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[RP] A sept lieues de Mende, à vue de bottes...Randon

Salvaire_d_irissarri
[De l'arrivée du Seigneur Baron d'Apcher et de Randon et de sa petite troupette au castel de Chateauneuf de Randon.]
[Avis : tout le monde est invité à participer car n'importe qui peut venir visiter, invité par l'un ou l'autre des participants. Ou même simple curieux, d'ailleurs. De plus, tout artisan, charpentier, forgeron ou n'importe quel vagabond(e) ou paysan(ne), un peu porté(e) sur le bricolage est vivement demandé(e). A vous d'inventer un truc à refaire, à réparer ou juste à visiter et de vous immiscer. Enjoy ! ]
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Chateauneuf de Randon ! Enfin ! Nous voici arrivés, mes amis !

Perché sur un piton rocheux, de granit comme il se doit en la région, le castel se dresse au coeur de la région de la Margeride. Des forêts, des rochers, paysage merveilleux, inchangé depuis la création du monde terrestre par le bienfait du Très Haut. Salvaire se sentait transporté de bonheur et de quiétude.
Entouré de ses amis et de son jeune filleul, protégé, tutoré, Salvaire chemine à grands pas, après une marche de presque 7 lieues depuis Mende pour prendre possession de son fief.
Il a bien hésité afin de savoir où s'installer.. Plutôt Apcher, plutôt Randon ? Voila ce qu'il en était de se retrouver double baron du jour au lendemain, par l'effet du trépas de son cousin de Saunhac, Aymeric le doux.
Un voile de tristesse passa sur son visage, lorsqu'il évoqua son parent et ami. Son décès était survenu si peu de temps après celui de leur cousine Béatritz. Tristes moments qu'avait alors connu le jeune Salvaire... Puis le testament de la Reyne avait été ouvert et lu et Béatritz lui avait confié la tutelle féodale pour son dernier fils Franc Claude Volpone de Castelmaure-Frayner. Voici donc que l'officier royal qu'il était déja alors n'avait pas hésité une minute à accepter la nouvelle charge qui lui incombait. Le jeune enfant, du haut de ses six ans, se révélait être charmant et de bonne nature et Salvaire s'était lié d'un vrai sentiment d'affection pour sa pitchoune d'Altesse, comme il disait parfois.

Bref ! Il avait donc pris le temps de laisser un administrateur en Tolosa, pour l'intendance des terres du Laouraguès, fief du jeune Franc, coms du Lauragais et s'en était ensuite allé rejoindre sa soeur Axel en Lyonnais-Dauphinois. Mais... Las, las, las il s'y était ennuyé profondément. Le temps de rencontrer amis sincères et Hop ! Voici qu'ils avaient repris chemin inverse pour un retour vers le Sud tant chéri.
Tous plongeaient leur regard sur la vallée en bas. La magnificence des paysages à l'entour. Les forêts, les rivières. On voyait même un lac au loin. Les montagnes plutôt arides évoquaient en leur coeur le sentiment du passé.

On imaginait sans peine revoir les hommes du temps ancien avec leurs huttes et leurs habits de peaux de bêtes. Un de ces hirsutes sauvages n'allait-il point sortir tout soudain d'une grotte dissimulée par les arbres ? Tandis qu'il racontait celà au jeune garçon, en même temps que l'histoire de la roche branlante, qu'on disait être le sabot qu'un géant aurait été obligé de laisser là et qu'on pouvait faire bouger mais qui jamais ne tombait du haut de son promontoire. Salvaire sourit en imaginant les parties de jeux et les promenades qu'ils auraient bientôt tous envie d'entreprendre, sans doute aucun.

