Salvaire_d_irissarri
[De l'arrivée du Seigneur Baron d'Apcher et de Randon et de sa petite troupette au castel de Chateauneuf de Randon.]
[Avis : tout le monde est invité à participer car n'importe qui peut venir visiter, invité par l'un ou l'autre des participants. Ou même simple curieux, d'ailleurs. De plus, tout artisan, charpentier, forgeron ou n'importe quel vagabond(e) ou paysan(ne), un peu porté(e) sur le bricolage est vivement demandé(e). A vous d'inventer un truc à refaire, à réparer ou juste à visiter et de vous immiscer. Enjoy ! ]
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Chateauneuf de Randon ! Enfin ! Nous voici arrivés, mes amis !
Perché sur un piton rocheux, de granit comme il se doit en la région, le castel se dresse au coeur de la région de la Margeride. Des forêts, des rochers, paysage merveilleux, inchangé depuis la création du monde terrestre par le bienfait du Très Haut. Salvaire se sentait transporté de bonheur et de quiétude.
Entouré de ses amis et de son jeune filleul, protégé, tutoré, Salvaire chemine à grands pas, après une marche de presque 7 lieues depuis Mende pour prendre possession de son fief.
Il a bien hésité afin de savoir où s'installer.. Plutôt Apcher, plutôt Randon ? Voila ce qu'il en était de se retrouver double baron du jour au lendemain, par l'effet du trépas de son cousin de Saunhac, Aymeric le doux.
Un voile de tristesse passa sur son visage, lorsqu'il évoqua son parent et ami. Son décès était survenu si peu de temps après celui de leur cousine Béatritz. Tristes moments qu'avait alors connu le jeune Salvaire... Puis le testament de la Reyne avait été ouvert et lu et Béatritz lui avait confié la tutelle féodale pour son dernier fils Franc Claude Volpone de Castelmaure-Frayner. Voici donc que l'officier royal qu'il était déja alors n'avait pas hésité une minute à accepter la nouvelle charge qui lui incombait. Le jeune enfant, du haut de ses six ans, se révélait être charmant et de bonne nature et Salvaire s'était lié d'un vrai sentiment d'affection pour sa pitchoune d'Altesse, comme il disait parfois.
Bref ! Il avait donc pris le temps de laisser un administrateur en Tolosa, pour l'intendance des terres du Laouraguès, fief du jeune Franc, coms du Lauragais et s'en était ensuite allé rejoindre sa soeur Axel en Lyonnais-Dauphinois. Mais... Las, las, las il s'y était ennuyé profondément. Le temps de rencontrer amis sincères et Hop ! Voici qu'ils avaient repris chemin inverse pour un retour vers le Sud tant chéri.
Tous plongeaient leur regard sur la vallée en bas. La magnificence des paysages à l'entour. Les forêts, les rivières. On voyait même un lac au loin. Les montagnes plutôt arides évoquaient en leur coeur le sentiment du passé.
On imaginait sans peine revoir les hommes du temps ancien avec leurs huttes et leurs habits de peaux de bêtes. Un de ces hirsutes sauvages n'allait-il point sortir tout soudain d'une grotte dissimulée par les arbres ? Tandis qu'il racontait celà au jeune garçon, en même temps que l'histoire de la roche branlante, qu'on disait être le sabot qu'un géant aurait été obligé de laisser là et qu'on pouvait faire bouger mais qui jamais ne tombait du haut de son promontoire. Salvaire sourit en imaginant les parties de jeux et les promenades qu'ils auraient bientôt tous envie d'entreprendre, sans doute aucun.
Puis le castel à présent. Chateauneuf. Mouais....Hmmm....Neuf, neuf ? Neuf de presque deux siècles déja ! Mais il présentait bonne allure. Les pierres étaient grandes et solides et en ce temps-là, on savait construire, mon brave monsieur ! On lui avait raconté les exploits des guerriers passés, lors de la guerre de Cent ans et il savait que l'on pouvait honorer ici la mémoire d'un fier chevalier. Le ser Bertrand Duguesclin. Il se sentit tout petit face à l'histoire passée mais là, présentement, il était temps de se secouer un peu les braies et d'agir pour le présent. Tout le monde s'affaira donc à l'inspection des lieux afin de déterminer au mieux ce qui serait nécessaire à leur installation.
