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[RP] Cérémonie d'allégeance Franc-Comtoise

Chevreux
Le Chevalier Chevreux était toujours là, à observer la cérémonie.

Certains nobles arrivaient en retard, d'autre n'étaient toujours pas là.

Ce qui frappa le plus Chevreux était le fait que plusieurs personnes ne se souciaient même pas du protocol et parlaient à voix basse, se promenant entre le bar et la scène où se déroulaient les allégeance.

Il cherchait du regard sa suzeraine, la Comtesse de Morez, Lysiane, mais ne la voyait pas.
Elle avait dû être retenue au parlement.

Il resta donc là, toujours silencieux et regardait la cérémonie.

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"Ne sous-estimez pas plus faible que vous !"
Felino, incarné par Artifice


Le Vicomte de Montaigu, en voyage représentatif pour le 5e Grand Festival de le Couronne, écrivit une lettre à la régente de son Comté. Il la confia à son jeune page qu'il avait recueillit chez lui et l'avait initié à toutes sortes de missions dont celle de coursier. Felino apporta donc aux gardes présents à l'entrée de la salle la missive de son maître

Citation:
Première Dame de Franche-Comté, Franc-Comtesse,

par la présente, moi, Artifice d'Ollivaud, s'excuse de ne point être présent aux allégeances franc-comtoises mais étant toujours occupé au 5e Grand Festival de la Couronne, je ne puis me déplacer pour venir personnellement vous rencontrer pour assurer mon soutien. C'est donc par écrit que je vous formule mon allégeance :

Moi, Artifice d'Ollivaud, Vicomte de Montaigu, prête serment d'allégeance à la Franc-Comtesse Macricri, au peuple franc-comtois. De part ce serment, je prête tout aide armé, soutien moral au peuple franc-comtois.

Artifice D'Ollivaud, Vicomte de Montaigu
Hortense
Encore une cérémonie d’allégeance…. une autre… encore… ce n’était pas la première… ce n’était sûrement pas la dernière. Ces cérémonies défilaient à une vitesse éclair… toutes se ressemblaient… à quelques différences près. Bizarre… les francs comtes passent à une rapidité inimaginable !

Quand Green lui pris la main pour la mener à cette cérémonie… elle posa son regard sur lui et lui sourit. Elle était heureuse de l’accompagner et était fière de s’y rendre à ses cotés… d’ailleurs elle l’aurait suivi même si elle n’avait pas eu l’obligation d’y être… car elle l’aimait et le soutenait dans tout ce qu’il entreprenait. Mais aujourd’hui …elle se devait d’en être. Non pas pour être vu… non pas pour pavaner… mais bien parce qu’elle avait à prendre la parole devant la nouvelle comtesse. N’était-elle pas celle qui représentait le fief de son jumeau ? Elle lui emboîta alors le pas avec plaisir… mais également avec lassitude.

Son homme avait eu le désir de réveiller la Franche comté… de la sortir de sa langueur… de faire voir comment cette contrée était belle… et qu’il pouvait être possible de s’y épanouir. Enfin… à une certaine époque… il était possible de s’y épanouir. Hortense aimait ce comté et tout comme Green la voulait vivante… dégourdie… animée… mais il semblait que cela était terriblement difficile. Un vague à l’âme… un nuage noir s’était abattu sur ces merveilleuses terres où tous s’étaient endormis. Si la belle blonde n’avait pas été de cette époque… elle aurait cru au royaume de la Belle au bois dormant… anesthésier pour cent ans.

Elle fit donc un grand sourire lorsque son tendre amour s’amusa à être le crieur. Elle savait qu’il adorait faire le pitre… de jouer avec l’ironie… et ce, afin de ne pas également succomber dans cette mélancolie. Elle inclina donc la tête vers son homme dans un geste très théâtral en lui faisant une élégante révérence… elle releva alors vers lui des yeux rieurs et lui souffla un doux baiser…

Messire... sachez qu’ici… vous vous devez également d’énoncer non seulement le nom de mon domaine… mais également celui de mon frère Estelbad… de citer le nom de ma famille... et de décliner jusqu’à mon grand oncle le grand Prince de Condé … les titres de celle-ci. Vous oubliez mon doux aimé que je suis une Riddermark.