Puis le castel à présent. Chateauneuf. Mouais....Hmmm....Neuf, neuf ? Neuf de presque deux siècles déja ! Mais il présentait bonne allure. Les pierres étaient grandes et solides et en ce temps-là, on savait construire, mon brave monsieur ! On lui avait raconté les exploits des guerriers passés, lors de la guerre de Cent ans et il savait que l'on pouvait honorer ici la mémoire d'un fier chevalier. Le ser Bertrand Duguesclin. Il se sentit tout petit face à l'histoire passée mais là, présentement, il était temps de se secouer un peu les braies et d'agir pour le présent. Tout le monde s'affaira donc à l'inspection des lieux afin de déterminer au mieux ce qui serait nécessaire à leur installation.
Dona Boulga, promue récemment intendante du fief, s'empressa pour une première visite. Les jumeaux serviteurs, se précipitèrent vers les communs et le jeune garçonnet s'empressa de demander :


Il y a des oubliettes ? Et des grenouilles dans la mare ? Et mon lit ? Où est-ce que je vais dormir ?

Salvaire, tout attendri, mais mine sévère :

Macarel ! Votre Altesse, je comprends votre légitime impatience, mais Nenni ! Nenni ! Pas les oubliettes ! Si vous le voulez bien, vous allez vous montrer patient et raisonnable. Partons chacun de notre côté pour une visite et nous ferons tous le point sur nos découvertes au fur et à mesure. Té ! Allez donc voir .. Euh.. Par là !


Il lui indiqua la direction d'un long couloir qui, selon ce qu'en voyait le baron, ne semblait présenter aucun danger. Juste le plaisir de la dévouverte. Il emprunta pour sa part l'escalier qui descendait depuis l'office afin de constater par lui-même ce qui pouvait bien s'y cacher.


Sources :
*http://www.cantonchateauneufderandon.fr/histoire.php
* "La Margeride est cette région naturelle du sud du Massif Central, faiblement peuplé (14 habitants/km²), à cheval sur les trois départements du Cantal, de la Haute-Loire et de la Lozère.
Entre le Velay au Nord, l'Aubrac à l'Ouest (régions auxquelles La Margeride s'apparente) et les Causses et les Cévennes au Sud dont elle se distingue nettement, la Margeride est un haut-plateau granitique (1200 à 1500 m d'altitude) très érodé, couvert de landes, de pins et de pacages, parfois encore de hêtres et de bouleaux et où l'on voit fréquemment affleurer la roche-mère." In : http://www.ot-mende.fr/decouvrir/contempler/margeride
*"Châteauneuf de Randon, "station verte" et "village de neige", est situé sur un pic granitique à 1286 m d’altitude. Connue pour avoir été délivré par le Connétable Bertrand Du Guesclin qui y mourut après avoir bu l’eau glacée de la Fontaine de la Glauze." In : http://www.margeride-tourisme.com/canton-de-ch%C3%A2teauneuf-de-randon/ch%C3%A2teauneuf-de-randon/

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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Boulga
Finalement, le seigneur Salvaire avait opté pour le castel de Randon, et la petite troupe s'était retrouvée, après quelques petites heures de marche, à grimper les nombreux derniers pieds qui permettaient d'accéder à la forteresse.
Car on pouvait bien parler de forteresse.
Passé la poterne, et une fois dans les communs, ils s'arrêtèrent pour souffler un peu. Le nouveau baron des lieux ne se sentait plus de joie :


Citation:
Chateauneuf de Randon ! Enfin ! Nous voici arrivés, mes amis !


Partie de suite en exploration, Boulga entendit de loin le petit Franc demander après les oubliettes, puis son tuteur se récrier. Le reste se perdit.

Bon, se dit Boulga, procédons tout de même par ordre. D'abord une reconnaissance de la disposition des lieux.

La cour, fort vaste, s'étendait entre les remparts, un corps de logis massif et le haut donjon. La toute nouvelle intendante y découvrit un four à pain, tout près d’une solide bâtisse de maçonnerie accolée aux remparts, qui selon toute probabilité servait de cuisines; elle vit aussi les restes de ce qui avait dû être une forge ainsi que ceux d'une écurie. Mais les poutres en étaient écroulées, une partie du bois rongé par une trop longue exposition aux intempéries et le manque évident d’entretien. On verrait à remettre ces choses en état quand le moment serait venu, et à réutiliser ce qui pourrait l’être.
Il y aurait même sans doute la place pour un jardin aux simples, et pourquoi pas pour un jardin tout court.
Au centre, un puits.
La porte du corps de logis avait disparu. Celle-ci aussi il faudrait la remplacer.
Le rez-de-chaussée n'ayant pas de fenêtres demeurait sombre. Une grande salle ? Deux peut-être, difficile de dire dans l’obscurité. Pour autant qu’elle puisse en juger, les grosses dalles du sol était passablement disjointes. Et à l’écho, une haute voûte de pierre.


