[Jeu RP] Les Grandes Battues Ducales

Voilà un moment que le Capitaine s'était éloigné de la majorité des chasseurs, entendant toujours au loin quelques cris et hurlements.

Il continuait sa lente progression a travers la masse verte de la forêt, Lanrei, son destrier, avançant d'un pas léger... comme lors d'une ou l'autre mission d'observation où rapidité et furtivité était les maîtres mots.

Gardant une flèche encochée, il commença a penser a quelques dossier qu'il avait laisser sur son bureau, se plongeant dans ses pensées...
Un peut trop, il venait de se laisser surprendre...

Un hennissement de Lanrei le sorti de sa transe, le destrier avait senti le loup arriver rapidement sur le flanc... bondissant vers le cavalier...

Pas le temps de pointer l'arc vers la bête, l'Emerask lança son bras, le poing fermé a la rencontre de la bête.
Le choc fut brutal, la bête percutant le flanc de l'homme dont l'avant bras vint frapper le loup violemment.

Le monstre retomba au sol, non sans avoir pris soin de déchirer le mantel et entailler l'avant bras du Capitaine qui fit se cabrer Lanrei afin de l'effrayer.

Humf... saleté, tu ne perd rien pour attendre...

Juste le temps de bander rapidement la blessure et il pris en chasse la bête, bien décider a lui régler son compte.
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En voyant Androlyne se precipiter auprès de l'homme au loup, Levio compris que le combat avait du être plus rude et dangereux qu'il ne l'avait cru en arrivant après la bataille. Les mots d'Androlyne vinrent lui ôter tout doute. L'homme avait bravé le danger et avait évité le pire, peut être même la mort du petit groupe.

Levio en perdit à nouveau ses couleurs récemment retrouvées. Lui n'avait encore vu aucun animal ni entamé aucune traque, mais ces Battues semblaient loin d'être anodines. Il était temps, si le territoire grouille d'autant de vilaines bêtes. Levio sorti de ses pensées, et remarqua qu'il avait porté instinctivement sa main au fourreau.

Il se dit que fort heureusement... Ex n'était pas loin de lui.
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Tout s'était enchainé tellement vite, le calme, les lapins et voilà que la jeune fille se retrouvait blessée et en facheuse posture face a un loup.
Toujours a terre, ses chances de venir a bout de l'animal était nullissime et le regard de la bête était sans équivoque, elle allait charger de nouveau..

Etait t-il temps d'avoir peur? Oui certainement et c'est ce que Craq aurait fait si le sifflement réconfortant d'une flèche décochée n'avait pas brisé la pesanteur du moment.
La flèche s' enfonça dans les flancs de l'animal tandis que la voix d'Any retentissait.



Ni une ni deux, bien consciente que la menace était encore bien présente, la jeune se remit sur ses jambes et recula près d'Elric tandis qu' Any achevait l'animal.
Elle regarda le jeune homme qui semblait sous le choc

Tout va bien Elric? Vous n'avez rien?

Sans doute devait t-elle être aussi blanche que le garçonnet, mais la jeune femme reprit bien vite ses esprits.
Any avait raison, il fallait rester sur ses gardes et cette fois elle ne se ferait pas surprendre de la sorte.
La jeune fille la remercia bien maladroitement tandis qu'elle lui donnait de quoi panser sa blessure.
Elle venait très certainement de lui sauver la vie ....
Craq grimaça en versant l'alcool sur sa jambe, de douleur ou parce qu'elle trouvait que le breuvage eut été bien plus a propos dispensé dans un autre endroit..çà on ne le saura jamais^^, et enserra fermement sa jambe avec un morceau de feue la jupe d' Anyenka.

Si vous n'aviez pas été là, je... Merci pour tout.

La jeune fille lui adressa un franc sourire, elle lui devait la vie et une jupe, et elle n'oublierait ni l'un ni l'autre.

A peine son bandage terminé, qu'un grognement se fit entendre.
Cette fois, il n'était pas question de se faire surprendre comme une bleusaille.
La donzelle attrapa son arc, sortit une flèche de son carquois et l' encocha.
Elle regarda rapidement El et Any, mais cela suffisait pour qu'ils comprennent que celui ci, il était pour elle.
Bah oui, un peu vexée dans son amour propre tout de même la soldate.
Venir a une battue pour se faire mordre et se retrouver le fondement au sol....

Arc bandé, Craq se décala de quelques pas et scruta attentivement les fourrés.
Le grondement se fit plus fort et un énorme loup émergea du bois, l'odeur du sang de l'autre animal l'avait sans doute attiré.
La bête posa aussitot ses yeux mauvais sur eux et remonta les babines dévoilant des crocs luisants.
Les yeux rivés sur l'animal, Craq vit ses muscles se tendre, il allait attaquer.
La blonde visa l'animal et décocha sa flèche qui se planta dans sa gorge le terrassant immédiatement.
Prudement, Craq s'approcha du loup prete a lui envoyer une deuxieme salve au moindre frémissement. Nul mouvement, il était bel et bien mort.

2 loups tués en quelques minutes, plus que jamais il fallait rester vigilants.

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Du haut de son arbre, le feuillage l'empêchait de bien voir, alors elle sortie sa dague et commença a couper quelques branchages ainsi que des grosses feuilles......la vue dégagée elle trouva une position confortable dans le creux d'une grosse branche et s'assit pour avoir les mains libres au cas ou.....elle prépara quelques flèches qu'elle posa sur sa jambe.....

Elle entendait au loin des gens parler et se disait que les animaux s'éloigneraient pour fuir......elle avait toute les chances d'en apercevoir un voir plusieurs.....car a part le chant des oiseaux le silence la mettait dans une drôle de tension......

au bout d'un long moment un frisson l'envahit.....elle retenait presque sa respiration..........elle ferma fortement ses yeux pour être sur en les ouvrant que ce n'était pas une vision.....

Un loup venait de s'arrêter au pied de son arbre ...au ralenti elle attrapa une flèche le visa et tira sans réfléchir.....

la flèche se planta dans le corps de l'animal qui tomba a terre ....elle se redressa et cria

JE T'AI EUUUUUUUUUUUUUUUU ouiiiiiiii

l'animal ne bougeait pas mais par sécurité elle lui en envoya une autre en visant la tête.....elle attendit quelques minutes et rien...la bête ne bougea pas d'un poil....

Elle descendit de l'arbre la dague a la main au cas ou.....s'approcha et vérifia avec son pied en donnant un coup dans le corps.....

Elle comprit que sa première flèche qui était planté de moitié au niveau du cœur l'avait achevé !

Fallait maintenant qu'elle trouve comment avertir qu'elle venait de tuer un loup.......
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Androlyne souri aux propos du jeune homme quant à sa maladresse puis soudain, l'expression du jeune homme s'assombrit il la poussa ainsi que Mathilde sans ménagement de chaque côté.

Elle eut du mal à garder l'équilibre, mais quelle mouche le piquai ...

Quand elle reprit son équilibre elle se tourna pour voir une scène d'horreur.

Le jeune homme se jetait à mains nues sur un loup de belle taille et s'ensuivit une bataille au corps à corps d'une rare violence.

Androlyne tremblait mais ne pouvait esquisser le moindre geste pour venir en aide au jeune homme valeureux, avec l'émotion qui l'étreignait elle aurait pu le blesser au lieu de s'attaquer à l'animal.

Enfin elle le vit presque à genou sur la bête qui continuait à se débattre et elle aperçut le scintillement de la lame de sa dague s'enfoncer lentement dans la gorge de l'animal et lui retirer son dernier souffle.

Totalement figée elle regardait la scène la bouche ouverte... Enfin elle reprit un peu ses esprits et s'approcha du jeune homme au moment ou arrivait Levio.

Décidément cette clairière devenait plus bondée de monde que le dernier salon de la chambre des nobles où elle avait mis les pieds.

Bonjour Levio, effectivement belle journée...

Pardonne moi, je vais voir si ce jeune guerrier n'a pas besoin de soin

Elle court presque jusqu'à l'homme allongé

Messire, êtes vous blessé ?

Il était couvert de sang et de poils gris collés partout sur son habit mais elle ne vit pas de blessure apparente.

Monsieur, je ne sais pas encore votre nom, mais vous venez de nous sauver la vie à Mathilde et à moi sans le moindre doute et vous avez ma reconnaissance éternelle pour cet acte d'une bravoure inouïe ...

Vous jetez sur une bête féroce sans arme, c'est aussi un peu inconscient tout de même !
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D'où elle se trouvait, mis à part le bruissement des feuilles causée par le vent, la thiernoise n'entendait rien. Et pire encore, elle ne voyait rien. Pas âme qui vive, pas même de baies à manger pour passer le temps.

Elle se décida enfin à changer de tactique et se décida à bouger dans l'espoir de croiser quelqu'un ou enfin une bête à abattre. Même un lapin ou un sanglier, au moins, elle ne rentrerait pas bredouille et aurait quelque chose à manger pour son repas du lendemain midi.

