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[RP] A sept lieues de Mende, à vue de bottes...Randon

Lahire
Le petit homme ne se fait pas prié.
Après une courbette, un mot gentil,

Mes hommages Dona, bien le bonjorn !

et un sourire à l'attention de la Dona, non sans avoir posé son fardeau bien précautionneusement, il jete son séant là ou on lui dit et déjà la soif le prend aux mots de l'intendante ! la bave aux commissures des lèvres, il a presque le gout de la bière qui lui vient à la bouche.

Attendant gentillement, prenant ses aises, il zyeute autour de lui, s'essuyant le visage.

Tudieu, fort belle masure, me faudrait un castel comme ça avec des hauts murs, des tours de guet, une cave garnie et un donjon.z Z .., grand donjon avec une grand salle..zz zz . pour y peindre.Zzz .. Des donzelles, des muses posant pour lui...Ronnnnnnnn Zzzzzzzzzzz.....

Lz nain pique un somme.
Boulga
Eh !

Avant d'avoir pu dire ouf, voilà la jeune fille saisie et plongée dans le baquet. Mais aussi, quelle idée d'aller chercher son senher sur son terrain ! Croyons qu'elle le voulait bien. Si toutes ces jupes ne manquaient l'étouffer, d'ailleurs, elle rirait encore plus fort. Maudites jupes ! Elle croise le regard plein de... plein de choses.

...
J'ai demandé qu'on apportât de l'hypocras à messer Lahire

Un soupir plus loin, elle a perdu son sourire, abandonné son rôle de parfaite intendante pour celui de mestressa complaisante, et tient son senher étroitement embrassé, bouche à bouche. Elle ne gigote plus, lui laissant tout loisir de dénouer ses jupes.

C'est plus tard, après que canard et canette ont bien barboté et trouvé leur ligne de flottaison, que ses devoirs se rappellent à Boulga :


Ne faisons pas trop attendre messer Lahire, voulez-vous ? vos réserves d'hypocras ne sont pas si inépuisables qu'il soit courtois de le faire patienter davantage.

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Salvaire_d_irissarri
Palsambleu ! Je l'avais oublié, plan segur...

Après les diverses galipettes et après avoir versé la moitié de l'eau sur le plancher, ils en avaient terminé et s'empressaient de se vetir décemment, pour aller courir tous les deux accueillir le petit homme.
Plan segur, vu le temps qu'elle mettait à rattacher tous ses liens et froufrous et tout et tout, Salvaire fut le premier en bas et s'approcha du ser Lahire sans faire de bruit.plus que nécessaire, soucieux de donner une digne image et ne point laisser l'homme avoir la moindre petite idée de ce qu'il venait de se passer.

C'est donc sans l'avoir réveillé qu'il le surprit dans son sommeil :


Ma parole, mais il ronfle comme un boeuf, l'animal !


Il ne peut s'empêcher alors, taquin et ravi qu'il est encore :

HéHO ! Hé HO ! Ca Y est ! ON rentre du BOULOT !
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Lahire
LE nain sursaute et manque de tomber, pas de haut heureusement. Le dormeur se réveille...
Il essuie la petite bavouille de ses lèvres et tente de se donner bonne allure.

Vite un mot agréable...

Heu, déjà là Seigneur ?? Tant est votre célérité que vous me voyez surpris en pleine ... pleine réflexion...

Pourquoi est il là déjà, ou est il d'ailleurs ?

tic tac un ange passe

Merci d'être venue Seigneur, je venais....

Une bougie s'allume dans ses yeux, un cierge même !

Ah oui Tudieu mais c'est bien sur, faut que j'arrête de faire le simplet moi !

Passe en mode prof et vite

Bref, oui..... c'est celà ouiiiii, je venais vous livrer votre commande... Et j'ai donc fait les sept lieux sur mes petites jambes sans mes bottes.... Diantre ce fut long !!!


Il se rapproche du gris colis rectangulaire bien plus haut que lui !

Oui, suite à notre discution en votre taverne, j'ai mis a contribution ce dimanche pluvieux pour vous gribouiller ce tableau...


Essai d'enlever d'un geste le drap qui couvre le colis mais il résiste...

