Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] La milice rode autour de Castres

Sebelia
Il s'était approché d'elle. Avait prononcé quelques phrases qui amenèrent sur les lèvres fines de la belle vénitienne l'esquisse d'un sourire, tandis que brillait dans le puits sans fond de son regard une lueur amusée. Sa voix ne trahissait aucune émotion. Il avait accepté l'exercice et se tenait présentement en position de tir tandis qu'elle scrutait les humeurs et variations de son visage. La flèche décochée était allée se perdre. Point de sourire narquois dessiné aux coins de ses lèvres. Avait-il délibérément raté sa cible parce qu'il était homme, parce qu'elle était femme ? Parce qu'il ne voulait point blessée la Quérini dans son orgueil ? Ou bien était il vraiment piètre archer ? Lia tendit sa sénestre et referma ses doigts fins sur le longbow. Elle arma une flèche plume de coq à l'extérieur. A ce propos ne jamais armer l’arc en pointant la flèche ailleurs qu’en direction de la cible, aucun archer n’étant à l’abri d’une décoche accidentelle.

Longbow maintenu par son pied, elle tira puissamment sur la poignée recouverte de cuir tout en poussant la branche supérieure afin de glisser la boucle vers la poupée. Ses doigts se placèrent autour de la corde de manière à ce qu’un seul se trouve au-dessus et deux au-dessous de la flèche sans pincer icelle. Corde tenue par la peau entre l’articulation et l’extrémité de ses doigts fins, elle ouvrit alors la fenestre de tir arc penché légèrement afin de mieux voir la cible et d'empescher la flèche de tomber. Son corps se positionna à angle droit par rapport à la cible. Stabilité et confort teste tournée vers l'enseigne de la tour de garde. Elle tenait son arc comme si elle tenait un marteau sans pourtant trop serrer la poignée. Un pas en avant. En position de tir. Arc bandé, flèche encochée, Bras tendu, pieds écartés à hauteur des épaules, l'œil gauche fermé pour ne garder que l'œil directeur ouvert, l'archère retenait son souffle, majeur logé dans la commissure de ses lèvres incarnats. Les doigts de la jeune femme s'ouvrirent alors ensemble main glissée vers l'arrière pour se plaquer contre son visage. Flèche décochée. Cible atteinte Un claquement de langue évocateur s'ensuivit.

Follow-through*...


*suivi du tir


Edit à la demande du censeur pour traduction anglais/français
_________________

Lieutenant de prévosté au barri de Castres, conseiller militaire (IG), archiviste judiciaire aux Archives Royales
Leyoun
Le bougre regardait la technique qu'opérait la jeune femme. Mais son regard était distrait...il n'arrêtait pas jeter son regard dans la meurtrière de la muraille qui était à sa dextre.

Un tic le prit de surprise, on pouvait voir sa joue sursauter à quelques reprises. La flèche décochée entra en collision avec la cible ! Un sourire de politesse s'émane du bougre envers Sebelia. Il prit à nouveau l'arc long en sa possession...regard vers la meurtrière...prend une nouvelle flèche dans le carquois du loctenant en la regardant...regard vers la meurtrière...arme une nouvelle fois son arc de façon maladroite. L'arc est bandé alors qu'il est dirigé sur les pieds de la jeune femme.
L'homme affiche un dernier sourire insisté pendant deux trois secondes à deux centimètre du visage de sa colloque de remparts.


[Mode ralentit comme dans les films = ON]

Il laisse glisser ses pieds à 45° vers sa dextre pour se placer presque dos à Lia et accompagne l'arc long bandé dans son mouvement sans quitter du regard la jeune femme.
Plus la flèche s'approche de l'encadrement de la meurtrière plus son regard malin se transforme en mode très sérieux et pivote pour rattraper l'angle de sa flèche.



Pfuiii ! M*rde on a crevé ? Mais non banane c'est le son de la flèche qui vient d'être décochée...ahhh cool alors poursuivons...euh bah c'est toujours à moi !

La flèche fût décochée dès qu'elle fût alignée avec la visée de leyoun et la cible évidemment !

[Mode ralentit comme dans les films = OFF]
[Mode 25 images par sec. = ON]

Leyoun rend l'arc à la petite beauté et garde son regard sérieux.

