[RP] Auvergne relève toi - Arverna Plenor

La rouquine est tapie dans un coin, toute recroquevillée, les mains noircies par plusieurs jours de mine sont posées sur le fer , se chauffant sur les dernières chaleurs d'une lanterne éteinte...

Les esgourdes bien ouvertes, les yeux arrondis et les narines exaltées, elle ne perd miette du spectacle qui s'offre à elle, c'est qu’elle en voit du beau monde rassemblé.
On s’apostrophe, on se glorifie, on se jouxte, on se brave, tout cela entre gens de bonne famille.
La Rouquine est au firmament.
Elle en oublie le grondement de son ventre, les tenues de ces nantis sont un régal des yeux et les senteurs qui s‘en échappent permettent, sans concession, de lui faire oublier qu‘elle sied en plein caniveau, où la puanteur est omniprésente.
Puis se redressant, elle attrape sa besace. Elle en extirpe le fruit, son labeur de la veille et unique repas.
Elle se chuchote
Aujourd’hui, il semblerait que tu as le droit d’en prendre deux, allez la rousse, le spectacle d‘icelieu ne va pas te nourrir…On se l’aurait dit…Y’aurait plus de gueux…

Un dernier regard vers la belle assemblée, petit rire sarcastique mais léger pincement au cœur sur sa propre existence en ce monde qui aurait dû être autre, elle hausse ses frêles épaules et sans mot dire de plus, elle s’en retourne au verger…
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Ninon laisse Sofio répondre avant d'ajouter une petite chose...

Bonjour Gals, je vais te donner un exemple précis de ce que nous voulons changer, de ce nous appelons le copinage, le déni du peuple. Un exemple tout récent.

Le sieur Javert vient d'être nommé chef du port de Moulins. Or, c'est un repris de justice, réfractaire à l'ordre publique, aux institutions officielles.
C'est un affront pur et simple envers le maire et les habitants de Moulins et notre duc fait preuve, d'un mépris total envers le peuple de notre duché.
Cet homme a été viré de son parti politique et gardé, envers et contre tout, par le duc en place.

Voici un bel exemple de ce que nous ne voulons plus.

Ceci te semble-t-il assez concret ?
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Fraichement rentré en Bourbonnais Auvergne après avoir occis moultes ennemis, y compris à main nue, le duc de Lapalisse cherchait son épouse, qu'il avait quittée il y a plusieurs mois pour se rendre au front et participer comme n'importe quel soldat à mater le Ponant. Il la retrouva près d'une estrade où s'affairaient des amis non vus depuis longtemps. Anciens colistiers. Beaucoup de choses avaient changé depuis son départ semblait-il. Mais la fougue que ses amis mettaient à construire un nouveau parti avait quelque chose, peut-être d'utopique, mais inspirant la bienveillance.
Il les salua d'un hochement de tête puis rejoignit son épouse, non sans constater qu'une n'avait pas changé pendant son absence en tous cas : grande gueule, petits bras. Crier fort pour masquer son inefficacité chronique.

Bonjour ma mie. Je désespérais de vous revoir. La route fut longue et les périls nombreux, mais il semble que notre bras a tenu bon cette fois encore. Nous devons notre exfiltration réussie à la bienveillance et au courage d'une troupe que j'ai découverte pour l'occasion, les BAroudeurs. Je leur dois beaucoup.

Eh bien, Sofio et ses amis ont de bien grands projets. Ca me rappelle un peu la création de la confrérie de la source. Enfin, le BAR n'est pas mort encore, mais je pense que nous aurons à nouveau un peu de pain sur la planche pour le relever.
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Tout courrier RP émis par Tixlu est utilisable par le destinataire sans avoir à demander.

Signe de tête à Morphey qu'elle aperçut au loin, tandis qu'Arthur répondait poliment à Androlyne, d'une façon qui l'amusa plutôt.

Puis, Il apparut, presque comme par magie. Etrange lieu pour des retrouvailles, finalement peut-être pas si étrange que cela. Elle savait son époux sur le retour après de longs mois, mais sans savoir exactement quand.

Elle fixait son regard. A dire vrai, elle le dévorait des yeux, restant sur la retenue, car il fallait savoir garder en ces lieux une attitude convenable.

