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[RP semi fermé] À la recherche de son Destin

--Cesar_machin


Il regarda avec gourmandise le panier de fruits. L'avait du goût la petite, il appréciait de plus en plus de l'emmener, surtout qu'elle partageait avec lui. Il en prit une en souriant.

Lounna a écrit:
Voilà en plus de tout ceci, de quoi se faire plaisir...


Il mangeait avec bon appétit sans trop voir que la jeune fille était préoccupée par ce qu'il venait de lui raconter. Bon ce fromage, il aurait dû en prendre plus.

Lounna a écrit:
Je sais qu'il me protégera. Peut-être meme trop. Ce qui me cause un véritable souci Cesar est que je lui serai toujours redevable alors que je croyais que quelque part une certaine fortune m'attendait. Je n'ai même pas cela pour m'aider à relever la tête et être fière.


Z'inquiétez pas, il ne vous mariera pas sans vot' consentement. L'est pas comme ça l'maît'. Sinon, y'a bien longtemps qu'il aurait casé les deux premières. S'il est vot' tuteur, y s'ra comme vot' père, et il n'y a pas à être redevable de son père. Ca s'passe pas comme ça chez les nobles.

Elle semblait vraiment malheureuse, la petiote, elle semblait se retenir de pleurer. Il ne savait quoi faire alors il lui servit un autre verre de vin. Ca apaise toujours toutes les peines, un bon petit vin.,

Lounna a écrit:
Mais je me réjouis de savoir qu'au moins j'aurai du temps devant moi pour mieux le connaitre avant de faire face à toute une famille qui risque de me détester. Moi l'intruse.


A c'que j'sais, la famille se retrouve à Eauze, les filles aînées, la mère, l'amie, Viviaca, qu'était là à l'anniversaire et qui était restée, et j'ai entendu dire qu'il y a déjà une de ses soeurs là-bas. Mais c'est les chambrières qu'en savent plus. Elles m'ont dit que la dame Viviaca est très gentille. Et pour l'avoir déjà vue, je vous confirme. Sa mère est une très gentille femme, honorable, qui ne ferme pas sa porte si facilement. Et ses filles... Ben vous verrez, hein, parce que la blonde, elle a du caractère, mais l'est pas méchante. La brune, faut l'amadouer, et c'est souvent long.

Il lui tapota maladroitement la main, en espérant qu'elle ne le prendrait pas mal. Un simple geste de réconfort qu'un garde ne pouvait pas avoir envers la damoiselle qu'il protégeait, mais elle semblait si déprimée. Pauvre enfant..

Lounna a écrit:
A la bonne votre Cesar...


Buvons à vot' rencontre. Z'allez voir, y sait mettre les femmes à l'aise. Il reçoit beaucoup, elles repartent toutes avec le sourire. Enfin j'veux dire.

Trop de vin fait trop parler, mon César. Rattrape ça maintenant. Il termina de se morigéner intérieurement et trinqua à nouveau avec elle.

Il a une filleule déjà, il sait se comporter en vrai gentilhomme quand il faut. Si z'êtes sa pupille, il s'occupera de vous comme un père doit s'occuper de sa fille, pas de panique, damoiselle Lounna. Voulez marcher un peu avant de repartir ?
Lounna
L'émotivité au fond de la gorge, les larmes qui menaçaient de franchir la barrière du bas de l'oeil par le geste délicat de Cesar par sa main sur la sienne, la jouvencelle ne dit rien pendant un certain temps. Préférant boire à nouveau et se donner une contenance qui risquerait de s'effondrer si elle ne prenait pas garde à la tournure de ses pensées et du vin dut-elle s'admettre en se sentait légère. Ou serait-ce l'inverse qui pouvait lui arriver et l'aider à garder son estime d'elle-même et ainsi retrouver sa bonne nature?

Si la veille une simple gorgée l'avait doucement engourdie, elle ne se doutait pas de ce qui pouvait l'attendre à boire deux verres. Pourtant, en se levant, souriant chaleureusement à son garde et parvenant à chasser ses pensées sombres, elle dit presque joyeuse en chancelant quelque peu,


Allons pour cette promenade Cesar, ceci nous fera un grand bien avant de reprendre cette place sinistre dans ce fiacre étouffeur d'énergie.

Sans le dire encore, tout en prenant son bras pour entamer cette petite marche, elle se disait qu'elle montrerait près de cet homme au devant de la voiture lorsque viendrait le moment du départ. Désireuse de recevoir cet air qui lui chatouillerait le visage et la bonne humeur au lieu de cette sinistre séquestration.

Parlez moi encore de lui Cesar... l'intima-t-elle avec douceur. Ainsi en apprendrait-elle encore plus sur cet homme qui alimentait sa curiosité
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--Cesar_machin


Le repas terminé, il avait tout laissé en plan. De toute manière, il ne pourrait rien se passer, ils étaient seuls ici. Il avait toujours sa dague au cas où pour la protéger. Elle s'était levée, mais le vin avait fait effet, apparemment.