De la lumière, voilà ce qu’il faudrait.

Explorer dans le noir ne s’avérant pas trop fructueux, elle ressortit et emprunta l’escalier extérieur qui menait à l’étage du logis, là où se trouveraient les pièces à vivre. Il y avait encore deux étages au dessus du rez-de-chaussée.
Au premier, de vastes chambres à cheminées et à fenêtres, desservies par un long couloir, et une petite chapelle au bout. S’il ne demeurait aucun mobilier, la pierre était solide, le carrelage de tomettes en bon état, et les grosses poutres du plafond joliment peintes de motifs floraux ou de chasse. La tâche principale consisterait ici à nettoyer puis habiller ces pièces vides.
Au second, des pièces plus petites et plus nombreuses, aussi nue mais en aussi bon état. Un dernier escalier menait sur la terrasse haute, au pied de la partie supérieure du donjon, auquel on pouvait accéder par une lourde porte en fer, qu’elle ne parvint pas à ouvrir.
Une vue imprenable sur les terres alentours. Un vent à décorner des bœufs. Plusieurs fois, elle manqua s'étouffer en se prenant un retour de chevelure !


Té ! j'aimerais bien y voir le seigneur Salvaire et son jeté de mèche blonde

Heureusement, elle trouva abri derrière un créneau.

Pour le donjon, il faudrait qu'il le voie par lui-même. Mettre des hommes d’armes dedans, c’est bien beau, encore faut-il savoir à quel endroit précisément, et je ne suis pas femme de guerre, je n’y connais rien à ces choses.

Elle redescendit dans la cour faire son rapport. Ni son Altesse, ni sa seigneurie n’étaient là. Elle appela. S’avança vers les communs. La tête de Jordi, le petit serviteur, surgit de derrière un gros tas de bois.


Si vous cherchez not’ seigneur, dona, il est descendu aux zoubliettes !

Boulga incrédule :

Aux oubliettes ?

Oué, là-d’dans, renchérit le garçon en désignant un escalier qui effectivement s’enfonçait dans les profondeurs.

Ce doit être le cellier, fit Boulga, mais on y voit rien, il est vraiment descendu là ?


Eh pardine !

Bon, je vais jeter un oeil... enfin... je vais vérifier au moins qu'il n'arrive pas d'accident. Retrouvez-moi son Altesse en attendant
Baboo
[A Mende]

Baboo venait de se lever, il avait decidé d aller faire une petite visite au castel pour preter main forte comme dona boulga lui avait proposé.

Ah ah je vais ramener la pitence se dit t il.

Faut dire que le faites de leur en avoir parlé la veille au soir lui en avait donné l envie. Il allat chez le boucher et y prit une dixaine de travers de gorets. En passant devant une taverne, il allat se jeter quelques chopine.

Une fois chez lui, il confectionnat sa fameuse marinade. Elle etait composé de verjus et de miel pour faire comme une sorte d aigre doux.

J espere que ca leur plaira!
.

sans plus tarder il prit la viande, sa marinade quelques patates, une grosse gourdasse d hydromel et dans une petite boite en metal, il y mit quelques morceaux de charbon encore bien rouge histoire de vite allumer un feu.

[Au chateau]

Il arrivat devant le chateau, impressionné par la beauté des lieux et s imaginat le chateau plein de vie...

ETTTT HOOOOO Y A QUELQU UN!!!!!!

Il n eu pas de reponse. dans la cour il vit la forge et se dit que ca ferait bien un grill provisoire. Il deposa ses affaire a coté, il pris aussi des morceaux de poutre casser se disant que ca debarasserait par la meme d appoint.

Il fit un mont avec le bois et y mit son charbon encore brulant. Il souffla et souffla sur ceux ci pour enfin voir apparaitre la premiere flamme.