Je désespérais de te revoir également. Je viens aussi de rentrer il y a quelques jours.
De bien grands projets en effet pour ce nouveau parti, j'aurai quelques questions à leur poser d'ailleurs, j'avoue aussi avoir envie de les titiller un peu. Seulement il y a foule ici, alors j'attends sagement mon tour. J'espère qu'il viendra bientôt car finalement j'ai bien envie de rentrer à la maison maintenant.
Le BAR oui, il faudra qu'on en cause d'ailleurs un peu plus tard, il y a eu quelques événements ces derniers temps.

Tim arriva, lançant un bonjour à la volée. Elle en profita pour faire de même, après tout, elle ne comptait pas camper sur place. Elle osa donc s'avancer.

Bonjour à tous, que de beau monde ici.
J'aurais quelques questions à poser aux membres d'Arverna Plenor, bien sûr quand vous serez disponibles, car il faut dire vous attirez les foules.

oui sans cicatrice, trop peu de berrichon de croiser et les hydres se cachent un peu trop ...
ou alors tout le monde a peur de tixlu, la prochaine fois, on le laissera loin tout seul
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Silencieuse, pour une fois, Ninon écoute les intervenants, entend des tas d'inepties mais aussi quelques réflexions intéressantes. L'intervention du duc lui arrache un sourire... Rien que sa venue, déjà, rehausse la présentation de leur nouveau parti.
Qu'importe ce qu'il dit, il est là et c'est bien la première fois qu'il honore la grand place de sa présence, hors propagande électorale. Et, cette première est pour la présentation d'Arverna Plenor ! Peuchère !

La brune glousse discrètement lorsqu'Arthur s'incline en réponse à la verve de la CAC. Ou, comment moucher quelqu'un qui parle énormément pour ne rien dire.

C'est aussi avec un plaisir évident qu'elle repère Galswinthe, puis Tim à qui elle rend son salut d'un signe de tête, puis enfin, Tixlu. Wouah ! Du beau monde en effet ! Se dit la brune. Elle se penche légèrement vers Arthur, lui glisse...

Tu sais que tu fais très bien la révérence, mon tutur ... Puis, t'as vu, la moitié du conseil est descendu dans la rue pour nous accueillir, c'est ti pas bo toussa ?
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Ô joie! Le CaC en personne, à l'ouïe si perçante que, bien qu'absente depuis le début de la présentation, elle émergea soudain du néant lorsque son nom fut évoqué, leur fit l'honneur de sa présence. L'écouter, il le fiit avec attention, ravi. Oh oui, ravi qu'elle leur eût fait l'amabilité de venir démontrer de visu cette manière de traiter les opposants qui la caractérisait tant. Et tandis qu'elle enfilait anarchiquement les commentaires autant bileux qu'absurdes comme d'autres les perles à un collier, Arthur attendit patiemment que cela passa.

Répondre? Oh non... Il savait désormais, expérience acquise, que ça ne servait à rien. Le CaC ne savait pas dialoguer. Elle n'écoutait pas, se contentait de détourner les mots de son vis-à-vis, d'insulter, de ridiculiser. Mais répondre aux questions? Débattre sereinement? Confronter des idées? Impossible. Physiologiquement impossible, sans nul doute. Dès lors, Arthur avait pris le parti, le plus sage à son avis, de ne plus chercher à discuter. Cela ne servait, de toute façon, qu'à se retrouver entraîné dans un dialogue de sourds, stérile et épuisant, et rien, strictement rien, ne ressortait.

Il s'inclina donc le plus bas possible, et répondit, comme il avait répondu systématiquement à ses derniers courriers d'insulte :

Oui, Votre Majesté.

Puis, se relevant, il croisa volontairement les regards de Levio et de Semias, et leva les yeux au ciel, manière de le dire "voyez, vous avez devant vous l'exemple flagrant de ce que nous dénonçons", espérant d'eux une réponse. Une vraie réponse, pas une accumulation de hargne.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."

Levio avait écouté avec grand interêt l'effet d'annonce lancé par le renommé couple de Valmonte, et s'attendait à entendre d'interessantes propositions. Après l'intervention de plusieurs protagonistes, il ne put cacher sa déception, mais il se dit que deux mois avant les prochaines élections, au jour d'un nouveau mandat, le jeune parti voulait simplement s'afficher comme opposition officielle au conseil ducal actuel et préparer, sans rien n'en dire, leur entrée pour le mois prochain. Rien de plus banal, en fin de compte.

Bonjour à tous.

