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[RP] Hymen fleuri de Sébastien de Plantagenêt et sa Griotte

Frah
Elle était restée auprès de Phenix…à vrai dire, elle ne connaissait que peu de monde ici…
Mais ,elle se devait d’être là…
Baissant la tête…elle récita…combien de temps elle n’avait réciter aucune prière…

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort...
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés...

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep...
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis...
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver...
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut...

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle ...

AMEN

_________________
*La confiance est une chose rare....*
Icie
Citation:
"Madame? desirez vous quelque chose?"


Sourit à Angèle

Non, merci Angèle. Mais...............

Elle lui chuchote

Connaissez vous le jeune homme près de ma fille? Il semble de belle prestance mais.........
_________________
Paix à nos amis disparus! Trop nombreux hélas........
Zoyah
Les timbres se mêlant les uns aux autres, le divin credo se mua en un inaudible brouhaha avant de prendre une forme plus régulière et d’adopter l’enchaînement rythmé qui était le sien. Plus qu’une prière, encore plus qu’une récitation, pas tout à fait un chant...une voix, voilà ce qu’était le crédo. La voix du cœur des fidèles qui résonnait contre chaque poutre, chaque ogive, chaque vitrail de la Cathédrale. Un tout...
Et le timbre semblait un brin troublé en l’instant présent. Aux oreilles de Zoyah, chaque phrase sonnait comme une hésitation, un doute... un je ne sais quoi d'embarrassé. L’absence de la future épousée devait y être pour quelque chose à voir certains visages, la mine tantôt étonnée, tantôt soucieuse se tourner dans une direction ou une autre.

Elle était au début de sa déclamation qu’un homme élégant s’approcha et la salua d’un sobre signe de tête auquel elle répondit d’un aussi discret sourire. Les paroles s’enchaînaient dans sa bouche mais ses azurs, eux, furent inévitablement attirés par l’éclat de la chemise immaculée qui tranchait considérablement avec l’habit sombre de son voisin. Elle tourna alors franchement la tête et ne put qu’admirer son profil. Un regard fugace lui est adressé, juste le temps de l’examiner à la hâte avant de s’attarder sur les gants de cuir qu’il ôta comme une seconde peau. D’une étrange façon, elle se prit à observer alors ses propres mains rassemblées sagement sur son giron... fines, longues, blanches, les ongles parfaitement propres, sans tâche de pigment.. la marque des Hérauts et surtout des chevaucheurs et poursuivants « peinturlirformes » à qui on faisait faire et refaire nombre de blason.

La prière s’acheva... l’introspection de ses mains liliales également... la question de l’absence de la mariée,elle demeura dans l'esprit de la baronne qui commençait vaguement à s'en inquiéter. Elle se demandait d’ailleurs comment allait enchaîner l’officiant sans future épousée agenouillée devant l'autel. Un mariage par procuration peut-être ? Zoyah en était à cogiter sur l'issue de la cérémonie lorsque l’homme assis à ses côtés s’informa de son retard. Elle s'empressa alors de le rassurer...
La brune tourna son visage opalin vers lui et répondit en chuchotant...
Nullement messire, il semblerait que la mariée n’ait toujours pas fait son apparition...en tout cas, je ne l'aperçois pas... ponctuée d'une moue embêtée.

_________________
Mathias....
invités, qu'ils étaient, Candice et Mathias avait fait tout le chemin vers paris dans un beau carosse doré. Quelques troupes, d'ici ou la ne les avaient pas inquiété outre mesure.De la campagne berrichone aux grandes plaines de l'Orleans, le trajet s'etait fait sous la pluie. Enfin, ils étaient arrivés. Mathias aida sa douce et tendre Candice à descendre, laissa glisser une piece au mendiant qui tronait sur le parvis et ils entrèrent, main dans la main en silence. Ils s'installèrent au dernier rang pour suivre la cérémonie.
Candyce...
Le voyage avait été long mais ils étaient enfin arrivés...

Candice n'aurait pas voulu manquer le mariage de griotte... Elle ajusta sa coiffure et remis en place les plis de sa robe puis prenant le bras de son époux elle entra dans l'édifice, souriant au geste généreux de Mathias...

Elle se signa et s'installa sans bruit à ses cotés...
Darkange
Ange regarda alors sa petite maitresse, puis l'homme a ses coté... Oui elle l'avait deja vu ou entre vu mais ou deja...Aucune idée... Puis elle repondit:

-" et bien je l'ai deja entreapercu madame, je ne serais vous dire ou, mais je sais qu'il est de famille noble.... A mes souvenirs....Il parait qu'il n'a pas bonne reputaion...Apres ce ne sont que des rumeurs madame."