Lounna a écrit:
Allons pour cette promenade Cesar, ceci nous fera un grand bien avant de reprendre cette place sinistre dans ce fiacre étouffeur d'énergie.


Il l'accrocha bien à son bras, manquerait plus qu'elle tombe. Ils marchaient, lui, en faisant attention à ne pas l'emmener vers un endroit plus difficile.

Lounna a écrit:
Parlez moi encore de lui Cesar...


Ben oui, on explique des choses pour rassurer, mais après, faut en dire plus. C'était bien une femme. Il lui en fallait plus... Il la regarda, se demandant ce qu'elle voulait savoir. Friant des petites histoires des servantes, il commença à lui expliquer.

L'est pas marié, l'mait', même s'il a failli. Mais elle est partie. Paraît qu'il avait regardé une autre de trop près. Enfin c'est ce qu'on m'a dit. Il est resté avec un moment d'ailleurs, les chambrières n'avaient plus le droit d'aller à Angers pour s'occuper de l'appartement. Z'étaient bien malheureuses parce que... Enfin parce qu'elles aimaient y aller. Y'en a beaucoup qui sont parties d'ailleurs parce qu'il ne venait plus aux Rosiers. Il est parti à Eauze, mais on n'a pas entendu parler d'elle. A c'que j'sais, il est seul, mais il le reste jamais bien longtemps. Enfin vous inquiétez pas, vous, ce sera différent, il va s'occuper de vous comme il faut. Comme un père quoi. Ah oui, puis il a 3 filles et un garçon en tout. Il a deux filles grandes, qu'il vit avec, et la petite et son jumeaux, y vivent avec leur mère. Ca s'est pas bien passé. L'était bien malheureux à c'qu'elles me racontaient.

Il s'arrêta pour lui demander.


Qu'est-ce que vous voulez savoir d'autre ? C't'un homme qui plaît beaucoup. Il paraît qu'il est bien fait et qu'il sait bien leur parler. ca doit êt' vrai, avec le défilé qu'y a aux Rosiers.
Lounna
Lounna l'écouta attentivement. Parce que son esprit avait tendance à bifurquer vers d'autres pensées pas très honnête si elle se laissait aller à son imagination soudainement très fertile.

Les explications de Cesar envers son maître lui semblaient si claires qu'elle se voyait aisément au bras de cet homme à faire la femme de coeur. Ne trouvant pas le terme approprié pour être plus précise. Image qui s'effrita quand son pied heurta une pierre qui faillit la faire tomber. C'eut été de Cesar elle se serait étalée de tout son long.

Quel honte!


Merci Cesar... petit sourire gêné et elle ajouta, Je crois que nous devrions reprendre la route...et si vous le voulez je vous accompagne.

Certes, elle aurait aussi aimé savoir quel genre d'homme il était en dehors de sa capacité à virevolter de femmes en femmes telle une abeille qui cherche constamment LE nectar qui le comblerait véritablement.

En faisant le chemin inverse, elle s'interrogeait sur les qualités de cet homme. Bon ? Surement vu qu'il prenait soin d'elle. Généreux ? Sévère ? traditionnel ? Laxiste ? Et... une question fondamentale lui traversa l'esprit, était-il beau? Mais ça, elle savait que Cesar n'aurait pas les critères appropriés pour répondre à une telle question purement féminine.

En plus qu'elle espérait de tout coeur qu'il avait des chevaux. Monter lui manquait depuis si longtemps, qu'elle ressentait juste à y penser, un plaisir si fort, qu'elle en tremblait d'émotions

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--Cesar_machin


Lounna a écrit:
Merci Cesar... Je crois que nous devrions reprendre la route...et si vous le voulez je vous accompagne.


Ah ben c'po d'refus, comme ça, la route nous paraîtra moins longue. A la prochaine ville, on restera un peu pour qu'on écrive au maît' et qu'on ait le temps de vous trouver une belle robe. Y voudrait pas vous voir attifée comme ça. Savez écrire, vous ?

Si elle l'avait appris au couvent, ça pourrait être plus simple pour lui, ne pas trouver un moine, ne pas commencer à lui expliquer. Lui filer une pièce, puis aussi donner pour leurs bonnes oeuvres... Il avait remis les chevaux en marche et le fiacre bringueballait plus, étant donné qu'il n'y avait plus d'occupante.

Il lui tendit une couverture un peu sale qu'il avait mis pour lui, le soir, en cas de froid, mais elle n'était plus protégée ici, elle pourrait attraper froid.


Mettez ça, vous tiendra chaud.

La route défilait doucement. Il fumait la pipe tranquillement. Au loin, des remparts se profilaient.


On va bientôt arriver à not' prochaine étape. Demand'rais au mait' où il est pour savoir quand on s'rejoint.
Lounna
Ils prirent la route. Suivant le chemin qui menait à la ville voisine où on percevait au loin les remparts.