Plusieurs fois, elle eut l'impression de voir des fourrées bouger. Elle avait dégainé son épée de nombreuses fois d'affilées, mais pour rien. Sans doute son imagination. Cela faisait un moment maintenant qu'elle était seule dans cette partie du bois, elle commençait à céder à la paranoïa.

Criant un bon coup pour se ressaisir, elle souffla et fit le vide en elle en s'asseyant quelques minutes. Elle s'en voulut aussitôt, puisque si une bête avait été dans le coin, elle lui avait forcément fait peur et donc éloignée... Une fois calmée, elle se releva, lissa sa tenue et retira les feuilles qui s'y étaient collées, et se remit en marche tout en tenant fermement son épée.
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Maréchale de la ville de Thiers.

Secrétaire Ducale pour la ville de Thiers.

Belle venait juste de soigner Koslov que le loup lui sauta dessus en la griffant, elle se mit à hurler de douleur, puis il sauta sur Koslov et et le mordit.

Elle ne savait plus quoi faire, regarder sa griffure ou prendre sa hache pour le tuer.

Son instinct de survie lui dit de prendre la hache et de le tuer, chose quelle détestait, mais leur vie en dépendaient.

belle prit son courage et donna un coup de hache, et vit Koslov finir d'abattre le loup.

Une fois la bête sans vie, Belle s'assis sur l'herbe pour soigner son bras griffer.
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Si la jeune femme avait un instant pensé que le coup du lapin resterait son petit secret avec Elric, elle déchanta bien vite en entendant Any éclater de rire.


Alors là, super...la grande classe, manquerait plus que ses exploits fasse le tour de la caserne, grillée qu'elle était la donzelle.
Contre mauvaise fortune bon coeur, Craq fit un grand sourire a Any

Rhoo vous n'avez tout de même pas cru que je n'avais pas fait la différence entre un lapin et un loup...c'était juste pour m'amuser...
TMais vous avez raison, allons un peu plus avant dans le bois et là vous verrez voir quels genre de chasseurs nous sommes! N'est ce pas Elric?

Craq fit un petit clin d' oeil amusé au jeune homme et ajouta pour lui seul

Hum..là, on a intéret à se rattraper, je crains que votre mère ne surveille notre progression de très près...

La jeune fille reprit donc sa marche arc bandé , accompagné du garçonnet .
Le silence se faisait plus étouffant au fil que leurs pas les menaient au coeur de la forêt, tout comme la clarté qui peinait a transpercer le dense rideau que formait les arbres.
Un nouveau bruissement attira l'attention de la jeune fille. Lentement, elle scruta l'endroit et ria toute seule...bah oui pas de fois de suite les lapins tout de même.

Mais a croire que les lapins étaient de mêche avec les loups^^Alors que son attention avait été distraite pour rien, Elric avait lui continué a avancer.
Lorsque Craq le vit quelques pas devant elle, une sueur froide lui parcourut l'échine.
Cette fois, ce n'était pas un bruit mais deux yeux brillants dans un bosquet qu'elle vit.

Le jeune homme marchait tranquillement et n'avait rien remarqué.
Quoique ce soit, cette fois ce n'était pas un lapin et lorsque la bête surgit de sa cachette et se dirigea sur Elric, il n'était plus question pour la soldate de perdre son sang froid.
Elle s'élança derrière lui en courant dans l'impossibilité de décocher sa fleche sans risquer de blesser le jeune garçon.

Elllrrrriiic, derrière toi! Un louppp!

En un instant, elle fut aux côtés d'Elric et le poussa sans ménagement derrière elle.
La bête lui faisait face, les crocs retroussés et la bave qui dégoulinait de sa gueule.
Lentement, Craq laissa sa main glisser jusque sa dague et s'en saisit.
C'est cet instant précis que la bête sauvage choisit pour attaquer.

L'animal lui sauta dessus lui assenant au passage un méchant coup de griffe qui lui taillada la cuisse.
Le choc la déséquilibra et la donzelle se retrouva a terre. Le sang commençait a traverser le tissu de ses braies mais ce n'était pas ce qui l'inquiétait...l'animal revenait a la charge...
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L'arc mis en bandoulière, l'épée au bras, je continuais à arpenter cette forêt entendant par ci par là des bruits étranges qui me mettaient en émoi.

Je ne voyais plus ma dididuchesse. Où était-elle passée ?

Soudain devant-moi :

Ohhhhhhh je n'ai jamais vu un spécimen aussi énorme ! Ce coup-ci faut pas que je le loupe !

La main tremblante, j'avance mon épée puis la ramène pour la mettre dans son fourreau.

Mieux vaut que je prenne mon couteau pour ce spécimen, ce sera bien suffisant.

Je prend mon couteau et le sourire narquois aux lèvres, je m'avance, me baisse un peu et lui tranche net le pied. Je le prends et me relève.

Quel beau cèpe ! Il me fera un festin de roi. Bon j'ai pas une chasse à l'ours à faire moi ?
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Le sol était inconfortable malgré l'humus forestier surtout à cause des racines qui s'enfonçaient dans son dos ... à moins que ce ne soit son arc. Il se redressa légèrement craignant de découvrir une blessure par la douleur qu'elle lui infligerai. Un cri déchira le silence qui s'était instauré mais il ne sortait pas de sa gorge.

Dorioniiiiiiiiiiiiis !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les sourcils haussé en guise de réponse, un visage familier se présenta à lui et il subit alors une étreinte inattendue en guise de salut. Lorsqu'il reconnue complètement la jeune femme, il se décontracta et serra Mathilde en retour. Elle lui tendit ensuite la main pour l'aider à se relever, ce qu'il fit en découvrant sa cape couverte de feuilles mortes...le parfait camouflage.

Comment vas tu?? Je te présente Silec ! Mon époux.

Dorionis avisa alors l'homme qui accompagnait son amie. Ce dernier semblait aussi circonspect que lui quant à la situation.

Au fait... pourquoi tu es couvert de sang mon amour? demanda-t-elle à son époux.

Le dénommé Silec le salua avant de répondre.

Enchanté de vous connaître Messire malgré la façon de vous présenter sommes toute assez cocasse, mais ô combien originale.
Ma mie ce n’est rien qu’un peu de sang de mon loup que j’ai occis. Je te fais grâce des détails qui ne sont pas à entendre par toi. Je ne tiens pas à encore te faire peur, une fois suffit.
Messire ? excusez-moi j’ai mal ouï le nom prononcé par Mathilde.

Le jeune forgeron en était à chercher du regard son arc et son carquois quand on s'adressa de nouveau à lui. Il reporta son attention sur le couple.

Dorionis, je m'appelle Dorionis. Et il est vrai que me présenter en marchant me paraissait trop banal, tomber d'un arbre en hurlant me semblait bien plus divertissant, plaisanta le jeune homme avant de tendre une main à son interlocuteur.

Silec c'est bien ça ? Enchanté également de vous connaitre. Il va falloir que vous me racontiez votre rencontre avec Mathilde, je suis sûr, telle que je la connais, qu'il s'agit là d'une histoire captivante. Par contre, vous n'auriez pas vu mon arc ? Je me sens un peu démuni sans lui.

Guigm avait rattrapper Androlyne

La chasse avait commencé et son ami Koslov venait à l'instant de tué un loup

Joli coup l'ami, une belle bête

Guigm préparais soigneusement son arme pour le prochain tour.

Si la chance est de son côté il ne rentrera pas bredouille
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L'aube commençait à s'éclaircir, l'air se faisait moins froid. Un vent léger agitait les branchages au dessus d'eux et l'arc de la blonde était déjà prêt. Elle avait cependant du mal à se concentrer, gardant un oeil sur son fils pendant que Coren lui gambadait joyeusement, aboyant parfois même à la vue d'un oiseau, ne se souciant guère de la battue en cour.

Quelle discrétion...
C'est cette grosse bête qu'il faudrait exterminer!
Ton fils serait bien malheureux.
Mais au moins tu ne l'entendrais plus!

Elle chassa cette idée rapidement quand Elric sembla remarquer son regard opressant. Le petit homme lui reprocha son manque de confiance en lui et bien qu'elle se contenta de le nier, la blonde avait ses raisons de s'inquièter pour son jeune fils. Elle avait failli le perdre une foi, et celà suffisait bien à renforcer son envie de protéger le gamin pour le garder auprès d'elle. Comment aurait-il put comprendre. Il était encore si jeune.

Ils marchaient tout deux dans les bois quand une vois, familière qui plus est, retentit non loin d'eux. Une jeune soldate s'était jointe à la battue. Elle sourit à Craquette et ne put que se taire en voyant son fils prendre les devant. Face au regard mielleux d'El, elle ne put contenir son sourire, attendrit et moqueur. Le gamin était audacieux et avait toujours aimé les jolies soldates, tout petit déjà. Elle ne pouvait chasser l'image de son père, qui transparaissait dans le regard de l'enfant. Alan n'était pas vraiment mort, puisqu'il vivait en sa progéniture.