Elle appuya plus fortement sur le « Riddermark » afin que tous l’entendent… elle lui fit ensuite un petit clin d’œil taquin avant de poursuivre.

Vous me direz… mais ma douce... c’est pour le « von » que je vous aime. Et je vous répondrez… qu’effectivement... ce « von » sauve ma branche familiale…mais la grandeur… mon merveilleux fiancé… vous comme moi savons que c’est dans l’âme…. mais puisque pour certains ici … ce n’est pas le cas… énumérez.


Elle ponctua ce dernier mot d’un geste de la main et se tourna vers Yde qu’elle venait de rencontrer pour lui faire un grand sourire. Elle espérait que cette dernière aurait compris sa comédie. Hortense s’approcha alors de Green… lentement afin de profiter entièrement de la proximité de leur deux corps… et lui déposa un délicat baiser sur sa joue. La belle blonde le gratifia de nouveau un petit clin d’œil amusé… et fit quelques pas vers le centre de la salle afin de prendre connaissance des gens qui s’y tenait. Tout à coup elle s’arrêta net… se pencha vers le plus merveilleux des hommes... c'est-à-dire son homme et lui murmura…

Tient… on a changé d’Héraut… on dirait qu’il est plus animé que le précédent qui lui s’endormait dans un coin.

Elle éclata d’un rire joyeux… embrassa cette fois Green avec plaisir et le laissa se rendre auprès de sa sœur afin de faire le tour des gens présent. Il n’y avait que très peu de gens… en fait… à croire que la Franche comté n’avait plus de noble… ou du moins…plus de noble intéressé. Elle posa son regard sur la franc comtesse mais c’est l’homme qui se tenait derrière elle qui attira son attention. Elle fut surprise de voir son ami Derdekan faire le petit chien de garde derrière cette dernière. Hortense se demandait ce qu’il pouvait bien y faire… comme si le nombre élevé de garde ne pouvait pas la sauvegarder correctement. Et puis… depuis quand en franche comté la vie des francs comte était en danger? On avait eu… au cours des derniers mois… les pires Franc comte de l’histoire de la contrée et cela avait à peine déclenché quelques soulèvements… jamais réellement eu de menace. Pourquoi cela changerait il avec celle-ci ?

Elle fit un petit geste de la main pour attirer l’attention de Derdekan et mima avec ses lèvres ces quelques mots. Vous êtes maintenant un soldat ? Elle se tourna ensuite pour scruter la salle du regard afin de voir si elle y connaissait quelqu’un. Elle sourit tout grand en y voyant Sacrai s’amuser drôlement avec la Franc comtesse. Toujours le même… à croire qu’il y a des choses qui ne changent pas. Puis Hortense s’approcha de son amie Elae pour lui faire la bise. De nouveau... elle se pencha vers elle pour lui murmurer.

Tient… surprise de te voir ici… Je croyais que c’était exclusivement réservé à la noblesse ? Noblesse si pauvre qu’elle ne daigne même pas s’y présenter. Ainsi donc... on tente de faire les gros yeux…mais n’arrive pas à faire respecter leur menace. Mais bon... tant mieux… je suis très heureuse de te revoir… tu me manques ma belle.

Elle quitta alors son amie et s’approcha de nouveau vers le groupe que formait Green et sa famille. Elle glissa tout doucement sa main le long du dos de son homme…dans une longue caresse et vint poser sa joue tout contre son bras pour s’y appuyer. Elle sourit alors à Lluna, et salua le comte de Saint-Amour qu’elle ne connaissait pas. Elle se pencha alors vers Green et lui dit…

Dis moi quand tu seras prêt à aller prêter allégeance… je veux bien le faire… mais seulement lorsque tout le monde sera réveillé… et j’ai l’idée que tu les réveilleras mon bel amour.