Elle était bien ainsi. Avec cette couverture certes pas très propre, mais qui la gardait au chaud. C'était tout ce qui comptait. Et le plaisir qu'elle avait de regarder partout autour d'elle, elle qui depuis des années n'avaient rien vu d'autre que les murs sévères du couvent, en bavait presque tant elle était heureuse de découvrir le monde autrement qu'enfermée.

Lounna ne répliqua pas pour la robe. Elle ne pouvait implorer une telle demande dans une missive
.

Oui je sais écrire Cesar. Au couvent on ne fait que ça apprendre et encore apprendre des rudiments qui souvent vous dégoûte des études tant vous en rêvez la nuit.

Elle avait vraiment du plaisir à sentir le vent sur son visage qui faisait tourbillonner sa chevelure en tout sens qu'elle avait dû se contraindre à les attacher avec un ruban. Tout en n'évitant pas quelques mèches folles de se défaire de ce dernier.

Lorsqu'ils furent à l'auberge de la ville à se désaltérer, elle entreprit d'écrire cette missive qui l'inquiétait. Quoi écrire au juste ? quel ton employé ? Qu'elle décida de rester elle-même. Après tout elle n'était pas une grande dame pour étaler des mots qu'elle ne serait pas certaine de comprendre elle-même. C'est donc sur cet élan qu'elle trempa la plume dans l'encrier et qu'elle barbouilla au regard de Cesar, le vélin sur lequel elle composa sa première missive à son tuteur.


Citation:
Bonjour cher tuteur,

Pardonnez moi de vous importuner ainsi, mais le Cesar, vous savez ce garde? Bien il désirait davantage ma plume que celle d'un moine pour vous faire parvenir une missive en vous faisant part de ces pensées.

Alors voici ce qu'il en est.

Tout ce passe bien. La route est bonne et je n'ai pas à me plaindre. Je dors bien, je mange bien... Rien de grave à signaler.

Bon... c'est vrai, il y a un détail que Cesar insiste que je vous mentionne alors que moi, j'avoue que cela ne me dérange pas. Après tout je suis sous votre entière responsabilité. Mère semblait ruiner donc, je n'ai pas à quémander ce qui pour les soeurs seraient un affront envers la générosité de votre personne.

Mais, si je ne l'écris pas et que vous l'admonester par l’absence de ce détail, bien je me sentirai coupable s’il devait être châtié. Alors voilà. Il voudrait que vous me laissiez m'acheter une robe parce que celle que je porte, il en a en horreur. Et honnêtement, je dois bien l'avouer, moi qui n'est pas outrageusement coquette, c'est une véritable laideur. Une robe de laine paysanne, si vous voyez ce que je veux dire. Et, elle gratte terriblement. Elle ne cesse de m'irriter la peau.

Seulement, je vous le dis humblement, je n'ai aucun droit d'exiger de vous une telle dépense. Moi une pauvre pupille sans l'écu. Déjà que vous faites beaucoup pour moi. Ce serait misérable de ma part d’exiger au-delà de l’essentiel.

Je profite aussi de l’occasion pour vous remercier pour tous vos égards. Chambre agréable, bain parfumé, fruits en collation et surtout les fraises, mmmm un délice...et Cesar qui m’offre une agréable compagnie. Mieux que la boite intérieure du fiacre qui m'étouffe par son manque d'air pur. Alors oui je suis reconnaissante de tout ce que vous faite à ma petite personne.

Voici, voilou

Sur ce, votre pupille Lounna....et votre Cesar.


C'est fait Cesar... Il restera à la faire suivre. Je vous laisse ce soin. Moi j'aimerais bien pendant ce temps faire un petit tour dehors... Question de parfaire ma connaissance des villes et de la nature.

Elle lui déposa même une bise sur la joue avant de sortir avec un air si heureux et serein qu'on apercevait réellement la femme qu'elle pouvait devenir si personne ne venait brimer cette nature simple qu'elle avait en elle, comme sa douce mère. Ce qu'elle ne pouvait savoir.
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--Cesar_machin


Elle était charmante cette petite, on avait l'impression qu'elle découvrait tout avec des yeux d'enfant. Elle semblait bien heureuse d'être auprès de lui et ses exclamations l'amusaient.

Lounna a écrit:
Oui je sais écrire Cesar. Au couvent on ne fait que ça apprendre et encore apprendre des rudiments qui souvent vous dégoûte des études tant vous en rêvez la nuit.


Il grimaça. Il aurait pu être moine, mais il avait préféré devenir soldat. Et quand il écoutait la petite, il se disait qu'il avait bien fait de choisir cette voie.

A l'auberge, il avait pansé les chevaux et s'était installé à une table en taverne où la bière coulait à flots, en compagnie des soldats présents. Il était monté la voir dans sa chambre pour voir si elle n'avait besoin de rien. Elle tenait un parchemin. Rapide, la petite.