Dona Boulga, promue récemment intendante du fief, s'empressa pour une première visite. Les jumeaux serviteurs, se précipitèrent vers les communs et le jeune garçonnet s'empressa de demander :
Il y a des oubliettes ? Et des grenouilles dans la mare ? Et mon lit ? Où est-ce que je vais dormir ?
Salvaire, tout attendri, mais mine sévère :
Macarel ! Votre Altesse, je comprends votre légitime impatience, mais Nenni ! Nenni ! Pas les oubliettes ! Si vous le voulez bien, vous allez vous montrer patient et raisonnable. Partons chacun de notre côté pour une visite et nous ferons tous le point sur nos découvertes au fur et à mesure. Té ! Allez donc voir .. Euh.. Par là !
Il lui indiqua la direction d'un long couloir qui, selon ce qu'en voyait le baron, ne semblait présenter aucun danger. Juste le plaisir de la dévouverte. Il emprunta pour sa part l'escalier qui descendait depuis l'office afin de constater par lui-même ce qui pouvait bien s'y cacher.
Sources :
*http://www.cantonchateauneufderandon.fr/histoire.php
* "La Margeride est cette région naturelle du sud du Massif Central, faiblement peuplé (14 habitants/km²), à cheval sur les trois départements du Cantal, de la Haute-Loire et de la Lozère.
Entre le Velay au Nord, l'Aubrac à l'Ouest (régions auxquelles La Margeride s'apparente) et les Causses et les Cévennes au Sud dont elle se distingue nettement, la Margeride est un haut-plateau granitique (1200 à 1500 m d'altitude) très érodé, couvert de landes, de pins et de pacages, parfois encore de hêtres et de bouleaux et où l'on voit fréquemment affleurer la roche-mère." In : http://www.ot-mende.fr/decouvrir/contempler/margeride
*"Châteauneuf de Randon, "station verte" et "village de neige", est situé sur un pic granitique à 1286 m daltitude. Connue pour avoir été délivré par le Connétable Bertrand Du Guesclin qui y mourut après avoir bu leau glacée de la Fontaine de la Glauze." In : http://www.margeride-tourisme.com/canton-de-ch%C3%A2teauneuf-de-randon/ch%C3%A2teauneuf-de-randon/
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Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet
[Avis : tout le monde est invité à participer car n'importe qui peut venir visiter, invité par l'un ou l'autre des participants. Ou même simple curieux, d'ailleurs. De plus, tout artisan, charpentier, forgeron ou n'importe quel vagabond(e) ou paysan(ne), un peu porté(e) sur le bricolage est vivement demandé(e). A vous d'inventer un truc à refaire, à réparer ou juste à visiter et de vous immiscer. Enjoy ! ]
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Chateauneuf de Randon ! Enfin ! Nous voici arrivés, mes amis !
Perché sur un piton rocheux, de granit comme il se doit en la région, le castel se dresse au coeur de la région de la Margeride. Des forêts, des rochers, paysage merveilleux, inchangé depuis la création du monde terrestre par le bienfait du Très Haut. Salvaire se sentait transporté de bonheur et de quiétude.
Entouré de ses amis et de son jeune filleul, protégé, tutoré, Salvaire chemine à grands pas, après une marche de presque 7 lieues depuis Mende pour prendre possession de son fief.
Il a bien hésité afin de savoir où s'installer.. Plutôt Apcher, plutôt Randon ? Voila ce qu'il en était de se retrouver double baron du jour au lendemain, par l'effet du trépas de son cousin de Saunhac, Aymeric le doux.
Un voile de tristesse passa sur son visage, lorsqu'il évoqua son parent et ami. Son décès était survenu si peu de temps après celui de leur cousine Béatritz. Tristes moments qu'avait alors connu le jeune Salvaire... Puis le testament de la Reyne avait été ouvert et lu et Béatritz lui avait confié la tutelle féodale pour son dernier fils Franc Claude Volpone de Castelmaure-Frayner. Voici donc que l'officier royal qu'il était déja alors n'avait pas hésité une minute à accepter la nouvelle charge qui lui incombait. Le jeune enfant, du haut de ses six ans, se révélait être charmant et de bonne nature et Salvaire s'était lié d'un vrai sentiment d'affection pour sa pitchoune d'Altesse, comme il disait parfois.