Mais ou avait elle croisé cette homme deja... Mémoire, mémoire quand on ne t'a plus!
Best_lion
Best sourit à Aphy ...elle l'avait assailli de questions ...petit regard de côté, Cerise n'est toujours pas là...Best en profita pour répondre rapidement aux interrogations de la brunette


Peu importe ce que vous portez Aphy ...les autres femmes ne peuvent vous arriver à la cheville, le charme n'est pas dans les vêtements mais dans la personne


Petit sourire


...et pour ce qui est de votre venue à Bergerac ...non je ne vous ai point boudé ...mais n'étant plus de permanence au Pont Levis car ne faisant plus partie de la Maréchaussée...je ne vous ai point vu entrer en ville ...dorénavant envoyez moi une missive quand vous savez que vous êtes de passage à Bergerac et je me ferais une joie de vous offrir une chope en Taverne


Soudain une voix connue l'interpelle


Best se retourne et sourit à Patt, il lui rend sa bise et lui répond



Oui ...enfin je pense qu'elle ne devrait plus tarder


Best regarda de nouveau vers les portes imposantes de la Cathédrale afin de voir s'il voyait arriver sa soeurette
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Sancte
Ces derniers temps, chaque mariage auquel il assistait lui délivrait on ne sait quelle madeleine de Proust assez agaçante, en lui rappelant le doux souvenir de sa promise éteinte. Iohannes von Frayner, le célèbre bâtard de feu le Roy Guise, Réformé de son état, s'était derechef employé à s'introduire en la cathédrale en dédaignant la prose protocolaire propre à ce genre d'évènement. Depuis le dôme, il pouvait percevoir avec indifférence le claquement insignifiant des portières vomissant leur flot d'invités, plus ou moins connus de son regard perçant. Ceux-là, pour la plupart, rivalisaient tous de la plus vive créativité afin que leur voisin finisse aveuglés par la beauté de leurs atours. Vaine débauche d'énergie. Vaine dépense. Autant dire que si le huguenot, tout de noir vêtu, ne craignait pas de perdre au travers de son absence l'estime de la mariée, sans doute aurait-il déjà décampé de cette mascarade que l'on voulait religieuse. D'instinct, il avait pris place à côté de celle qu'il connaissait le mieux, à savoir Alenyah, l'ancienne chancelière du Toulousain qu'il avait connu du temps où il servait la Guyenne en tant qu'ambassadeur et qui s'était faite Montalbanaise par amour du bon goût. Il décala discrètement le chef en sa direction, et dans l'attente, lui murmura:

Tiens. Je n'aurais pas cru vous rencontrer ici. Je m'étonne moi-même de m'y trouver, par ailleurs. Vous savez ô combien je hais ces fêtes criminelles, et que je place au rang des profanations, leur table, leurs festins, et leurs libations.
_________________
Cerise
[ Toujours dans sa loge...]

Cerise scrutait toujours les arrivées avec grand intérêt le temps que sa couturière lui emmène sa robe. Et cette dernière se faisait attendre, enfin il fallait bien passer le temps et faire sa curieuse calmait les nerfs de la Griotte.

Elle vit se présenter devant l'entrée de la Cathédrale certains de ses amis, comme sa rousse, la miss Oxyane, ou encore sa barge de Antinéa, avec qui elle avait passé de longues nuits à se confier durant une période douloureuse de sa vie. Puis Ohoho !! Le gourmand Schum schum fit son apparition, et Goddinou, suivi de près par le couple de Cognac, Phénix et Frah, ses amis de toujours, enfin Cerise considérait Phénix comme son père.


- Comtesse, lança encore Sara.
- Tsss ! Chut laissez moy faire je vous prie.



Cerise fixa avec un regard noir sa servante, de quel droit se permettait elle. Et hop encore un oeil au travers de la porte et de sourire derrière celle ci, la Baronne Zoyah était aussi présente ce qui fit grandement plaisir à Griotte, elles ne se connaissaient que depuis peu mais Cerise trouva cette Dame d'une douceur et extrême gentillesse. Elle monta à nouveau sur la pointe des pieds car son Eminence et Phenix discutaient presque devant la porte, et là Cerise fit de gros n'oeils suite aux confidences de Rehael à Phenix.
"Bonjour mon neveu ! Hmm effectivement, ce sont les beaux jours, a moins que ce ne soit la rosée du matin dans laquelle j'apprécie de me rouler nu une fois par semaine. A mon âge, il faut s'entretenir. Ceci dit, on ne me donne pas mon âge, n'est ce pas ?"