Ciel, il est timide ! Il va me rendre grincheux, attention à la poussière, gare à ne pas faire atchoummmmm


Il arrive enfin a ôter le linge et c'est d'un air joyeux qu'il découvre son oeuvre :




Hééééééé HOOOOOOOOOOO
Boulga
Ben voilà, hein, si l'esprit n'est plus très vif, la main de l'amy est toujours prompte à délacer noeuds et rubans. Pour les relacer, c'est une autre affaire, et souvent il faut toute la dextérité de leur propriétaire pour en venir à bout.
En l'occurrence, Boulga ne pouvant plus décemment remettre ses jupes, jupon, chemise, corselet trempés comme soupe, elle tenta une sortie discrète de la chambre du crime, enveloppée dans un drap, fila à l'étage supérieur dans sa propre chambre et s'habilla de sec avec toute la vivacité dont elle était capable.
Préoccupée d'une seule chose : voir elle aussi à quoi ressemblait le colis livré à son senher.

Elle redescendit ensuite dans la grande salle commune, fraîche et pimpante, les joues roses, les yeux brillants, en chantonnant :

La belle si nous étions
dedans s'tu vivier,
On s'y mettrions
des p'tits canard nagier,

On s'y mettrions à notre loisir,
nique nac no muse,
Belle ! vous m'avez t'emberlifi...
t'emberlificoté par votre biauté*


Elle arriva sur le seuil et reprit sa mine calme et digne, au moment où messer Lahire dévoilait son oeuvre. De loin, d'où elle était, jolies couleurs, jolies formes et gracieuses demoiselles


Oh !

Mais elle dépita en secret de n'y voir que des blondes.




*Chanson populaire française, Poulenc
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Salvaire_d_irissarri
Lahire a écrit:
....
Oui, suite à notre discution en votre taverne, j'ai mis a contribution ce dimanche pluvieux pour vous gribouiller ce tableau...
...
Il arrive enfin a ôter le linge et c'est d'un air joyeux qu'il découvre son oeuvre :




Hééééééé HOOOOOOOOOOO


Salvaire, à peu près quasi certain de voir un quelconque gribouillage, souriait à tout hasard par politesse plus que par réel interêt.
Il observa le petit homme se débattre avec le tissu qui recouvrait une toile presqu'aussi grande que lui, et se prépara à lâcher un remerciement courtois mais lorsqu'il découvrit le tableauuuuuuuuuuuuuuu :


OOOOOOOOOOOOOOOOhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! SAPERLIPO...! MACAREL ! GALABRU !

Puis, se baissant pour y voir de plus près, contempla d'un regard appréciateur, connaisseur, tout en langueur...Et après un grand moment silencieux se redressa pour dire sa joie au nain qui cachait bien son jeu, pardine !

Messer Lahire ! Vous m'époustoubourifflez ! C'est plus que je n'en avais espéré. C'est même très EXACTEMENT celà que j'avais imaginé. Je suis ravi content.
Vraiment ! C'est si gracieux, c'est si joyeux, c'est tellement... inspirant ! Pas moinsse !

Vous avez vu, ma Boulga ? Tout l'art du maitre est là ! Et messer Lahire a eu la délicate attention d'y apposer mes armoiries en plusse ! Un artissseee, un vrai, un mestre !


Puis, attrapant le tableau sous un bras, se dirigea vers l'office, attrapant presque l'homme sous son autre bras.

Mais, venez donc que je vous fasse visiter mon castel. Venez vite vous restaurer. Voulez un repas, ? une boisson ? une servante ? humm.. Non, peut-être pas. Pardon, je me laisse emporter par la joie. Je m'émoustille, je glousse, je me trémousse, je m'emporte, je suis si gai... Brèfle ! Je suis vraiment satisfait, messer.

N'allez plus voir ailleurs ! Je vous mécène, je vous adopte, je vous convie à venir icelieu demeurer ! Je parlerai de vous partout dans les cours les plus nobles. Votre renommée est assurée. C'est dit, c'est fait !

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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Boulga
Citation:
Vous avez vu, ma Boulga ? Tout l'art du maitre est là ! Et messer Lahire a eu la délicate attention d'y apposer mes armoiries en plusse ! Un artissseee, un vrai, un mestre !


Et comment, elle avait vu !

C'est tout à fait charmant, senher, de verda, et quelle délicate attention à votre endroit !

Elle s'était approchée, essayant de ne pas voir qu'il n'y avait que des blondes, et puis le talent de mestre Lahire pour rendre les formes voluptueuses des donaselas venait de lui donner idée. Et comme elle était en bonnes dispositions et pas du tout désireuse de chercher querelle pour une oeuvre d'art, elle osa :

Pardine, vous êtes si doué, mestre Lahire, qu'il me vient comme une idée ! Par exemple, vous pourriez représenter une Vertu aristotélicienne, non ? Colomba, savez, la compagne de l'Archange Sylphael ? C'est l'Archange du Plaisir. Et si vous voulez, je suis prête à faire Don de ma personne à l'art et à poser pour Colomba...