Elle lui fit un grand sourire complice et prit appuie sur son bras dans l’attente d’un peu d’action.
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Greenwarrior
Bon, c'est pas pour dire mais la FC, on s'y ennuie. Et c'est pas près de s'arranger. Enfin bref, les gens votent pour qui ils veulent hein, c'est bien connu. Mais de temps en temps, je me demande si ce ne sont pas des poules pondeuses qui votent. Manger, boire, gratter la terre, manger, boire , gratter la terre, dormir... Bref.

Les gens se trouvaient là, un peu placés comme des piquets que l'on installe devant les petits pois et les haricots verts. On remarquera néanmoins ce grand bruit de radis tombant dans l'escarcelle du château de Dole. Fait étrange, ça sentait l'argent mais dans les villages, ça sentait la famine par manque de moyens. Mon Aristote que celà semblait complexe à comprendre.

Il regarda sa belle et réfléchit à une excuse pour lui annoncer qu'il n'avait pas spéciallement envie de prester allégeance. Mais ça, c'était le cas pour tous les francs-comtes et francs-comtesses.
En plus bon, ça grognait quand ça votait pour un membre d'une autre liste mais étrangement pas là. Allez comprendre. Lui il l'avait bien dit dans une pièce secrète du grand château de sa soeur. "LO-THIL-DEUHHHHHH!!!". Elle lui avait répondu qu'elle ne voulait pas être franc comtesse et c'est ainsi que...


Non, Lothilde était première sur la liste majoritaire, si elle ne voulait pas être comtesse, il fallait mettre quelqu'un d'autres en premier, surtout que bon, vu les résultats, on ne peut pas dire que CAT1 soit bien vu.

Soudain tout le monde se tourna vers lui, et lui, écarquilla les yeux. Apparement ça ne plaisait pas à certains d'entendre les vérités des autres, soit, les nerfs crispaient les doigts sur les chopes.

Mais tremblez pas comme ça, ça fait d'la mousse!!!
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Greenwarrior
Voyant que personne ne bougeait, Greenwarrior se déplaça dans la salle. Il en profita pour donner un baiser à sa belle et faire la grimace à sa soeur.
Il marchait d'un pas lent, déambulant entre les gens dans cette grande salle aussi pathétique qu'inutile. Une si grande salle pour si peu de personnes et même, si peu de mouvements.

Oh il sentait bien qu'on l'accuserait des pires vilainies. Encore faudrait-il que les gens bougent le petit doigt. Doux aristote quel ennui.

Et rien, rien de rien. Rien qui puisse motiver les gens, aucune aventure, aucune bagarre, aucune fête, aucune beuverie. Que du vent et des gens qui pêtent plus haut que leur derche, ce dernier ne bougeant pas, comme si tout le monde était devenu piquet à topinambours.

Il regarda, ou plutôt contempla la croix aristotélicienne et son petit Aristote fixé dessus et demanda à ce dernier, par la pensée. Quel homme aurait-il été si la terre qu'il chérissait temps était celle qu'il foulait à présent.

Oh surement que pour certains, l'épanouissement d'un quelconque ordre se rependant comme des enclumes à la fête des forgerons était plus important. Pour d'autres, l'empire, pour d'autre encore, la possibilité de mettre une loi permettant le brigandage. Mais aussi, tourné vers les autres duchés, c'est bien beau tout ça mais pour ceux qui s'ennuuient, qui aspirent à toute autre chose? Rien, que des réformés eventuels et encore, à force, ça en devenait lassant de toujours les entendre. Comme il devait être lassant d'entendre Green.