Je vous remercie pour ce rafraîchissement à l'arc long loctenant. Comme promis les victuailles sont fournis pendant la garde.
Il y a déjà du petit bois et ce qu'il faut dans la tour de garde, si vous voulez bien préparer l'ensemble... le temps que j'aille chercher ce jeune lièvre accrocher à vostre flèche.


Leyoun descendit les marches, ouvrit la ptite porte de la grande et partis à la recherche du lièvre transpercé. Quel idiot de pas avoir pris de torche celui là !
_________________
[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
Cocodu19
coco allais voir si le jeune soldat était bien a son tour de garde lorsqu'il le vit enseigner l'arc a sebelia, il se cacha dans les fourrés pour ne pas être vus et vit que le jeune faisait des tours de cour plutôt que son tour de garde, il vit la fleche partir, il arriva dans un animal a environ 100 mètres de lui d'après la joie des deux personnages, mais il ne savait pas trop étant a l'opposé de la cible, il se redressa, et marcha lentement en direction des deux défenseurs, sans faire de bruits, il savait le faire a merveille lorsqu'il entendit :

Citation:
Je vous remercie pour ce rafraîchissement à l'arc long loctenant. Comme promis les victuailles sont fournis pendant la garde.
Il y a déjà du petit bois et ce qu'il faut dans la tour de garde, si vous voulez bien préparer l'ensemble... le temps que j'aille chercher ce jeune lièvre accrocher à vostre flèche.


coco sourit et eu envie de voir la réaction surement apeuré du soldat

Eh bien soldat on fait la cour au lieutenant de maréchaussée? je ne vous dérange pas j’espère?

coco avait un air extrêmement grave, un regard qui ferait fondre le plus coriace de tous mais il riait intérieurement sans ne rien laissé paraitre
_________________
Leyoun
Ahhh ça fait plaisir d'avoir le Coco à Castres! Allez poursuivons...


C'est en cherchant dans les fougères du bois qu'entourait Castres que Leyoun sursauta aux premières paroles du Sergent. Il est pas bien lui, v'la qu'il va me faire attraper une crise cardiaque à mon perso !!!
Le bizuth...ou soldat...on est en période transitoire alors je sais plus comment dire...bon ok on reste sur le "bougre" au moins on sait dde qui on parle...bah du bizuth, euh non du soldat bon bref ! IL se mit au garde à vous prestement...


Bonser Sergent Cocodu !

Comme une négation serait mal venu ...

Oui ...mais comme l'affirmative n'était pas vrai...enfin non...il créa un compromis entre les deux...C'est à dire que le loctenant vient de me dérouiller les doigts à l'arc long. Un entrainement nocturne ya rien de tel Sergent !

Puis il réalisa...mais il est de retour le sergent !? Coooool ! Et donc il ne pu s'empêcher de décocher un sourire.

Ben le bonser en terre Castraise Sergent ! Content d'vous r'voir !

Leyoun jete un coup d'oeil aux pieds du sergent et ses yeux s'écarquillent !

Je penses qu'on aura assez de ce petit poilu pour trois. Vous voulez bien partager cet animal avec le loctenant et moi mesme Sergent?
_________________
[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
Cocodu19
on aurait dit que le bizut leyoun était en difficulté lorsqu'on l’appel soldat, alors que bizut, où même sergent n'est qu'un grade, on reste soldat quoi qu'il advienne

quand leyoun se fut mis au garde a vous, coco répondit prestement

repos, elle vous dérouille les doigts dîtes vous? Uhm c'est vrai que nous n'avons pas fait d'entrainement depuis un moment, et bien je note ceci, dans quelques semaines nous nous entrainerons avec notre recrue, et peut être que le lieutenant de maréchaussée voudra bien participé a notre entrainement....