Bref ! Il avait donc pris le temps de laisser un administrateur en Tolosa, pour l'intendance des terres du Laouraguès, fief du jeune Franc, coms du Lauragais et s'en était ensuite allé rejoindre sa soeur Axel en Lyonnais-Dauphinois. Mais... Las, las, las il s'y était ennuyé profondément. Le temps de rencontrer amis sincères et Hop ! Voici qu'ils avaient repris chemin inverse pour un retour vers le Sud tant chéri.
Tous plongeaient leur regard sur la vallée en bas. La magnificence des paysages à l'entour. Les forêts, les rivières. On voyait même un lac au loin. Les montagnes plutôt arides évoquaient en leur coeur le sentiment du passé.
On imaginait sans peine revoir les hommes du temps ancien avec leurs huttes et leurs habits de peaux de bêtes. Un de ces hirsutes sauvages n'allait-il point sortir tout soudain d'une grotte dissimulée par les arbres ? Tandis qu'il racontait celà au jeune garçon, en même temps que l'histoire de la roche branlante, qu'on disait être le sabot qu'un géant aurait été obligé de laisser là et qu'on pouvait faire bouger mais qui jamais ne tombait du haut de son promontoire. Salvaire sourit en imaginant les parties de jeux et les promenades qu'ils auraient bientôt tous envie d'entreprendre, sans doute aucun.
Puis le castel à présent. Chateauneuf. Mouais....Hmmm....Neuf, neuf ? Neuf de presque deux siècles déja ! Mais il présentait bonne allure. Les pierres étaient grandes et solides et en ce temps-là, on savait construire, mon brave monsieur ! On lui avait raconté les exploits des guerriers passés, lors de la guerre de Cent ans et il savait que l'on pouvait honorer ici la mémoire d'un fier chevalier. Le ser Bertrand Duguesclin. Il se sentit tout petit face à l'histoire passée mais là, présentement, il était temps de se secouer un peu les braies et d'agir pour le présent. Tout le monde s'affaira donc à l'inspection des lieux afin de déterminer au mieux ce qui serait nécessaire à leur installation.
Dona Boulga, promue récemment intendante du fief, s'empressa pour une première visite. Les jumeaux serviteurs, se précipitèrent vers les communs et le jeune garçonnet s'empressa de demander :
Il y a des oubliettes ? Et des grenouilles dans la mare ? Et mon lit ? Où est-ce que je vais dormir ?
Salvaire, tout attendri, mais mine sévère :
Macarel ! Votre Altesse, je comprends votre légitime impatience, mais Nenni ! Nenni ! Pas les oubliettes ! Si vous le voulez bien, vous allez vous montrer patient et raisonnable. Partons chacun de notre côté pour une visite et nous ferons tous le point sur nos découvertes au fur et à mesure. Té ! Allez donc voir .. Euh.. Par là !
Il lui indiqua la direction d'un long couloir qui, selon ce qu'en voyait le baron, ne semblait présenter aucun danger. Juste le plaisir de la dévouverte. Il emprunta pour sa part l'escalier qui descendait depuis l'office afin de constater par lui-même ce qui pouvait bien s'y cacher.
Sources :
*http://www.cantonchateauneufderandon.fr/histoire.php
* "La Margeride est cette région naturelle du sud du Massif Central, faiblement peuplé (14 habitants/km²), à cheval sur les trois départements du Cantal, de la Haute-Loire et de la Lozère.
Entre le Velay au Nord, l'Aubrac à l'Ouest (régions auxquelles La Margeride s'apparente) et les Causses et les Cévennes au Sud dont elle se distingue nettement, la Margeride est un haut-plateau granitique (1200 à 1500 m d'altitude) très érodé, couvert de landes, de pins et de pacages, parfois encore de hêtres et de bouleaux et où l'on voit fréquemment affleurer la roche-mère." In : http://www.ot-mende.fr/decouvrir/contempler/margeride
*"Châteauneuf de Randon, "station verte" et "village de neige", est situé sur un pic granitique à 1286 m daltitude. Connue pour avoir été délivré par le Connétable Bertrand Du Guesclin qui y mourut après avoir bu leau glacée de la Fontaine de la Glauze." In : http://www.margeride-tourisme.com/canton-de-ch%C3%A2teauneuf-de-randon/ch%C3%A2teauneuf-de-randon/
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Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet