Boulga
Boulga gagna le lavoir dont l'eau venait de la Clauze et suivit la pente pour rejoindre le cours d'eau naturel. Le chemin n'était pas très aisé et descendait assez abruptement, mais elle pouvait aisément se retenir aux branches basses et les pierres sous ses pieds formaient comme des escaliers.
Il lui plaisait d'entendre le vent bruisser légèrement, et de voir les premières feuilles des arbres. Oh, de petites feuilles encore, mais au vert clair et éclatant.
Elle ne fut pas longue à trouver endroit convenable pour le bain : un léger replat, abrité du vent et des regards indiscrets par les arbres, et le cours d'eau plus large et un peu plus profond à cet endroit.
Elle se retourna et leva les yeux : on apercevait encore les hauts murs du castel, assez proche.
Vraiment parfait !
Elle trempa la main dans l'eau.
Mmh, un peu fraîche, je vais devoir faire vite.
Vêtements soigneusement posés dans l'herbe, elle risqua un pied puis l'autre et s'avança jusque vers le milieu du cours d'eau. La fraîcheur la fit frissonner mais quelques vigoureuses frictions eurent tôt fait de la réchauffer. Et puis, la fraîcheur est excellente pour la peau, à ce qu'il parait, et sans abuser de coquetterie, Boulga tenait à conserver sa blanche fermeté. Ainsi que sa gorge ronde et rebondie. Et ses courbes toutes en pleins et déliés malgré sa minceur.
Au reste, elle ne s'attarda que le temps nécessaire à se savoir débarrassée de la poussière et de la sueur de la journée. Et à retrouver un parfum de petit bouquet de printemps, primevères, primes roses, violettes ou autres fleurettes. On ne savait jamais, un Perceval le gallois pouvait se présenter à l'improviste, et il eut été inconvenant de faire mauvaise figure : c'était mettre à profit les menues règles de savoir-vivre apprises quelques jours auparavant - à force de persévérance, s'entend.
Bref, elle ressortit bien vite de l'eau, heureuse et rassérénée.
Il fallait aussi regagner Mende avant la nuit tombée.
Il lui plaisait d'entendre le vent bruisser légèrement, et de voir les premières feuilles des arbres. Oh, de petites feuilles encore, mais au vert clair et éclatant.
Elle ne fut pas longue à trouver endroit convenable pour le bain : un léger replat, abrité du vent et des regards indiscrets par les arbres, et le cours d'eau plus large et un peu plus profond à cet endroit.
Elle se retourna et leva les yeux : on apercevait encore les hauts murs du castel, assez proche.
Vraiment parfait !
Elle trempa la main dans l'eau.
Mmh, un peu fraîche, je vais devoir faire vite.
Vêtements soigneusement posés dans l'herbe, elle risqua un pied puis l'autre et s'avança jusque vers le milieu du cours d'eau. La fraîcheur la fit frissonner mais quelques vigoureuses frictions eurent tôt fait de la réchauffer. Et puis, la fraîcheur est excellente pour la peau, à ce qu'il parait, et sans abuser de coquetterie, Boulga tenait à conserver sa blanche fermeté. Ainsi que sa gorge ronde et rebondie. Et ses courbes toutes en pleins et déliés malgré sa minceur.
Au reste, elle ne s'attarda que le temps nécessaire à se savoir débarrassée de la poussière et de la sueur de la journée. Et à retrouver un parfum de petit bouquet de printemps, primevères, primes roses, violettes ou autres fleurettes. On ne savait jamais, un Perceval le gallois pouvait se présenter à l'improviste, et il eut été inconvenant de faire mauvaise figure : c'était mettre à profit les menues règles de savoir-vivre apprises quelques jours auparavant - à force de persévérance, s'entend.
Bref, elle ressortit bien vite de l'eau, heureuse et rassérénée.
Il fallait aussi regagner Mende avant la nuit tombée.