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[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Nathan
Dans l'élégance des Ambroises, Nathan déposa sa cousine aux bords de l'autel. Ravi. Il l'tait pour la simple et bonne raison, qu'elle allait enfin pouvoir se créer un véritable cercle familial.
On sut trop bien, que la superficialité eut été une maxime chez eux. Ça ne sonnait pas creux, souvent plein, mais souvent faux.
Un bonheur parfait, qu'ils s'amusèrent à bâtir.
Mensonges éhontés dans la maison de Dieu. Nathan n'en avait cure. Il balayait sa foi comme il eut balayé la racaille de sa vie.
Ce n'était pas très chouette.
Mais, il ne s'en portait que mieux. Il abandonnait peu à peu les entraves aristotélicienne. Qui furent, pour lui, pire que celles de la noblesse.
Il se dit libre. Il ne le fut pas.
Et cela valait pour tous les Ambroises. Amaelle n'échappait pas à la norme.

Il esquissa un léger sourire, qu'il s'empressa de masquer par une froideur déconcertante. Se montrer aristotélicien, fut la meilleure idée qu'il trouva pour protéger ses arrières.
Les messes, se basaient en apparence sur la ferveur. Mais s'entretenaient dans la cuisson des idées, mijotant tout les petits plats qu'il saurait envoyer en temps voulu.
Il était temps.
Le garçon de Louvières se mit à la place réservée au témoin et récita le credo.


Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen

_________________
Angel_


Il y a des moments comme ça ou il faut ouvrir les yeux. La mort... C'est si calme, si reposant, on se sent détendu un peu comme prendre un bon bain chaud en plein hiver ou à l'inverse, un bon plongeon dans une rivière en plein été.

Beaucoup le croyaient mort et pour être honnête, lui aussi croyait qu'il était mort, il entendait parfois des voix lui parler comme si cela était un lointain souvenir, comme s'il dormait tellement profondément qu'il ne pouvait répondre, se croyant dans son propre rêve.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et de son sommeil insouciant, il finit par se réveiller.
Le réveil fut bien plus dur qu'un longue sieste sous un arbre, mais surtout, il fut bien plus douloureux, tellement douloureux qu'à peine ses yeux ouverts, un cri de douleur se fit entendre.


Arghh !

Il avait trop bougé, et voila que sa blessure qui semblait profonde au niveau de son torse se remit à saigner. La douleur fut tellement dure, qu'il se rallongea aussitôt et qu'il tomba dans les vapes un jour de plus...
Le lendemain à son réveil, le médecin se précipita presque sur lui pour lui dire de ne point bouger, et après avoir pris un bon repas chaud donné à la petite cuillère, les visiteurs firent leur entrées. Ses trois hommes de mains, vinrent chacun leur tours, avec quelques heures de décalage, et Angel fut ensuite trop fatigué pour recevoir la visite de son dernier homme, non plutôt de sa dernière femme qui lui donnerait sans doute des nouvelles de son esclave et de sa rousse.

Ce n'est que trois jours plus tard qu'il vit sa soldate débarquée , il arrivait a présent à s'assoir sur sa couche et à manger ses repas comme un grand ! Bien sur ces pansements furent changés plusieurs fois par jour mais l'essentiel était que sa soldate était enfin là pour lui faire un rapport plus détaillé.


Chef, comment allez-vous ?
Bien... je vais bien... Tu t'es occupée de tout pendant mon absence ?
Oui, l'argent est en sécurité, nous avons fait ce qu'il fallait pour ne rien lapider pendant votre absence.
Parfait... Combien de temps ai-je ... dormi ?
Je dirai environs 10 jours, peut-être 15.
Je suis surpris de ne pas voir ma rousse  accourir à mon chevet, j'espère que tu as pris bien soin d'elle, aussi.
Disons que... J'ai bien essayé je vous l'assure mais... Elle est retournée dans ses terres et ... Un espion m'a dit qu'elle allait bientôt se marier...
Quand ?!
Dans moins ... d'une semaine...
Dans ce cas nous partirons demain !
Mais ! Vous ne pouvez voyager dans cet état et le voyage en coche sera bien trop long pour que nous arrivons à temps.
Nous partirons donc à cheval, à l'aube !
Mais ...
Fermes la, c'est un ordre ! Prépares les affaires, nous partirons.
A vos ordres !