Lounna a écrit:
C'est fait Cesar... Il restera à la faire suivre. Je vous laisse ce soin. Moi j'aimerais bien pendant ce temps faire un petit tour dehors... Question de parfaire ma connaissance des villes et de la nature.


Elle l'avait embrassé avant de partir. Surpris, il n'avait même plus pensé à s'incliner comme le faisaient les valets devant la noblesse. Il l'avait suivie, profitant de sa promenade nonchalente pour faire partir le pigeon vers son maître.
Killijo_de_denere
[La Rochelle]

Killi dormait dans une auberge, où se trouvaient Annelyse, Erwin, sa mère, Atthénaïs étant partie chez les moines pour un temps court. Il savait que l'annonce qu'il lui avait faite était difficile à accepter. Lui-même ne le réalisait pas complètement encore, et ne l'acceptait que pour sa mère. Il écrivait un courrier à Vivi pour lui raconter leur voyage. Lorsqu'il ouvrit la fenêtre pour faire partir le pigeon, il en vit un autre qui arrivait. Il laissa la bestiole entrer et retira le parchemin de la patte de l'oiseau. Il le lut et fut assez surpris de son auteur.
Il entreprit de lui répondre pour la rassurer. Il savait qu'il n'avait envoyé qu'un garde pour s'occuper d'elle, mais il ne pouvait pas se diviser en plusieurs parties, bien que s'il l'avait pu, il aurait laissé un membre à chaque coin du royaume ou presque.


Citation:
Chère Lounna,

Je vois que César a déjà commencé à vous solliciter alors que cela devrait être le contraire. Il a eu instruction de veiller à votre bien être. Mais apparemment, à ce que vous me dites, il le fait. N'hésitez point à lui demander si vous avez besoin de quelque chose. Ou même directement à moi s'il s'agit d'une dépense que vous auriez besoin de faire. Une jeune fille a des besoins, surtout lorsqu'elle sort d'un couvent où l'on lui donne le minimum pour paraître correctement habillée comme je l'ai compris dans votre courrier.

Pour vous rassurer, votre mère n'était point ruinée comme vous le dites, mais le choix de vie qu'elle avait ne lui a point permis de vous protéger comme elle l'aurait voulu. Voilà pourquoi elle vous avait confiée à moi s'il lui arrivait malheur. Nous étions très amis, et j'avais accepté avec plaisir, touché par cette marque de confiance. Vous êtes en effet ma pupille, depuis plusieurs années maintenant. Je prendrais soin de vous comme ma propre fille. N'ayez crainte. Vous n'avez point à me remercier.

Je joins à ce courrier une lettre de change pour que vous puissiez acheter robe, chausses et une cape pour vous sentir plus à l'aise. César se chargera de payer. Choisissez, il règlera la note. Ma pupille ne peut décemment me rejoindre en tenue de paysanne. J'aurais dû y penser en vous l'envoyant, mais je ne connaissais point vos mesures, et ce n'est point le genre de détails que l'on peut avoir d'une religieuse.
Elle n'a pas manqué, par contre, de me rassurer sur votre sérieux à l'étude et votre bonne éducation. Je me chargerais, bien entendu, de votre éducation dans le monde, et vous aiderais à vous installer. Vous êtes une jeune dame maintenant, vous vivrez à mes côtés, mais vous voudrez certainement bien vite avoir aussi votre indépendance.

Je constate que vous partagez comme votre mère cette passion des fraises. Je pense en trouver à Bordeaux. Je ferais en sorte que vous en trouviez à votre arrivée. Vous ne m'avez point dit où vous êtes arrivés. De toute manière, le premier arrivé attendra l'autre. Je vous demanderais juste de me dire dans quelle auberge vous résiderez afin d'y prendre une chambre à mon arrivée.
Je suis fort aise que César soit une bonne compagnie pour vous. Il est un peu bourru mais il saura vous défendre en cas d'attaque de brigands. Soyez prudente, ma chère, et ne quittez point les chemins. Les routes ne sont pas toujours sûres, surtout si vous restez en dehors du fiacre.

Quand à moi, je suis à La Rochelle. Nous allons rester sur place car il nous manque une membre de notre groupe. Nous allons l'attendre avant de repartir. Ce n'est rien de bien grave, elle devrait revenir assez rapidement.

Je devrais disputer César pour vous avoir sollicitée pour écrire. Il a dû préférer garder l'argent pour le boire. Mais au moins, j'ai eu le plaisir de vous lire.

Si vous avez des questions ou d'autres choses à me dire avant que nous nous retrouvions, n'hésitez point à me l'écrire.
A très bientôt, ma chère pupille,

Killi


Il prit le parchemin qu'il emmena directement dans un bureau où il pourrait aussi envoyer une lettre de change pour vêtir la jeune fille.
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Chez moi
Lounna
Elle venait de passer une mauvaise nuit. Une nuit où l'humidité lui mordait les os. Où le feu dans l'âtre ne parvenait pas à la réchauffer. Rougissante malgré sa solitude, elle admit que c'était surement parce qu'elle dormait nue depuis qu'elle n'avait plus de vêtements de nuits. Et dormir avec cette robe qui la grattait partout, il n'en était pas question.