Ma foi Arthur, tu sembles surpris par les remarques formulées. Mais il faut avouer que présenter un nouveau parti sans présenter de débat ni de ligne de programme laisse un peu sur sa faim. D'autant plus que le maître mot semble être le changement, alors que plusieurs des personnes ici présentes ont déjà dirigé notre Duché sans laisser l'impression d'un vent de changement plus appuyé que les autres mandats. Et que les différents discours procurent beaucoup de confusion entre nostalgie et tradition à conserver d'un coté, mais changement et traditions rétrogrades de l'autre, sans exemple précis.

Mais soit, nous attendrons donc encore un peu pour entendre enfin ce qui se cache derrière tout ca

Par contre un mot que vous mentionnez souvent est ce copinage. De quoi parlez vous exactement ? Ce n'est pas un problème dont j'ai vraiment conscience. Et que proposez vous réellement contre cela ? des réformes dans le codex ?
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Un peu d'agitation avait dérangé Guigm, lorsque soudain il entendit Javert.

Alors là je rit ...
Va falloir que je suive çà avec attention Javert qui rapplique au parti de l'exbar après s'être fait jetté de chez volcan. Heureusement y a Arthur de présent ... çà promet va y avoir du sport

Guigm avait un large sourire ... pour sûr l'exbar allait bien amuser l'ancien CAMGT.
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Elienore vit arriver Méli et lui sourit. La jeune fille était déjà venue jusque dans leur locaux mais était encore indécise. La voir les rejoindre et déclarer vouloir s’impliquer plus ne pouvait que ravir sa marraine.

Pendant qu’elle accueillait comme il se doit sa fillote, un personnage et non des moindres puisque le Duc en fonction se présenta. Preuve que le temps était au redoux , en février il faisant sans doute trop froid pour qu’il sorte de sa tour d’ivoire et vienne répondre aux questions du peuple sur des dépenses inutiles. S’il les salua toutes, bien vite il ne s’intéressa qu’à la Vicomtesse. Preuve, s’il en fallait encore une, que le peuple comptait pour quantité négligeable. La jeune femme ayant tout de même reçu un minimum d’éducation plia légèrement les genoux pour saluer à son tour le Duc du Bourbonnais-Auvergne.

Votre grâce…

Voyant qu’on s’occupait de répondre à Sémias, elle ne jugea pas utile d’intervenir. Ils n’étaient pas là pour une présentation de programme mais bien pour présenter un nouveau parti .
Javert prit la parole à son tour.

Bonjour messire Javert.

Vous dires que vous vous trompez...Non certainement pas.
Nous sommes en effet une « bande de potes » comme vous nous désigné. Nous n’allons pas renier ces affinités qui nous lient et à fait naître Arverna Plenor.
Vous pensez que le fait d’être amis n’est pas compatible avec nos valeurs.
Sachez messire que nous sommes parfaitement capable de séparer nos statuts d’amis de ceux de membres de ce parti.
Si l’un d’entre nous, fondateur, actif ou sympathisant devait d’une manière ou d’une autre porter atteinte à sa ville ou son duché il serait immédiatement exclu d’Arverna Plenor, ami ou non, membre éligible d‘une liste ou non, quitte à devoir nous retirer des élections. Ceci est notre ligne de conduite établie dès le premier jour et dont nous ne nous départirons pas.
Quand à rabaisser le travail des formations politiques existantes, ce n’est pas notre but. Loin de nous l’idée de dire que tout est mauvais et bon à jeter. Nous souhaitons simplement une évolution, une manière de travailler différente.

Des bâtisses a la lice…..
Quand il est des moments de grande solitude, de quelques planches boisées, à des couleurs incertaines, ravissement ! plus haut en couleur que de voir tel enjouement, elle qui ne craignait que désintéressement , un parti se monte, se crée, des affinités se trouvent, et des concepts fusent, l’affaire ne mérite pas un régnant, aurait’il encore été mécréant ou scélérat, sa grâce se déplaçant, elle aurait compris. Alors que sourire s’affiche, tant d’honneur vaut bien un sacrifice….
Théâtrale que cette apparition, ne manque plus que le drapé s’enroulant autour du corps, dans un geste dramatique avant que le rideau ne se referme…

Votre grâce quel engouement… de vous voir ici même, rehausse les convictions, voyez vous Arverna Plenor est né d’une envie commune, quelques villageois réunis, qui malgré la rumeur n’habitent pas le même bourg. Une idée un jour, issue d’un constat, votre intervention est grandiloquente, mais tournée vers le passé, je ne suis même pas certaine qu’en ce temps ou je faisais partie de l’état major, votre grandeur avait déjà vu le jour. Il serait alors amertume que de ressasser, alors que nous parlons d’avenir, gaussez vous, votre grâce, jugez tant qu’il n’en faut, il en va de votre bon droit, nous sommes en ces lieux, que pour informer le peuple du Bourbonnais Auvergne, de l’ouverture de Arverna Plenor, et non pas présents pour démontrer, justifier, prouver. Les valeurs de notre travail sont en construction et élaboration, au sein même du parti, libre à chacun de venir en juger….

