Lounna
Jusqu'au décès de sa mère, Lounna vivait comme toutes les filles du couvent. Elle quittait l'endroit à quelques reprises dans l'année pour aller retrouver cette tendre chérie qui la recevait toujours bras ouverts et avec une fête qui l'étourdissait chaque fois et ce dans lart du respectable. Disant que pour sa fille chérie rien nétait trop beau et tout cela dans le respect total envers la fillette.
C'était la belle vie quoi! Seulement elle avait ce sens juste après la disparition de sa chère mère Joséphine. Avant tout allait de soit. Un acquit sans inquiétude. Malgré que le couvent elle détestait. Malgré la compréhension quelle en avait que cétait pour une belle éducation, pour un plus bel avenir lui répétait-elle lorsque venait le départ et que Lounna avait le cur lourd de chagrin de devoir repartir.
Cétait avant ses quinze ans que sa mère était morte. D'une maladie que l'on lui avait dissimulé le nom. Il semblerait que c'était une maladie honteuse. Qu'à cela ne tienne, Lounna aimait sa mère et ce n'était pas cela qui allait entacher cet amour. De son père elle nen connaissait rien. Et surtout quil nétait pas du nombre des amants qui avaient traversé la vie de cette belle dame. Ceci elle en était certaine.
Aujourd'hui par contre, trois ans après cette fin tragique qui avait laissé des traces sur son coeur et son âme, par cette disparition et sur la séquestration dans ce couvent gris sans lueur dans quitter les sombres murs, ennuyant et sans nouveauté, elle allait enfin partir de ce lieu à tout jamais. Inutile de préciser qu'elle en était fort aise.
De ce lieu, elle en acquit la discipline, oui en apparence. Disant qu'une jeune fille bien élevée se devait de se tenir humblement et respectueusement. Qu'elle ne devait sous aucun prétexte faire honte. Surement pour cette raison qu'elle portait ces affreux vêtements de pauvresse qu'on lui avait attribués pour remplacer les vêtements de noviciat. Une véritable honte vestimentaire. Seulement, elle navait pas le choix.
Avant de partir Mère Supérieur avait tenu à lui prodiguer conseils certes, mais aussi des effets qu'elle disait avoir le droit maintenant de posséder mêlé à un reflet de tendresse qui létonna. Ayant la certitude que cette vieille folle la détestait grandement pour lavoir fait nettoyer les latrines et les vêtements souillés des femmes aux moments de leurs impuretés.
-- Votre mère chère enfant vous a laissé une lettre vous conseillant comment faire une fois sorti d'ici, en plus de ce médaillon qui vous revient de droit.
Médaillon ovale qu'elle prit doucement entre ses mains, vénérant presque lobjet tant elle en avait les larmes aux yeux. Du pouce, elle en ouvrit le fermoir pour y voir une image de sa chère mère et d'un homme qui lui rappelait vaguement quelqu'un, du moins pour l'instant et ainsi qu'une bague que sa mère ne quittait jamais. Bijou qu'elle glissa derechef à son doigt en pensant fortement à cette femme sublime qu'était sa tendre mère. Femme adulée par les hommes, aux multiples amants, ceci l'ayant réalisé entre ces murs par la vieillesse de son esprit et la sagesse de la déduction. Sans pour autant brimer ce sentiment damour à son égard.
-- Merci Mère Clothilde, avait-elle dit dans une légère révérence en baisant la tête, soumise aux règlements sévère de la maison.
-- Maintenant, allez en paix... D'autant plus ajoutait cette vieille gribiche comme le pensait intérieurement Lounna, qu'un fiacre vous attend de la part de votre tuteur qui vous amènera vers lui..
La poise pensa la jeune femme. Elle qui croyait vivre enfin la liberté, la voici sitôt quitter une prison en retrouver une autre suite à un long voyage poussiéreux. Soit, elle obéirait. Encore une fois. Elle verrait bien sur les lieux sil ny aurait pas manière à faire faux bond.
-- Et voici avant que vous ne partiez chère enfant, deux missives du Noble qui prendra dorénavant soin de vous. Une vieille lettre que j'avais jugé bon ne pas vous offrir à l'époque pour ne pas vous donner de faux espoir et une autre qui est arrivé récemment, raison justement qui fait que vous quittez le couvent et que vous aurez ce fiacre et son chauffeur à votre service.
Et un geste surprenant se produisit, Mère Supérieur avait fait le tour du grand bureau imposant qui se trouvait dans une pièce aussi imposante par sa grande bibliothèque allant jusqu'au plafond remplie de livres multiples et qui avait comme seule ouverture à part la porte gigantesque par laquelle les gens passaient, une fenêtre minuscule... Et là la Mère était venue lui faire une légère accolade en guise d'Adieu et d'espérance envers son avenir. Ce qui avait drôlement impressionnée la jouvencelle.