La porte se refermât et Angel très énervé balança la commande qui était à coté de lui au sol, ce qui ré ouvrit un peu ses plaies. Le médecin a couru pour soigner tout cela et essayé de résonner Angel mais rien n'y fit, il partirait !
C'est donc à l'aube avec ses pansements fraichements changés que Angel se leva difficilement de sa couche pour rejoindre les écuries où son cheval l'attendait. Il fallait bien avoué qu'il eut besoin d'aide pour monter en selle mais borner comme une mule, ils prirent tout de même la route...

Cing jours de cheval sous la chaleur naissante de l'été et avec très peu d'arrêts ils arrivèrent enfin à l'endroit qu'il leur était destiné. Et Angel râla, car à peine fut il rentré dans la ville que les cloches de l'église se mirent à sonner...


Nous allons être en retard...

Il se mit donc au trot et rejoignit l'église une dizaine de minutes plus tard où son entrée fut remarquée par le superbe grincement de porte, et ... il fallait bien l'avouer il avait décidé de montrer à la rousse sa présence.

Je vous prie de me pardonner mon père, je viens de fort loin et même blessé je ne voudrai raté ce mariage pour rien au monde.

D'un geste de la main ses hommes s'éclipsèrent dans un coin de l'église pour guetter à la sécurité de leur maître et Angel s'avança à mi-chemin avant de s'installer, fixant de ses yeux verts perçant la rousse mariée.


Constantin
Je vous prie de me pardonner mon père, je viens de fort loin et même blessé je ne voudrai raté ce mariage pour rien au monde.

Constantin arqua un oeil surpris et désapprobateur en voyant arriver une petite troupe armée et un homme, visiblement mal en point, dans la Cathédrale. L'Archidiacre en avait vu des choses. Il se rappela la fois où un homme avait essayé d'assassiner son cousin alors qu'il le baptisait. Et comment sa tante Camille avait réussi à sortir une branche de son corsage en fer pour lui planter sous la gorge. Le sang n'avait pas coulé, mais ce n'était pas passé loin. Sa robe de diacre avait failli être encore plus rouge...

Constantin prit un air calme et dit :


Je vous en prie, mon frère, prenez place. Bienvenue à vous.

A vrai dire, il se sentit un instant prit en otage, avec les soldats parsemés au quatre coin de la Cathédrale. Pourquoi faire entrer des soldats dans la Maison de Dieu, si ce n'était pour s'en servir... ? Quelque chose ne tournait pas rond, et il n'aimait pas cela, aussi, ne put il s'en empêcher d'ajouter :

Vous êtes ici sur sol sacré. La Cathédrale de Bourges est un lieu pur et saint, l'usage des armes n'y est point autorisé. Si je vois un seul de vos homme sortir son épée, je me verrais dans l'obligation du lui défoncer la boite crânienne à coup d'encensoir.

Il indiqua d'un léger coup du menton le gros encensoir en cuivre qui pendouillait à sa chaîne, non loin de l'autel et d'où sortait d'incessants volutes d'encens. Il eut un sourire affable et il dit d'une voix calme et apaisante :

Point de violence en Place du Très Haut, car Noces Pourpres sont noces maudites.

C'était plus un ordre qu'une invitation. Assurant l'assemblée d'un regard joyeux, il poursuivit la cérémonie. En réalité, il était un peu excité à l'idée d'avoir à se battre, au cas où. Constantin homme de Dieu, certes, mais aussi jeune homme fringant qui ne respectait pas tout le temps les Commandements de l'Eglise. Pardonnez-lui, Très-Haut, il est encore un peu jeune et il ne fait ça que pour Votre Gloire.