Youpieeeeee se dit t il.

Il mettat sa marinade sur les travers, les reservat sur le coté et s en allat a la rencontre de quelqu un....
Salvaire_d_irissarri
En pleine exploration des parties souterraines, Salvaire entendit soudain un cri qu'il ne put identifier.
Il se redressa vivement et bien évidemment heurta de la tête une poutrelle malencontreusement placée sur sa route. La blonde chevelure n'amortit rien du tout et c'est un Salvaire hors d'haleine, effrayé et tout ensanglanté qui sortit en trombe pour aller voir si rien n'était arrivé à sa pitchoune Altesse.


Franc ! Claude ! Volpone ! Votre Altesse ! Mon pitchoun' ! Qu'és aco ? Où donc êtes-vous ?
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Boulga
Boulga avait descendu précautionneusement les premières marches, quand un appel distinct venant de la cour l'interrompit :

Citation:
ETTTT HOOOOO Y A QUELQU UN!!!!!!


Elle crut reconnaître aussitôt la voix de Baboo, qu'elle avait donc réussi à convaincre de venir. Hésitant sur la conduite à tenir présentement - accueillir Baboo ou continuer sa descente - elle dut s'attarder un peu trop dans ses réflexions, car elle n'eut que le temps de se plaquer à la paroi et rentrer le ventre pour céder le passage à une tempête blonde issue des profondeurs et criant après son Altesse :

Citation:
Franc ! Claude ! Volpone ! Votre Altesse ! Mon pitchoun' ! Qu'és aco ? Où donc êtes-vous ?


le seigneur Salvaire s'arrêtait l'espace d'un clin d'oeil, le temps de reprendre son souffle, elle s'avança sur ses basques, voulut lui dire qu'elle avait envoyé les Jojo après le petit, se prit un retour de mèches blondes dans la figure comme il se retournait et ...

arrgh ! ve divais bien qu'y avait veté de mèfe et veté de mèfe ! *

Elle s'interrompit dans son élan :

Oh ! seigneur Salvaire ! vous saignez !




* en langage courant ça donne : "Ah ! je le disois bien qu'il y avait jeté de mèche et jeté de mèche"
Boulie
C’est après une marche quelque peu éprouvante, qu’ils arrivèrent tous au château. A peine la Boulette eu le temps d’admirer le paysage que Dona Boulga était déjà partie en reconnaissance. Se fût ensuite le tour de Salvaire, qui entreprit de descendre l’escalier. Boulie resta là un moment à se demander quoi faire et où aller. Après moult réflexion, elle proposa à Son Altesse Franc, qui n’avait pas encore bougé, de la suivre. Ils empruntèrent alors le long couloir que Salvaire avait désigné précédemment. Tout le long de ce vestibule, se trouvait plusieurs pièces, qui étaient très froides, et comportaient de petites fenêtre permettant la défense du château. Ne trouvant ce lieu pas très intéressant, ils bifurquèrent à droite. Boulie prenait bien soin de retenir le chemin qu’ils empruntaient. La pire des boulettes qu’elle pouvait faire était bien de perdre la petite Altesse. Au bout d’un moment, après plusieurs tournants et prise d’escalier, ils se retrouvèrent à l’extérieur de la forteresse, un peu plus à l’est d’où la troupette était arrivée. Ils n’avaient rencontrés que pièce vide sans grands intérêts, il ne restait plus qu’à les meubler. Le garçon, toujours aussi curieux, posait pleins de questions. Alors qu’il s’attardait sur le donjon, insistant pour y aller, ils entendirent quelqu’un crier. Boulie reconnut le messer Baboo. Ils s’empressèrent d’aller le rejoindre, et en chemin, elle entendit la voix de Salvaire qui cherchait son fillot. Soudain, un des Jojos arriva, tout essoufflé, leur disant qu’il les cherchait. Elle le renvoya prévenir les autres que tout allait bien, et alla accueillir Baboo, en compagnie de Franc.