Il inspira profondément en pensant à tout ça puis vida sa chope. Alors, les yeux rivés sur son contenant vide, il s'approcha de la fenêtre, l'ouvrit et regarda le vide. Par cette belle matinée de printemps, seul le vide l'interessait.

Il plongea la main gauche dans sa besace et en extirpa sa précieuse bouteille d'absynthe. La forte, celle qu'il ne prenait que lorsque ça n'allait pas. Celle qui lui noyait le cerveau au point de ne plus penser.

Il la vida par reflexe dans sa chope, sans regarder si ce n'est le vide, toujours le vide. Vide comme l'était la FC, vide de joie, vide de sourire, vide d'amusement. Vide de tout.
On devait surement encore l'accuser de se plaindre à cet instant mais que faisait de plus les personnes qui se disaient ça de lui? Rien. Voilà la réponse. Il se passe rien mais on est trop occupé ailleurs pour faire quelque chose.


Bouhhh pauvre FC

Alors il se pencha sur le rebord, portant la chope à ses lêvres et la vidant d'une traite avant de se mettre à ouvrir légèrement la bouche pour faire un long molard et le raspirer. Puis le laisser descendre et le raspirer de nouveau. Ca ne l'amusait pas mais au moins il s'occupait un peu.
Il laissa finallement choir son crachat dans les douves et se retourna brusquement.


Et sinon, en attendant, que fait-on?
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Duncan_idaho
"Et si on se mangeait une 'tite Morteau ?"

Duncan était là, bien sûr, et n'attendant pas de réponse, il sortit de sa besace une bien belle saucisse de sa fabrication.
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Evol RR : tiens, que vais je produire aujourd'hui, des morceaux de viande ou des morceaux de viande ?
Yde
Arrivée avec Green, Yde soupira d'emblée aux paroles qu'elle entendait.
Décidement, pas un pour etre plus malin que l'autre.
Tandis qu'ils pallabraient , elle s'avança, s'agenouilla et declara


Moi, Yde, baronne de Laviron, prête serment d'allégeance à la Franc-Comtesse Macricri,au parlement et au peuple franc-comtois. Que mon épée, et mon soutient soient au service du peuple et de ses representants.

Elle attendit l'autorisation de se relever
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--Soubrette


La Soubrette, comme toutes les autres, étaient là pour assurer le service et faire en sorte qu'à la fin de la cérémonie, chacun puisse se substanter copieusement et repartir avec un excellent souvenir. Toutefois, bien qu'elle ne soit que fille du peuple et ne comprenne pas tous les mots / maux échangés, le silence qui régnait lui indiquait bien qu'il se passait quelque chose de non prévu.

Se hissant sur la pointe des pieds, elle regarda discrètement les différents groupes et inamitiés. Après le baiser, la bruyante entrée. Les murmures cachés par le beau peuple réunit en demi-cercle devant la nouvelle et très ancienne Franc Comtesse.
Le Baron Rouge semblait tenir une grande forme. Peut être la Comtesse la lui jalousait elle ... Oh et cette compagne, une Riddermark. Alors là, c'était le pompom. D'ailleurs, plus qu'à elle, c'est à la Franc Comtesse que ça avait surtout coupé la chique. Etait-ce le baiser qui l'avait laissé sans voix ? Ou ce bruit soudain, pourtant atténuer par les bonnes familles, qui la contrariait ? Et ces hommes venus s'assurer du bon déroulement, que faisait il ? Les gardes allaient ils intervenir ? Que diable ! Elle en aurait des choses à relater ...

La personne qui la payait voulait tout savoir, elle avait bien insisté, tout. Des noms, des couleurs, des blasons, des rumeurs, des chuchotements, des complots, de l'ambiance, ... Comme disait le Vieux, il n'y a pas de fumée sans feu. Et s'il suffisait d'une braise pour que tout s'embrase !
Alors, elle s'avança d'un pas vers le buffet et resservit les coupes tendues du couple arborant les couleurs de Saint Amour, tendant l'oreille à ce qui se disait.