C'est ainsi que maintenant, elle se trouvait sur les chemins dans ce fiacre plus ou moins confortable, envelopper aux jambes par une couverture de laine et d'un panier de victuailles pouvant ainsi calmer une certaine faim avant l'arrivée dans l'auberge où était réservée une chambre à son nom et dans toutes les villes quelle devrait franchir pour ce voyage exténuant, en déduisit-elle suite à la lecture de la dernière missive avec sceau. Autre détail qui la surprit.
C'était la belle vie quoi! Seulement elle avait ce sens juste après la disparition de sa chère mère Joséphine. Avant tout allait de soit. Un acquit sans inquiétude. Malgré que le couvent elle détestait. Malgré la compréhension quelle en avait que cétait pour une belle éducation, pour un plus bel avenir lui répétait-elle lorsque venait le départ et que Lounna avait le cur lourd de chagrin de devoir repartir.
Cétait avant ses quinze ans que sa mère était morte. D'une maladie que l'on lui avait dissimulé le nom. Il semblerait que c'était une maladie honteuse. Qu'à cela ne tienne, Lounna aimait sa mère et ce n'était pas cela qui allait entacher cet amour. De son père elle nen connaissait rien. Et surtout quil nétait pas du nombre des amants qui avaient traversé la vie de cette belle dame. Ceci elle en était certaine.
Aujourd'hui par contre, trois ans après cette fin tragique qui avait laissé des traces sur son coeur et son âme, par cette disparition et sur la séquestration dans ce couvent gris sans lueur dans quitter les sombres murs, ennuyant et sans nouveauté, elle allait enfin partir de ce lieu à tout jamais. Inutile de préciser qu'elle en était fort aise.
De ce lieu, elle en acquit la discipline, oui en apparence. Disant qu'une jeune fille bien élevée se devait de se tenir humblement et respectueusement. Qu'elle ne devait sous aucun prétexte faire honte. Surement pour cette raison qu'elle portait ces affreux vêtements de pauvresse qu'on lui avait attribués pour remplacer les vêtements de noviciat. Une véritable honte vestimentaire. Seulement, elle navait pas le choix.
Avant de partir Mère Supérieur avait tenu à lui prodiguer conseils certes, mais aussi des effets qu'elle disait avoir le droit maintenant de posséder mêlé à un reflet de tendresse qui létonna. Ayant la certitude que cette vieille folle la détestait grandement pour lavoir fait nettoyer les latrines et les vêtements souillés des femmes aux moments de leurs impuretés.
-- Votre mère chère enfant vous a laissé une lettre vous conseillant comment faire une fois sorti d'ici, en plus de ce médaillon qui vous revient de droit.
Médaillon ovale qu'elle prit doucement entre ses mains, vénérant presque lobjet tant elle en avait les larmes aux yeux. Du pouce, elle en ouvrit le fermoir pour y voir une image de sa chère mère et d'un homme qui lui rappelait vaguement quelqu'un, du moins pour l'instant et ainsi qu'une bague que sa mère ne quittait jamais. Bijou qu'elle glissa derechef à son doigt en pensant fortement à cette femme sublime qu'était sa tendre mère. Femme adulée par les hommes, aux multiples amants, ceci l'ayant réalisé entre ces murs par la vieillesse de son esprit et la sagesse de la déduction. Sans pour autant brimer ce sentiment damour à son égard.
-- Merci Mère Clothilde, avait-elle dit dans une légère révérence en baisant la tête, soumise aux règlements sévère de la maison.
-- Maintenant, allez en paix... D'autant plus ajoutait cette vieille gribiche comme le pensait intérieurement Lounna, qu'un fiacre vous attend de la part de votre tuteur qui vous amènera vers lui..
La poise pensa la jeune femme. Elle qui croyait vivre enfin la liberté, la voici sitôt quitter une prison en retrouver une autre suite à un long voyage poussiéreux. Soit, elle obéirait. Encore une fois. Elle verrait bien sur les lieux sil ny aurait pas manière à faire faux bond.
-- Et voici avant que vous ne partiez chère enfant, deux missives du Noble qui prendra dorénavant soin de vous. Une vieille lettre que j'avais jugé bon ne pas vous offrir à l'époque pour ne pas vous donner de faux espoir et une autre qui est arrivé récemment, raison justement qui fait que vous quittez le couvent et que vous aurez ce fiacre et son chauffeur à votre service.