Et puis l'impensable se produit, un bruit dans les buissons. Ils n'étaient qu'à quelques pas. Elle se deplaça un peu, sur la gauche, prête à en découdre avec la bête. Le bruit lui sembla trop léger pour être celui d'un loup, mais avant même qu'elle n'eu le temps de dire ou faire quelque chose, le gamin avait tiré. S'il avait été un de ses soldats, il se serait prit un bon taquet pour avoir agit de façon si empressée, mais bien entendu, le gamin rata sa cible et piqua un fard en réalisant que ce n'était qu'un lapin. Loin d'être fâchée par l'attitude de son fils, la blonde éclata de rire en voyant que Craquette, elle aussi, était déconcertée par l'apparition soudaine d'une boule de poils à grandes oreilles.

Redoutable prédateur celui là!

Il semblait vexcé le petit, ce qui ne manquait pas d'accentué le rire de sa mère.

Me voilà bien entourrée pour cette battue. Nous devrions aller plus loins dans les bois, peut etre aurions nous plus de chance.
Et El, fait donc taire ce maudit chien !

En réalité elle cherchait la moindre trace de la présence d'un loup dans les parages. Ces bestioles étaient décidément bien habiles pour se camouffler.

Tentative de séduction... échouée ! Sa blonde lui avait filé entre les doigts en suivant le mouvement de foule... Tsss... brebis va !
Bredouille, elle demeura donc unique cavalière de sa monture continuant à converser avec le vent, bien trop haute visiblement pour avoir une conversation audible avec une tierce personne. Dailleurs dame Mel ne l'avait visiblement pas entendu non plus, décidément ! En revanche elle aperçut dame Miline qui la saluait, ce qu'elle ne manqua pas de faire en retour. La diaconesse de Murat, dame Miline, était une curieuse bonne femme mais Mathilde ne désespérait pas d'apprendre à la connaître un jour.
L'on pouvait constater un brin d'agitation dans les mouvements de la duchesse qui passait son temps à se contorsionner pour guetter les arrivées sans avoir à tourner le dos aux présents. Mais à force de fricoter avec la brise du matin, elle avait fini par conserver son regard perçant fixé vers le chemin menant à Murat. C'est qu'elle espérait vraiment pouvoir chasser avec ses amis venus de loin et sa famille. Mais rien. Peut être s'étaient ils perdus ? Ou pas réveillé? Avec la route qu'ils avaient parcouru cela aurait été on ne peut plus normal.
Plongée dans ses réflexions, elle ne remarqua pas qu'elle était la seule à ne pas avoir pris le départ. C'est en voulant poser une question à Silec qu'elle constata son retard. Ba ! Où était donc passé son époux?? Il ne l'avait même pas attendu?! Va avoir droit a une joulie scène lui... :rolls: C'est vrai quoi, car elle toute seule dans une forêt qu'elle n'a jamais vu, elle risquait de se perdre. Puis chasser n'était pas sa grande passion... et pour cause, elle ne traquait que les escargots ! Ce qui relevait plus de la cueillette.

Songeant qu'ils allaient tout rafler si elle ne se lançait pas, elle se résolue donc à pénétrer dans ce bois inconnu. Les arbres ancestraux surplombaient toute forme de vie de leurs immenses branches noyée dans d'abondants feuillages fraîchement déployés depuis l'arrivée du printemps. Le corps robuste des Chênes invincible au temps et à ses ravages, hébergeait à nouveau la vie. Des larves, aux fourmis en passant par les nids d'oiseaux et les écureuils. Tout le monde y avait sa place. Emplissant ses poumons de cet air pur revigorant, source de bien être, elle contemplait le paysage. Elle en avait totalement oublié le but de cette journée organisée et se laissait à présent bercer par cette nature fascinante, transportée par sa fidèle Vulya.
Les heures défilaient, et malgré l'impatience de sa monture qui se demandait depuis quand est ce que sa maîtresse la sortait pour faire des promenades champêtres, Mathilde avait posé un pied à terre afin de pouvoir attraper les plantes inconnues qu'elle croisait. Depuis qu'elle s'était inscrite en cours de médecine, chaque fleur, feuille ou graminée étaient scrupuleusement étudiée sous toutes ses coutures, pour finir en concoction ou en recette expérimentale. L'avantage d'avoir des gens à son service, c'est qu'ils faisaient aussi office de cobayes ! Il faut dire qu'un employé malade... n'avait pas d'intérêts, donc avec son encyclopédie d'herboristerie, elle tentait d'améliorer leur état. Et quand vraiment son noviciat en la matière rendait le sujet en bien piètre état qu'initialement, elle finissait par appeler un médicastre aguerri. Pas de panique, personne n'était encore mort de ses remèdes !

Le cri déchirant d'un animal sauvage hurlant à la mort arracha violemment Mathilde de sa bulle solitaire. Elle tressauta de surprise. Son coeur s'affolait dans sa poitrine, et si il y avait des blessés? Elle se précipita dans la direction des sons agonisants en courant. Sa monture dû la suivre au trot accéléré. Arrivée sur le lieu du massacre, elle vit d’abord une immense flaque de sang qui inondait le sol. Mon dieu ! Un regard circulaire autour d'elle pour tenter de recomposer la scène qui venait de se dérouler avant de reconnaître son époux couvert de sang. Blême, aussi livide qu'un linceul, des larmes commençant déjà à couler sur ses joues, son cerveau n'ayant pas eu le temps de se faire la réflexion que si il était debout, c'est qu'il ne devait pas être si blessé que ça. Elle se jeta à son cou paniquée tâtonnant de ses mains pour discerner une éventuelle blessure. C'est dans un soulagement total qu'elle l'embrassa fougueusement. Front contre front, le visage de son époux entre ses main elle manqua de l'engueuler :

Ne me refais plus jamais ça !

Trop de mauvais souvenirs, trop d'épreuves traversées pour le voir à nouveau mourant. L'an passé déjà aux joutes du Lavardin il avait failli rendre l'âme lors d'un duel à l'épée. Mathilde fut si traumatisée qu'elle en avait perdu leur enfant. Jamais plus elle ne voulait revivre la désolation qui l'avait submergé l'automne dernier en Touraine, jamais ! Elle déposa un baiser appuyé sur son front avant de lui proposer de l'accompagner.
Un fracas de branches et une déferlante de bruits sourds vinrent briser cet instant de soulagement. Que se passait-il ? Un hennissement s'échappa de la voyageuse à sabot lorsqu'une masse à forme non identifiée déboula du haut de la motte forestière tel un boulet de canon avant de venir s'étaler à deux pas des pieds de la Vaucanson.
Ses yeux s'écarquillaient à mesure que s'avançaient ses pas. Non.... impossible !

Dorioniiiiiiiiiiiiis !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle lui sauta dessus en lui faisant un gros bisou sans même faire attention au choc qu'il venait de subir, heureuse de le revoir. Puis dans un rire fou elle ajouta :

Qu'elle entrée en scène !

Moqueuse? Naaa... juste un peu taquine ! Qui aime bien châtie bien dit-on. Elle lui tendit la main pour l'aider à se relever s'apprêtant à lui faire un énorme câlin.

Comment vas tu?? Je te présente Silec ! Mon époux.

Oui oui, il n'avait pas mal compris, elle avait bien réussi à trouver un homme capable de la supporter au point de l'épouser ! Surprenant n'est ce pas? Un regard vers son chéri, fière de lui, pour qu'il vienne dire bonjour à son ami mainois. Puis réalisant, trois ans plus tard...

Au fait... pourquoi tu es couvert de sang mon amour?

Elle avait bien une petite idée, mais la bête abattue ayant été nettoyée et rapportée à l'orée du bois par le page, le doute subsistait.
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Scrutant les buissons et le moindre bruit, je vois au loin une ombre se dessiner et bouger.

Ni une ni deux, je bande mon arc avec ma plus belle flêche et tire.

Ahhhhhhwooooaaawwwwww !

Sans nul doute j'avais atteint ma cible. Au pas de course, comme j'avais appris à le faire à la COBA, j'arrive au point critique et là !

Arrrrgggghhhhhhhhh ! Doudiou ! j'mais tromper.

La flèche était planté et bien plantée mais dans la jambe d'un chasseur.

Mais que faites-vous là ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tssssss ! Ben nous voilà dans de beaux draps !

Aieuhhhh ! j'ai maaaaaaaalllllll ! Faites quelque chose !

Je regardais la jambe de l'homme et me dit que ce n'était pas si grave que ça car l'homme avait pour l'occasion revêtu des cuissardes en cuir et la flêche n'était que très légèrement enfoncée dedans. Faut dire que le cuir de la bête qui avait servit à faire ces cuissardes devait être bien nourrie.
Je retire la flêche délicatement et souris à l'homme.

Voilà ! ça devrait aller mieux maintenant.

AAAIIIIIEEUHHHHHHHH ! JE VOUS DIS QUE J'AI MAAAAALLLLLLLL !

Je regarde alors de plus près et voit un petit morceau de bois qui avait dû se glisser entre la cuissarde et la chair au moment de la chute.