Je vais désormais vous lire un passage du Livre des Vertus. Le Chapitre 13 de la Vita de Christos.

Il prit un gros bouquin, genre qui pèse 12 livres à lui tout seul, et l'ouvrit à une page, dans un nuage de poussière.

Il s'agit de la rencontre entre Christos et Natchiachia, la fille d'un riche bourgeois. Voici ce qui s'est passé et ce qu'ils se sont dit.

Citation:
Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "


Constantin releva la tête vers les fidèles. Et referma le Livre des Vertus.

Natchiachia a t elle raison d'exprimmer des doutes ? N'est elle pas après tout, la fille de son père ? Ne doit elle pas, selon toute logique, épouser l'homme qu'il lui aura désigné et faire ainsi un beau mariage, et belle descendance ? La logique de notre temps le voudrait. Et pourtant, Christos, en qui le Très Haut a confié la mission de guider les hommes lui dit qu'elle doit choisir.

Nombreux sont ceux qui choisissent une personne et qui, par la suite se marient, pour ensuite pâtir de cette union et vivre dans le malheur. Terrible choix ! Terrible choix d'une vie entière ! Alors bien sûr, on se dit "L'Eglise peut désunir..." Non, ce que Dieu a uni, personne n'y touche. L'Eglise, dans son infinie bonté, admet qu'une erreur a pu être faite, mais ne va pas désunir les couples mariés. C'est une folie trop actuelle. Le mariage est un engagement à vie. Il n'est brisé que quand l'autre époux n'est plus. Ce qui pousse de nombreuses personne au meurtre : double erreur ! Dieu dit "Pas bien !"

Le Mariage, c'est une Saincte Institution, un cadeau qui est fait pour la vie. Les romances de bas étages n'ont point leur place en nos Eglises : nous souhaitons du solide, du concret, du stable et de la procréation. Car tel est le désir de Dieu qui, en créant les hommes, les a fait avec une âme soeur.

Constantin eut un sourire, et dit aux futurs mariés :

A l'époque de Christos les règles n'avaient pas été établies et une certaine liberté, poussant à la décadence la plus infâme faisait qu'une femme pouvait tromper son époux et inversement. On trouvait même de nombreux cas de divorce. Ce qui aujourd'hui serait impensable. Voyez comment nous avons bien évolués... Bref, à la fin de la parole de Christos, Natchiatchia exprime ses doutes.


Citation:
" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "


Aussi, je vous le demande. Serez-vous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher, Mansart et Amaëlle ?

Et il toisa du regard les deux jeunes gens en face de lui attendant une réponse franche. A côté de lui, l'encensoir oscillait dangereusement...
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Vous avez une idée de Rp, mais personne pour jouer avec vous ? --> MP
Mansart
Mansart se retourna surpris pour voir qui pouvait venir aussi bruyamment interrompre la cérémonie. Non pas qu'il était pressé de se marier mais surtout parce qu'il avait d'autres choses à faire ...
Il dévisagea de son regard froid le nouveau venu qui semblait tout de même mal en point. La remarque de l'archidiacre concernant les hommes en armes interpella le Chancelier qui ne les avait pas remarqué.
Aussitôt il détourna son regard sur William et lui fit un signe de tête éloquent. Celui-ci s'éclipsa discrètement.
D'un coup, son estomac se dénoua, l'idée d'une bagarre au moment de la cérémonie l'enchantait un peu plus qu'une cérémonie "basique".
Constantin reprenant le cour de la cérémonie, Mansart reporta son attention sur lui, écoutant qu'à moitié, préférant surveiller du coin de l'oeil cet olibrius. En son for intérieur, le marié ne put s'empêcher de se demander qui il pouvait être pour tenir tant que ça à assister à cette cérémonie que même 2 de ses neveux avait fuit.
Quand résonna son nom dans la cathédrale, Mansart essaya de se rappeler quelle était la question. Il plissa légèrement les yeux et quelques mots lui revinrent en mémoire. " ... Respecter ce choix ... Vivre sans pécher ?"
Vivre sans pécher, ça allait être dur .. Lui qui aimait à courir autant après les batailles que les femmes. Quant au choix ? De quoi pouvait parler l'archidiacre, quel choix ? Sûrement celui de se marier avec Amaëlle ...
Il lui jeta un imperceptible coup d'oeil. Elle était jolie tout de même, bien que beaucoup plus jeune ... L'idée d'être avec elle ne le dérangeait pas plus que ça, malgré qu'elle avait l'air un peu froide .. Et puis, elle avait de jolies yeux. L'union des Niraco aux Ambroise sera profitable aux deux clans. Alors oui, pourquoi pas.