Puis réalisant qu'a ses pieds il y avait l'animal


Ce n'est point a moi de la partager avec vous, si je ne m'abuse c'est vous qui l'avait tuer, mais si c'était une invitation, je la relève volontiers

puis souriant

je peux même aller chercher de la bière pour le lieutenant et moi même et un peu de tisane pour vous pour mon retours si vous le voulez bien!


coco sourit, après tout un soldat de garde avait pas le droit de boire namého

_________________
Sebelia
Avez vous oncques vu biauté et pureté d'un geste technique alliant précision et rapidité pour aller droit au but ? Et pourtant lorsque la pédante Sebelia se fut tournée vers Doe – ou plutost Julian puisque Jo, tavernière du Vagabond mon ami l'avait baptisé ainsy – elle ne vit naistre sur ses lèvres qu'un sourire de politesse. Une once et non une onde de contrariété troubla la surface lisse de son front sur lequel se dessinait présentement un pli. Le tir n'avait point eu l'effet escompté. Le jeune homme ne semblait pas du tout impressionné par ses talents d'archère. Il s'était saisi de l'arc à nouveau, sans prononcer de parole aucune, l'avait armé sans que la décoche suive immédiatement. Il était maladroit dans ses gestes, pointait la flèche sur les bottes en cuir de chevreau de la vénitienne – un achat qui lui avait cousté l'appeau d'Hécouille – sourire accentué que le regard mordoré fixait curieusement. Elle avait conscience que peu de distance la séparait du soudard mais s'il avait dans l'idée de lui harponner le peton, elle ne tortognonerait point à l'escouiller.

Un tour de sablier s'était écoulé et notre homme se mouvait enfin. Lia ne le quittait point des yeux, retenant sa respiration, souple sur ses jambes, visionnant la dague à couillettes glissée dans sa botte dextre. L'arc suivit le mouvement du chevelé pour s'encadrer dans la meurtrière qui jouxtait le couple. La flèche décochée de son arc fut arrachée de son état de repos. Le mouvement violent engendra un sursaut chez le lieutenant qui tourna vivement la teste pour en suivre la trajectoire, yeux plissés. La flèche se déplaçait en laissant un vide derrière elle, iceluy se remplissait alors d'air; il agissait à l'arrière de la flèche et la poussait. Elle avança d'un pas et se pencha par l'ouverture pratiquée dans la muraille mais la dangereuse, sombrunye, latébreuse et mal éclaircie forest ne lui permettait point d'apercevoir ce que la flèche de Julian avait rencontré. Adoncques lorsque visage impassible, il lui rendit son arme en avançant sur et assuré de la prise d'un gibier, elle n'en crut point un mot. Il se moquait d'elle assurément. Froncement imperceptible des sourcils, elle fixait à s'teure le dos du soldat qui descendait déjà les larges escaliers de pierre qui le conduirait aux portes de la ville.


Humpf...

Son estomac venait de se rappeler à son bon souvenir en criant famine.

N'oubliez point de déshabiller le lapereau !

Préparer l'ensemble... Maistre de bouche or y allons ! Grrrrrrrrr

Et les braseros qu'en faites vous ?


Tout en marmonnant, Lia s'exécuta et prépara le feu en vue de faire rostir le lapereau à la broche. Accroupie devant un cercle de grosses pierres. Elle plongea sa main dans sa besace et referma ses doigts sur briquet, silex et amadou. A ses pieds non du petit bois mais une buche gisait. Point de cognée dans la tour de garde. Qu'à cela ne tienne ! Tenant fermement le silex entre la base de son pouce et ses doigts, elle frotta la table lisse du briquet en frappant tangentiellement et verticalement au ras de l'areste du silex. Le choc arracha de petits morceaux d'acier qui formèrent des étincelles. Glissant le petit morceau d'amadou entre la base de son pouce et le silex, il ne tarda point à s'enflammer au contact d'une étincelle. Les flammèches dansaient telles des langues de feu. D'une main gracieuse elle se découvrit le visage puis se redressa. Une discutaille avait lieu en contrebas mais elle ne pouvait entendre ce qui se disait. Elle jeta un œil par la meurtrière. Deux silhouettes se dessinaient. Celle de la recrue de l'armée et celle du douanier Coco bel œil. Les deux hommes se connaissaient assurément.

Les mains en porte voix, Sebelia hucha.


Vous attendrézissez le rost entre damoiseaux ?
_________________

Lieutenant de prévosté au barri de Castres, conseiller militaire (IG), archiviste judiciaire aux Archives Royales
Leyoun
Leyoun se mit au repos !

Le loctenant prépare la braise dans la tour de garde.

Leyoun ramasse le bête gisante sur le sol glacé avec un corps bouillant. Hummm ça donne faim ça !

De la bière pour le loctenant...????? Mais a t'il perdu l'esprit notre bon sergent?!

