Victorinne
Décidément, l'on ne pouvait somnoler paisiblement, en ces lieux, entre deux éreintantes entrevues avec quelques membres de la noblesse impériale pour divers sujets héraldique...
N'avait elle pas droit de se reposer après un voyage au combien fatiguant en Franche Comté, peut importe la raison il ne fallait guère la contrarier depuis que son interminable état l'empêchait de faire ce qui lui plaisait. S'en était ennuyant...Yanahor recevrait les foudres de sa "douce" femme pour lui infliger une telle punition tant souhaité soit elle.
Les consignes qu'elle avait données ne semblaient avoir guère été comprises par les domestiques d'Adaincourt. Nul ne devait la déranger sous prétextes aucun sous peine de se voir châtier de la plus vil des façons. La "Cantarella" furibonde s'étira de tout son long avant de poser un pied sur le lot.
ENTREZ SOMBRE IDIOT QUE VOUS ETES! hurla cette dernière. Le domestique entra tout en baissant la tête pour ne pas rencontrer le regard de sa maîtresse. Ce dernier n'osa ouvrir la bouche ce qui contraria fortement la Duchesse. Se leva avec une grâce qu'on ne lui connaissait guère, elle s'approcha de son bureau pour ramasser sur son passage la cravache qui y trônait joyeusement avant de faire face au sombre sot.
Faut il que je vous châtie pour que vous m'adressiez la parole? Ne vous a t on apprit les bonnes manières. Sachez que vos cris lorsque le fouet s'abattra sur votre dos sera pour moi le plus doux des murmures. A moins que vous n'attendiez que cela
Que ne fallait-il guère se résoudre à faire pour se faire obéir. Le domestique tremblait comme une feuille tout en bégayant on ne sait quoi. Levant les yeux au ciel la Rubempré alla s'installer dans son fauteuil au coussin rouge.
Vous me faites perdre du temps sombre crétin. Ecrivez donc sur un morceau de parchemin si vous n'arrivez guère à aligner trois mots.....
Le misérable vers de terre lui coupa soudainement la parole pour déverser son flot d'information. Le "ducaillon" lorrain comme certains se plaisait à l'appeler en ce moment mandait sa présence pour officier en cette fin de mandat. Soupirant elle congédia le serviteur avant de faire venir ses suivantes pour s'habiller. Ne pouvait-il demander à son frère d'être le maître de cérémonie. Tellement de choses à préparer de quitter la Lorraine pour de bon. Nulle envie d'être pimpante ne lui venait à l'esprit, elle éprouvait le besoin de se sentir à l'aise dans ses mouvements. Esquissant un sourire, elle se rappela la tenue qui plaisait tant à Alaellyra. Dés que cette dernière la voyait avec cet accoutrement elle ne pouvait s'empêcher de lui râler dessus. La Duchesse se laissa habiller par les mains expertes des servantes avant d'enfiler ses cuissardes et son manteau de gueules.
Faites préparer ma voiture chère Hilda, ne faisons pas attendre le Duc de Lorraine. Plus tôt nous partons plus tôt nous rentrons en notre domaine.
Le carrosse posté devant l'entrée du Castel de Remilly conduisit la jeune femme jusqu'au Château de Nancy. Les quelques pas qu'elle fit la portèrent à la Salle de Réception. Epuisée par le voyage, la Rose alla s'installer sur l'estrade ou un siège l'attendait. Avant de poser son délicat fessier le Maréchal d'Armes inspecta les coffres qui avaient posé à proximité. Oedipe avait sans doute voulu ménager sa sur. Ne manquait plus que le Duc pour que la cérémonie commence. Cérémonie qui promettait d'être des plus intéressante pour certains.
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N'avait elle pas droit de se reposer après un voyage au combien fatiguant en Franche Comté, peut importe la raison il ne fallait guère la contrarier depuis que son interminable état l'empêchait de faire ce qui lui plaisait. S'en était ennuyant...Yanahor recevrait les foudres de sa "douce" femme pour lui infliger une telle punition tant souhaité soit elle.
Les consignes qu'elle avait données ne semblaient avoir guère été comprises par les domestiques d'Adaincourt. Nul ne devait la déranger sous prétextes aucun sous peine de se voir châtier de la plus vil des façons. La "Cantarella" furibonde s'étira de tout son long avant de poser un pied sur le lot.
ENTREZ SOMBRE IDIOT QUE VOUS ETES! hurla cette dernière. Le domestique entra tout en baissant la tête pour ne pas rencontrer le regard de sa maîtresse. Ce dernier n'osa ouvrir la bouche ce qui contraria fortement la Duchesse. Se leva avec une grâce qu'on ne lui connaissait guère, elle s'approcha de son bureau pour ramasser sur son passage la cravache qui y trônait joyeusement avant de faire face au sombre sot.
Faut il que je vous châtie pour que vous m'adressiez la parole? Ne vous a t on apprit les bonnes manières. Sachez que vos cris lorsque le fouet s'abattra sur votre dos sera pour moi le plus doux des murmures. A moins que vous n'attendiez que cela
Que ne fallait-il guère se résoudre à faire pour se faire obéir. Le domestique tremblait comme une feuille tout en bégayant on ne sait quoi. Levant les yeux au ciel la Rubempré alla s'installer dans son fauteuil au coussin rouge.
Vous me faites perdre du temps sombre crétin. Ecrivez donc sur un morceau de parchemin si vous n'arrivez guère à aligner trois mots.....
Le misérable vers de terre lui coupa soudainement la parole pour déverser son flot d'information. Le "ducaillon" lorrain comme certains se plaisait à l'appeler en ce moment mandait sa présence pour officier en cette fin de mandat. Soupirant elle congédia le serviteur avant de faire venir ses suivantes pour s'habiller. Ne pouvait-il demander à son frère d'être le maître de cérémonie. Tellement de choses à préparer de quitter la Lorraine pour de bon. Nulle envie d'être pimpante ne lui venait à l'esprit, elle éprouvait le besoin de se sentir à l'aise dans ses mouvements. Esquissant un sourire, elle se rappela la tenue qui plaisait tant à Alaellyra. Dés que cette dernière la voyait avec cet accoutrement elle ne pouvait s'empêcher de lui râler dessus. La Duchesse se laissa habiller par les mains expertes des servantes avant d'enfiler ses cuissardes et son manteau de gueules.
Faites préparer ma voiture chère Hilda, ne faisons pas attendre le Duc de Lorraine. Plus tôt nous partons plus tôt nous rentrons en notre domaine.
Le carrosse posté devant l'entrée du Castel de Remilly conduisit la jeune femme jusqu'au Château de Nancy. Les quelques pas qu'elle fit la portèrent à la Salle de Réception. Epuisée par le voyage, la Rose alla s'installer sur l'estrade ou un siège l'attendait. Avant de poser son délicat fessier le Maréchal d'Armes inspecta les coffres qui avaient posé à proximité. Oedipe avait sans doute voulu ménager sa sur. Ne manquait plus que le Duc pour que la cérémonie commence. Cérémonie qui promettait d'être des plus intéressante pour certains.
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