Fixant Constantin du regard, d'un ton sincère et audible pour tous, il prit la parole.


Mon Père, puisque nous n'avons qu'une parole alors autant qu'elle soit vraie. Je m'engage à respecter ce choix et ne pas vivre dans le péché.
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Alban_de_niraco
Il n'était pas en retard non non, juste beaucoup en retard et dire qu'il voulait être l'un des premiers rentrer, raté pour le coup.

Entre son voyage et sa Maladie il n'allait pas très bien en ce moment, c'est aussi qu'il rentra discrètement dans la cathédral de Bourg et alla se mettre dans un coin, regardant le déroulement de la cérémonie, c'était très intéressant de savoir comment cela se passe en vrais, encore un peu malade le jeune Alban récita lui aussi le crédo mais dans sa tête.


Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen


C'était un magnifique jour pour son oncle aujourd'hui et il voulait ne pas manquer la cérémonie et même malade il était là.

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Amaelle.
La porte de la jeune femme fit un arrêt. Elle ne rêver pas? Son cœur repris un battement, trop fort et il continua sur se rythme. Les émeraudes se posèrent sur le blond au yeux vert, l'ange, comme elle l'avait surnommé.
Il s'excusa, c'était au moins ça pensa-t-elle, en faite elle faillit l'hurler.Ses lèvres se tordirent se retenir la colère qui venait de jaillir. Les règlements de compte se feraient plus tard, mais Constantin venait de mettre la main sur quelque chose. Ses hommes? Comment ça ses hommes? Qu'est-ce qu'Angel avait donc en tête? Il compter quand même l'enlever, l'attacher ou la torturer ou quelque chose dans l'idée?

Elle fût tiré de ses pensées par Mansart qui posa son regard sur elle et entendit se que demander le religieux.


"- Je m'engage mon Père, à respecter se mariage et ne pas vivre dans le péché "

Pour le dernier point, l'Ambroise espéra qu'elle n'aurait pas affaire au blond. Elle se mis à prier intérieurement pour que la cérémonie se passe sans accroche.

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Alleaume
* Ils avaient voulu faire le mariage dans la foulée de la signature du contrat entre les Maisons d'Ambroise et de Niraco. C'était pour cela qu'il y avait peut de monde, ils n'avaient pas prit la peine ni de faire des invitations, ni de préparer une grandiose réception. Ils la feraient en petit comité.. Il fallait encore que Palluau verse la dotte et tout serait prêt.
Il regardait son frère s'unir à la belle et jeune Amaelle.. Il avait un pincement au coeur repensant à Lyenda avec qui il avait eu tout ses enfants et de beaux jours d'amour.. Ils ne posaient d'ailleurs pas trop de questions à son sujet..

Mais maintenant il avait décidé que marriage ne se ferait pas forcément dans l'amour. Autant pour Alleaume que pour Mansart cette union était importante. Il devenait le cousin d'un beau jeune homme qui avait de bon réseaux et une fortune considérable..
Tout comme tout les présents, il récita le crédo. *


Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

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Maladresse


Comment était-on arrivé là ? Pour la femme soldat aucune question, s’ils étaient là aujourd’hui, c’est à cause d’elle, cette rousse qui jouait les vierges effarouchées alors qu’elle passait toutes les nuits dans la chambre de son maître, et connaissant l’Ange ils ne jouaient pas aux cartes, croyez-moi !