Leyoun se relève prestement après ces mots et place son visage très près de celui du sergent. Ses yeux se baladent dans tous les sens pour être sûr que le loctenant n'est pas dans les parages, puis termine en metant sa main à la perpendiculaire de sa bouche et glisse doucement au sergent...

La bière serait peut être de trop pour le loctenant...son tir à l'arc long était déjà bien laborieux.

Il marqua un temps d'arrêt en hochant de bas en haut sa tête en regardant dans les yeux le sergent et repris très vite la pose...yeux qui s'yeutent et main à l'équerre...

Elle avait déjà consommer de l'hypocras en quantité avant que j'aille la trouvée.

Hochage de tête pour insisté le fait :"pas d'alcool pour la vénitienne !".
Dans sa dernière action il fut surpris par la voie grave du loctenant...

Leyoun arrêta sur le champs de déblaterrer, leva la victime à hauteur d'yeux...pencha la tête sur le côté...humm pas mal belle prise.
Il emboita la marche devant le sergent, ouvrit la ptite porte de la grande, referma derrière le sergent, gravit les marches, poussa la porte de la tour de garde, referma derrière le sergent....vous en voulez encore??? Ah ! Sisi j'ai bien entendu celui tout au fond qui en redemande...il monta les marches de la tour de garde, regarda par une meurtrière, monta quelques marches, regard dans une meurtrière....c'est bon ? Non parce qu'on va pas y passer la nuit non plus...bon aller hop ils sont dans la pièce de garde avec tout qui va bien ok*?

Il balance le lapereau sur la table avec fraqua. Il appuie sur la bestiole et tire sur la flèche d'un coup sec.


Dans le coup ça ne pardonne pas ! (le coup du lapin...vous avez compris quand même?!!!)
Le sergent Cocodu sera de nostre tablée loctenant.


*oui
_________________
[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
Sebelia
Sommairement meublée l'échauguette - poste de garde – munie de meurtrières, construite attenante à un mur, avait été élevée sur un point stratégique de la muraille. Si fait elle permettait, si d'aventure le comtat de Tolosa devait faire face à quelques intempéries, de pourvoir surveiller les alentours et ce à visibilité moindre. Fermée et couverte, son espace aéré bien qu'exigu autorisait la présence de deux ou trois hommes. Une cheminée en arc de cercle, un plateau dressé sur des tréteaux et quelques coffres en bois renforcés de ferrures et munis de serrures composaient le mobilier de la sentinelle. Le contenu de sa besace jonchant le sol, Sebelia avait pris ses suretés meshui. Le temps de balayer de son regard acéré les alentours, les deux hommes avaient disparu de son champ de vision. Juchée sur la pointe de ses bottes, elle ne sut s'ils avaient esgourdi sa question.

En ses maillots et enfance à Castres, bravant les interdits posés par Pietro Querini, la jeune femme s'était un jour perdue dans les buissonades le cœur branlant dans sa poitrine et avait du faire face à la faim, la soif et la peur pendant plusieurs jours avant de retrouver chaleur humaine et confort de la chacunière familiale. Longtemps ses nuits furent agitées par la remembrance de quelques grognements suivis de couinements tandis que surgissait dans ses resves l'hôte de ses bois. Un sanglier à quelques centaines de pieds dont le butoir, le bout du museau, fouillait présentement la terre, brisant les mottes à la recherche sans doute d'une truffe enfouie. En grand questionnement pendant ses vertes années sur les raisons qui avaient conduit son pater* à ne point engager de battue pour la retrouver, Sebelia avait fini par en comprendre le sens bien plus tard. Indéniablement ce jourd'huy, le caractère bien trempé du marchand vénitien transparaissait par tous les pores de sa peau.

