Sarcelle
[RP] Des trous dans mes bottes, arrivant au Languedoc !
Un RP OUVERT à tous ceux qui font de la route..
Un RP OUVERT à tous ceux qui font de la route..
31 mars 1460
Arrivé dans le Languedoc, par les portes d'Uzès
Uzès!! Uzès et son équipe de soule qui voilà 2 mois déjà voulait réussir à organiser un tournois! La jeune femme se demandait ce qu'il était advenu de ces gens avec qui elle avait eu l'occasion de rire pas mal, et de boire vraiment beaucoup - voir trop! -.
Mais bon, c'était connu, la coupeuse de tête avait elle aussi ses point faible et depuis toutes ses années elle n'avait rien perdu de son goût pour les bières bien noire et les alcool fort de la région des Alpes. En fait, elle les adorait ses alcool. En passant par l'alcool de Frelon que seul son père adoptif, Anargorn Rahl savait si bien fabriquer, en allant par la verte dorée liqueur qu'on trouvait dans les monastères des pères Chartreuse. Hum! Un pure délice floral il fallait le dire. Mais bon, on s'égare.
C'est donc avec ces bons souvenirs que d'un pas d'assassin, malgré ses blessures, la jeune femme revenait - comprendre sortait enfin- de ce foutu Duché dauphinois où dans la section sud, ils ne savaient que trouver racket, voleurs, absence et solitude. Bien triste mais en effet, pendant plus de 3 mois de voyage, étonnement, tous les soucis de route s'étaient avéré avoir lieux dans le même Duché.
Même avec les soucis politiques présent à Genève, et les histoires du Lion de Judas, les voyageurs n'avaient pas rencontré racket et combats de routes comme dans le Dauphiné. La Savoie leur avait offert de belle amitié et du dynamisme que la jeune femme aux cheveux bleuté regrettait... mais bien moins que son frère d'adoption, le grand blond Ange.
Moins d'une semaine auparavant, il avaient été surprit par un gros groupe de truands qui de leurs actes, avaient réussi à réveiller les instincts assassins de la belle. La cuisse entaillée lui avait donné du fil à retordre dans les premiers jours. Mais malheureusement pour les truands, la jeune femmes préservant toujours ses bons contacts avec les prévôtés et, ses alliées de toujours, les gens des armées, elle avait passé des heures à salir le vélin d'encre. Offrant la danse de sa plume au parchemin, inscrivant lettres, lignes, phrases, strophes même parfois, le tout dans le but de rendre la justice puisqu'elle n'y était pas arrivé elle-même, prise de surprise. Preuve qu'elle avait trop laissé endormir ses instincts de tueuse.
D'un jeux de plumes entaillées différemment, elle avait aussi prit un vil plaisir à se remémorer des visages de ses assaillants, et en avait tracé les portraits alors qu'elle était retenu au lit pour cause dhémorragie. Sa plaie avait mit trois jours à guérir mieux. Le premier jour, elle avait poursuivit sa route, ouvrant bien amplement la chair et ne permettant pas la guérison. Le deuxième jour, lexigence du vélin lui avait permit de moins songer à l'inaction, que de toute façon elle s'était empressée de reprendre toute la nuit durant. Le grand brun inquiet de lui faire mal s'était bien vite aperçu que les joies de l'herboristerie n'avaient que peu de mystère pour la farouche jeune femme qui une fois lancée, ne l'avait que trop peu laissé dormir. Il faut dire que elle, elle s'était dans un sens prélassée tout le jour; net avantage! Injuste vous direz...mais quel homme se serait plaint de la nuit qu'elle avait offert au beau brun?? Seuls les autres hommes voulant prétendre à la place dans le lit Sarcelle pouvaient se plaindre.. de ne pas en profiter à la place du brun.
Quoiqu'il en soit, le groupe arrivait dans le Languedoc. Une odeur de soleil et de sel de mer les accueillait alors qu'ils arrivaient à Uzès. Tous... non. Arthur semblait avoir eu besoin de récupéré un peu et les promesses de « -Je vais aller vous rejoindre, prenez de l'avance un peu... » semblaient ne pas avoir été très exploité. Comment lui en vouloir.
Loup et Ange s'était un peu moqué de la situation en reprochant à Sarcelle, sur une note amical, de peut-être en avoir un peu trop "exigé " à Arthur. Maintenant qu'elle y pensait avec du recul, elle se dit qu'ils avaient peut-être raison. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle profita de son arrivée à Uzès pour retourné au port où, quelques mois plus tôt, elle avait écrit cette magnifique lettre pour feu son ancien fiancé; Jesse. C'était dans cette ville qu'elle avait réussi à clôturer son deuil et prendre conscience de bien des choses. C'était également ici qu'elle avait eut cette étrange impression de présence calme et chaude autour d'elle.
Cherchant à retrouver le même endroit près de l'eau, elle marchait sur la berge du port lorsqu'une étrange sensation froide vient lui titiller les orteils.... par en dessous du pied. Regardant par terre, elle vit qu'elle avait les pieds dans une flaque d'eau. Ce qui était étrange, c'était qu'elle " ressentait " l'eau.
Se reculant d'un pas, elle vit alors quelque chose qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps. Sous sa botte, existait maintenant un trou.
- Bah ça alors.... ca tombe mal!!
Son pieds gauche avait donc une nouvelle option. Trou d'aération sous-semelle pour accompagner la douleur de sa cuisse en " réparation". Jolie mélange songe t'elle. Une autre dépense à songer, alors que déjà elle ne profitait d'aucun luxes aux suites du racket et donc, d'absence d'argent toujours.
Elle songeait alors à de multiples choses qu'elle avait dû laisser à Grandson, dans son ancienne ancienne maison, ainsi que dans l'ancienne maison de son père. Entre autre, d'autres paires de bottes. Une mine contrariée s'installa alors sur le visage de la belle qui eut une pensée pour la dernière lettre qu'elle avait reçu de son patelin de cur. Le sourire se redessinait sur ses lèvres, songeant à tant de gens qu'elle aimaient qui étaient encore là-bas.
Maintenant, il fallait retourner au campement, question de retrouver les autres et de voir quel travail ils pourraient trouver demain, mais aussi pour savoir comment avançait les recherches d'un bateau... question de s'éviter un peu de marche, même si la route dans le Languedoc, en était une sous le soleil.
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Mon regard d'émeraude cherche encore.... le tranchant de ma lame est aussi dangereux que le feu en moi...