Un léger flashback de ces dernières semaines éprouvantes, était-ce sa faute si l’autre folle était dans cette église aujourd’hui ? Elle qui pensait avoir la paix, voilà qu’ils avaient dû se taper des jours à cheval pour elle.
Vivement qu’elle soit mariée, ils auront finalement la paix !

C’est sans un bruit qu’elle se plaça pas très loin de l’autel, son arme était visible comme celle des autres hommes d’ailleurs, elle aussi regarda la rousse, mais c’était pour lui montrer, ou espérer qu’elle comprenne, à quelle point cette « vierge » la dégoutée.
Mais ce que son maître veut, son maître a, alors il faudrait se taper cette cérémonie ennuyeuse à souhait, comme toute cérémonie de noblesse d’ailleurs...

Puis là un moment inattendu, voilà que le curé se mettait à parler, mais à parler comme un homme d’épée, bien loin de la sagesse Aristotélicienne.
Oh elle aurait bien voulu s’en empêcher, elle qui parlait jamais, mais ce curée aux airs de malin lui donnait envier de jouer. Elle fit donc un pas, de l’ombre elle apparut à la lumière des bougies et son visage caché sous son capuchon, on pouvait entendre la voix féminine répondre :


Voyons mon père… voilà qui serait gâché ce bel objet, nous avons la tête dure vous savez...

Elle sourit en coin avant de poursuivre :

Vous dites que noces pourpres sont noces maudites ? Mais c’est épousé cette femme qui l’est.

Elle était en forme aujourd’hui pour tacler l’autre rousse qui avait fait faire un si long voyage à son maître malgré son état lamentable et sa santé qui se dégradait. Mais il fallait croire que malgré sa blessure profonde l’Ange blond était toujours aussi démoniaque et qu’il savait toujours faire preuve d’autorité. C’est ainsi qu’elle entendit :

Fermes la, retournes à ta place, je ne veux plus t’entendre !*
Oui mon Capitaine

Et voilà que la cérémonie reprit son cours, plus ou moins normal, jusqu’au prochain esclandre...


*[j'ai l'accord de JD Angel pour le petit échange verbal]
Constantin
Chuttt !

Clama l'Archidiacre. Une fois que la donzelle se fut faire rappeler à l'ordre, Constantin vit les anneaux présentés devant lui, et d'une voix solennelle, dit :

Je bénis ces anneaux, par la Lumière du Très Haut, la Sagesse d'Aristote, la Volonté de Christos et la Grasce de tout les Saincts. Saint Arnvald, protège cette union.

Non, mais ho ! Il n'arrivait pas à digérer qu'on l'ait interrompu dans son travail. Surtout pour dire qu'une de ses paroissienne était... maudite. Un frisson lui parcourut l'échine. Le très superstitieux Constantin, en train de bénir une femme maudite ? Il se répéta toutes les manière de lutter contre une personne maudite en cas de rencontre fortuite.

Citation:
    Manuel de Survie Romain en présence d'une personne Maudite.

    Par la Saincte Eglise Aristotélicienne Romaine.




La première règle est de ne surtout pas paniquer. Restez calme, n'inquiétez pas la personne maudite en face de vous, qui est, de toute manière, déjà condamnée. Visualiser les sorties de secours, et sécurisez votre position. Si votre état de panique est flagrant, la personne va s'en rendre compte et la malédiction ira directement se coller à votre peau. Vous ne méritez vraiment pas d'être maudit.


Amaëlle était maudite ? Si c'était le cas, elle était perdue... Constantin repéra la sortie la plus proche, une poterne menant vers l'escalier des Clochers ? Non. La grande porte de la Sacristie ? C'était mieux. Il pourrait demander aux Chanoines de se sacrifier pour lui.