- Bonjorn, messer Baboo ! Cossi va ? Quel plaisir de vous voir ici !
Boulga
A situation urgente, action d'urgence. Pas question de réfléchir pour Boulga, ça lui aurait pris la journée pour se décider, et là, avec son seigneur en train de se vider de son sang...
D'autorité, elle prit la main du baron, le fit asseoir sur une marche un peu plus loin, tira un mouchoir de son escarcelle, le trempa avec un peu d'eau de sa gourdasse et entreprit d'essuyer les larmes de sang qui s'écoulaient le long du sourcil, et des yeux, et des joues, et menaçaient de tacher la chemise et le mantel.
Le coup avait porté sur l'arcade sourcilière, bien ouverte. Bénin, mais toujours impressionnant. Elle trempa à nouveau le mouchoir et examina la plaie avec précaution, avant de la nettoyer, il pouvait rester des échardes ou autres petits éclats de bois qui feraient une infection plus tard.


Ne bougez pas, souffla-t-elle

Ca lui prit un peu de temps, un tout petit peu, juste de quoi faire affleurer quelque pensée trouble.
Deos ! je ne me souviens pas avoir été si près de lui...
Si près qu'un souffle effleura son bras d'une brûlante carresse et embrasa tout son être en un instant. Le coeur s'emballa, le ventre se serra brusquement, la gorge se noua, les yeux se voilèrent... Seigneur Deos aide-moi ! aide -moi !
Elle s'écarta imperceptiblement. L'émoi passa aussi rapidement qu'il était arrivé, bien que ses doigts se fussent mis à trembler légèrement.
Plaie inspectée, nettoyée, c'est sur le ton le plus naturel du monde qu'elle dit :


Seigneur Salvaire, tenez le mouchoir, pendant que je vous confectionne un bandage.


Elle s'éloigna de quelques pas, lui tourna le dos, sortit son petit couteau et avec l'abnégation d'une vassale pour son suzerain sacrifia le bas de sa chemise, qu'elle découpa en une longue bande.
Et tandis qu'elle achevait le pansement de fortune, Jordi revint triomphant :


Son Altesse est avec dona Boulie, qui vous fait dire que tout va bien, et que le repas est arrivé avec le messer Baboo

Boulga sourit

Merci Jordi. Seigneur Salvaire, j'ai seulement paré à l'urgence, il vaudrait mieux voir un médicastre dès que nous serons retournés à Mende

Puis, son sourire s'élargissant, elle ajouta :

Mais je crois que j'ai trouvé ma vocation pour plus tard.
Salvaire_d_irissarri
Cornegidouille ! Mais ne vous occupez- point de moi ! Cherchons Son Altesse ! Vous avez bien entendu comme moi un hurlement, nenni ?

Tout pendant qu'il tempêtait, rouméguait, s'emportait en un mot, elle était là à lui tournailler autour et vas-y que je t'asperge, pis que le curé pendant son baptême et voilà que je tripote et voici que je m'en vais lui faire un pansement... Pourtant, il la laissa faire, bien obligé !
Citation:
Ne bougez pas
Toutes ces humeurs sanguines qui lui coulaient dans les yeux, l'empêchant de bien y voir, plan segur ; il la laissa donc achever sa mission salvatrice. Il ne perçut point le trouble qui la fit frissonner et cessa enfin de grogner quand le serviteur vint annoncer que la donà Boulie était avec le petiot et que tout allait bien en le meilleur des mondes.

Après qu'il eût été doté d'un bandage assez élégant, ma foi, il devait bien en convenir à le sentir si bien posé sur son crâne ; il s'imagina déguisé tel un flibustier et se reprit à sourire. Puis se mit à renifler et se sentit transporté d'aise à nouveau en humant les bonnes senteurs de quelques pièces de viande en train de grillotter.


Baboo ? Le brave homme est donc venu nous faire repas ? Quel bien brave garçon ! Allons- y donc ! Et vous me raconterez plus tard en quoi le fait de poser une bande de tissu sur un oeil vous fait venir vocation. Et laquelle donc ? Voulez-vous oeuvrer en couvent d'hospital près de tous ces lépreux empestants ? Voulez-vous leur laver les pieds tel le faisait le Grand Saint Louis ?