Lounna s'était donc levée, enroulée dans la couverture et était venue se placer encore plus près du feu dans l'espoir qu'enfin le sommeil la gagnerait. C'était sans penser que la bestiole matinale, la ferait vivement sursauter aux premières lueurs du jour. Qu'elle pesta.


Non mais, pas moyen de dormir!

Toute une nuit à tournoyer sous les couvertures et à peine endormie dans une position plus qu'inconfortable voilà qu'un affreux COCORICO! La sort du peu de sommeil qu'elle avait pu bénéficié.

Elle s'était alors revêtue et descendue dans la grande salle presque vide où à peine deux trois personnes roupillaient, dont Cesar. Lui qui disait dormir dans l'écurie. Le voici là à ronfler même. Tel un affront à son manque de sommeil.


-- Bonjour Mam'selle, vous aimeriez un bon verre de vin chaud et une brioche à la canelle ? S'informa l'aubergiste qui la vit en venant déposer son panier de ces alléchants petits pains délicieusement parfumés... Elle sont toutes chaudes d'ailleurs... ajouta l'homme en lui souriant gentiment, où effectivement on apercevait le fumet qui dansait dans l'air.

-- Oui merci... dit-elle en souriant à son tour oubliant frustration et colère pour reluquer ces brioches qui se humaient sans difficulté.

-- Prenez place, je vous apportes tout cela...et s'affairant pendant qu'elle prenait une place à une petite table, il lui demanda, Vous êtes bien Lounna de Rosemère n'est-ce pas ?

Du coup, elle eut peur ? Et si on l'enlevait pour une rançon ? Idiote se dit-elle! Qui voudrait de toi ainsi affublée? Et pour quelle raisons ? Qu'elle acquiesça de la tête pendant que l'homme vint déposer sa choppe au vin chaud et sa brioche à la cannelle.

Voici pour vous.... et il déposa sur la table en la sortant de la poche de son long tablier, une enveloppe scellée, Elle est arrivée tard hier soir, alors je n'ai pas voulu vous réveiller.

D'un sourire sincère, elle le remercia et prit l'enveloppe pour la lire plus tard. Pour l'instant elle était affamée et si sa curiosité était intense, elle ne voulait pas attirer l'attention en lisant effrontément et aussi, elle voulait la lire sans être interrompue.

Tout ce qu'elle avait lut était le nom de l'expéditeur.

Killijo De Dénéré. Son tuteur.

C'était uffisant pour ne pas éprouver des émotions multiples devant des gens qui proviendraient de l'humiliation, de la colère ressentie ou pire de la peine qu'elle pouvait en avoir à toutes ces émotions confondues. Mais de découvrir un être sensible et inquiet de sa personne, elle était loin de s'y attendre.

Ce qu'elle découvrira au retour de sa chambre et qu'elle lira cette missive plus longue que la sienne, et qui parlait autant de sa mère que d'une robe qu'elle devait s'acheter pour être bien, que de la confiance qu'elle mettait en Cesar... Bref, elle s'attendait à tout, mais pas à ça.

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--Cesar_machin


L'avait eu une lettre de change, il reconnaissait la forme des lignes et qu'il y avait des chiffres. L'allait pouvoir lui acheter une belle tenue à la petiote. Elle la méritait. L'maît' s'rait content de voir comme elle était gentille et d'agréable compagnie. Pour ça non, il ne lui dirait rien. Il n'était pas connu pour ses épanchements, et c'est pas demain la veille que ça arriverait. Mais il était content que ce soit lui qui soit venu et pas le palefrenier qui n'aurait pas manqué de tenter de partager sa couche dès le premier soir. Il les connaissait ses domestiques, l'maît'. Y savait sur qui y pouvait compter et pour quoi.

Il avait entendu des voix et en ouvrant un oeil, il avait vu qu'c'était la damoiselle. Didiou si elle le sentait, elle comprendrait qu'il avait bu une bonne partie de la nuit. Et qu'il s'était endormi ici il ne se rappellait même plus quand, ni comment d'ailleurs. L'aubergiste avait dû tout nettoyer avant que les clients qui dormaient ici ne rappliquent. Il avait refermé son oeil, les oreilles bien attentives à ce qu'elle faisait. Ne pas la laisser s'approcher, ne pas la laisser conclure qu'il s'était saoûlé. Et l'maît', s'il savait...