Citation:
Gardez toujours à portée de main de l'eau bénite. Une fois en face de la personne maudite, aspergez comme vous n'avez jamais aspergé de votre vie. Au meilleur des cas, plongez la personne dans un bain entier d'eau bénite. Si l'eau bout et que de la vapeur s'échappe des oreilles de la personne prétenduement maudite aucun doute, elle n'est pas maudite. Elle est habitée par le Sans Nom, ou bien, c'est le Sans Nom en personne qui vient vous rendre une petite visite. (Pour les cas de ce type, reportez vous au manuel de Survie en Présence du Sans Nom, édité par les Soeurs Démonistes de la Bonne Espérance de la Sainte Croix de Jérusalem, couvent de la Via Panicata, à Rome.) Si par contre, des cloques purulentes apparaîssent sur sa peau, réagissez de la manière la plus courageuse en fuyant le plus loin possible. La personne est définitivement maudite et contaminera toute la paroisse. Vous pouvez, pour éviter tout foyer de contamination, enfermer vos paroissiens dans leurs maisons et y mettre le feu. C'est inhumain, mais efficace.


Constantin appliqua les règles à la lettre.

Je bénis cette union. Puisse le Très Haut vous soutenir dans les épreuves de l'Existence. Aristote vous inspirer, et Christos vous guider.

Et il en profita pour asperger le couple d'eau bénite. Insistant plus particulièrement sur Amaëlle. Point de fumée, point de vapeur. Le Sans Nom n'était pas là, Très Haut merci. Point de cloques purulentes non plus. La malédiction ne semblait point opérer par là... Peut être même que cette prétendue malédiction n'était que du vent. Il en remis une couche quand même sur la mariée, au cas où, aspergeant allègrement la jeune femme. Le long silence qui s'installa et son regard dubitatif prouva à toute l'assemblée qu'en plus d'être vraiment taré, l'Archidiacre était aussi effrayé par les malédiction et les sorcières.

Rien ne se produisit.


Citation:
Si après avoir aspergé la victime d'eau bénite et qu'aucune réaction n'est visible, vous pouvez souffler. Il est probable que la personne ne soit pas maudite. Mais ne baissez pas pour autant votre garde, un jour ou l'autre, vous le savez, le Sans Nom ira vous tapoter l'épaule en ricanant...


Soulagé, Constantin prit un air calme et poursuivit la cérémonie dans un grand :

Par les pouvoirs qui me sont conférés et au nom de la Saincte Eglise Aristotélicienne et Romaine, je vous déclare maris et femme, ainsi que non maudits. Vous pouvez échanger vos anneaux, et vous embrasser de façon pudique.

Une larme de sueur perla sur son front. Il l'avait échappé belle...
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Vous avez une idée de Rp, mais personne pour jouer avec vous ? --> MP
Jimmy_de_aragon
Jimmy de Aragon sourit… Une bégote avait murmuré quelque chose qui avait fait froncer les sourcils de l'archidiacre, mais tout semblait bien se passer…

Le moment qu'il préférait, le plus émouvant pour lui arrivait… L'échange d'anneau et le baiser qui scellerait l'union…
De charmants souvenirs lui revinrent à l'esprit, son mariage avec son Arhiana adorée, et même l'inoubliable renouvellement de voeux, où rires et ripailles n'avaient pas fait défaut… Un large sourire s'afficha sur son visage et il hissa la tête pour mieux voir la suite de la cérémonie..

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Amaelle.
Ils étaient pas sérieux là? L'autre qui annoncer qu'elle était maudite, surement avec une idée derrière la tête, non parce qu'elle n'avait pas passé la moindre nuit avec l'Ange ces derniers mois, c'était l'autre gamine rousse qui était rester avec.Les nuits passé ensemble, elle était endormie, blessé, du moins elle s'en douter vu qu'il avait hurler à tout bout de champs qu'elle n'avait pas le droit de mourir.