Rhoooo mais arrêtez donc de gigoter comme ça ! Je vais vous soigner vous allez voir !

Je retire donc le petit morceau de bois et regarde l'homme :

Et là ? Ca va mieux ?

AAaaaaaahhhhhh euhhhh oui ! enfin j'en ai l'impression.

Levez-vous donc au lieu de rester à terre comme une âme sans vie.

Tssss ! les hommes alors ! Tout le monde sait qu'ils ont tendance à en rajouter beaucoup trop.

Je le regarde et éclate de rire tout en lui montrant le morceau de bois.

Non mais vous n'allez pas me dire que cette brindille vous a anéanti tout de même ! Aller hop ! relevez-vous et poursuivons cette battue voulez-vous ? Mais ce coup-ci c'est pas devant moi qu'il faut vous mettre mais à mes côtés ou derrière.

L'homme se relève, se débarrasse des quelques feuilles qui lui collent aux braies et maugrée :

Et vous faites-donc plus attention maintenant ! Auriez-vous besoin de cul de bouteilles pour mieux voir votre cible ?

A mon tour de repartir à la chasse en me renfrognant....
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Guigm avait énormément de travail au conseil et lorsque le duc leur parla d'organiser les grandes battues ducales, le CAMGT se dit dans un premier temps qu'il serait mieux au chaud dans son bureau malgrès la lourdeur de son travail.

Puis le Duc les invita malgrès tout à se joindre à la traque une fois leur travail fini.

Andro ???
Si le CAC a le temps d'aller chasser l'ours, alors moi aussi

Ni une ni deux, Guigm se saisi de son arc et lui emboitta le pas

J'espère que nous n'arriverons pas trop tard Semais à l'air d'être un chasseur aguérit, il aura peu être déjà tué un ours.

Peu importe après tout, le but premier était de s'aérer l'esprit ... et rien de mieux que çà qu'une grande battue
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De petits groupes s'étaient formés çà et là, certains chasseurs préférant eux se la faire en solo.
Jamais la quiétude apparente de la forêt n'avait été aussi troublée.
Les cris résonnaient çà et là, les grondements de bêtes sauvages déchiraient l'air.
Les animaux féroces étaient bien là, même si jusque là, elle n'en avait pas vu la queue d'un.
Un léger frisson parcourut son échine...un frisson d'alerte.
Ce petit sentiment inexplicable qu'un danger vous guette et qui peut dans bien des occasions vous sauver la vie.

Craq se figea quelques instants tous les sens en alerte.
Lentement elle banda son arc, et son regard se posa sur un épais fourré.
Lorsqu'elle vit les branchages remuer imperceptiblement, elle retint sa respiration et s'approcha à pas mesurés.
Bien qu'elle savait ne pas avoir a faire à un ours, le loup n'en restait pas moins un adversaire redoutable.

Que faire, s'approcher encore..peut être trop...attendre que la bête ne surgisse et la prenne de vitesse ou...
Craq sentit sa respiration s'accelerer et opta pour la 3eme solution...la meilleure défense c'est l'attaque!
Elle se pencha lentement ramassa une pierre et la balança dans le fourré.
Aussitôt elle pointa son arc prête a décocher sa flêche.

Il ne fallut qu'une poignée de secondes, pour que le stratagème fonctionne...une énorme bête sortit de sa cachette et fonçà droit sur la jeune fille qui crut défaillir...de honte. Certes il était énorme, mais ce n'était qu'on lapin...

La jeune fille , la respiration haletante par le stress, se retourna discretement pour vérifier que personne n'avait remarqué la scène..bah oui, le glorieux titre de chasseuse de lapins, elle s'en passerait..puis ni vu ni connu ou presque décida de continuer ses recherches..
Presque incognito, car grossièrement régie par un afflux sanguin lié à l'excitation de cette battue, le bruissement provoqué par le garenne, avait fait manquer à la donzelle de préséance.
Un jeune homme..plus vraiment un garçonnet mais ...s'était courtoisement présenté a elle avant que la fausse alerte n'attire toute ses attentions... Les instincts, l'habitude, le devoir d'abord, le plaisir après, et le pauvre n'avait pas dérogé a la règle...
Cependant, lorsque piteuse, Craq rejoignit le petit groupe, c'est avec un plaisir non dissimulé qu'elle alla se faire pardonner de son incivilité.
Un franc sourire aux lèvres, elle s'approcha du jeune garçon et le salua.

Hum...veuillez pardonner ma grossièreté. Nos présentations ont étés interrompues par...

La jeune fille se pencha amusée a son oreille en riant

Nous avons déjà un point commun...nous sommes tous deux de grands chasseurs de lapins...mais que cela reste entre nous!

Craq lui souria et reprit plus sérieusement

Charlotte...hum.. Craquette. C'est un honneur que de faire vostre connaissance Messire Elric et un bien plus encore que de continuer cette battue à vos côtés.

Bien élevée Craq s'inclina respectueusement et rajouta taquine

Les lapins n'ont qu'a bien se tenir...
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Belle remit sa hache en place et partit dans la forêt silencieusement.
elle avançait et aperçu une énorme masse, juste à coté un arbre assez gros lui permis
de se cacher croyant avoir affaire à un loup, elle pencha la tête et s'aperçu que c'était son ami Koslov, elle allait pour lui dire bonjour quand tout à coup surgi d'on ne sais où un loup lui sauta dessus.

Tremblante elle ne bougea pas, elle savait Koslov costo, elle fut surprise de le voir tomber,
c'était pas possible il allait bien sortir son couteau , là elle l’entendis pousser un cri de douleur, le loup l'avait l'attaquer, puis se sauver.

Encore toute tremblante elle s'approcha et lui parla en russe comme ils le faisaient souvent tout les deux.

Kozlov! Мой Бог вы почувствуете боль, я жду собирается включать вас небольшая вода и полоса (полоса)!
(Koslov! Mon dieu tu est blessé, attends je vais te mettre un peu d'eau et une bande!)

Belle attrapa sa gourde et versa de l'eau sur son bras puis déchira un morceau de sa chemise pour entourer la blessure.

Вот мой друг, я надеюсь, что это собирается идти!
(Voilà mon ami, j'espère que cela vas aller!)

Belle lui sourit.
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Le départ avait été donné et l’excitation s'empara d'elle et pire lorsqu'elle sentit une pointe dans sa fesse

euh t'es pas bien toi! c'est pas moi qu'il te faut chasser donc! j'suis pas un ours nanmhéo dit elle en riant a Uly

elle s'empressa direction la forét et très vite entendit un bruit sourd

elle comprit qu' une bête venait d'être trouvé et tué!....alors elle s'avança doucement en essayant de ne pas trop marcher sur les petits branchages séchés pour pas les faire craquer sous ses pas....quelques minutes plus tard elle entendit un autre son mais cette fois ci un cri de douleur qui provenait d'un participant

outch fit elle en posant vite sa main sur sa bouche ...et marmonnait que le lieu devenait très angoissant.....elle continua a s'aventurer dans cette forêt en espérant ne pas se perdre.....elle eut une idée....elle monta sur un arbre...... et prépara son arc
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Si elle avait été de mauvaise foi, la jeune femme aurait tout simplement dit qu'elle était restée en arrière, histoire de faire le coup de la tenaille..le poste avancé en cas de retraite quoi..mais nan pas son style çà.
Elle était juste en retard et pas qu'un peu cette fois, le temps de se sortir du lit, enfin surtout des bras de son époux, de préparer arc, flèches , dague..de seller son fidèle compagnon, tout cela lui avait prit un temps fou.

Craq se dirigea à vive allure vers la forêt où se déroulait la battue.
Elle ralentit l'allure à l'orée du bois, mit pied a terre et s' y enfonça le plus silencieusement possible.
En plus de se faire remarquer, ce n'était pas la peine de faire fuir les bestioles.
Il ne lui fallut que quelques minutes pour repérer un petit groupe de chasseurs.

Doucement, elle prit son arc en main et salua tout le monde .
La donzelle adressa un sourire amical à Mel sa compatriote Thiernoise puis se dirigea tête baissée vers Any....avec un retard pareil, a tous les coups elle allait prendre un sacré soufflon à moins que...

Désolée Any...je me suis ... trompée de forêt

Sourire bêtement et faire comme si de rien était...
Craq sortit une flèche de son carquois et la mit en place prête à la décocher au moindre bruissement.
La battue était déjà bien entamée, mais nul doute qu'il devait rester un bon nombre de loups a occire.
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La marche avait commencé. Plus ça allait et plus la troupe s'enfonçait dans la forêt touffue. Surtout surtout, il fallait rester groupir.

Belle nous rejoins ce qui me fait plaisir, elle qui ces derniers temps se térait dans sa chaumière.

Coucouuuuuu Belle ! Contente de te voir là

Puis je me tourne vers ma dididuchesse et lui pique l'arrière train du bout de mon épée.

Aller hop ! en avannnnnnnnttttttt ! et que ça saute !

Je me met à pouffer de rire mais nous n'étions pas là pour ça !