Hein !!! Comment ça son Eminence se roulait nu dans la rosée. Griotte n'en revenait pas et ne put s'empêcher de sourire il faudrait qu'elle demande à ce dernier les biens faits que cela produisaient.

Elle secoua la tête un peu choquée, amusée et vit encore des invités se présenter, des visages inconnus surement des amis ou proches de son futur époux. Griotte put voir se faufiler dans Nostre Dame, son ami Robiin, la belle Pastro, le nouveau ti couple Ema et Koubiak, son ami et Maréchal Arthur_pendragon, sa douce Paty, sa foooolle de Mikinette, son parrain de naissance le grand et unique Kidi. Et bin que dire de tout ce monde, elle en avait les larmes aux yeux de voir ses proches qu'elle aimait près d'elle en ce jour important dans sa vie. Et cela continuait.... Ses amis, le gentil couple Mathias et Candyce... Gluglu enfin était ce bien lui vu sa tenue... La douce Camille... Et ce cher Leodagan, puis son ami Altaiir de Tourraine suivi de près par son ami Celtic Comte du Languedoc. Ohh et Ptit était aussi venue, elle était radieuse. Et Bruan, le ti oiseau était là aussi...
Puis un instant de panique s'empara de la jeune future mariée, elle fronça les yeux, mais oui il manquait une personne importante, celui qui la conduirait à l'Autel, mais ou était son frère le lionceau. Et comme par enchantement, elle pensa à lui que boum !! Elle le vit auprès de la ravissante Aphykit. Cerise posa une main sur sa poitrine avec un souffle de soulagement.

D'un coup, Griotte manqua de se prendre la porte dans le visage. Une dame poussa cette dernière pour livrer deux missives importantes. Griotte regarda la première et ce n'était que son amie Attia qui s'excusait de sa non présence en apportant ses félicitations, Cerise la mit de côté afin de lui répondre pour la remercier une fois le Mariage fini avec toutes les autres que la brunette et Sébastien avaient pu recevoir.
Puis elle enchaîna avec la deuxième et là........ LE CHOC !!!!!!!!!
Cerise poussa un énorme cri qui avait du s'entendre dans toute la Cathédrale. Elle s'en écroula au sol la tête dans la missive pour camoufler ses larmes.. Sa couturière n'avait pu finir la robe suite à un souci privé et avait pu se rendre chez les nonnes pour se recueillir. Mais comment allait faire la future mariée si pas de robe, comment se rendre présentable auprès de son futur époux.

Cerise sentit comme un courant d'air, quand Sara partit de la loge. C'est la que la Comtesse entendit cette voix, celle d'une jeune fille, le visage de Cerise retrouva le sourire.. Était ce un ange... un miracle....

-Bonjour ! Je suis morganenn de plantagenet-chéroy...apprentie couturière...Vous êtes complétement marbrée ! la messe vient de commencer ! Bon...bon... vous aimez quoi comme type de robe ?
- Bonjour douce sauveuse ! Ravie de vous voir apparaitre quel soulagement. Vous savez je ne serais poinct difficile, vu l'urgence, je veux juste me rendre présentable et épouser mon Bel Amour.



Griotte expliqua un peu ce qui avait été prévu avec l'autre couturière, même si elle savait qu'il ne serait pas possible d'arriver au même résultat vu le peu de temps, puis qu'elle aimait bien le rouge. Griotte observa sa sauveuse à l'action, des doigts en or oui oui, et elle ne savait comment la remercier pour ce geste, ce cadeau..
Après quelques coups de fils à droite et gauche et les essayages, Cerise put voir le travail fini et là elle ne put retenir ses larmes de joie... Elle prit la jeune Morganenn dans ses bras.

- Je... je... je ne sais quoi vous dire, ni comment vous remercier, mais je n'oublierais jamais ce que vous venez de faire pour moy. Quel joli cadeau, vous êtes merveilleuse, je n'aurais pu espérer recevoir une aussi belle robe. Grâce à vous je vais pouvoir rejoindre mon Sébastien et m'unir à luy devant nos proches et le très Haut.