Il se moquait d'elle, bon enfant, bon ami poursuivant sur ce mode plaisantin qu'il avait adopté avec elle, sans jamais voir en elle autre chose qu'une amie dévouée.
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Boulga
Parole ! Il se moquait, en sus ! Alors qu'elle venait de lui sauver quelques pintes de sang ! Ah mais ... Elle était tout à fait remise à présent, la réponse fusa, avec le plus grand sérieux :

Seigneur Salvaire, oui, je leur laverai les pieds, avec les cheveux, comme fit Marie-Madeleine avec notre seigneur Christos !


Une pause pour juger de l'effet produit, mais le sérieux ne tint pas contre le rire qui se pressa sur ses lèvres :

eh parguenne ! je ne suis pas Marie-Madeleine, ni le bon Saint-Louis ! mes ambitions sont plus modestes, j'étudierai comme médicaste
Catalina_constance
Après tout on ne lui avait jamais apprit à travailler de ses mains, la pierre, ou quoi que ce soit d'autre d'ailleurs, peut être même que jamais elle n'avait épousseté d'autres choses qu'un pan de robe.

Mais il n'était pas coutume non plus que la Volpilhat soit assise à l'arrière d'une charrette, alors ce jour la même si elle n'avait pas plus décidé de s'armer de quelques outils elle avait décidé de rendre visite au castel.
Cela lui ferait du bien de sortir de cette auberge à Mende, ou elle s'était installé à leur arrivée.
Elle avait eu besoin de repos mais voila qu'elle en était las.

Il était donc temps de visiter Mende et ses alentours, en plus on le lui avait fait renvoyer son carrosse frappé aux armes du renard, et ainsi elle re-voyageait de nouveau avec le confort habituel.

Randon, donc...
Quand elle arriva aux abords du castel elle fit ralentir les chevaux, la tête rousse s'inclina par l'ouverture pour regarder la bâtisse confortablement installé dans sa vallée.
Presque paisible, appréciant soudainement cette solitude elle fit arrêter le cocher, puis entreprit chancelante, de descendre du véhicule pour continuer à pied, fatigué d'entendre le bruit des roues et des sabots frappant le sol.

L'instant suivant, le garde charger sa personne l'implorait de remonter.
Vostre grasce, par votre état... ciel!
L'on me fera pendre s'il vous arrivez malheur, et vostre enfant! Le médicastre ...


Et elle continue, l'homme sur ses pas qui résolue la suit, la Volpilhat hausse des épaules elle n'écoute plus ses marmonnements, c'est vrai que le médicastre ne cesse de lui dire de s’arrêter, que l'enfant sera sinon la avant le terme.
Serait-ce vraiment un drame?
Pour les nuits passé sans dormir, pour les douleurs incessante elle se perd à secouer la tête en un signe négatif et accélère le pas oubliant le garde qui à ses trousses n'ose la toucher.

Et la voila au porte du castel qui semble désert, douleur fulgurante dans le bas ventre, un petit pied vient d'ébranler ses tripes.
Elle n'en pipe mot, trop fière pour laisser le garde entrevoir quoi que ce soit.
Et la main tremblante s'abat soudainement sur la porte pour montrer qu'elle est la.
Et si on ne l'entend pas?
Son poing raisonne de nouveau contre la porte, oui raisonne le tout semble vide, et si elle entrait?
Tout de même...

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Coco...
Coco avançait sur le chemin en direction de Randon, elle avait attelé le cheval à la charrette et avait prit la route de bonne heure.
L'air était encore frais ce matin, mais le soleil brillait déjà, on sentait bien que le printemps ne tarderait plus à présent.
La milicienne n'était encore jamais allée à Randon, ce château abandonné depuis longtemps.
Mais à présent que le seigneur des lieux s'était réinstallé avec sa suite, cela faisait une bonne raison d'aller voir sur place.

Coco arrêta la charrette devant le vaste château, où il semblait régner un joyeux désordre.

Elle héla le premier quidam qu'elle aperçut.

hola mon brave ! vas dire à ton maitre que Dame Coco est ici,
je viens chercher les tapisseries pour les remettre en état
.