Entre resve et réalité une doulce chaleur envahissait le lieutenant. Faisant volte face, elle quitta l'angle du mur et la meurtrière, l'esprit embrumé, portant machinalement sa main à son cou pour détacher les cordons de sa cape laissant glisser le tissu épais de ses fresles épaules et le rattraper dans un réflexe de la dextre avant qu'il ne chut sur la pierraille. La porte venait de s'ouvrir livrant passage aux deux soldats de la COCT. Opalines fixées sur le lapereau qui venait d'atterrir lourdement sur la table près d'elle, Sebelia arqua un sourcil broussailleux. Devait-elle voir en ce geste une invite à déshabiller puis à rostir l'animal. L'homme chasse la femme reste derrière ses fourneaux ? Au coup du lapin elle préférait l'adage poser un lapin ou attendre sous l'orme, c'était selon. Toutefois sous les ormeaux il fallait se munir d'un marteau ! L'œil fuligineux, narines pincées, la vénitienne se pencha et ramassa le cotel sis près de sa besace. Elle s'avança, ouvrit d'un geste sur le ventre du lapereau et le vida de ses viscères avant de sectionner ses pattes avant et arrière. Retroussant la fourrure de l'animal, elle tira alors sur la peau, coupant ses oreilles au passage. La peau se décolla sans difficulté aucune.


Voilà un lapin prest à cuisiner.

Puis présentant le gibier dépouillé au sergent douanier, bras tendu, main enserrant avec force son cou, d'une voix un peu sèche, elle lui demanda.

Sergent Coco auriez vous quelques aptitudes à rostir notre lapereau ou dois je poursuivre comme maistre de bouche ?

*pater : latin père

_________________

Lieutenant de prévosté au barri de Castres, conseiller militaire (IG), archiviste judiciaire aux Archives Royales
Cocodu19
c'était magnifique tout sa, il venait engueuler son soldat, et il s'avère qu'il finissait a un repas, il ne pu répondre qu'une seule chose :

bon je me joint a vous avec plaisir, mais comme faut pas abuser des bonens choses j'apporte pas de bières


puis il réfléchis un instant a la question du lieutenant de maréchaux

Moi je veux bien le découper la bête


il sortis a cet instant sa longue épée et pris une pierre pour l'affuter, il réussit très bien a l'affuter tel un rasoir, depuis qu'il l'avait elle était sanguinolente cette épée, sa meilleure amie

Un fois qu'il eut finis de l'affûter il la rangea et sortis un couteau simple et commença a découper le lièvre

vous me direz a quoi servait-il d'affûté l'épée?! ben a rien mais il avait envie pendant que la braise prenait flemme dans le bois

après l'avoir découper tel un boucher avec une magnifique aptitude de guerrier, il le mis sur un plateau de bois (qui n'est qu'une simple écorce) et le tendis a sebelia

_________________
Cocodu19
au fait a chaque fois que j'ai dit leyoun c'est comme si je disais julian dans mes rps hein ^^ j'ai du mal a m'y faire t'ayant connu avant de ne pas appeler ton perso comme je l'ai connu^^

_________________
Sebelia
Découper la beste ?

Elle était restée un long moment le bras tendu à fixer le Coco bel œil, bouche bée. Pourquoi découper le lapereau en morceau quand il suffisait de l'embrocher pour qu'il puisse tourner au dessus des flammes qui s'élevaient dans la cheminée ? Le supérieur de Julian semblait vouloir gloutir sa viande en civet plutost que rostie. Elle soupçonnait le jeune homme d'aimer labourer des maschoires comme bœuf en pasturage mais le poste de garde n'avait rien d'une gargote ! Icelieu point de chaudron nécessaire pour préparer le ragoust mesme s'il venait à manquer la botte de cives et le vin rouge. Toutefois la faim tenaillant son estomac, à défaut de faire bombance la bella se sustenterait d'un tranchoir de pain qui recevrait quelques pièces de rost. Accaprissat était-elle ! Nan je ne gobe point les mouches ! Belle miche mélange de farines de méteil, orge, épeautre et seigle enveloppée d'un fin tissu et posée au coin de la table.

Et d'une bouche qui s'était arrondie formant un ô parfait devant la sotie qui se jouait devant ses yeux. Le sergent avait defeurré et fourbissait maintenant sa bastarde.
J'y crois pas ! Il ne va tout de mesme point faire usage de la lame de son épée longue pour débiter la viande ! Quel sacrilège ! De sa main libre le lieutenant s'apprestait à arrester son geste quand le jeune homme sorti un cotel. Parladure liée mais laissant échapper d'entre ses lèvres fines un réel soupir de soulagement, Sebelia laissa le soldat œuvrer pour le bien de son estomac. Soucieux du détail qui tue, il lui présenta parfin lapin découpé sur un plateau en argent... Humpf que nenni à bien y regarder il s'agissait de l'écorce d'une buche. La charmogne était brisée. Quant au soldat Julian, il n'avait jusque là fait de geste pour mettre la main à la paste. Il comptait assurément poser les pieds sous la table. Narines frémissantes, Sebelia arrosa la viande de cervoise avant de piquer – tel le joailler enfilant des perles sur un fil de soie - chaque morceau sur la tige fine et pointue en métal.