Griotte lui déposa une tendre bise sur la joue, afin de la libérer. Elle inspira un grand coup en souriant aussi à Sara. Elle ferma les yeux un instant pour faire une prière, puis se signa. Elle prit son bouquet de fleur et entrouvrit la porte en faisant signe à son frère qui se tenait pas loin. Elle chercha son regard afin de voir comment il la trouvait. Elle prit le bras de son frère en avançant doucement vers les portes de la Cathédrale. C'est là qu'elle vit un jeune mendiant, elle tourna la tête vers Sara afin qu'elle lui donne quelques pièces, Griotte n'aimait guère voir la misère des gens.



[ Plus que quelques pas avant l'Autel...]


Et voilà.... Elle était là devant les portes de la Cathédrale, plus qu'à quelques pas de celui qu'elle aimait plus que tout, celui qui avait volé son coeur, celui qui lui avait fait découvrir le véritable amour, basé sur la sincérité, le partage des sentiments, la protection de l'un et l'autre. Jamais elle n'avait connu cela avant avec les autres, non jamais. Elle sortit de ses pensées en entendant une voix. Elle tourna son regard et non elle ne rêva pas.
Salut tout l'monde, s'moi, j'suis viendu! Alors, oùquilé l'buffet?


Choubinet était là. Trop heureuse elle se pencha à sa hauteur et bisa le jeune garçonnet en lui soufflant "Merci d'être là Choubinet, et le buffet est à Lanquais, enfin surtout les tonneaux.". Un sourire suivi d'un clin d'oeil, Cerise devait beaucoup à Lotx, comme entre autre en l'église de Bergerac, pour apprendre à faire sonner les cloches, et aussi son baptême, un moment unique. Elle se redressa et croisa un regard dans la foule des invités, elle lui sourit, il était venu, et elle savait ô combien Sancte n'aimait guère ce genre de festivités, un geste qu'elle n'oublierait pas.

Elle fixa son frère pour lui faire comprendre allons y. C'est d'un pas léger, mais les jambes flageolantes qu'elle avança vers l'Autel pour rejoindre son Ange, son Amor. A sa hauteur elle embrassa son frère et se mit auprès de Sébastien en le contempla avec ses yeux remplis d'amour. Elle lui murmura : "Vous êtes... vous êtes resplendissant mon Aymé. Cela vous va à ravir.




Toute tremblante, Cerise glissa sa main dans la sienne en se tournant face à son Éminence Rehael, son futur Oncle, qui était rayonnant en ce jour. Cerise le fixa et repensa aux confidences faîtes à Phenix, essayant d'imaginer comment Rehael pouvait rouler nu dans la rosée. Elle secoua légèrement la tête pour se ôter ça de son esprit. Tout cela n'arrangeait en rien l'anxiété dans lequel était la jeune Comtesse.
Son Éminence qui commença la cérémonie, elle écouta attentivement ses dires avant de réciter à son tour le Crédo d'une toute petite voix.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN






*Un grand merci à Lj Morganenn pour la robe faite dans l'urgence.
Une joueuse en or avec de grand talent pour la création. Merci beaucoup.

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Alenyah
Après les salutations polies - auxquelles elle n'avait reçu aucune réponse d'ailleurs, c'est fou ce que les gens sont étourdis lors d'un mariage ! - elle avait pris place dans l'un des bancs . Pas trop en avant car elle ne tenait pas particulièrement à rivaliser avec toutes ces dames et leurs tenues, ni d'ailleurs à entendre les potins et cancans des uns et des autres. Pas tout au fond non plus ! Vu la longueur de l'édifice, elle n'aurait rien vu du tout en y restant et elle ne voulait pas non plus assister aux habituels échanges de bons procédés et autres ventes de bétail qui avaient souvent lieu au fond des églises - du moins était-ce le cas dans la campagne auvergnate de son adolescence. A l'époque d'ailleurs, quand il lui arrivait de mettre les pieds dans un tel endroit, elle s'amusait assez de ce genre de pratique et se retournait volontiers pour ne pas perdre une miette de l'échange. C'est ainsi qu'elle avait acquis son tout premier cochon, elle s'en souvenait encore. En serait-il de même à Notre Dame ? Peut-être vendait-on d'autres choses que des bestiaux en plein milieu de la capitale ?

Elle était toujours plongée dans ses pensées, sourire amusé aux lèvres quand une voix murmura à son oreille


Tiens. Je n'aurais pas cru vous rencontrer ici. Je m'étonne moi-même de m'y trouver, par ailleurs. Vous savez ô combien je hais ces fêtes criminelles, et que je place au rang des profanations, leur table, leurs festins, et leurs libations.