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Salvaire_d_irissarri
Il répond en souriant à Boulga :
Médicastre ! Très bonne idée ! Nous aurons ainsi une personne de qualité attachée à notre castel.

Puis, avisant que l'on frappe sur une porte, ce qui l'étonne grandement, étant donné que presque pas une seule ne tient encore debout toute seule, il se dirige vers la Grande Porte ; découvre la dona Catalina qu'il salue bien bas.
Adissiatz dona Catalina ! Je suis ravi de vous voir icelieu. Mais venez plutot vous asseoir ..euh.. Té ! Sur cette poutre renversée là !

J'espère que vous avez pu admirer ce paysage merveilleux par ce temps printanier. Avouez que mon castel est bien situé, s'pas ? Nous dominons d'ici toute la Margeride. Le point de vue est bouleversifiant.
Mais et vous-même ? Que pensez-vous donc de la ville de Mende ? Agréable, n'est-ce pas ? Avez-vous résolu de vous y installer ou bien ?


Pendant cette conversation à monologue, en fait, Jordi accourut pour le prévenir de la venue de la dona Coco.

Il la vit arriver jusqu'à eux et la priant de s'installer, elle aussi, sur le banc improvisé, fit les présentations. Puis lui souriant largement :
Je suis ravi de vous voir dona Coco. Jordi et Joana vont s'empresser de vous faire porter les tapisseries à ravauder. Vous verrez ; certaines ont juste besoin d'un nettoyage mais pour d'autres, il faudra certainement utiliser vos talents de couturière, tapissière.
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Coco...
Celui que l'on nommait Jordi conduisit Coco jusqu'au Sieur Salvaire qui devisait avec une dame.
Elle les salua tous deux et accepta sans façon de s'assoir avec eux.


Citation:
Je suis ravi de vous voir dona Coco. Jordi et Joana vont s'empresser de vous faire porter les tapisseries à ravauder. Vous verrez ; certaines ont juste besoin d'un nettoyage mais pour d'autres, il faudra certainement utiliser vos talents de couturière, tapissière.


Je me ferai un plaisir de m'occuper de vos tapisserie Messire Salvaire.
j'en confierai le nettoyage à ma lingère, mais je m'occuperai personnellement des réparations.
Si Jordi veut bien les mettre dans ma charrette, je repars dans l'instant pour me mettre à l'ouvrage
.

Jordi et Joana, obéissant à leur maitre, apportèrent les fameuses tapisseries et les déposèrent dans la charrette.

Coco repartit donc sans plus attendre, elle avait hâte de voir quels soins elle pourrait apporter à ces fameuses tapisseries.


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Boulga
* Note HRP : attention, une contrepèterie s'est glissée dans le post qui suit. Boulga offre à boire en taverne à qui la trouvera (relâche de taverne de mercredi pour elle^^)



Boulga arriva en trottinant derrière le senher Salvaire. Il faut dire qu'il était grand, avec de grandes jambes, et qu'elle était petite, avec de petites jambes, donc. De ce fait, elle lui courait un peu après.

Commençons donc par prendre le repas, non ? Messer Baboo nous a apporté des choses qui sentent délicieusement bon

lança-t-elle avant de saluer les nouvelles venues.

Dona Catalina, c'est un honneur de vous voir, mais dans votre état, c'est bien imprudent. Enfin, il parait que votre enfant sera plus costaud que d'autres s'il est déjà capable de faire l'ascension vers le castel de Randon !

Puis se tournant vers dona Coco

Dona Coco, comme cela fait plaisir. J'ignorais vos talents de tapissière ! Sage comme Pénélope, et si vous êtes aussi habile qu'elle dans les travaux de tissage, ce sera un bonheur !

Plus tard dans l'après-midi, pendant que Coco et les Jojo dressaient l'inventaire des tapisseries et et les chargeaient sur la charrette, Boulga fit une liste de ce qu'il y aurait à faire dans les jours suivants : amener des torches, afin de bien inspecter les parties obscures ; inspecter portes et fenêtres, avec leurs gonds, remettre en état celles qui pourraient l'être, retirer les autres et prendre les mesures pour en fabriquer; enfin, dégager complètement la cour : d'un côté le bois utilisable seulement comme combustible, de l'autre les poutres qui pourraient encore servir.