Se tournant vers le baron avec son plus beau sourire :

Qu'en dites-vous, senher ? C'est un sujet pieux, s'il en est, non ?

Elle ajouta un peu plus bas :

Et puis, même quand je me marierai et que nous ne devrons plus... mh... bref... vous garderez ainsi douce souvenance de mon apprentissage

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Lahire
Le nain n'est que joie en voyant la réaction su Seigneur des lieues.
Quelqu'un qui apprécie son travail... au point de le prendre sous son aile "blonde".

Le visage de Lahire exprime un sourire niais de quiétude et de satisfaction. Qui aurais pensé qu'à Mende il trouverait âme qui comprendrais son art et l'apprécie...

Les mots lui manque et est presque gené de tant de sollicitude même si vivre en castel lui irait tout a fait ! Pensez vous le gite et le couvert....

La réaction de la Dona et sa requête le réconforte de plus...
Pensez une autre commande avec un fort jolie modèle...

Ben heu oui !

OUI
Salvaire_d_irissarri
Voila ! C'est dit !

A tantôt, or doncques. Le devoir m'appelle ailleurs, savez ce que c'est. Installez vous donc au mieux et faites mander aux serviteurs ce qui vous est nécessaire.

Adissiatz !

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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Lahire
ça tourne vite dans la tête du nain !
Faire une liste de requête aux serviteurs, facile...
Lahire sort son livre et commence à lister ses desiderata...

J’espère qu'un tome suffira!!!

Bon c'est pas le tout mais j'ai une commande et j'ai le pinceau qui me démange...

Tout en écrivant, il avance d'un pas chaloupé à l'intérieur pour faire connaissance des lieux, installer son atelier, le pourvoir en matériel...

Faut que je croque, faut que je croque !!!!!!


Pi me faut un titre !!


Me faut un titre seigneur, j'adore les titres !!!!!
Boulga
[Plus tard, à la fin d'une journée de labeur]


Pour la pose, Boulga avait choisi une des vastes chambres du premier étage; une qui n'avait pas d'hôte, bien sûr, et elle y emmena mestre Lahire, ainsi que la jeune et pimpante Johana.
Johana était là à la demande du senher Salvaire, pour servir de chaperon à son intendante et disons prévenir toute tentation qui ferait oublier un tant soit peu que peintre et modèle n'étaient là avant tout pour l'amour de l'art. C'était pour l'amour de l'art que Boulga ne cacherait plus grand chose de sa nudité, et pour l'amour de l'art encore que l'artiste en croquerait les pleins et déliés.


Tandis que Johana prenait possession d'un confortable et haut siège, la jeune mestressa se dépouilla de ses vêtements dans des gestes rapides. Si sa main trembla et son front rougit quelque peu, elle fit son possible pour n'en rien laisser paraître, car ordinairement, le trouble engendre le trouble et on ne sait pas où s'arrêtent ces choses-là. Surtout elle, qui se découvrait depuis quelques jours des élans insoupçonnés, un peu comme si elle s'extrayait d'une gangue confortable, osant s'exposer à l'air libre et déployer de petites ailes au-dehors.
Petites ? Tudieu, de grandes ailes, voyons ! Elle était l'amie bien-aimée d'un senher, elle n'avait pas à rougir de ses charmes ni à faire sa timide. Elle s'étira donc et à défaut d'ailes déploya souplement ses membres afin d'en chasser fatigue et tensions d'une journée de travail, avant de prendre la pose indiquée par le peintre.


Elle ferma les yeux, encore trop novice pour être tout à fait à l'aise avec le regard aigu du nain posé sur elle. Imaginer celui de son senher n'était pas moins troublant et lui colorait tout autant les joues, mais au moins elle le connaissait bien.
La prendrait-on pour une courtisane de poser et s'exposer ainsi ?
Le senher Salvaire, enchanté de l'idée, avait dit qu'il en ferait faire plusieurs exemplaires et que si avec ceux-là sa Gloubinette ne se trouvait pas un mari, c'est qu'elle était destinée à demeurer sa mestressa jusqu'à leurs vieux jours.
La jeune fille doutait de trouver mari avec un tableau, aussi beau soit-il. Elle attirerait galants et courtisans, peut-être... qui tenteraient leur chance auprès de la sainte et sensuelle Colomba au prétexte d'approfondir leur connaissance du Dogme Aristotélicien et d'en pratiquer certaines Vertus. Ce n'était pas forcément déplaisant comme perspective, et la vanité de la jeune fille s'en trouvait un rien flattée.
Mais un mari, c'était autre chose comme engagement : pour elle, cela signifiait forcément la rupture avec son senher. Du moins le renoncement définitif à ses embrassements et embrasements, aux délicieuses caresses et enivrants baisers qu'ils se prodiguaient.
Peut-être, finalement, était-ce cette perspective qui avait joué lorsque Boulga avait proposé de poser : offrir au bel et blond Salvaire l'occasion de se souvenir qu'il lui avait appris le partage du plaisir. Quant à elle... bah, on n'oublie pas son premier amour, son premier amant.