Une fois la salle libérée de la présence pupillaire, il était sorti pour aller convertir la lettre de change. Nomdidiou d'bon sang d'bois ! Y savait pas c'qu'elle lui avait fait, ou dit la pupille, mais y'avait de quoi payer sa solde pour deux bons mois ici. Il se dit qu'il devait y avoir une partie pour sa pitance, essentiellement composée de vin, et le reste pour elle, c'était pas possible d'utiliser autant d'argent pour vêtir une femme. Ou elle mettait de la soie et des parures en or massif. Mais pour le voyage, il ne pouvait non plus la laisser dehors trop bien habillée, ça attirerait les regards. La soie et le reste, ce serait pour les Rosiers ou Eauze, au choix, mais pas ici. Il rentra à l'auberge, où il paya quelques bouteilles à l'aubergiste pour remettre sa réserve à niveau. La route était encore longue jusqu'à Bordeaux. Il monta et frappa à la porte de sa chambre.


Damoiselle, damoiselle, je dois vous emmener voir un tisserand. Damoiselle...
Lounna
Deux fois plutôt qu'une qu'elle l'avait lu la longue missive de ce tuteur inconnu. Bah pas si inconnu que ça quand elle y repensait, ayant de vagues souvenirs de lui d'une époque où sa mère était heureuse. C'est que des amants la maman en avait eut. Et lui, ce Killijo, malgré l'image de lui dans le médaillon, elle ne parvenait pas à bien le situer. Peut-être quand elle le verrait en personne, mais d'ici là, c'était un parfait inconnu.

C'est donc dire qu'elle l'avait relue cette missive, pour réaliser combien il avait l'air attentif aux gens. Surtout qu'il l'intimait gentiment de bien vouloir s'acheter une robe, pour être bien. Pas spécialement par coquetterie, parce qu'il désirait qu'elle soit heureuse et autant dans ce qu'elle portait. Qu'elle en sourit d'amusement.

Loin d'imaginer que l'homme aimait bien les femmes dignement vêtues de leurs plus beaux atours pour justement l'éblouir et en apprécier la beauté, lui l'homme frivole.

Ce qui l'avait particulièrement touchée, fut le ton presque tendre quand il parlait de sa mère, et qu'il ferait en sorte qu'elle ait des fraises lors de son arrivée à Bordeaux. Bref elle n'avait aucune raison de s'inquiéter et de croire qu'il prenait soin d'elle de mauvaise foi.

Rassurée, elle ne su trop comment agir. Devait-elle appeler Cesar et lui dire de l'amener là où elle pourrait s'acheter une robe et des chausses et aussi un vêtement pour dormir, ainsi elle n'aurait plus froid certaines nuits...Ou attendre qu’il vienne à elle pour lui en parler ?

Pourtant un sentiment de tristesse demeurait dans son coeur. Parce que depuis sa sortie du couvent, elle ressentait davantage l'absence de sa mère qu'elle ne l'avait ressentie là bas, où la séquestration et le lieu n'offrait pas véritablement cette sensation de perte. Là, c'était flagrant. Parfois intense. Réalisant pleinement que plus jamais elle … Elle ne s’aventura pas plus loin dans ses pensées, au risque de pleurer encore une fois.

Par contre elle aurait aimé trouver plus que des bijoux qui lui auraient parler d'elle, comme elle était jadis. Des missives par exemple.


Ho Oui! des lettres de doucette... HO Maman... je me souviens que je t'appelais ainsi... Retenant une larme qui menaçait et forte de cette idée, elle décida de fouiller dans la malle qui la suivait depuis le couvent mais dont elle n'avait porté qu'une petite attention quand elle avait vu que des vêtements de couvent. Enfin, sur le dessus. Elle n'avait jamais vraiment fouillé ensuite jusque dans le fond. Ce disant qu’elle y perdrait son temps.

C'est en jetant presque sur le sol ces vêtements horribles, fébrile tout à coup, qu'elle découvrit par bonheur une grande cassette qui en l'ouvrant la laissa sans voix. Des lettres soutenues par un ruban bleu. Couleur que Joséphine aimait beaucoup.

D'une main tremblante, dû à l'émotion qui la submergeait elle défit le ruban pour ouvrir la première missive, qui hooo... dut-elle constater venait de son tuteur...elle en déduisit le fait par le Killi tout au bas de la page...


Citation:
Ma petite Fraise,

J'ai obtenu un mandat pour descendre te voir. J'ai réussi à négocier avec le maire de rester plusieurs jours, ainsi, je pourrais récupérer du bois en journée, et vendre ma production en rentrant. J'ai confié les filles à ma mère, qui sont ravies d'aller un peu chez leur grand-mère. D'ici quelques jours, je pourrais venir à toi. Je pense partir dès ce lundi, à cheval pour gagner du temps.

J'ai commandé une robe dans laquelle j'aimerais te voir, et je te l'ôterais, doucement, pour profiter de chaque parcelle de ton corps. Si tu réussis à être disponible, nous pourrons partir dans un cabanon où nous vivrons d'amour et d'eau fraîche. Pas de fraises, ma douce, ce n'est point la saison, mais je trouverais bien quelques fruits à t'apporter en plus des beignets de la Titine.