Elle soupira lorsqu'elle se reçu de l'eau bénite à la tête. Maudite? On lui avait déjà dit qu'elle l'était la fille du Sans nom en raison de ses cheveux flamboyant.Bien qu’agacée elle ne broncha pas alors qu'il insista sur elle.Puis :


Par les pouvoirs qui me sont conférés et au nom de la Saincte Eglise Aristotélicienne et Romaine, je vous déclare maris et femme, ainsi que non maudits. Vous pouvez échanger vos anneaux, et vous embrasser de façon pudique.

Oui bon, voilà c"était fait, ils allaient pas non plus s'embrasser? Elle posa un œil sur Nathan.Qui devait le faire en premier? D'ailleurs, elle espéra que l'Ange n'aurait pas fait un autre mauvais coup pour rendre se mariage nul. Un an, il avait eu le temps de savoir se qu'il voulait, c'était-il décidé en apprenant le mariage? Il aurait du venir dès l'annonce, il aurait eu l'occasion peut-être.

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Nathan
Il abhorrait le mariage comme il détestait les fouines.
Ce mariage n'échappa pas à la règle, maudit, maudit qu'il était! Comment put-il croire, ne serait-ce même penser, ou alors espérer que ce mariage se passe sans encombre.
Rien ne fut au rendez-vous. Même pas l'amour.
L'amour, n'est que la nostalgie des amants. Un cocufiage de bon ampleur, qui parmi bien des déférences, s'enlisait dans le mouvement cynique de la vie publique.
Nathan ne put jamais songer à entreprendre l'adultère de manière publique.
Certains le faisaient.
Il eut bon plaisir de voir, la scène se dérouler proche de lui. Il ne sut se mettre à sa place. Il fulminait. Embarras. Un regard noir à l'encontre de sa jeune cousine. Pareillement pour son futur cousin. Les deux mis au même rang pour l'occasion, tel un bourreau zélé.
Le regard se détourna vers le duc d'Argenton. Un : " Qu'est-ce-que c'est ce putain de bordel ?" put se lire avec facilité au travers de ses yeux bleu cendré.
Le grisâtre eut été couleur morne. Les prémices d'un futur deuil ?
Soupire.
Il abandonna la raison pour laisser place à l'automate.
Statué, rendu statue, amovible. Il répéta les étapes programmés du témoin de toujours.
Que pouvait-il faire d'autre ? Se donner à un esclandre, qui, à la première occasion le lui serait renvoyait à la figure.
Jeu de paume.

Nathan sortit les alliances et alla les apporter aux futurs mariés.
Sur un fier coussinet de velours ponceau aux contours délimités par le fil d'or, se dressèrent dans la magnificence innée de l'or des alliances, à l'image du joug, elles eurent été positionnée symétriquement.
Une recherche de la perfection.
Un besoin de montrer l'attention qu'il portait pour ce mariage. Le lien indivisible pour les familles Niraco et Ambroise. Le futur du Berry.
Elles étaient identiques.
Seule la taille fit la différence.
La composition des alliances, eut été asymétrique, relevant de la parfaite singularité, dut aux rangs des familles.
Le motif encerclé par le passepoil débordé en platine, se déclamait sous l'intervalle des diamants, un petit succédé & précédé par un plus gros.
Le tout demeurant dans la finesse et l'élégance.
Sous cette cascade atypique se trouva, l'illusion du motif du Cénacle, fière représentation de la Cène.
L'inspiration se fit par la capitale du Luxe, Bourges.
Un beau mariage se fait par de belles alliances, il y mit le prix.
Ce devait être un beau mariage.

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Mansart
Mansart, un sourcil levé, observa l'archidiacre d'un oeil suspicieux. Qu'est-ce qu'il avait a balancer de l'eau bénite partout. On aurait dit qu'il était prit de panique. Ce devait être à cause de l'intervention de la femme encapuchonnée. Amaëlle, maudite ? Le Niraco n'avait jamais été très chanceux non plus et puis à quoi bon ... S'il se mariait c'était pour unir ces familles, unir les Niraco aux Ambroise .. Tout ça pour le Berry dans le fond. Alors qu'elle soit maudite, vierge effarouchée ou catin, Mansart n'en avait cure.