Boulga rouvrit soudain les yeux, prise d'inspiration :

Té, j'ai trouvé un titre pour votre oeuvre, mestre Lahire :



La Leçon de Plaisir n°49 de l'Archange Sylphael :
Sainte Colomba prolongeant la magie du premier regard


Elle réfléchit un instant, avant d'ajouter :

Mais si vous représentez un danseur de feu en même temps, il sera pet-être plus judicieux de mettre



Les Vertus aristotéliciennes : le Plaisir
Sainte Colomba jouant avec le feu

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Lahire
Le nain avait suivit la Dona, nan les DonaS - grrrr - avec les bras chargé de son matériel, une grosse besace pleine de couleurs et de charbon ainsi qu'une toile tendue sur bois qu'il avait lui même confectionné.

Oui parce que ça coûte chère tout ça, alors autant faire ça soi-même. Charbon et certains pigments piqués à la mine ou dans la nature, la charbon de bois aussi ça marchait bien... de l'huile, des oeufs, des plumes... et pi tout.

L'avait fallut ramené ça de chez lui : 2 fois 7 lieues, rien que ça sur ses courtes pattes... Il avait ralé ça oui !!!

Mais il avait pensé, imaginé aussi ! Motivé!!!! Pas tous les jours qu'on avait si jolie modèle - chaperonné grrrrr - et qu'on avait commande pour celà ...

Et donc il s'installa, éparpilla ses affaires laissant la Dona se préparé... Elle ne se fit pas priée, il en fut heureux et se fit discret quand elle se dévêtit...

Mais pas une miette il ne perdis du spectacle !! Hé faut bien s’imprégner du modèle !!!!

une fois prêt et prête il pris ses charbon !

Bon je vais d'abord faire une esquisse !

J"ai ma petite idée la dessus ! Z'etes MAGNIFIQUE Dona !!!! Tudieu la de la chance le.....
La soubrettte sortez de mon champs !!! Derrière moi, mettez vous !!!veux pas vous voir !!! a moins que vous vous mettiez nue aussi !!


Petit clin d'oeil le plus obscène possible, qu'elle est bien peur....

Dona Boulga, si vous vouliez bien vous allonger ainsi sur le lit, le cheveux défaits si possible....
Les bras derrière la tête, ainsi !!! un peu déhanché, voilaaaaaaaa, on gonfle la poitrine, on l'offre au ciel.... voilààààààààà

Un peu a droite, le visage.... non l'autre droite..... Jambes jointes voilaaaaaaa....

PARFAIT on bouge plus !!!! J'appelle ça la pause de l'amante...


Et il se met a gratter le tissu rêche avec le charbon !
Il gigote derrière sa toile.
Tantôt sur la pointe des pieds, tantôt accroupit !


Z'êtes magnifique Dona ! Mais z'allez souffrir de tenir la pause...
Courage!!!
Finalement j'ai une autre idée pour le feu....

Bon le premier jet...


Et tourne la toile vers la Dona !!




Qu'en dites vous ?
Boulga
Lahire a écrit:

Bon je vais d'abord faire une esquisse !

J"ai ma petite idée la dessus ! Z'etes MAGNIFIQUE Dona !!!! Tudieu la de la chance le...


Pensez donc, c'est toujours si agréable d'avoir affaire à un connaisseur. Et du premier coup d'oeil en plus !
Avec une telle entrée en matière, Boulga était dans les meilleures dispositions possibles pour tenir la pose autant d'heures qu'il le faudrait.


Lahire a écrit:

Dona Boulga, si vous vouliez bien vous allonger ainsi sur le lit, le cheveux défaits si possible....
Les bras derrière la tête, ainsi !!! un peu déhanché, voilaaaaaaaa, on gonfle la poitrine, on l'offre au ciel.... voilààààààààà

Un peu a droite, le visage.... non l'autre droite..... Jambes jointes voilaaaaaaa....

PARFAIT on bouge plus !!!! J'appelle ça la pause de l'amante...


Cliclacodac, le mot magique. Bon, certes, elle a connu plus naturel comme pose, et même dans leurs jeux les plus... mmh... créatifs, dirons-nous, son senher et elle ne sont jamais allés jusqu'à risquer le tour de rein, mais l'art a ses secrets que la nature ignore !