[quelques jours plus tard, pendant l'absence du baron de Randon]

Du haut de ses petits pieds, Boulga dirigeait ceux qui revenaient du cellier avec leurs découvertes :

Oui, là, mettez le produit de vos fouilles dans ces caisses ! Surtout s'il reste de la vaisselle utilisable... là ! l'étain, ça doit pouvoir se remettre en état... là-dedans, la poterie... pardeos ! il y en avait tant ? Oui, même la cassée, ça peut toujours servir... Et des bouteilles de vin ? mmh, avec le temps qu'il a passé là à macérer, ce doit être de la piquette. M'enfin, on lui trouvera bien un usage...


Et pendant ce temps, on entendait scier et marteler allègrement. Il fallut encore qu'elle courre du côté du tas de bois qui s'amoncelait, celui destiné à réchauffer les longues soirées d'hiver ou alimenter les fours à pains.

Heu... celui-là, il faudra aussi le réduire en plus petits morceaux et le ranger proprement, hein... voyons voir...

Elle promena son regard autour d'elle à la recherche d'un coin à l'abri de l'humidité... peine perdue pour l'heure.

Bon, dans la grande salle du rez-de chaussée, alors, près de la grande cheminée, en attendant mieux

Puis elle s'empressa de faire le tour des portes, mais n'eut pas le courage d'inspecter les fenêtres. D'ailleurs - et elle se gratta la tête - on n'avait pas commencé les fenêtres, il faudrait y penser ensuite.

Ouf ! je n'en peux plus

Souffla-t-elle quand elle eut bien fait le tour du propriétaire en long, en large et en travers.
La journée touchait à sa fin, le ciel palissait, et la tiédeur de l'air lui donna envie de visiter un peu plus les alentours du castel, surtout près de la petite rivière, où il se trouverait sûrement un endroit tranquille et retiré pour se débarrasser de la sueur et de la fatigue de la journée.
Elle prévint Boulie de son intention et sortit du castel.

Boulie
Alors que Boulie conversait avec Baboo, Dona Catalina et Coco arrivèrent. Les saluant tour à tour, elle les invita à attendre l’arrivée du maitre du Castel, qui vînt peu de temps après. Elle haussa un sourcil à la vue du bandage qu’il portait, mais voyant qu’il ne s’en formalisait pas, elle ne posa pas de questions, quelqu’un finirait bien par lui expliquer. Après un repas bien copieux, accompagné de maintes conversations, Dona Coco ne tarda pas à partir avec ses tapisseries.

Quelques jours plus tard, alors que Salvaire n’était pas là, Boulga et Boulie avait décidé de commencer à remettre en état le Castel. Alors que l’intendante dirigeait le tout, la gouvernante s’empressa de donner main à la patte à qui avait besoin. Elle donnait un coup, un conseil à Boulga, un autre, aider à porter des cartons, mais surtout elle portait de temps à autres un coup d’œil en direction du petit protégé du baron. Des fenêtres et des portes qu’il faut s’occuper en premier, leur avait dit Salvaire. Les Boubous avaient donc envoyé les charpentiers s’en occuper, pendant que d’autres vidaient les pièces. Et quand certaines salles étaient vides, Boulie allait les dépoussiérer, afin de pouvoir reposer d’autres affaires.

A la tombée du jour, alors que le soleil disparaissait lentement à l’horizon, tout le monde entreprit de rentrer chez soi pour un soupé bien mérité, chacun ayant bien travaillé. Le Castel était loin d’être finit mais en même temps, ils ne venaient que de commencer. Boulga, fatiguée elle aussi, la prévînt de son dessein avant de quitter le Castel. Boulie alla chercher Son Altesse, qui cherchait les grenouilles dans la mare. Ils rentrèrent alors tous les deux à Mende en vue d’aller dîner.


Comme on dit, ce qui est fait, n’est plus à faire… !
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