Il me tarde de te retrouver, ma douce, pour te serrer dans mes bras et te couvrir de baisers.

Prends soin de toi, à très vite

Killi


Par ces lignes elle comprit vite qu'ils s'aimaient et qu'ils avaient une relation qui dépassait sa compréhension. Surtout par le fait qu'il lui ôterait sa robe pour profiter de chaque parcelle de son corps. Ne s'attardant pas sur ces lignes qui lui causait une étrange sensation elle prit la prochaine pour y lire des informations sur son grand père maternel.

Citation:
Ma chère Fraise,

Je t'envoie une bourse avec ce courrier. Ne proteste pas, je te veux en bonne santé, et cela te permettra de tenir le temps que ton père t'envoie une nouvelle lettre de change. Fais attention ma douce, tu as une fille, il faut aussi qu'elle mange correctement, sinon, affaiblies, vous tomberez malades.

Je ne sais quand je pourrais revenir, les petites ont besoin de moi, et je m'occupe aussi d'une autre petite fille adorable, qui est comme sa soeur. Elles sont très proches, et l'on croirait des jumelles, mais elles m'accaparent, en me demandant des histoires, des promenades et je passe souvent les soirées avec elles pour les endormir. C'est un grand plaisir néanmoins, car leur fraîcheur est revigorante.

Ecris-moi vite pour me rassurer, sinon, je viendrais en personne pour te voir. Tu pourrais venir passer quelques jours aux Rosiers, il y a de la place pour ta fille et toi. Elle pourrait jouer avec mes petites, même si elle est un peu plus âgée.

Prends soin de toi, ma petite Fraise et donne-moi de tes nouvelles dès que possible.

Killi


Le coup frappé à la porte la dispensa de réfléchir à ce qu'elle venait de lire. Et la voix de Cesar, la fit vivement replacer les missives tant bien que mal dans la cassette et de remettre pèle-mêle les vêtements, se disant qu'elle les replacerait une autre fois et alla ouvrir à son garde tout en réalisant les paroles de ce dernier.

Aller chez le tisserand ? Maintenant ? dit-elle abasourdie, oubliant ce qu'elle venait de lire pour afficher un énorme sourire...
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--Cesar_machin


Lounna a écrit:
Aller chez le tisserand ? Maintenant ?


Il ne faut pas trop perdre de temps, damoiselle, s'il vous faut une tenue complète...

Il lui tendit le bras, comme il l'avait vu faire par son seigneur et l'accompagna chez le meilleur tisserand que le tavernier lui avait recommandé. Pendant que l'homme l'interrogeait sur ses volontés et qu'il prenait ses mesures, le César attendait en fumant sa pipe. Il regardait parfois dans la pièce, pour épier les gestes. Elle était bien mignonne, avec ses exclamations et son ravissement devant les tissus. Il aimait voir cette jeune fille sourire. Il en arrivait à les guetter d'ailleurs. Après leur visite, il l'emmènerait promener en ville.

Une fois sorti de l'échoppe, après lui avoir donné une avance pour son travail, il lui tendit à nouveau le bras.


Que voulez-vous faire, maintenant ? Je suis à votre service, gente damoiselle.

Il inclina la tête, comme un gentilhomme et lui sourit courtoisement.
Lounna
Dans l'échoppe du tisserand, si Lounna se sentait excitée par la tournure des évènements, comme choisir le tissu pour sa robe, qu'elle hésitait entre quelques uns dans l'incertitude de faire le bon choix, quand survient la prise des mesures, elle ne put se retenir de rougir comme la jouvencelle qu'elle était par la mesure à sa poitrine.

C'était la première fois qu'un homme posait ses mains à cet endroit, et ce même si ce n'était qu'effleurer, ceci la mis mal à son aise. Heureusement, cela se passa si vite, que le temps de prendre une bonne respiration que c'était déjà terminé.


-- Comme cela jeune dame vous choisissez le rouge légèrement satiné et le blanc aux reliefs de muguets ?

Oui Messire, répondit-elle maintenant certaine de son choix... Les autres elle verrait bien avec son tuteur. Et déjà qu'une robe c'était le rêve réalisé, qu'elle ne serait pas gourmande.

-- Ensuite si j'ai bien compris, poursuivit le tisserand, Il vous faut des chausses et un vêtements de nuit, c'est cela ?

Oui Messire, acquiesça-t-elle encore, se retenant de rougir pour le vêtement de nuit.

Là où il l'amena avant les chausses. Mais ces deux derniers effets furent vite réglés que déjà elle se retrouvait dehors, avec un Cesar bien agréable dans sa gentillesse, avec la promesse du Tisserand que le vêtement de nuit lui serait livré pour le soir même et que la robe elle l'aurait demain avant de partir.... Sinon il lui ferait cadeau des chausses rouges qu'elle portait déjà aux pieds et de la chemise de nuit.


Citation:
Que voulez-vous faire, maintenant ? Je suis à votre service, gente damoiselle.