Lahire a écrit:

Z'êtes magnifique Dona !


Par Deos, mestre Lahire, vous savez parler aux femmes et trouver les mots justes !

Lahire a écrit:
Mais z'allez souffrir de tenir la pause...
Courage!!!


L'amour de l'art, pardine, l'amour de l'art. Le sens du sacrifice et le Don de soi. L'Amitié.
...
Quelques crispations et crampes de rien du tout plus tard, il y a bien la Conservation de soi qui se rappelle au bon souvenir de la jeune fille qui finalement ne détesterait pas remettre la suite au lendemain, quand...


Lahire a écrit:
Bon le premier jet...
Qu'en dites vous ?


Boulga se redresse à demi et regarde la première esquisse.
Le choc. Bouche béée.
Elle ramasse à la hâte sa chemise, se lève, dissimule aussi rapidement le plus équivoque de sa nudité et s'avance, tout émue.
C'est qu'elle se trouve bien belle, la demoiselle, et bien apétissante. Et vraiment, elle se demande un instant si c'est bien raisonnable et si elle n'est pas allée trop loin en proposant de servir de modèle. Parce que maintenant, hein, il faut assumer


Ah ! mestre Lahire ! vous avez la main sûre et tellement d'esprit ! Tout y est, jusqu'aux petits pigeons... heu... enfin les colombes

Elle rougit un peu plus

Mais... heu... est-ce qu'il y a moyen d'atténuer un peu... heu... là... au milieu du corps... hm... que ça soit moins souligné ?

Passée l'émoi de la découverte, Boulga reprend son souffle, ses esprits, ses vêtements, et pendant qu'elle se rhabille à la hâte, elle achève de retourner à son rôle d'intendante :

Vraiment, le senher Salvaire a bien fait de vous engager. Nous attendons très prochainement la visite de notre voisin, le senher Actarius,Vescoms de Tournel, et de sa protégée, la dona Ella. S'il est besoin d'autres poses, nous reprendrons après, d'accord ?
Mais déjà, nous allons redescendre, manger et boire. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que l'art, ça creuse !

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Lahire
Boulga a écrit:
Vraiment, le senher Salvaire a bien fait de vous engager. Nous attendons très prochainement la visite de notre voisin, le senher Actarius,Vescoms de Tournel, et de sa protégée, la dona Ella. S'il est besoin d'autres poses, nous reprendrons après, d'accord ?
Mais déjà, nous allons redescendre, manger et boire. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que l'art, ça creuse !


Grand dieu ! Mais je commence a peine ! L'inspiration que vous me donnez, je ne puis la laisser là !!! Et puis je ne puis laisser cette Colombia ainsi !!

Lahire parle au tableau :

Muse, jolie muse, je ne vais point t'abandonner !!!!
J'ai encore du charbon a foison, la mine ça donne des avantages...


A Boulga

Dona, descendez, allez donc ! emmener donc votre chiot de cerbère...
Allez ! Je vais pour ma part continuer un peu, tant de charme ne peu être laissé seule...
Dommage, c'est gaché de vous vetir et cacher ces courbes à damner un saint....


Au tableau :

Voilàààà.... laisse moi te caresser de mon charbon...
Tudieu, ne me résiste pas !!!
Tu n'as rien a craindre d'un nain !!! Et puis t'as un ange gardien à la blonde chevelure...


Et le nain oublie ou il est, parle haut, met du charbon partout !
Et c'est après un certain temps il s'arrête, recule !

Bien, tu est un peu plus visible, Bella Colomba/Boulga !
J'vais descendre me sustenter un peu!!!
TUDIEU je mangerais un géant !!!


Et la nain noire de la tête au pied s'en va !

Je reviens bientôt ma belle et peut être je ne serais point seul !!!

Envoi une bise vers le tableau !

Salvaire_d_irissarri
Qué Splendeur ! Qué Merveille ! SSSSSsssssssPLENDIDE ! ! ! J'en suis rouge de joie, vert de plaisir, bleu de ravissement.. Arc-en-ciel !

Ce tableau noir et blanc m'illumine ! Pas plusse, pas moinsse !

Un maitre, un GRAND ! Vous êtes un GRAND, messer le nain !


Le bel et blond baron est si bouleversifié qu'il en reste ensuite bouche bée, en contemplation totale, s'agenouille et ne regarde plus que la toile. Si belle, si belle...
Ebloui qu'il est devant cette peinture, encore plus peut-être que devant le modèle elle-même...Mauvais signe, ca tout de même.

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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
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