Et de sourire…. Parce que la vie n’est que prometteuse, le printemps annonciateur du renouveau est au rendez-vous, parce que construire n’est pas allié aux escarmouches. Un regard sur l’arrivant, sorti de prison... sinistre histoire d’escroquerie, vouloir spolier ses voisins, quelle tristesse quand il s’agit d’un membre du conseil du régnant qui se veut si intègre.
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Bras croisés et jambes fermement campées au sol, Javert assistait à cette débauche d'énergie avec le même enthousiasme qu'une statue Spartiate devant une caravane de cirque. On ne le vit hocher légèrement du chef que lorsque le Duc Sémias prit la parole avec l'efficacité propres aux Hommes d’État que d'aucuns lui reconnaissaient. Lorsque l'agitation recouvra un sembla de calme, il osa une remarque.

Sofio, Morphey, Ninon, Elienore, Melisandre ...

Rien que ça. Tous de frais compagnons ayant coutume de vider comme larrons en foire quelques chopines aux Ailes dans le Vent, fief municipal du magnat autoproclamé Arthur Dayne. Localement en terme de partialité, d'éternelle rancune, de pédanterie et de superficialité vernissée d'humour mi-hautain mi-potache, cherchez plus haut, et vous toucherez le soleil. Quelle (fausse) surprise de les voir tous converger comme au coin du bois, faisant mine de ne pas se connaître mais d'assembler leurs compétences éclectiques en commun au service d'un projet novateur. Si Javert n'avait été pas aussi porté sur un désintérêt profond envers les diverses manifestations de la médiocrité humaine, sans doute aurait-on pu constater sa lippe se hausser de mépris envers cette forme caractérisée d'escroquerie qui ne se donnait pas la peine d'avoir honte d'elle-même. Les mauvaises langues diraient qu'en la matière, Javert savait de quoi il parlait. Ce n'était peut-être pas tout à fait faux. Son oeil glacial était obsédé par le vice qui se travestissait sous de bonnes intentions. Les anges lui causaient de l'effroi, car que pouvait-il bien se cacher sous le masque, sinon une face hideuse ? Qui fait l'ange fait la bête. Il n'y a que les sales types qui gagnent à être connu. Les gentilhommes et gentes dames frais et propres sur eux déçoivent toujours. Comme une évidence dans un monde jonché de larmes, de foutre, de sang, et de détritus, où pensent évoluer tant de fées, de princes, et de princesses quand ils ne sont qu'un tas de fumier pourrissant comme les autres.

Voilà un projet plein de vie. Plein de dynamisme. Plein de jolis mots. Des références historiques. Le fantasme d'une gloire passée. De beaux concepts. De belles intentions. Bien. Il ne vous manque plus que l'originalité. Ne doutant pas de votre motivation, je suis persuadé que cela viendra. Seulement, moi qui ait l'honneur de vous côtoyer à Moulins, j'aimerais savoir dans quelle mesure vous espérez lutter efficacement contre le copinage en montant un parti avec ce que j'appellerais familièrement -mais très objectivement- une "bande de potes" ?

J'ai beaucoup de respect pour les projets collectifs, tant sur l'implication locale et provinciale, et ce, à tous points de vue. Il n'empêche que les mots ont un sens, et exigent de celui qui les prononce une certaine décence, quand on rapporte ceux-ci à la réalité. Contre le copinage, je ne connais que deux remèdes: l'ouverture et l'union au delà des factions partisanes. En l'état, j'ai bien peur que de vouloir lutter contre le copinage en rabaissant le travail des formations politiques existantes tout en constituant une ossature de parti avec ses copains de taverne, est aussi sensé que de vouloir éteindre un incendie avec de la poix.

Mais j'imagine que vous allez dire que je me trompe. N'est-ce pas.