Alors ils sont où ces fouttus loups hein ? Et les ours ? Ils hibernent encore ?

Plissant les yeux, je scrutais avec insistance le moindre buisson, le moindre endroit où ça paraît bouger. La traque serait longue.
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Le Balsac était plus prompt à tirer son coup qu'à tirer des loups avec des flèches. Il suivait donc certains des chasseurs, aussi discrètement qu'il pouvait l'être. Au loin, il etendit des voix. Apparemment quelqu'un avait réussi à tuer un loup.




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Un regard furtif alentour, haussement de sourcil à la parole du Duc, puis elle finit par poser son regard vers Silec, constatant qu'il était seul... mais où pouvait bien être la brune?! S'approchant de Silec pour prendre connaissance du pourquoi de l'absence de sa femme. Ouvrant légèrement la bouche pour y laisser un peu d'air pour ensuite prendre la parole, elle resta quelques secondes sans voix, fermant rapidement la bouche pour éviter de passer pour une carpe hors de l'eau, un sourire se dessina lentement sur ses lèvres. Mathilde venait d'arriver! A la question de la brune, la blonde ne put s'empêcher d'émettre un léger pouffement de rire.

Profitant d'un petit moment, la jeune femme se prépara pour aller à la chasse au loup! Sa dague trouva sa place dans sa botte droite, son carquois remplit de flèche prit place dans son dos, prenant ensuite son arc à la main, elle était enfin prête et heureusement! Car la battue commençait. Se laissant un instant emportée par la foule, elle se dit qu'elle retrouverais la trace de Mathilde et Silec dans la forêt! Pour le moment, il ne valait mieux pas réfléchir, les loups étaient là tout proche...

S'enfonçant un peu plus profondément dans la forêt, elle se laissa guider par les bruits de feuilles, les craquements de branches... Il ne fallait pas qu'elle se laisse surprendre, pourtant c'est ce qui arriva! Un loup l'avait vu, il s'approchait dangereusement, ses crocs étaient sortis, de la bave sortait de sa gueule, on pouvait également entendre ses grognements, il ne devait qu'en rester un au final! Et cela ne serait surement pas la blonde!

Tirer une flèche à cette distance était surement trop dangereux, elle opta donc pour la dague! Se baissant doucement, elle mit la main sur sa dague, elle attendit non sans peur que le loup approche... puis elle lui planta la dague en pleine poitrine la ressortit aussi sec, pour ensuite lui trancher la gorge, le sang du loup embua le sol de la forêt...
Elle avait tué un loup... son esprit n'arrivait pas à y croire, mais il valait mieux que ce soit lui, que elle!
Sortant de ses pensées, en entendant une voix derrière elle, elle se releva doucement pour faire face au Capitaine, un nouveau sourire s'installa sur ses lèvres.

Oui je crois, remarque moi non plus j'aimerais pas être à la place des loups...

Il était temps de reprendre la marche, afin de pas devenir une proie à son tour et de retrouver le couple Joncheray. Il lui fallut une bonne marche, pour enfin les trouver... Elle était couverte du sang du loup, mais peu importe, elle les avaient retrouvés!
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Une avance lente dans les bois, un murmure par ci, un craquement de branche par là...

Le Capitaine sentait la présence de l'ennemi, et l'ennemi du jour était bel et bien la meute de loup qui infestait actuellement les environs.

Gardant une flèche encochée, prêt a bander son arc et décocher sa flèche rapidement sur toute cible qui lui apparaitrait...

Quelques bruissements de pas furetés, la bête bondit...
Voulant s'attaquer au prévôt qui se remettait tout juste de son récent accident...
Vision obstruée par la chasseuse devenue proie, l'Emerask n’eut pas le temps de la contourner que celle-ci avait occis la bête.
Il se rapprocha tout de même, voulant s'assurer que tout allait bien.

Et bien, Ana, je n'aimerais pas être a la place des loups quand tu es en forme

Il lui sourit avant de reprendre la marche, rapportant son attention sur les bruissements de la forêt
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Belle arriva en retard pour la battue, le temps de mettre ses braies et bottes car en houppelande, ça n'allait pas le faire.

Bonjour suis un peu en retard!

Arf elle se rendit compte quelle n'avait pas son épée, pas grave avec sa hache elle arriverais bien à tuer même un ours.
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Longue ?? na..... En retard?? jamais.... Et ba quoi alors? Râleuse... Encore ?! Ba oui encore !
Elle y pouvait quoi elle si elle n'avait pas de bottes assorties avec sa tenue de chasse hein!! C'est vrai quoi... 9 paires ça suffit pas !
Et de tirer la langue à Silec qui se moquait d'elle en l'observant dans l'embrasure de la porte. Forcément lui des tenues pour aller crapahuter en forêt, il en avait des tas, il est militaire ! Puis au moins niveau association et harmonie avec la nature dans les tons de couleurs, on pouvait difficilement faire mieux. Sauf que ! La tenue de camouflage, elle, elle n'en avait pas ! Et puis d’abord c'est dangereux ! Les autres ils vous prennent pour une cible vivante après... c'est vrai qu'elle court comme une gazelle mais quand même ! Une flèche dans le derrière, ba ça fait mal !
Oui oui... elle a déjà essayé... Un beauuuuuuu jour de juilleeeeeeet , partant en forêêêêt... elle se fit pénétreeeeeeeer par une flèche bien aiguisééééééeee... Une flèche en bois hein, bande de pervers ! Si avouez vous y avez pensé, non? ba moi oui... Hu hu.. la vilaine.
Ahem, donc! Après avoir retourné sa garde robe une heure durant, constatant au silence pesant que son mari d'amour l'avait lâchement abandonné... si si ! Patient.. tu parles ! Si on peut pas attendre une heure et demi sa petite femme chérie... ba on est pas patient, désolée ! C'est quand même pour lui plaire qu'elle faisait tout ça hein ! L'air de rien... bonjour la reconnaissance !
Esseulée, elle failli attraper Loelia son haquenée à la robe argentée - oui grisonnante, c'est pareil... pfff, un peu de poésie ça embelli la vie non? - tachetée de blanc, habituée aux longues ballades en amazone dans les jardins garnis du royaume, mais se ravisa en songeant que malgré la grâce et l'élégance de l'animal, la jument risquait de faire bien pâle figure face à un ours. Ah oui parce que je vous ai pas dit, mais Mathilde, elle chasse à cheval. Moins dangereux. Elle se rabattit donc sur sa ténébreuse et fidèle compagne de voyages, Vulya. Un pelage ténèbres aussi scintillant qu'un etoffe en soie - merci le palefrenier !- , une imposante posture et une crinière généreuse, à l'image de feue son amie...
C'est de braies vêtue, un corset dissimulé sous une plus ample chemise, l'habitude surement d'être parfaitement maintenue, une arbalète à la main - arme redoutable, bonjour les dégâts- , qu'elle rejoignit le petit groupe de personnes présentes pour ces Grandes Battues. En tout cas c'était une brillante initiative que nous avait sorti là le Duc.

Bonjour tout le monde !

Souriante, elle se tourna vers Miss et Silec, pour leur faire un clin d'oeil, oui oui, ils ne rêvaient pas !
Constatant que sa blonde était à pieds elle lui proposa en retenant un fou rire, d'une voix qui se voulait grave et sensuelle :

Je vous emmène quelque part belle demoiselle?

Puis la présentation d'une dame résonnant sous le joli prénom de Mel lui fit relever la tête. Serait ce la même Mel qui lui avait généreusement fourni de la viande pour Murat quelques temps au paravant? Elle ne l'avait jamais vu, donc n'était sûre de rien.

Bonjour dame... vous êtes la femme de Kiliane ? Je suis Mathilde, enchantée !
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Créatrice de bannières, parchemins, blasons, etc ICI

La nuit du 23 Mars, au cours d'une discussion en taverne avec son amie Anyenka, Mel apprit qu'une grande battue était organisée par le duché !!!! Hors de question pour elle de manquer ce grand évènement, elle courut donc chez le voisin qui avait une jolie pouliche dont il ventait tout le temps les mérites de vitesse

Messire, il me faut absolument votre animal pour me rendre cette nuit sur Clermont !!! Le duché organise une grande battue et je ne la manquerai pour rien au monde !!!!

Devant tant d'empressement et d'exitation, le voisin se vit mal refuser ce service, et prêta donc sa bete contre la promesse que Mel s'en occuperait bien...
C'est ainsi qu'en pleine nuit, Mel enfourchant Canelle, pris la direction de Clermont au grand galop...
Aprés quelques heures de routes, au petit matin, elle découvrit sur la grand place un attroupement de personnes, dont l'une ne lui était pas inconnue.
Elle salua tout le monde

Bonjour à tous et à toutes !!! Je suis Mel enchantée !!!! Any je suis là Dit elle à Anyenka qui était arrivée à la capitale avant elle ....