Puis discrètement, elle recula de quelques pas et se fondant dans le décor, continua à répéter intérieurement les noms des personnes présentes qui portaient allégeance. Ce soir, il faudrait faire un rapport complet si elle voulait gagner de quoi nourrir sa famille.
Greenwarrior
Ah voilà une divine intevention.

La soubrette aurait bien pû lui prendre la bouteille vide, il aurait aussi pu l'appeller pour qu'elle la prenne mais non, il avait des jambes, des bras et pouvait bien se servir de l'ensemble pour aller lui-même la poser sur la table. ce qu'il fit.

Il se dirigea ensuite vers la demoiselle et son plateau.


Et ça ne vous dérange pas d'être soumise à ça?

Une question méritant de longues réflexions. Etre au service des autres mais que faisaient-ils pour elle? Rien, à peine devaient-ils la regarder quand elle s'approchait des gens, dans son humilité totale. Et toujours aucune réaction à part le comte de Morteau.
Il s'empressa de le rejoindre et de prendre avec joie la saucisse qu'il lui tendait.


Oh merci noble comte. Mes entrailles vont se réchauffer dans cette ambiance si froide. Vous avez bien raison de vous isoler. De toute façon, il n'y a rien à voir comme vous pouvez le constater. Sinon, tout se passe bien sur vos terres?

Et voilà Yde qui preste son allégeance. D'ailleurs, si on preste, on peut reprendre, ce n'est pas un don, juste un pret de rien du tout. Il remarqua néanmoins qu'encore une fois, elle avait oubliée la phrase habituelle *blabla*. fallait dire qu'elle abusait tellement du pequet quand elle prenait des cours de noblesse auprès du Baron Rouge... n'importe quoi... Lui, donner des cours de noblesse, c'était le monde à l'envers. Un petit coup d'oeil sur les Hommes au pied des murailles. Des braves, des vrais, ceux qui ne demandaient rien d'autre que de se plaire dans cette morte Franche-Comté. Et pendant ce temps, les piquets continuaient à servir de tuteurs.

Bon allez, vu que de toute façon, elle ne va pas sauter avant la fin du premier mois de mandat, allons nous soumettre comme des pauvres pignoufs que nous sommes.

Il s'approcha de la grande couronnée, expira fortement de lassitude et passa derrière elle. Il tira bruyamment la bannière comtoise de manière à ce qu'elle soit derrière elle et surtout bien visible. Puis se plaça devant elle mais ne s'agenouilla pas.

Vous m'excuserez mais avec la lourdeur de l'impôt, je n'ai pas de quoi huiler mon armure, si je me baisse, elle restera coincée.

Puis, les mains dans le dos comme un élève récitant sa leçon étudiée par coeur et rabachée trop souvent, le regard fixé sur la bannière de Franche-Comté, sentant sa médaille du lion de FC bien présente et fier de cette dernière pour le fait qu'il y'avait bien plus de comtes que de porteur de cette distinction de très grande valeur, il blablata.

Moi, Greenwarrior de Mélicour, Baron de Rougemont, Chevalier de l'ordre du Dahut, fiancée d'Hortense Von Riddermark, Frère dévoué de Lluna. Ayant participé à de nombreuses campagnes, ayant été présent lorsque de nombreux braves comtois sont tombés pour la gloire des terres comtoises. Preste allégeance, en hommage à Sullyvan, ThomasHawk, Kaya, Sirkis, Aleks1611 première et deuxième du nom, Châtaigne, Pamadam(e), Pazienza, et bien d'autres qui seront cités aux prochaines allégeances.
Je preste donc allégeance à la patrie, à la Franche-Comté, à son peuple et celles et ceux qu'il a élu.