A l’écoute de ces quelques mots, son sourire s’accentua. Et elle retint d’ailleurs le « vous ? ici ? » qui se serait échappé de ses lèvres s’il n’avait lui-même répondu spontanément à la question. D’un seul coup, elle se sentait moins seule et Iohannes, même vêtu de façon ordinaire – enfin en noir quoi, comme à son habitude – dégageait un certain charme et une prestance qu’elle avait toujours apprécié. Elle ne resterait finalement pas seule, ni mal accompagnée. Encore que ce dernier point de vue ne serait sans doute pas partagé, mais peu importe.

Vous allez rester pourtant. Ah je reconnais bien là mon cousin . Il avait promis de me trouver cavalier pour le bal de ce soir. Il a du entendre parler de vos talents de danseur ....

Puis baissant le regard vers les pieds du réformé, elle ajouta :

Vous maîtrisez quoi déjà ? Le quadrille ?


Oxyane
Toujours dans l'ombre, la jeune flambée ne put que sourire quand elle vit Cerise, évidemment magnifiquement vêtue. Son amie se dirigiea vers son futur époux, et Oxyane laissa son regard posé dans son dos. Sourire en coin. La jeune femme avait vu sa marraine. Elle n'était pas allée a sa rencontre. Mais au moins, pour Cerise elle était là.
D'un ton bas et froid elle récita la prière, et releva les yeux. Ses yeux de glace resterent fixé sur la mariée pendant toute la cérémonie. Puis elle posa un bouquet de fleur orange sur le dernier banc de la sainte edifice, sa signature. Puis de son pas silencieux, elle se retourna, et sans un bruit,s'en alla.
Natale
Et le Marquis, Comte, Vicomte, Seigneur - il en manque encore quelques-uns quand même vous trouvez pas ? - de sourire aux évocations du blond Salvaire.
Oui, entre blond on se comprend.
Il affiche un sourire affable tellement il est vrai qu'une loi royale à son nom serait un véritable hommage à sa blondeur.
Il lui présente alors Boulie et Boulga, de bien ravissantes damoiselles et, le regard perçant ose s'attarder plus longtemps sur ces apparitions.
La belle Axel se distingue alors au son de sa voix, mais parbleu ! Il est tombé sur le rayon des barons et des baronnes. Comme si dans d'autres rayons se trouvaient les thons et les surgelés... Mais ils ne sont pas dans un temple de la consommation. Notre Dame est une grande surface vouée au Très Haut, qu'on se le dise.
Devant de si belle dames il ne peut s'empêcher de faire le baisemain à chacune, que voulez vous, il faut bien soigner sa réputation.

- Très chères...
C'est alors qu'il distingue le petit Volpone.
- Votre Altesse.
Légère inclinaison du chef, déjà qu'il ne s'incline plus depuis longtemps, alors devant un petit encore moins, mais c'est bien parce que c'est le fils de sa mère !
Il leur présente alors sa propre compagne, Marievictoire et aide cette dernière à prendre place à leurs côtés.

L'office commence, les mariés fendent la foule, c'est l'heure de passer aux caisses.
Le blond se hisse légèrement sur les pointes à la recherche d'autres têtes connues, il distingue Titine de Revèl, puis la belle Alenyah, il fait rapidement un salut de la main à sa cousine et, c'est dans le mouvement des têtes qu'il voit le Montalbannais à ses côtés et affiche un léger sourire.
On arrive donc à la fin du credo et le Marquis s'épuise dans un :

- Amen
Pour faire comme si.
La messe peut continuer.

_________________

number 7
Sebastien
Les minutes lui paraissent une éternité.
Les nombreux invités affluent encore et s'installent sur les bancs de Nostre Dame.
Tout ce beau monde réuni et présent, ravi Sébastien qui esquisse un petit sourire satisfait malgré le "trac" qui l'envahit.
La famille Plantagenêt est presque au complet, et les cousins/cousines font mêsme honneur à l'invitation.
Et Sancte, ah ! Le Resplendissant a faict l'effort de quitter son maquis pour partager son "bonheur" auprès des futurs époux.
Que de bonnes âmes, Que de bonnes âmes !

Quelque chose ou quelqu'un plutôt, attire l'œil de Sébastien, enfin pour être franc ce rose bonbon "flashy" lui abîme le regard.
Il doit rêver car les traits du visage de ce bonbon rose ressemblent à ceux de Gluth.
Ah ! Ce cher Gluth ! Il n'en rate pas une ! Et voilà que le marié est pris d'un fou rire à le voir dans cet accoutrement.
Les Sarladais ont le chique pour mettre l'ambiance et nous mettre dans une situation cocasse !