Il passa évidemment sur les questions d'Histoire, ne se trouvant que peu de choses en commun avec les Cadurciens, Viennois, Périgourdins, et Bourguignons. Connaissant les affreux, il se préparait sereinement à un glissement de sujet qui aurait pour cible l'intégrité de sa propre personne.

Un raz le bol, une envie de changement, voilà la brunette qui se met à s'intéresser à la Politique Ducal et hop la voilà qui se met à chercher un parti qui pourrait correspondre à ses attentes. Oui mais voilà les partis actuelles ne lui plaisaient guère, même si elle ne comprenait pas grand-chose, elle n'étais pas pour le moins bêtes...Alors, quand un nouveau parti fit parler de lui, c'est donc naturellement que méli décida d'y jeter un coup d'oeil! Curieuse elle était !
Le nom lui plaisait bien déjà Averna Plenor ! Mais bon le nom ça ne fait pas tout...

Écoutant sofio, puis les deux autres personnes parlé Elie et Ninon, elle pensa que ce parti - là pourrait bien correspondre à ses attentes, à ses envies de changements !
Regardant les personnes autour d'elle, enfin les personnes pas grand monde pour l'instant.. elle espérait quand même ne pas être la seul...elle leva un doigt comme pour prendre la parole.

- Moi ! Moi je veux Adhérer à votre parti !
Enfin des personnes qui veulent du changement ! Enfin des personnes qui se lassent d'entendre toujours les mêmes discours !
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Le Balsac avait pris le temps de se déplacer sur la gargote clemontoise, non pas qu'il en apprécie particulièrement le contact avec la foule, mais il lui était plaisant, parfois, de prendre un bol d'air, et de constater de lui-même ce que pouvaient bien revendiquer les habitants du Duché. N'était-il pas à leur tête depuis deux mois maintenant ? Au loin, un peu d'agitation attira toutefois son oeil. Debout sur un édifice de quelques planches dont la solidité ne semblait assurée qu'à moitié, le Duc put apercevoir la Valmonte en train de héler la foule, et plus fort qu'une poissonnière voulant appâter le chaland...

S'approchant, il put entendre plus distinctement les propos tenus par la Vicomtesse. De toute évidence, celle-ci avait quelques griefs à exprimer à l'encontre des politiques menées au cours des derniers mois. Elle fut rapidement accompagnée par Ninon, une certaine Elienore, et une dernière demoiselle. Une personne héla le petit groupe, et le Balsac s'y risqua à son tour...

"Le bonjour à vous, dames du Bourbonnais et d'Auvergne, Vicomtesse."

Il s'avança parmi les quelques badauds qui attendaient là, habilement entouré par deux soldats chargés de sa protection dans pareil cas.

"Vicomtesse, vous soutenez le renouveau par l'action et la mobilité, mais nous en venons à nous demander ce qui vous aurait freinée, lors de votre récent mandat en tant que Duchesse du Bourbon-Auvergne, pour agir de la sorte.

Et de la même façon, quels ont été les obstacles à ce que vous vous investissiez davantage dans la vie quotidienne de votre Duché, autrement que par une élection de temps à autres ? Car de toute évidence, vous ne vous impliquez guère, pour l'heure, autrement qu'en investissant cette Chambre des Nobles, que vous critiquez tant, pour y siroter de l'hypocras à longueur d'après-midi."

Une foule de questions se bousculaient encore en la tête blonde, et il débita, au risque de se voir ignorer l'une ou l'autre question.

"Nous vous entendons également critiquer vertement une politique de copinage, sans que vous n'en apportiez un seul exemple concret, et nous demandons comment vous qualifiez, dès lors, la mise en place par vos soins de salles secrètes en la Compagnie d'Ordonnance, en compagnie de deux de vos comparses, à l'époque où vous y étiez membre de l'Etat-Major.

Enfin, et nous terminerons avec ceci pour votre discours, Vicomtesse, jusqu'à preuve du contraire, vous êtes ici en Bourbonnais-Auvergne, et nous nous inquiétons de ne vous voir concernée que par l'Auvergne ? Devons-nous en conclure que votre politique n'affectera qu'une partie de la population du Duché ? Ou bien que votre volonté est de scinder ces terres en deux parties ?"

D'un regard circulaire, le Balsac balaya l'estrade. Apparemment il avait oublié les copines de Sofio à ses côtés. Il s'en voulait de faire preuve d'autant de favoritisme à l'égard de la Vicomtesse, c'était lui donner raison, de toute évidence !