Quelques pas la séparaient de la cheminée mais avant d'insérer la broche dans la rostissoire, elle s'approcha de sa besace béante, s'agenouillant au sol, la main tendue vers un sachet de soie étiqueté raz el hanout, poudre odorante en assaisonna la viande mélange subtil d'aromates venus par delà les mers, présent d'un vieux croisé à la foy inébranlable. Le chevalier franc aspirait meshuy à une vie à l'écart des hommes et s'était retiré en Confédération Helvétique. Elle s'en était étonnée près de luy sachant que Genève hébergeait en son sein sicaires du Lion et cavaliers de l'Hydre. Seul un sourire avait étiré ses lèvres. Leurs chemins s'étaient séparés mais l'homme l'avait dotée en vue d'éventuels accordailles. Ainsy avait-elle appris cette danse venue d'Orient pour s'exhiber, femme adamantine, devant ses yeux ternis par la lassitude. Regard mélancolique qui recèle secret précieux. Tourne broche mécanique. Le poignet en rotation, bras immobile, Lia est plongée dans la réminiscence de son passé.

_________________

Lieutenant de prévosté au barri de Castres, conseiller militaire (IG), archiviste judiciaire aux Archives Royales
Leyoun
Après avoir balancé le lapin sur la table, il se jeta dans chaque meurtrière de la tour de garde et y resta un ptit moment dans chaque. Le temps de vérifier l'état des alentours. La détection était sonore essentiellement. La nuit occupée la visibilité.
Les torches et la cheminée rayonnaient tellement que des gouttelettes se formaient sur le front du bougre Julian.

En passant d'une meurtrière à l'autre il regardait les deux autres individus et les actions qu'ils menaient. Les ardeurs du sergent et les inquiétudes du loctenant étaient divertissantes pour le Capitani.

Quelques instants passèrent et la loctenant passa à l'action primordiale...cuire le bout de viande ! Elle enfila, elle tourna ...et leyoun se posa sur le rebord de la cheminée à l'arrière du locteant après avoir finis de regarder les allants tours.


Vostre vilatge semble très calme loctenant. Peu d'affaires de prévosté occupent vos jornada ?

Tout en parlant il s'accroupit à plaça sa main dextre au dessus de celle du loctenant...sans la toucher sacre bleu ! Maladroit serait ce jeune homme...enfin "jeune" je ne sais pas trop...a voir c'est pas encore fixé ! Entre 16 et 28 printemps ça c'est sûr...mais ça reste vague...

Je vais vous remplacer loctenant. Dit il en regardant les braise rouge vif.


nikel jd Coco, bien reçu. Il porte un tas de nom ce perso c'est abominable !

_________________
[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
Sebelia
Perdue dans les circonvolutions de ses pensées vagabondes, elle n'avait point vu le bizut s'approcher de la cheminée. Il se tenait à proximité non loin derrière elle. Adoncques lorsque le son de sa voix percuta son tympan, la jeune femme laissa échapper de ses lèvres graissées un surprenant erzuli. Destourbée par la prononciation à voix haute du nom de cette déesse paienne qui incarnait l'amour, elle porta la main sur son visage faisant rouler du pouce et de l'index ses yeux fatigués sous ses paupières. Dès le mois prochain s'annoncerait le printemps. Radoucissement du temps, fonte des neiges, bourgeonnement et floraison des plantes, réveil des animaux hibernants et retour de certains animaux migrateurs.

Vostre vilatge semble très calme loctenant. Peu d'affaires de prévosté occupent vos jornada ?

L'encre des prunelles redevint coulée de miel. Tandis que la dextre manipulait le tourne-broche, de sa sénestre se découvrait du chef jetant à la volée sa toque qui vint rejoindre sa pelisse sur le dosseret de l'unique siège.

