déposa délicatement les deux alliances. Il ne se posa même pas la question de savoir si le Capitaine et sa compagne allaient accepter ce don ; d'ailleurs il n'avait pas l'intention de préciser l'origine des anneaux. Ils se contenteraient d'un "J'ai pensé à tout".
Avec un sourire, fier de lui et de son coup, il s'approcha de Bender et avança le coussin improvisé, non sans avoir caressé une dernière fois les anneaux, avec une douceur infinie.

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Capitaine des Armées de Berry - Seigneur de Sarzay - Président du FIER
Seiko
Enfin, Seiko allait prononcer son "oui", un moment qu'elle avait longtemps attendu. Évidemment, la châtaine n'avait envisagé que cette réponse, renoncer maintenant ? Non, Non et non !
Certes, la future mariée ne s'était pas préoccupée des alliances mais c'était pour mieux se concentrer sur l'échange de vœux. Milles fois imaginé mais vécu une seule fois, les mots devaient donc être bien choisis et l'instant était précieux. Une grande inspiration, un regard plongé dans celui de l'être aimé et la grande déclaration pouvait commencer.


-Taf, vous êtes mon partenaire, mon amour, mon meilleur ami. Mon coeur, mon coeur bat pour vous.
Et en ce jour, le jour de notre mariage, je vous promets ceci : je vous promets de remettre mon coeur entre vos mains, je me promets fidèlement à vous.
En un regard, vous avez su me conquérir comme aucun autre ne saurait plus le faire. L'amour inconditionnel que je vous porte, jamais ne s'amenuisera. Il ne cesse de s'amplifier depuis notre rencontre.
Nous avons traversés quelques épreuves mais nulle ne pourrait nous séparer pas même le repos éternel.
Aujourd'hui, je vous prends enfin pour époux devant ceux qui nous sont chers et devant le Très- Haut, témoins de notre bonheur.
J'ai celui de m'éveiller chaque jour à vos côtés et souhaite qu'il en soit éternellement ainsi..



Et voilà comment la flamande s'unissait à Taf. Finalement, elle aurait fait son discours !
Sans aucune antisèche qui plus est, il lui avait suffit d'improviser lorsque sa mémoire lui avait fait défaut. Néanmoins, la châtaine craignait de trop avoir émotionné le Capitaine comme la bénédiction avait pu le faire. Tant pis ! Ou tant mieux, après tout, elle aimait cette sensibilité masculine qui faisait aussi sa force. Elle l'aimait lui, tout simplement ! Sans doute, le meilleur instant pour le lui murmurer ...

"Je vous aime Patataf"

Un sourire mi énamouré, mi amusé ponctuait ces dernières paroles en tant que jeune fiancée. Bientôt, après que le futur marié eût prononcé à son tour ses voeux, l'échange d'alliance se ferait et elle ne serait plus Seiko De La Rose Noire mais Madame Taf.

Le coeur continuait de tambouriner, comme elle avait hâte !
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