Et un geste surprenant se produisit, Mère Supérieur avait fait le tour du grand bureau imposant qui se trouvait dans une pièce aussi imposante par sa grande bibliothèque allant jusqu'au plafond remplie de livres multiples et qui avait comme seule ouverture à part la porte gigantesque par laquelle les gens passaient, une fenêtre minuscule... Et là la Mère était venue lui faire une légère accolade en guise d'Adieu et d'espérance envers son avenir. Ce qui avait drôlement impressionnée la jouvencelle.
C'est ainsi que maintenant, elle se trouvait sur les chemins dans ce fiacre plus ou moins confortable, envelopper aux jambes par une couverture de laine et d'un panier de victuailles pouvant ainsi calmer une certaine faim avant l'arrivée dans l'auberge où était réservée une chambre à son nom et dans toutes les villes quelle devrait franchir pour ce voyage exténuant, en déduisit-elle suite à la lecture de la dernière missive avec sceau. Autre détail qui la surprit.
Citation:
Chère Lounna de Rosemère,
Votre mère ma donné doffice à son avoué, la tâche digne dêtre votre tuteur.
Depuis le décès de cette dernière, quAristote garde son âme en paix, et ayant été un ami très cher à celle-ci, voici que je vous prends sous mon aile. Ainsi donc, vous viendrez vivre chez moi avec ma mère et mes enfants.
Je ne sais si vous vous souvenez de moi, je vous ai rencontrée alors que vous étiez jeune, une dizaine d'années tout au plus, mais nous nous connaissons peu. Je voyage actuellement avec la famille pour nous installer dans une autre ville, à Eauze, mais ne craignez rien, tout sera prêt pour votre arrivée.
Je vous envoie un fiacre qui vous amènera vers la ville où je me dirige. Étant en voyage je ne puis faire autrement pour que vous me retrouviez le plus rapidement possible. Cela me laissera ainsi le temps de faire en sorte que tout soit prêt pour votre arrivée.
Dernière chose, le chauffeur est un très bon garde. Ne vous y méprenez point. Il saura vous amener à bon port, en sécurité. Si vous avez des questions, écrivez-les, je ferais en sorte d'y répondre aussi rapidement que le voyage me le permettra.
Au plaisir de vous voir en personne Chère enfant.
Votre Tuteur dévoué,
Killijo de Dénéré
Seigneur des Rosiers
Votre mère ma donné doffice à son avoué, la tâche digne dêtre votre tuteur.
Depuis le décès de cette dernière, quAristote garde son âme en paix, et ayant été un ami très cher à celle-ci, voici que je vous prends sous mon aile. Ainsi donc, vous viendrez vivre chez moi avec ma mère et mes enfants.
Je ne sais si vous vous souvenez de moi, je vous ai rencontrée alors que vous étiez jeune, une dizaine d'années tout au plus, mais nous nous connaissons peu. Je voyage actuellement avec la famille pour nous installer dans une autre ville, à Eauze, mais ne craignez rien, tout sera prêt pour votre arrivée.
Je vous envoie un fiacre qui vous amènera vers la ville où je me dirige. Étant en voyage je ne puis faire autrement pour que vous me retrouviez le plus rapidement possible. Cela me laissera ainsi le temps de faire en sorte que tout soit prêt pour votre arrivée.
Dernière chose, le chauffeur est un très bon garde. Ne vous y méprenez point. Il saura vous amener à bon port, en sécurité. Si vous avez des questions, écrivez-les, je ferais en sorte d'y répondre aussi rapidement que le voyage me le permettra.
Au plaisir de vous voir en personne Chère enfant.
Votre Tuteur dévoué,
Killijo de Dénéré
Seigneur des Rosiers
Il lui restait encore deux missives à lire, mais pour lheure elle était trop exténuée pour se faire. Quelle sombra dans un demi sommeil jusquà larrivée.
Quand le chauffeur voulu laider à descendre du fiacre en lui tendant la main comme l'exigeait le protocole, Lounna lignora et riant comme une enfant elle séloigna non pas dans lauberge, mais dans le grand parc quelle venait de voir. Un parc comme elle navait jamais vu ailleurs que chez elle avec sa mère. Et cest là quelle prit place sur un grand banc humant lair parfumé et frais de cette journée de printemps. Quelle en ferma les yeux pour savourer pleinement ce moment grandiose à ses yeux.
Ce qui avait fait sourire le chauffeur, de voir cette enfant s'émerveiller de la beauté de la nature.
Rien n'interdit des personnages secondaires, mais écrivez moi avant pour m'assurer que le RP ne sera pas brimer par les autres interventions. Merci.
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