Par les pouvoirs qui me sont conférés et au nom de la Saincte Eglise Aristotélicienne et Romaine, je vous déclare maris et femme, ainsi que non maudits. Vous pouvez échanger vos anneaux, et vous embrasser de façon pudique.

Quelle chance, il était non-maudit ! Il prit l'anneau destinée à sa femme et prenant délicatement sa main, il lui enfila à l'annulaire gauche. Relâchant la main, il esquissa un léger un sourire à Amaëlle. Même si se marier ne les enchantait pas tous les deux, rien ne l'empêchait d'être aimable envers elle ..
Enfin bon, le Chancelier avait tout de même hâte que tout cela se termine !

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Constantin
Haem...

Constantin regarda les deux prétendus puceaux devant lui. Etait-ce parce qu'il s'agissait d'un mariage arrangé que les deux restaient là, sans rien faire ? Elle qui regardaient Nathan, pleine d'interrogation, lui trop poli pour faire le moindre geste. Constantin poussa un long et terrible soupir qui brisa le silence. Il s'avança vers les nouveaux mariés et dit :

Quand j'ai dit pudiquement, je voulais dire : inutile de vous rouler des galoches à faire frémir la bigote installée derrière le pilier, hein.

Sous entendu, ils devaient agir. Le mariage était désormais fait, mais il fallait le bisous ! Le bisous ! Le bisous ! Il leur jeta un regard désespéré. Woho ?! Bougez-vous les amoureux ! Ah, non, c'est vrai, ils n'étaient pas amoureux. Constantin l'avait constaté assez rapidement, pas un regard, pas une caresse, pas un frémissement de plaisir. Il n'y avait pas d'amour dans cette histoire. C'était un mariage de contrition, d'union stérile qu'il venait de prononcer, mais ça...

C'était le dernier de ses problèmes.

Le mariage n'est que rarement chose d'amour. L'important c'était que les époux comprennent qu'ils venaient de perdre leur liberté, et que plus jamais ils n'auraient le choix. Il faudrait apprendre à s'aimer. Pauvres âmes paniquées. L'amour les rendra libre... Du moins, l'espérait il.

Il retourna vers l'autel et griffona un morceau de papier avant de le tamponner de son scel d'Archidiacre et de le tendre à Mansart.




Voilà qui prouve que vous êtes mariés. Puisse Aristote vous guider.

Il salua profondément Alleaume et Nathan et dit d'une voix forte :

Merci de vous être déplacé pour cette union qui promet d'être belle et riche. Que le Très Haut vous bénisse tous ! Allez, la messe est dite !
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Vous avez une idée de Rp, mais personne pour jouer avec vous ? --> MP
Ariane_niraco


La cérémonie se déroula sous le regard effaré de la petite Norfienne. Alors c'était ça un mariage d'intérêts? C'est de ça que leur père rêvait pour eux? Le vivre noblement, et les alliances... Elle ne voulait déjà pas y comprendre grand chose mais là c'était le pompon. Comment pouvait-on accepter de s'enchainer à une âme pour qui on ne ressentait absolument rien. La notion lui échappait totalement, naïve que la Brune était encore sur bien des points. Si au moins ils avaient joués correctement la comédie... Mansart méritait mieux que ça.

La presque théologienne voulait se servir de cette union comme exemple pour son devoir de séminaire. Mais là, elle ne pouvait vraiment pas. Paniquée par le constat qu'elle avait sous les yeux, Ariane se permit de réciter le plus discrètement possible, la prière du pardon pour laver les âmes dans la Cathédrale de leur péchés. Elle mit l'accent sur son oncle, qui semblait tout, sauf heureux.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il ne restait plus qu'à attendre la suite, glissant sa main dans celle de son Nordique.

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