Antoine_de_cosne
Antoine fut soulagé en voyant Kijune arriver au campement saine et sauve, la hache à la main, une perdrix dans l'autre.
Il lui sourit, lui faisant une place à côté de lui, la touchant presquue, respirant son odeur..
Son sourire se transforma en éclat de rire lorsqu'elle remarqua qu'il s'était lavé.
Un rire de bonheur, de nervosité évacuée aussi.
Elle lui parla de sa peau rougie par le savon... faisant vagabonder son imagination vers des contrées inavouables qui le firent rougir.
Elle devait être si tendre, si douce...
Il imaginait mille caresses, adoucissant sa peau de lait, la conduisant au plaisir... des caresses qui lui étaient interdites, sauf en rêve.
Il prit sa main en plongeant son regard dans ses yeux verts.
Il aimait tant s'y perdre, s'y noyer, faisant vagabonder -croyait t'il- son âme au tréfonds de la sienne, les unissant symboliquement en une communion de l'esprit.
Il revint à lui soudain.
Comme souvent ses rêveries l'avait emportées loin, seuls tous les deux...
Il entendit les paroles de Kijune comme dans un rêve, ouvrant la bouche sans qu'un mot puisse en sortir, la gorge nouée d'émotion...
-Pourquoi tu n'es pas venu me voir quand j'étais dans la clairière? En voyant ces traces de pas j'ai sorti ma hache, au cas où! Oui, tu aurais du venir, ça m'aurai fait plaisir. J'espère qu'on pourra aller se balader tout les deux, euh... demain? Si tu en as envie bien-sûr. Je... J'aimerai bien passer du temps seule avec toi. Mais ma chienne, ça compte pas, hein?
il comptait donc tant pour elle... quel imbécile avait-il été de la laisser seule, effrayée au milieu de la foret à la nuit tombante, lorsqu'elle aurait eu besoin de lui !
Il répondit d'une voix blanche et balbutiante...
Je.. je suis désolé Kijune.
je t'ai apercue et j'ai pensé que tu... que tu avais besoin d'être seule... si j'avais su...
Il se mordit les lèvres de peur d'en avoir trop dit, porta sa main à ses lèvres, l'embrassa avec ferveur plutôt qu'il ne lui fit un baise-main.
Et... oui bien sûr... nous irons demain nous promener un peu tous les deux si tu le veut...j'en serais heureux aussi tu sais...
Moudou revint près du feu, Pout pris place également interrompant leur tête à tête.
Antoine grignota, les mots de Kijune défilant dans sa tête.
Il se les répétait, souhaitant ne point y voir un aveu qui ne se réaliserait pas, mais la tendresse de sa voix, la douceur de ses paroles...
Le repas terminé, il la pris par la main.
Je vais m'occuper de Margote.... tu viens avec moi ?
Elle le suivit à son grand soulagement, Antoine ne la quittait pas des yeux, ne la lachait pas, heureux de ce contact.
Ils s'approchèrent de la mule et profitèrent du foin de sa litière pour s'y assoir confortablement.
C'est à peine si Antoine vit le cheval de Pout s'emballer soudain et piquer des deux dans la foret en direction de Chalons.
Il n'osait l'embrasser, en mourait d'envie.
Sa main se posa doucement sur la joue de Kijune, la caressa lentement, l'arête de son nez, son front, ses yeux...
Elle était si douce, si belle...
Enfin ses lèvres se joignirent doucement aux siennes.
Lorsqu'elle répondit à son baiser il la regarda, débordant d'amour.
Si elle voulait être sienne, être sa compagne, son épouse même...
Il se prit à rêver de nouveau...
Ce serait si bien ensemble...
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Il lui sourit, lui faisant une place à côté de lui, la touchant presquue, respirant son odeur..
Son sourire se transforma en éclat de rire lorsqu'elle remarqua qu'il s'était lavé.
Un rire de bonheur, de nervosité évacuée aussi.
Elle lui parla de sa peau rougie par le savon... faisant vagabonder son imagination vers des contrées inavouables qui le firent rougir.
Elle devait être si tendre, si douce...
Il imaginait mille caresses, adoucissant sa peau de lait, la conduisant au plaisir... des caresses qui lui étaient interdites, sauf en rêve.
Il prit sa main en plongeant son regard dans ses yeux verts.
Il aimait tant s'y perdre, s'y noyer, faisant vagabonder -croyait t'il- son âme au tréfonds de la sienne, les unissant symboliquement en une communion de l'esprit.
Il revint à lui soudain.
Comme souvent ses rêveries l'avait emportées loin, seuls tous les deux...
Il entendit les paroles de Kijune comme dans un rêve, ouvrant la bouche sans qu'un mot puisse en sortir, la gorge nouée d'émotion...
-Pourquoi tu n'es pas venu me voir quand j'étais dans la clairière? En voyant ces traces de pas j'ai sorti ma hache, au cas où! Oui, tu aurais du venir, ça m'aurai fait plaisir. J'espère qu'on pourra aller se balader tout les deux, euh... demain? Si tu en as envie bien-sûr. Je... J'aimerai bien passer du temps seule avec toi. Mais ma chienne, ça compte pas, hein?
il comptait donc tant pour elle... quel imbécile avait-il été de la laisser seule, effrayée au milieu de la foret à la nuit tombante, lorsqu'elle aurait eu besoin de lui !
Il répondit d'une voix blanche et balbutiante...
Je.. je suis désolé Kijune.
je t'ai apercue et j'ai pensé que tu... que tu avais besoin d'être seule... si j'avais su...
Il se mordit les lèvres de peur d'en avoir trop dit, porta sa main à ses lèvres, l'embrassa avec ferveur plutôt qu'il ne lui fit un baise-main.
Et... oui bien sûr... nous irons demain nous promener un peu tous les deux si tu le veut...j'en serais heureux aussi tu sais...
Moudou revint près du feu, Pout pris place également interrompant leur tête à tête.
Antoine grignota, les mots de Kijune défilant dans sa tête.
Il se les répétait, souhaitant ne point y voir un aveu qui ne se réaliserait pas, mais la tendresse de sa voix, la douceur de ses paroles...
Le repas terminé, il la pris par la main.
Je vais m'occuper de Margote.... tu viens avec moi ?
Elle le suivit à son grand soulagement, Antoine ne la quittait pas des yeux, ne la lachait pas, heureux de ce contact.
Ils s'approchèrent de la mule et profitèrent du foin de sa litière pour s'y assoir confortablement.
C'est à peine si Antoine vit le cheval de Pout s'emballer soudain et piquer des deux dans la foret en direction de Chalons.
Il n'osait l'embrasser, en mourait d'envie.
Sa main se posa doucement sur la joue de Kijune, la caressa lentement, l'arête de son nez, son front, ses yeux...
Elle était si douce, si belle...
Enfin ses lèvres se joignirent doucement aux siennes.
Lorsqu'elle répondit à son baiser il la regarda, débordant d'amour.
Si elle voulait être sienne, être sa compagne, son épouse même...
Il se prit à rêver de nouveau...
Ce serait si bien ensemble...
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