Son Éminence Rehael gagne l'Autel, signe qu'il va ouvrir officiellement la cérémonie.
Sébastien présente son bras à sa Tante Icie qui sera son témoin, qu'elle puisse l'accompagner devant le Cardinal Officiant.

Et quelques instants avant d'entamer le Crédo,
"Auteuil, Neuilly, Passy c'est pas du gâteau,
Auteuil, Neuilly, Passy, tel est notre Ghetto."

Quelques instants avant d'entamer le Crédo donc,
la Mariée montre enfin le bout de son nez ! Pas trop tôt, elle sait se faire désirer !
L'heureux et futur époux la contemple avec émotion en se pinçant les lèvres.
Sa promise s'avance toute vêtue d'une magnifique robe couleur Griotte.
What else ?* (*Quoi d'autre ?)

Sa Chipie d'Amour, maintenant à ses côtés , glisse sa main dans celle de Sébastien qui rougit sous le compliment qu'elle lui fait.

Que dire de Vous ? Ô ma mye, pour qui je n'ai que d'yeux !
Cette robe, pure merveille que vous portez, m'éblouit tout comme vostre beauté.
A me troubler ainsy, je ne sais si je trouverais les mots le moment venu !


Tendre sourire, complice et un brin de malice.
Le Ti Brun porte la main de sa promise à ses lèvres pour y déposer un chaste baiser.
Puis vient l'instant où son Éminence Rehael appelle les Fidèles à réciter le Crédo.
Cerise & Sébastien, lui font face et à l'unisson se joignent à la prière :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Gluth_vongluth
Ca yé, elle était là!! Sa belle amie Cerise habillée dans sa magnifique robe! Bon Dieu qu'elle était resplendissante, une vrai beauté!!
Mais il trouva sa propre robe pas si mal que ça non plus, commençant à apprécier l'habit... Puis après tout, ne dit-on pas "l'habit ne fait pas le moine?"
Il l'admira entrée dans la cathédrale, sont bouquet à la main. Haa bon sang qu'il aurait bien aimer la....... heuuuu.... m'enfin ce n'était ni le lieu, ni le moment, et d'ailleurs... c'était bel et bien à Sebastien que le cœur de la belle appartenait maintenant... et son corps aussi, il fallait qu'il se fasse une raison. Quel sacré veinard ce Seb!

Tout demoiselle d'honneur qu'il était, il pris le bout de la longue robe qui trainait à terre et suivait la futur mariée comme un p'ti chien... m'enfin il ne s'en déplaisait pas, il en profita même pour tenté un rapide regard sous le tissu... vite fait bien fait.... même si pour ça non plus ce n'était ni l'endroit, ni le moment.

Arriver devant l'autel, il se mis de côté pour s'effacer de la scène.. attendant la suite, elle n'allait pas tardé a devoir se débarrasser sans doute de son bouquet quelques instants. Il resta donc à l'affut de leurs moindre gestes.
Il rêvassa en même temps, se remémorant toutes ces années, de sa première venu à Sarlat en Fevrier 1458, de la première porte franchie dans la ville, de la première personne qu'il avait vu à son bureau de douanière, de son premier mot qui mis deux heures a sortir de sa propre bouche, puis quand il en parti... puis des autres jours à franchir cette même porte dans des dates bien différentes, parfois avec des bonbons, des fleurs, un jour même avec les enfants d'un autre.
Il ne se sentait pas vraiment à la bonne place, mais un œil vers sa belle au bout de la salle lui fit revenir à la situation, le sourire aux lèvres. Sa vie actuel, il ne s'en plaignait absolument pas.
Il sourit au couple, heureux pour Sebastien et Cerise, celle qui lui laissa et lui laissera de très bon souvenirs quoiqu'il arrive... à vie!

_________________
Boulga
Voilà, la révérence de Boulga trouva sa juste récompense, juste avant que ne débute la cérémonie :

Natale a écrit:

Devant de si belle dames il ne peut s'empêcher de faire le baisemain à chacune, que voulez vous, il faut bien soigner sa réputation.
- Très chères...


le sourire qu'elle rendit alors au senher Natale était sincère et ne devait rien au masque de gaité qu'elle s'était décidée à porter ce jour.
C'est donc dans une bien meilleure disposition d'esprit qu'elle récita le credo avec les autres :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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