Mon village est aussi le vostre Julian... Il faut croire que larrons et marauds ne sévissent point sur les routes qui mènent à Castres. Je n'ai eu aucune plainte depuis des semaines. Il me reste bien sur quelques controsles à effectuer régulièrement, comme ceux de l'offre immobilière – lorsque les vendeurs veulent bien me fournir copie de l'acte notarié et des tavernes – lorsque je n'en suis point bannie - mais ils n'occupent point toute ma journée ce qui explique ma présence près de vous pour surveiller les alentours et effectuer quelques rondes sur nos solides murailles ce que je faisais peu ou prou auparavant lorsque je cumulais mes fonctions de gens d'armes et de conseillère municipale. J'ai quelques projets pour l'avenir. Voyez vous je toujours besoin de m'occuper les mains et l'esprit depuis que Guitail a été mandé dans ce monastère pour en assurer tous les travaux de menuiserie.

Je suis fière de pouvoir œuvrer pour le comtat de Tolosa sous les ordres de Bouchenbiais notre prévost. Avez vous déjà rencontré cet homme ? Je me suis montrée bien irrespectueuse vis à vis de luy les premiers temps et il aurait pu me jeter dehors à coup de pied au fondement et pourtant il ne l'a point fait. Ce vieux fossile force l'admiration.


Le lieutenant laissa échapper d'entre ses lèvres un sifflement avant de percevoir un léger mouvement dans son dos. Le soldat se déplaçait. De son regard en coin elle le guigna, il venait d'apparaistre à ses costés dans son champ de vision. Elle le retrouva bientost à son niveau accroupi devant la cheminée, il lorgnait le lapereau, sa dextre au dessus de la sienne, doulce invitation à prendre la relève que son poignet accueillit avec soulagement. Libérant le tourne-broche puis prenant appui sur les paumes de ses mains elle se releva étirant ses muscles endoloris.

Je vais faire un tour sur nos murailles histoire de me dérouiller les jambes et de m'assurer que nous pourrons manger l'esprit tranquille. Vous n'aurez qu'à me faire mander par notre ami Coco lorsque la viande sera suffisamment rostie.

S'envelopper de nouveau dans sa chaude pelisse d'homme toque fourrée enfoncée sur ses épis de jais ne laissant entrevoir que ses yeux. Carquois de flèches empennées dans le dos, longbow dans la dextre Sebelia tourna les talons promptement porte retenue et refermée silencieusement l'odeur du fumet chatouillant ses narines.
_________________

Lieutenant de prévosté au barri de Castres, conseiller militaire (IG), archiviste judiciaire aux Archives Royales
Leyoun
Leyoun était surpris par l'esprit de partage et d’accueil que lui offrait les gens de ce vilatge. Le bougre s'était arrêtait dans ce vilatge par obligation, la neige avait pris ses chemins qui le menait vers sa mémoire.
En attendant que la neige lui laisse de nouveau ses chemins praticable, Leyoun avait proposer au sagrestan sa personne pour aider le vilatge. Et c'était désormais autour d'un doux moment qu'il allait partager victuailles avec ceux qui défendent la tranquillité du comtat.

Et voilà que la question du bougre délie la langue du loctenant. Le soldat réagit par des mimiques rythmées. Un sourcil levé lorsque le nom de Guitail fut énoncé. Ca lui dit quelque chose mais pas plus que ça. Bouchenbiais? Ouai, il l'a déjà vu ce nom, sur des registres. Apparemment, un bon gars.

Il prend la relève au tourne broche. Puis place un genoux à terre quand le loctenant relève son séant de la place.
Tout en tournant il regarde le loctenant s'équiper avec admiration. Son équipement était tellement adapté. Il sut à ce moment précis ce qu'il lui fallait à la place de ses braies et de sa chemise.

Une fois la porte refermée, il regarda le sergent et lui demanda :


Qui sont ces deux hommes dont parle le loctenant? Vous les connaissez vous Sergent ?
_________________
[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
Leyoun
Seau d'eau après seau d'eau...les latrines se nettoyer tranquillement. La garde du bougre était déjà à la moitié lorsqu'il vit apparaître la diablesse...oui bah c'est ainsi qu'elle s'appelait.

Il alla à sa rencontre et sans faire de bruit il pointa du doigt entre deux créneaux les deux lapereaux qui chahutaient encore cette nuit là.

_________________
[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)