"Oui, vous critiquez, vous aimez ceci, mais n'apportez que trop rarement des solutions plausibles pour l'avenir du Duché. S'il nous avait fallut attendre après vous, sans doute connaîtrions-nous des jours bien davantage funestes, à cette heure.

Permettez que nous nous gaussions en vous entendant balayer du bras des copinages que vous avez ouvertement appliqués dans un passé proche, ou en vous écoutant vous réclamer personnes du peuples et porter nom à particule, quand ce n'est pas couronne...

Si vous souhaitez gagner en crédibilité, proposez-nous donc et dans l'instant projets concrets et réalisables et, qu'Aristote vous pardonne pour vos mensonges éhontés depuis quelques minutes, cessez donc de bercer dans les propos emplis de démagogie pour vous centrer sur des propos remplis d'honnêteté. Oui, soyez honnêtes, tant envers le Peuple qu'envers vous-même, mesdames."

Le Balsac s'arrêta. Il en avait assez dit pour l'heure, et leur laisserait la possibilité de répondre, comme il les avait invitées à le faire, par des propositions concrètes. La démagogie, il aurait su en user si besoin était, mais s'y était toujours refusé. Il en avait d'ailleurs assez soupé. Et était heureux en ce jour, de compter nombreux soutiens pour une politique qui ne se voulait pas démagogue, mais assurément plus honnête, quitte à ne pas plaire au plus grand nombre.


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Edit pour orthographe/grammaire
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Quelques planches amenées par chariots, quelques vis et bric a brac, pas vraiment de quoi illuminer la place, juste de quoi monter une estrade, se placer à coté des autres, peut être profiter des vapeurs de leurs alcools, quoi que, elle se souvient d’un reproche fait à une manifestation, trop d’alcool aperçue, sur une table, et tous deviennent des alcooliques.

Sur l'estrade montée, un parti naissant, une poignée d'hommes et de femmes réunis, un texte a faire entendre a tous, et elle se lance...

Pourquoi un nouveau parti?

Parce que l'Auvergne est un vieux duché qui s'endort sur ses lauriers et expériences, parce que l'Auvergne est un duché dont les ficelles sont tirées par les anciens dits "Sages", forts et puissants, craints et respectés. Le duché repose sur leurs principes et adages, même si ceux-ci sont rétrogrades.



Parce que,lassés d'entendre toujours les mêmes discours, nous avons décidé de tenter l'aventure. Nous ne prétendons pas être meilleurs économistes, meilleurs juristes ou régnants, nous proposons simplement de donner le meilleur de nous-mêmes sans prétention et sans viser des titres ou fonctions juste pour le bonheur d'une bannière.

Parce que dégoutés d'une politique de "copinage" qui récompense non pas aux mérites, mais à l'affinité, nous avons décidé que cela suffit de couvrir ou promouvoir certaines personnes juste pour ce qu'elles ont été et non pas pour ce qu'elles sont à présent.

Parce qu’à l'heure de l'évolution constante de notre monde, il faut suivre, s'adapter pour donner le meilleur, ne pas hésiter à se former et encore apprendre pour ne pas stagner, chacun dans notre domaine, chacun dans nos compétences, et qu'il ne sera pas question de remplir une liste avec des noms de dernière minute,ou bien des acteurs passifs, pour être présent à tout prix sur le terrain de chaque élection.

Parce que l'Auvergne mérite de conserver ses traditions et cohérences dans les domaines comme la justice ou l'armée, nous nous gageons d'en être les porteurs,

Parce qu’en Bourbonnais Auvergne, il n'existe pas que la Chambre des Nobles pour la communication, parce que la gargote est de trop négligée par les conseils ducaux, la communication sera notre bataille permanente.

Autrefois, l’Auvergne était une terre plate et aride. De par le travail des hommes, qui se donnèrent la main pour bâtir et construire, l’Auvergne devint fertile et riche, il est de ces légendes qui se laissent porter et s’enterrent, tout comme par le passé, il était dit que le royaume de France proliférait, cet adage tant répété pourrait prêter a sourire à présent…

À présent, nous Auvergnats réunis, une poignée ce jour, plus demain….. Tenant l’estrade du troisième parti, désireux de s’adresser à tout Auvergnat voulant nous rejoindre, nous souhaitions être présents, pouvoir vous dire que nos portes s’ouvrent, pouvoir vous inviter à nous rejoindre, pour qu’ensemble les choses changent.

Averna Plenor vous attend
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