Que mes terres servent à accueillir ce peuple dans l'adversité, que mes armes servent à défendre les comtois, que mon honneur quide mes pas contre ceux qui asserviront les comtois dans la souffrance et la misère. Que ma foi servent Aristote, Monseigneur Huon et Monseigneur Anteu, dignes représentants de Deos sur les terres comtoises.

Par mes dires, je signale également que suite au décès de ma fille, la Seigneurie qui lui fut attribuée revient de faict à la baronnie de Rougemont.


Il cogita un instant, cherchant ce qu'il avait oublié mais ne trouva pas. Il se tourna alors vers Duncan.

Et merci pour la saucisse.

C'est à ce moment que son regard fixa celui de la Comtesse.
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Dwiral
la cérémonie avait sans nul doute déja commencée. bien en retard, le Seigneur de Chenevrey entra dans la large pièce ou était déja rassemblés nombre nobles franc comtois.
Dwiral n'avait pas a rendre hommage a la Franc comtesse, il n'etait le vassal que De Debenja. Cependant, il allait rendre hommage au nom de Debenja.


Il regarda les Nobles présent. il sourit a la vue de Greenwarrior qui ne tenait pas en place.
Dwi s'avança de quelques pas, comme pour se faire annoncer. il n'etait pas tres au courant des Moeurs d'allégenaces.
quelque pas en direction de Green


Bien le Bonjour ,mon cher Baron! Vous voila ici a picoler en attendant votre tour? non?
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--Soubrette


Mais que faisait donc cet homme à se servir seul, comme si elle était incapable ou indigne de le faire ... Elle s'empressa de passer à ses côtés ; si un des organisateurs avaient vu ce qui venait de se passer, il y avait fort à parier qu'elle serait congédier.
Le Baron rouge, oui elle voyait bien d'où venait ce surnom. Avec ses réactions anti conformistes, il avait du en faire couler du sang. Mais pas le sien ...

Citation:
Et ça ne vous dérange pas d'être soumise à ça?


Elle déglutit difficilement. Est-ce que ça la dérangeait ? Voilà bien la dernière question à laquelle elle aurait pensé ; elle n'avait pas le luxe de se demander ce qui lui plaisait ou non, la dérangeait ou pas. Fallait bien nourrir les marmots ! Il en avait de bonne celui là.
Mais quoiqu'elle pense, bien sûr, elle n'avait pas le droit de répondre. Elle se contenta de baisser le regard, et le laisser continuer son bruit plus loin. Comme ils pouvaient être cruels tous ces Nobles. Elle préférait de loin encore ceux qui faisaient comme si elle n'était pas là, plutôt que de lui renvoyer en pleine face sa situation de servante.

Enfin, elle tentait de se rassurer. Avec ce qu'elle avait observé ici, elle allait en gagner des piécettes et pas qu'un peu. Le Comte de Morteau était donc toujours de la partie, il y aurait une personne qui en pâlirait mais qui, pour sûr, paierait ... Aussi, prenant son courage à deux mains, et les généreuses cruches, elle alla se poster non loin des deux hommes. Qui sait ce qu'elle pourrait entendre ...





Greenwarrior
Citation:
Bien le Bonjour ,mon cher Baron! Vous voila ici a picoler en attendant votre tour? non?


Recullant le buste, attendant la phrase de la franc comtesse pour passer à autre, il tourna légèrement la tête vers Dwiral qui parlait dans son dos.

Non, j'attend de pouvoir disposer pour ne plus être là, droit sans bouger comme un piquet à pois grimpant.

Puis, du coup, attendant toujours, il s'empara d'un parchemin et d'une plume et inscrivit une autorisation d'entrée sur les terres de Rougemont qu'il remit à la pauvre soubrette.

Tennez jeune fille, rendez-vous sur mes terres avec votre famille. Vous y serez accueillie comme une habitante des lieux. Là bas, pas de supériorité. Que des personnes qui travaillent en communauté pour le bien de chacun et la prospérité de tous.
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Fccasper
Voyant que cette cérémonie s'éternisait, que la Franc comtesse dormait plus que profondément, le Comte demanda une feuille et une plume.

