Aileron
[Genève, température méditerranéenne]
Profiter de la vie, de chaque instant, n'était-ce pas le credo réformé ? Celui qu'Aileron avait toujours mis en application, et encore plus encore lorsqu'il était en compagnie de la seule femme qu'il avait connue. La seule jusqu'à alors du moins... Jamais attiré par la gente féminine, il était exagéré de dire qu'il fuyait les femmes qu'il pouvait croiser, mais ne les attirant pas selon lui, il ne les regardait pas davantage, sans se poser la moindre question à ce sujet.
Peut-être fallait-il rencontrer quelqu'un lui ressemblant, une femme avec un caractère affirmé, un caractère de m**** même, qui n'avait pas envie de se laisser faire, et osait même parfois, souvent, le provoquer. Il n'avait pas été un grand penseur, jamais, et n'avait pas l'intention de le devenir, mais c'était tout de même à cela qu'il pensait, chez lui, la nuit suivant leur soirée si particulière où elle avait fini à genoux devant lui. Il s'était volontiers laisser faire, se contentant d'exprimer ce qu'il ressentait tandis que la bouche de la brune s'activait sur lui jusqu'à...
Et de plus, ensuite, il lui avait fait une promesse, originale si l'on s'en réfère aux critères "normaux", et se demandait maintenant s'il allait la tenir vraiment. Mais le jeu était engagé, chacun se refusant de céder, chacun provoquant et étant provoqué, chacun répondant aux provocations avant de mettre la barre encore plus haut. Même taverne qu'habituellement, et elle y est, lui arrachant un sourire, discussion animée, provocante, toujours, un rituel désormais bien installé entre eux, sans cesse renouvelé, jamais monotone. Surprise devant sa tenue, plus qu'osée, terriblement courte mais très agréable à regarder, son regard se pose de plus en plus haut sur ses cuisses, l'encourageant de plus en plus à tenir sa promesse, même si elle semble l'avoir oubliée.
Une chope se renverse, volontairement ou pas ? Excuse toute trouvée, sous couvert de galanterie, mais bien vite cela dérape, les mains se font indiscrètes, bien vite rejointes par sa bouche, ses lèvres, qui découvrent, explorent, s'enhardissent, goûtent encore et encore...
Je ne vous avais pas cru...
Vous auriez dû.
Maintenant elle sait qu'il faut le croire, et qu'il fait ce qu'il dit, qu'il a toujours fonctionné ainsi. Il sent qu'elle se laisse aller, qu'elle profite, sa langue et ses doigts s'évertuant à la faire quitter terre. Un juste retour des choses après la veille, mais surtout, une très forte envie, réciproque visiblement... Comme toujours, personne ne les a dérangés, et comme toujours, mais peut-être encore plus cette fois, Aileron en est particulièrement satisfait. Léger regard amusé envers la brune alors qu'elle se rajuste, reprend son souffle et ses esprits. Soirée particulière, sans nul doute, mais quand ces soirées se répètent... Peut-on encore parler de dérapages ?
Mais à force de mettre la barre toujours plus haut, il en vient un moment où... Même si, le lendemain, elle a repris une tenue plus normale, plus sage, les provocations s'enchaînent toujours, les insinuations à peine voilées, les petites remarques taquines sur ce qu'il s'est passé les deux derniers soirs. Rien pour faire baisser la tension, rien pour refroidir l'atmosphère. Toutes les fenêtres de la taverne seraient-elles ouvertes que cela ne changerait sans doute rien, et aucun d'eux n'a de toute façon envie de les ouvrir. Jusqu'à un nouveau défi, peut-être pas aussi osé que les précédents, peut-être, pas encore, pour le moment...
Délacez la et venez sur mes genoux, si vous n'avez pas peur.
Toujours la petite pique, mais n'est-ce pas leur marque, à tous les deux ?
Profiter de la vie, de chaque instant, n'était-ce pas le credo réformé ? Celui qu'Aileron avait toujours mis en application, et encore plus encore lorsqu'il était en compagnie de la seule femme qu'il avait connue. La seule jusqu'à alors du moins... Jamais attiré par la gente féminine, il était exagéré de dire qu'il fuyait les femmes qu'il pouvait croiser, mais ne les attirant pas selon lui, il ne les regardait pas davantage, sans se poser la moindre question à ce sujet.
Peut-être fallait-il rencontrer quelqu'un lui ressemblant, une femme avec un caractère affirmé, un caractère de m**** même, qui n'avait pas envie de se laisser faire, et osait même parfois, souvent, le provoquer. Il n'avait pas été un grand penseur, jamais, et n'avait pas l'intention de le devenir, mais c'était tout de même à cela qu'il pensait, chez lui, la nuit suivant leur soirée si particulière où elle avait fini à genoux devant lui. Il s'était volontiers laisser faire, se contentant d'exprimer ce qu'il ressentait tandis que la bouche de la brune s'activait sur lui jusqu'à...
Et de plus, ensuite, il lui avait fait une promesse, originale si l'on s'en réfère aux critères "normaux", et se demandait maintenant s'il allait la tenir vraiment. Mais le jeu était engagé, chacun se refusant de céder, chacun provoquant et étant provoqué, chacun répondant aux provocations avant de mettre la barre encore plus haut. Même taverne qu'habituellement, et elle y est, lui arrachant un sourire, discussion animée, provocante, toujours, un rituel désormais bien installé entre eux, sans cesse renouvelé, jamais monotone. Surprise devant sa tenue, plus qu'osée, terriblement courte mais très agréable à regarder, son regard se pose de plus en plus haut sur ses cuisses, l'encourageant de plus en plus à tenir sa promesse, même si elle semble l'avoir oubliée.
Une chope se renverse, volontairement ou pas ? Excuse toute trouvée, sous couvert de galanterie, mais bien vite cela dérape, les mains se font indiscrètes, bien vite rejointes par sa bouche, ses lèvres, qui découvrent, explorent, s'enhardissent, goûtent encore et encore...
Je ne vous avais pas cru...
Vous auriez dû.
Maintenant elle sait qu'il faut le croire, et qu'il fait ce qu'il dit, qu'il a toujours fonctionné ainsi. Il sent qu'elle se laisse aller, qu'elle profite, sa langue et ses doigts s'évertuant à la faire quitter terre. Un juste retour des choses après la veille, mais surtout, une très forte envie, réciproque visiblement... Comme toujours, personne ne les a dérangés, et comme toujours, mais peut-être encore plus cette fois, Aileron en est particulièrement satisfait. Léger regard amusé envers la brune alors qu'elle se rajuste, reprend son souffle et ses esprits. Soirée particulière, sans nul doute, mais quand ces soirées se répètent... Peut-on encore parler de dérapages ?
Mais à force de mettre la barre toujours plus haut, il en vient un moment où... Même si, le lendemain, elle a repris une tenue plus normale, plus sage, les provocations s'enchaînent toujours, les insinuations à peine voilées, les petites remarques taquines sur ce qu'il s'est passé les deux derniers soirs. Rien pour faire baisser la tension, rien pour refroidir l'atmosphère. Toutes les fenêtres de la taverne seraient-elles ouvertes que cela ne changerait sans doute rien, et aucun d'eux n'a de toute façon envie de les ouvrir. Jusqu'à un nouveau défi, peut-être pas aussi osé que les précédents, peut-être, pas encore, pour le moment...
Délacez la et venez sur mes genoux, si vous n'avez pas peur.
Toujours la petite pique, mais n'est-ce pas leur marque, à tous les deux ?