Sur ces paroles, elle chercha un coin discret, attacha le cheval avec une corde afin qu'il ne se sauve pas et s'assit pour sombrer dans un doux sommeil en attendant que la battue commence
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En arrivant sur les lieux Miline avait pu voir l'affiche annonçant la partie de chasse. Sa lecture lui avait arraché un sourire nostalgique, aussi elle s’approcha de l’attroupement de sont pas lent et léger.
En même temps, comme elle était pas bien lourde, la blonde aurait eu quelques difficultés à l'avoir lourd un pas hein.....enfin bref.

Donc silencieuse et bien emmitouflée dans son manteau grisâtre, la blonde s’approche des chasseurs. Parmi les voix, il lui semble en reconnaitre une , puis une deuxième, toutes saluant le duc, l'enchignonnée fit donc de même.

Legere inclinaison du buste vers l'encouronné

Votre Grâce bonjour, messieurs dames.

Salutation faite la blonde promène ses anthracites sur les visages présent.

Après une chevauchée avec Lanrei, son fidèle frison, le Capitaine était bien échauffé que pour démarrer ces Grandes battues.

C'est donc équipé de son arc, son carquois sur le dos, son épées pendant sur son flanc et son bouclier arnaché a son compagnon que l'Emerask arriva au cotés du Duc et des personnes déjà présentes

Le Bonjour votre Grâce,

Any,
mes dames,
Jeune homme,
Salutations.
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Pas très intéressée par la chasse, excepté la chasse au faucon, l'évêque se rendit quand même au départ de la battue afin de bénir les partants et surtout de prier pour qu'ils reviennent entier.

Bonjour mes enfants,

Je vous souhaite une chasse fructueuse et surtout je prierai Dieu pour que vous reveniez en vie. Cependant si certains avant de partir veulent se confesser, je suis à leur disposition.
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Cardinal-évêque de Clermont - Co-fondatrice de la Manufacture du Luern - Capitaine du Voitloin
QSLP vivant dans le luxe, le calme et la volupté... CHUT !
http://img155.imageshack.us/img155/6285/bannireivrel11qm1.gif

En grelottant, j'attendais une bonne tisane bien chaude lorsque je vois mon amie arriver !

Heyyyy Ex ! tu es venue ? Aurais-tu une boisson chaude à m'offrir ?
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Exquise avait vu quelques jours auparavant l'affiche annonçant les grandes battues, elle s'était aussitôt décidée à y participer. Elle se prépara donc tôt le matin, enfila une tenue de chasse confortable et résistante, et prit le chemin de Clermont après avoir embrassé son mari et ses enfants. Elle profita de ce voyage pour monter Gaïa pour la première fois véritablement.
Une fois arrivée la grande place, elle descendit de cheval et salua les personnes présentes.

Bonjour Vôtre Grâce, bonjour mes dames.

Elle prit quelques minutes pour s'occuper de sa jument, lui donna une pomme et lui flatta l'encolure. Elle récupéra son épée dans une des sacoches, aujourd'hui au moins, elle ne serait pas souillée par le sang humain.
Elle finit par retourner auprès des autres en attendant d'en savoir plus. Elle dut étonnée de voir qu'un jeune garçon se trouvait par ici, il n'allait quand même pas servir d'appât... Nan, personne ne laisserait faire ça.
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Pour qui organisait les Grandes Battues, il eut été malvenu que d'arriver en retard. Or le Balsac avait l'habitude d'être en retard, déjà lorsque l'astre solaire se couchait, aussi ne valait-il mieux pas imaginer ce qu'il en était aux aurores. Mais pour pareille occasion que celle d'un grand rassemblement populaire pour l'intérêt de la communauté, le Duc s'était fait réveiller à heure indécente pour qui se couchait d'ordinaire à peu près au même horaire.

C'est chaudement vêtu que le Balsac arriva sur la gargote clermontoise. L'hiver touchait à sa fin, certes, mais les matinées étaient encore bien fraîches, et ce matin encore, il avait gelé parmi les monts d'Auvergne. Apparemment, il était le premier. Il s'avança donc jusqu'à l'affiche qu'il avait fait placarder trois jours auparavant et attendit.
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Levée aux aurores, comme d'habitude, ce n'était pas le chemin de ronde de la ville d'Aurillac que je rejoignais car je n'étais pas de garde, mais belle et bien la grande place de Clermont, où j'avais eu vent qu'une grande battue était organisée.

Chevauchant les chemins de si bon matin, croisant certaines personnes plus ou moins louches, j'arrive sur la grande place, peu fréquentée vu l'heure matinale.

Je laisse mon cheval à l'écurie publique et rejoins les deux personnes présentes :

Bonjour vôstre grâce, bonjour dame !

Je suis venue pour participer à cette battue qui je dois le dire, m'apporte une certaine excitation !

Parée de ma belle épée et de mon bouclier, je me sens prête à affronter n'importe quel danger ! Posant ma main sur le pommeau de celle-ci, cette épée qui m'avait permis de combattre des malfrats lorsque j'étais à l'armée, je regarde les deux personnes et sourit :

Alors prêts pour cette chasse ?

Auriez-vous une boisson chaude à m'offrir car la route est très fraîche à cette heure !
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Ne trouvant rien sur son chemin, Ulyceduel préfère rebrousser chemin pour retrouver la calmattitude d'Aurillac !

Ulyceduel fait un signe de main à sa didi et à Ex puis s'en retourne vers son village ! Finalement elle n'était pas aussi chasseuse que ça !
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Mon arc, je n'ai pas récupéré mon arc !

Il semblait peine perdu de tenter de stopper Mathilde. Tout s'était passé très vite. Après avoir tué l'animal, il s'était laissé aller à un peu de repos. Mathilde et la dame inconnue s'était portée à son secours. Elles avaient découvert à sa propre surprise qu'il n'avait rien. Pas une blessure si ce n'est quelques égratignures. Il avait pourtant l'impression d'être tombé d'une falaise, bien que ça ne lui soit jamais arrivé, la douleur qu'il ressentait devait s'en approcher.
Sans qu'il se rende vraiment compte de la suite il s'aperçut qu'il courait maintenant, à travers bois, suivant Mathilde qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter.

STOP ! Mathilde, je n'en peux plus. Faisons une pause s'il te plaît.

Sans attendre la réponse de la Dame, il s'assit sur une souche, trop épuisé pour voir si Mathilde s'était également arrêtée. Il prit sa gourde de peau et avala quelques gorgées d'eau. Quand il eut fini, un bruit incongru dans cette forêt lui fit tendre l'oreille.

Des gémissements.

Il se releva, grimaçant de douleur alors qu'une crampe se réveillait dans son mollet. Il avança de quelques mètres quand il découvrit un boule de poils grise. Le loup était couché sur le flanc qui se soulevait au rythme rapide de ses inspirations. Chaque fois que la bête exhalait une bouffé d'air, on avait l'impression qu'une scie était à l’œuvre tant le gémissement rendait un son éraillé.

Dorionis avait la main sur la poignée de sa dague. Il la sortit du fourreau mais sans pointer l'arme sur l'animal. La bête le regardait, la terreur dans les yeux. C'était une louve et ses mamelles étaient pleines. Elle venait sans doute de mettre bas quelques jours auparavant. Il tenta de s'approcher quand la bête se mit à grogner. Il progressa encore et malgré les avertissements de l'animal, celui-ci ne bougea pas. Une fois assez près, il remarqua le sang qui coulait sous l'animal. Comme la louve se débattait, il entre-aperçu la branche qui lui avait perforé le flanc.
L'animal était couché sur la blessure et elle agonisait.

Dorionis réfléchit longuement, caressant le poitrail de l'animal. Il savait que les chiens adoraient ça car ils ne pouvaient pas se gratter à cet endroit, il devait en être de même pour les loups. La bête se calma mais resta sur ses gardes, l'observant de son œil gauche. Le jeune homme resta un moment ainsi refusant l'évidence de la situation.
La bête allait souffrir encore longtemps avant de mourir. Sauf s'il agissait.
Il la caressa encore un peu et la tête de la bête se tourna vers lui si rapidement qu'il ne put rien faire, sa gueule ouverte 'approchant de sa main, prête à le mordre. Il se voyait déjà incapable de tirer à l'arc, de manier sa hache, incapable à jamais de forger une épée ou un simple seau. Mais au lieu d'une douleur fulgurante, c'est une sensation d'humidité chaude et visqueuse laissé par un organe mou et râpeux qu'il ressentit sur le dos de la main. La louve le remerciait de sa compassion en le léchant du moins c'est ce qu'il en conclut.

Ce qu'il s’apprêtait à faire lui parut alors encore plus terrible et lui arracha des larmes.
Il n'aimait pas tuer, non à cause de l'acte car il fallait bien manger pour vivre. Il n'aimait pas tuer à cause de la sensation que cela provoquait en lui. Chaque fois qu'il prenait une vie, l'excitation le prenait, accompagné d'une sensation de puissance enivrante. Cela ne durait que quelques battements de cœur et il s'en voulait ensuite énormément. Que provoquerait la mort de cette louve. Allait-il trouver ça jouissif.
C'est empli de crainte angoissante et de peine incommensurable qu'il pointa sa lame en direction du cœur, la lame tournée pour qu'elle ne soit pas arrêtée par les côtes. Il prit une profonde inspiration, bloqua le cou de l'animal et poussa aussi fort et aussi vite qu'il le put. L'animal tressaillit alors émettant un cri déchirant le cœur.
Le corps se détendit, les yeux de l'animal se voilèrent alors et tout fut fini.
Dorionis se mit à sourire car il n'avait éprouvé que compassion cette fois-ci, pour la première fois.