La feuille, la plume et l'encre qui va avec arrivèrent rapidement.

Le Comte se saisit alors de la plume et écrit

Citation:

A la Franc-Comtesse au bois dormant,


Moi, Fccasper De Valfrey, Comte de Saint-Amour, Baron de Champagney, renouvelle mon allégeance, à la Franche-Comté, à son peuple et son Parlement.
Je leur jure fidélité, aide, service armée et conseil, sur ma vie et ma foi.


Le Comte se leva, sourit à sa Comtesse, puis se dirigea vers le héraut présent, et lui remis la missive.

Et chuchotant :
Quand elle se réveillera, vous lui direz que c'est fait pour moi, hein.
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Lluna
Se laissant charmer par son sourire, et oubliant alors l'animation près du buffet, Lluna profita de l'occasion pour elle aussi se munir d'une belle plume d'oie toute plume et d'un parchemin, qui malheureusement n'était pas très grand.
Et pendant que le Comte de Saint Amour remit son allégeance au Hérault, elle inspira pour s'inspirer au mieux. Allégeance renouvelée que, quand même, rien ne vaut de rompre la routine bimensuelle.


Citation:
A la Franc Comtesse Macricri,

Moi, Lluna Adams de Mélincour, dont le nom doit je suppose vous évoquer, Comtesse de Montbéliard, je renouvelle mon allégeance au nom de ma vicomté d'Amancey, à la Franche-Comté, à son Peuple et son Parlement.
Je leur jure fidélité, aide, conseil et service armé, sur ma vie, mes terres, Francis et Plectrude qui savent toujours loucher et pourtant profiter du grand air pour rester éloignés, et sur ma foi.

Dole, le 12 mai de l'an de grâce 1457.


La Comtesse se leva, sourit à son Comte, puis elle se dirigea vers le Héraut présent, et lui remit le parchemin, à son tour.
Et ainsi, elle sourit encore plus, ils allaient pouvoir s'éloigner de tout ça.

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Bobyzz
Le Comte de Salins les Bains arriva dans la salle des allégeances, encore une. Il faut dire que la noblesse ne servait pas beaucoup à part parader icelieu tous les deux mois. Très en retard comme souvent dernièrement, Aachen n'étant pas à coté, la route fût longue et fastidieuse.

Il constata que la cérémonie était des plus soporifique, surtout en apercevant sa Grandeur Lluna tendre un parchemin au Héraut, alors que la Franc - Comtesse était juste à coté, assise dans son trône, ne réagissant nullement.

Il fît un tour d'horizons, une collation était disponible mais étonnamment personne n'avait l'air de trop s'y intéresser. Beaucoup moins de monde présent qu'à l'accoutumai.

Bobyzz ne comprenait toujours pas pourquoi il devait encore prêter allégeance, même pour sa baronnie. Après tout, il avait déjà prêter allégeance à l'empereur et toutes les terres de l'Empire lui appartenaient, Valdoie comprit.
Donc en prêtant allégeance à l'Empereur, il ne devrait plus venir face à une personne du même rang que lui, pour faire encore et encore, le même serment. Mais à l'heure actuelle cela était toujours nécessaire.

Il attendit que la place se libère et s'avança à son tour pour faire son devoir. Déposant un genou au sol, face à la Franc - Comtesse, il fît son serment


Nous Bobyzz de Sparte, Comte de Salins les Bains, Baron de Valdoie. Renouvelons notre allégeance pour notre Baronnie de Valdoie à l'Empereur, la Franche - Comté, à son peuple et son parlement.
Nous leurs jurons, comme toujours, fidélité, aide, service armée et conseil, sur notre vie et notre foi.


Après avoir fait son devoir, il se redressa et se dirigea vers la sortie en saluant de la tête quelques amis nobles présent, qu'il croisait sur son chemin.
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