Tel Attila lors de l'invasion de la Gaule, Mathilde pousse tout sur son passage, écrasant ça et là quelques pieds gênants et part comme elle était venue, tirant par la main le pauvre sire qui se laisse traîner comme un enfant réprimandé.

Androlyne soupire, elle n'aura même pas pu le remercier encore une fois de lui avoir sauver la vie, ni même savoir son nom.

Enfin Mathilde a toujours eu besoin d'avoir sa cour autour d'elle, pas de raison qu'en pleine forêt il en soit autrement !

Androlyne revint vers Levio et son épouse qui avait l'air de se chamailler joyeusement sur les perspectives qu'offrait cette battue.

Madame, je suis heureuse de vous revoir dans des circonstances moins officielles qu'à Challiers où nous n'avons pas eu le temps de faire plus ample connaissance...

Et pour cause, pensa-t-elle ... le diacre s'était tout bonnement assoupi pendant la cérémonie ... jamais elle n'avait vu ça ...

En attendant les loups, que diriez vous de manger une petite brioche tout fraîche que j'ai cuit cette nuit avant de venir ?


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Messire Dorionis, je suis heureux de vous connaitre.
La rencontre avec Mathilde! longue histoire effectivement qui demanderait plusieurs heures de narration. Venez donc en notre château je vous raconterais tout cela autour d’un verre. Je pense que vous pouvez attendre un peu pour tout savoir. Silec lui sourit

Du bruit fait se retourner Silec, il voit apparaitre une silhouette connue.

Bonjour Androlyne, oui elle était énorme tu la verras la chasse finie dans les trophées je pense.

Silec tournant la tête pour répondre à Dorionis

Non les chevaux sont plus là pour poursuivre une bête blessée et me donne une certaine hauteur pour éviter les accidents de chasse le tir étant de haut en bas.

La réponse de Silec semble ne pas intéresser l’homme qui se précipite vers les deux femmes pour les bousculer.
Silec surpris par cette attitude pense un court instant à une agression quand il voit le loup bondir.
Le jeune homme se précipite avant même que Silec ai le temps de bander son arc. Les voilà formant un ensemble animal humain ou il est impossible de faire quoi que ce soit.
Mathilde l’équilibre revenu s’avance un peu vers le combat pointant son arbalète hésitante.
Silec était prêt à intervenir pour protéger sa femme et surtout l’empêcher de tirer. Il n’eut pas à le faire, le combat était fini.
Dorionis git par terre près du loup en sang, les deux femmes se précipitent, Mathilde arrivant la première tâtant son ami sur toutes les coutures. Rassurée elle l’embrasse.
Tout ce précipite soudain.
Levio et Exquise, arrivent à ce moment. Silec apercevant plus loin miss. Mathilde va vers eux, envoie un baiser à la volée à Silec et s’en va rejoindre miss en courant poursuivie par son ami Dorionis. Silec saluant les personnes restantes se dirige vers son cheval le prenant par la bride, il s’enfonce dans la foret. Il est temps de reprendre un peu cette chasse.

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Silec Une fois seul s’avance dans le bois, son cheval tenu à l’encolure d’une main de l’autre l’arc prêt à décocher sa flèche la pointe vers le sol.
Une bonne demi-heure plus tard, il entend du bruit venant d’un bosquet.
Par prudence il laisse Aubrac et s’avance doucement.
Un grognement se fait entendre puis un feulement. Un loup à coup sûr est planqué dans se bosquet mais où ?

Il lui semble l’apercevoir, Silec bande son arc, attend de voir mieux. Il le distingue a peine, y voit une masse. Décoche sa flèche.
Un cri retenti à ce moment, laissant Silec perplexe. Un loup ne crie pas sur qui il a tiré ?

Il s’approche du bosquet pour recevoir la masse du loup sur lui qui détale sans demander son reste mais en griffant profondément la cuisse droite du duc.
Le duc assis sur la mousse de la foret devient blême en songeant d’un coup au cri entendu. Un cri humain ?
Il fallait en avoir le cœur net. Il s’avance vers le bosquet y pénètre et découvre un homme couché sur le côté, le visage face contre terre.
Une flèche est plantée dans son épaule. Il ne bouge pas, mais Silec semble reconnaitre la livrée des saint Nectaire.
Serait-ce un valet de son domaine ? Silec s’approche un peu plus en distingue maintenant parfaitement l’homme il le connait il s’agit de son intendant général. Planchet …. Mais que fait-il là ?

Planchet, Planchet tu m’entends ?

Rien ne bouge. Silec le secoue la crainte au ventre. Puis l’homme bouge enfin et se met sur le dos le visage grimaçant de douleur.

La cuisse de Silec peut attendre il y a plus urgent. Il empoigne à sa taille la trompe de chasse et sonne deux coups espérant qu’ils soient entendus. Il se penche vers Planchet.

Mon ami la question de savoir ce que tu fais là est secondaire, l’urgence est de te soigner au plus vite. La flèche est dans l’épaule et semble ne pas avoir touché d’organes importants. Surtout ne touche pas à la flèche cela pourrait faire une hémorragie, tu perdrais tout ton sang.
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Et elle s'était lancée... les cheveux au vent, courant à travers bois pour rejoindre ce mythe, ce rêve inaccessible, ce fantasme... sa blonde au caractère de feu, qu'elle tenait à tout prix à présenter à son ami. Ses deux êtres très chers à la Murataise d'adoption, ne pouvaient que s'entendre, et pour cause! Deux corps d'or, deux amis, deux personnes de confiance et bien plus encore. L'occasion était là, à porté de ses doigts, alors Mathilde ne réfléchit pas d'avantage, elle entraîna Dorionis dans sa course folle, pour lui présenter, la femme de sa vie ! Non non, pas celle de Dorionis, celle de Mathilde.. après sa fille, évidemment. Ex éco avec Thyra, mais femme de sa vie quand même. Bref, la seule personne qu'il aurait été bien plus que dommage qu'il ne rencontre pas dans ce duché. Seulement voilà, dans ses idéaux et son impatience de présenter son ami à madame la prévôt, elle en avait légèrement oublié, qu'il sortait d'un combat acharné qui l'avait peut être, légèrement fatigué.
Au stop, ses pas cessèrent de façon très net, et elle se tourna vers Dorionis, interrogatrice. Comment ça stop? pourquoi stop? mais non pas stop! Elle est là, à deux pas ! SI belle, si blonde ! Allez quoi.. du nerf... elle en vaut la peine je vous le jure !
Bon, rien à faire, il s'était déjà assis, flémard . Tant pis ! Puisque l'héroïsme n'allait pas jusqu'à sa blonde, la chaleur humaine viendrait jusqu'à lui, non négociable ! Elle amorça donc une danse chaotique agitant ses bras en l'air pour que la dame de Fleuret l'aperçoive, mais surtout, la rejoigne.

L'attendant, elle se cala au pied du rocher, a même le sol, levant un regard inquiet de son état tout de même, vers le bûcheron. Et là, stupéfaction, elle le vit en train d'égorger une pauvre bête agonisante, qui peinait à respirer. Elle se tue, admirative de la scène, car l'air de rien, c'était beau, même si dans le fond, c'était triste. Elle vint à se demander comment sa chérie arrivait à chasser le loup en ayant elle même domestiqué une louve. Lisant la compassion au fond des yeux et surtout de l'acte de son ami, elle posa une main sur son genou. Pour lui donner du courage? Pour lui faire signe qu'elle était là? De la force? Pour compatir? Ou simplement pour partager? Aucune idée.. le geste fut naturel et instinctif, comme bien des réactions chez la brune.
D'une voix douce et prévenante, elle demanda :

Tu veux que j'aille te chercher de l'eau?
Que dirais tu si je te faisais visiter Saint Nectaire après tout ça, en commençant par faire mander une masseuse pour te remettre de cette journée?

Ba quoi? Non seulement comme cela il verrait où elle vit, mais pourrait également profiter du confort d'une soirée à Saint Nectaire, car ceci était bel et bien une invitation en la nouvelle résidence de la comtesse, le castel de son époux. Elle espéra qu'il ne refuserait pas, car tout ce qui concernait Dorionis, lui tenait à coeur, et qu'il soit invité d'exception chez elle, également.
Un grognement sourd, suivi d'une expiration bien plus retentissante que les ronflements d'un ogre, Mathilde se raidit. Un loup... ça passe, mais un ours... d'autant qu'elle n'en avait jamais rencontré encore, c'était quand même un peu plus impressionnant. Elle enserra d'une poigne, assez forte pour le faire réagir, sans pour autant lui faire mal, le genoux du forgeron, pour lui signaler la présence de l'espèce de... comment voulez vous qu'elle qualifie ça... de grizzly géant velu, avec des pattes aussi puissantes qu'un boulet de canon, vous ravageant la tête en moins de temps qu'il n’en faut pour le dire. L'eau allait attendre...

Regard vers son ami l'air de dire... toujours fatigué? dis moi qu'il te reste quelques forces, allez quoi, juste assez pour tuer un ours, "c'est tout". En constatant que si lui avait oublié son arc, elle, avait oublié son cheval, en revanche, ayant toujours l'arbalète à la main, elle la tendit au nouveau Muratais, qui s'en servirait probablement bien mieux qu'elle. Une chance que Dorionis avant emmener une hache à cette chasse.. il ne restait plus qu'à prier pour qu'il l'ai à ses côtés, derrière le rocher, car de sa place, Mathilde n'en voyait pas la trace.
A cet instant, une femme semblant perdue, saignant à l'épaule, arriva dans de champ de vision de Mathilde. Mince ! Si l'ours repère le sang... c'est fichu ! Ses topazes cristallines en alertes, elle observa son ami pour voir si il avait bien saisi le message, et surtout, repéré l'ours. Puis, se dirigea par des mouvements très lent pour ne par effrayer le monstre géant, vers la maréchale déjà croisée plusieurs fois à la prévôté, pour s'inquieter de son état. Sa besace de primes secours ne l'ayant pas quittée, elle s'avança jusqu'à elle, lui proposant de s'assoir pour être plus discrètes, et qu'elle puisse regarder sa blessure toujours sans attirer l'attention de l'ours.

Bonjour dame.. Je suis Mathilde.. je... vous..

Aborder les gens n'a jamais été son fort alors elle cherchait ses mots dans l'urgence de la situation, guère evident.

Vous permettez que je vous aide? Je peux jeter un oeil sur votre blessure?
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En avançant dans la forêt Didi chuchotait à Uly en lui expliquant qu'arrivée a l'endroit ou elle avait tué le loup elles grimperaient toutes les deux sur l'arbre....

Elle aida Uly en lui faisant la courte échelle... puis s'installèrent une sur la grosse branche et une juste au dessus.....

bon Uly a partir de maintenant on va essayer de pas rire, pas parler car je sent que le loup mort va attirer d'autres....... mais avant on va se boire un truc dac? elle sortit la fiole en prit une rasée et lui tendit

Alors maintenant on est apte a les attendre sans prendre de risque....

au bout de quelques minutes Didi attrapa le bras d'uly et lui fit signe de ne plus respirer.....elle prépara une flèche car entendit un craquement....

Elle regardait au pied de l'arbre puis aux alentours et vit un buisson bouger... et d'un coup deux loups apparus .....

Elle visa et tira dans le ventre d'un .....
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Diden attendit quelques secondes et cria

oh OUIIIIIIIIIIII on les as eu!!!

mais attends je lui en remet une dans celui qui l'a que dans le ventre car il n'est peut etre pas totalement mort encore.....le tient oui trop bien visé!!! la gorge trop balaise!là il bouge plus

Didi reprit une fleche et l'exécuta

Rho attends ! avant de redescendre on va se boire les deux autres fioles qu'il me reste hein!!!

elle les sortit de sa besace et trinqua
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Levio avait réussi son coup cette fis là, mais à nouveau, rien n'aurait été possible sans l'aide d'Exquise... Leur affrontement avec la Bête était resté en retrait du public et était passé un peu inapercu jusqu'à ce que Levio ne rapporte la dépouille du second Ours du couple aurillacois aux pieds du Duc.

Rengaillardi, Levio se remit à la traque !
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Diden après avoir enfilé tout le contenu de la fiole descendit la première de l'arbre mais.....se retourna d'un coup ! elle chuchota a Uly de lui envoyer une flèche et de ne pas descendre de suite.....

Elle regarda les loups morts et se cacha derriere le tronc d'arbre......un autre loup bien plus jeune approcha.....sans doute un membre de la famille pensa t'elle mais.......elle prépara tout en douceur son arc et visa.....c'était un animal dangereux qu'elle ne prend pas le risque de se faire griffer....
Le bruit de la corde fit un grincement et le loup s'arrêta net....didi l'eut et le loup tomba au sol..... elle prit sa dague et s'approcha.....le loup gémissait encore....alors elle lui trancha la gorge sans hésitation

Hébé on a eu chaud là!!! dit elle en s'essuyant le front

tu peux descendre Uly je ne pense pas qu'il y en ai un autre! on doit trouver comment emmener tous ces loups maintenant! on est pas dans la mouise là!

Uly eut la bonne idée de fabriquer une sorte de support en bois et d'aller chercher un cheval pour déplacer ces bêtes......et les amener au Duc......
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La battue battait son plein, la forêt résonnait de cris victorieux, de grondements sauvages, ils n'étaient pas seuls, Craquette les avaient vu...les loups.
Toujours accompagnée par Elric, la donzelle avait reprit la traque en boitillant .
Arc bandé, tous les sens sur le qui vive, ils progressaient lentement sur un petit sentier lorsque l'attention de la jeune fille fut attirée par un tapis d'herbe aplati, quelques touffes de poils grises jonchées çà et là sur le sol.
D'un geste de la tête Craq prévint le garçonnet....un animal s'était trouvé là il y avait peu.

La soldate observa alentours un bref instant et repéra un petit chemin qui s'enfonçait entre les arbres.
Elle hésita à instant à s'y engager seule avec Elric puis finalement entama une lente progression.
Les yeux rivés au sol, les traces de passage de l'animal se firent de plus en plus distinctes et nombreuses.
Craq s'accroupit pour observer des empreintes....l'animal n'était pas seul.
Le mauvais pressentiment du départ se confirmait, dans quel guêpier s'était t-elle encore fourré...enfin il était trop tard pour reculer.

Les 2 chasseurs de lapins continuèrent leur lente progression encore quelques minutes avant de débouler sur une petite clairière protégée par un rideau d'arbres imperméable.
Craq s'arrêta net, ce que ne fit pas El d'ailleurs qui lui piqua le fondement du bout de sa flêche.
Un aiiieuh étouffé plus tard, elle désigna de son arc 2 masses imposantes à quelques mètres d'eux.
Comme si un ne suffisait pas, c'était 2 loups qui se tenaient là , une femelle et un mâle sans doutes, et si l'intuition de la jeune fille qui lui disait qu'ils venaient de tomber sur leur tannière, s'avérait exacte, les animaux n'en serait que plus dangereux.

Que faire..s'approcher, près? trop près? Non ce serait stupide, en cas d'attaque simultannée des 2 bêtes, ce serait le drâme assuré.
La jeune fille se décala de quelques pas sur le côté de la clairière afin de trouver un angle optimal avant de décocher une flêche.
Doucement...très doucement....le vent qui tourne et ...repérée!
Comme un seul homme, ou plutôt loup, les 2 bêtes se retournèrent dans la direction de Craq.
Cette fois, elle n'eut aucune hésitation, l'arc bandé, elle visa la gorge du mâle et décocha une première flêche qui traversa la courte distance avant de finir plantée dans le cou de l'animal qui s'écroula dans un grognement étouffé.

Pas le temps de pavoiser pour ce carreau de maitre, la louve babine retroussée s'avançait à son tour. Ses flancs déformés montraient clairement qu'elle allait mettre bas, ce qui expliquait la présence du mâle.

Rapidement, elle passa son bras dans son dos, tira une seconde flêche du carquois et l'encocha le plus vite qu'elle.
Tout cela ne prit que quelques secondes, pourtant la distance entre elle et la bête s'était considérablement raccourcie.
Plus le temps d'ajuster la volée..bander, lacher...et schifffff, dans le flanc de la bête.
Craq grimaça en voyant la louve plier les pattes . La bête était sérieusement blessée mais la simple flêche n'avait pas trouvé le chemin escompté.
Une deuxième volée devrait finir le travail, une main qui fouille dans un carquois....vide.
Erf a force de chasser les lapins plus de flêches, ne reste plus qu'a finir le travail à la main.
Craq sortit sa dague et s'approcha prudement de la bête qui bien que blessée et au sol n'en demeurait pas menaçante à en juger de part ses grognements et ses crocs luisants.

Rapidité, lucidité, la donzelle s'approcha derrière elle et d'un mouvement vif et précis s'approcha de sa tête pour lui trancher la gorge.
Un flot de sang jaillit du cou de la louve aspergeant au passage les braies de Craq, déjà rougies par son propre sang avant de s'écrouler cette fois bien morte.

Craq resta quelques instants immobile, observant avec satisfaction les 2 masses inertes puis retourna près d' Elric resté à l'entrée de la clairière.
3 loups ...héhé, elle s'était bien ratrapée depuis sa mésaventure du départ.
Ne restait plus qu'a faire ramener les bêtes et rejoindre les autres alors que la fin de la battue sonnait.
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