Cette phrase toute simple, la figea. Paniquant à l'idée d'avoir à choisir un endroit où aller sans savoir que faire. Était-ce un test pour connaitre sa facilité à se débrouiller ou simplement un geste de courtoisie que lui proposait Cesar ? Qu'elle lui répondit avec simplicité,

Avant de rentrer, j'aimerais voir le parc de la ville. Cela vous va-t-il?Et du coup, elle lui déposa une bise sur la joue avant d'éclater de rire et de dire joyeusement,

Vous savez, demain j'aurai ma robe... Et là je porte ces magnifiques chausses... Terminés les horreurs en tissu de jute. D'un peu elle aurait déposé sa tête sur l'épaule de Cesar, mais les convenances vinrent à sa rescousses et surtout sauver son honneur. Car une jeune fille ne faisait aucun geste aussi intime en public.
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--Cesar_machin


Lounna a écrit:
Avant de rentrer, j'aimerais voir le parc de la ville. Cela vous va-t-il? Vous savez, demain j'aurai ma robe... Et là je porte ces magnifiques chausses... Terminés les horreurs en tissu de jute.


Il osa regarder ses pieds, déjà tout gêné d'avoir été à nouveau embrassé ainsi. Il ne voulait pas lui dire que ce n'était pas dans l'ordre des choses, parce que ça l'aurait privé de son plaisir. Il garda sa main sur son bras et l'emmena au parc avec un sourire. Il aurait été déçu qu'elle lui demande de retourner à l'auberge et la promenade était bien agréable en sa compagnie. Ils avaient regardé les arbres, les oiseaux. Il n'y connaissait pas grand chose, mais il lui avait expliqué ce qu'il savait. Quelques années de braconnage lui avaient fait apprendre quelques petites choses sur la nature.

Ils étaient rentrés, doucement, en prenant leur temps de rentrer, car il profitait de sa compagnie, mais il devait garder ses distances, le maître n'aurait pas voulu les savoir si proches. Et il avait raison. Chacun sa place. Il la raccompagna à l'auberge pour qu'elle puisse boire un coup et retourner dans sa chambre si elle le souhaitait. Il resterait au bar. Mieux valait reprendre ses distances.
Lounna
La balade dans le parc fut magnifique. Ils y virent des merles, des tourterelles, des geais et bien d'autres oiseaux encore et avant que la fraîcheur devienne trop prenante, ils étaient rentrés doucement à l'auberge, où, un repas et du vin restaurèrent la belle et le garde.

Merci Cesar de cette promenade et ce repas en votre compagnie, la journée à agréablement bien passée.

Cette fois, elle ne lui déposa pas une bise sur la joue, la retenue était de mise parmi tout ce monde et le saluant gentiment tout en lui souriant chaleureusement elle prit la direction de l'escalier. Pour demander à l'aubergiste avant de le monter, que l'on vienne lui préparer un bain.


-- Bien damoiselle, ceci sera fait dans la demie-heure. répondit l'homme avenant.

Pendant l'attente elle en profita pour poursuivre sa lecture des missives tout en prenant soins de plier correctement les vêtements éparts et de les déposer sur le lit. Là où, justement était déposé un paquet de papier brun où elle découvrit avec plaisir, cette chemise de nuit.

Assise près du feu, elle lisait lorsque la femme de service aidé de son mari vinrent remplir le bain...


Citation:
Ma douce Joséphine,

Ton dernier courrier m'inquiète. Tu as eu raison de ne pas dire la vérité à ta fille. La pauvre enfant n'a aucun intérêt à savoir qui est vraiment son père. Maintenant, je peux t'aider pour le paiement qu'il réclame, pour éviter qu'il n'emmène la petite par surprise, mais je crains qu'il ne revienne pour réclamer une somme plus importante la prochaine fois.

Il faut trouver une autre solution, ma douce, plus radicale. Je m'en charge, j'ai quelques relations qui pourront y aider, ne t'inquiète pas. Ne paie rien. J'arrive dans les plus brefs délais, et tu seras libérée.

Prévois d'être libre quelques jours, car nous pourrions devoir faire quelques lieues pour les différentes courses. Et aussi pour que je t'emmène dans un endroit dont tu me diras des nouvelles. Ne prends point un coffre trop gros, je t'ai commandé deux tenues sur place qui seront prêtes à notre arrivée.

J'ai trouvé des fraises, et je donnerais la recette de la Titine à l'aubergiste pour que nous puissions les déguster comme tu les aimes.

A très vite ma douce, il me tarde de te retrouver.

Killi


Quelle vérité pensa Lounna ? Qu'est-ce qu'elle ne savait pas de son père qui ne méritait pas qu'elle sache ? Pourquoi tout ces mystères ? Et pourquoi payer une somme à ce père pour qui voulait l'emmener? L'emmener où? Qu'avait fait son tuteur pour que rien de grave survienne ? Le tuer ?

-- MamSelle, votre bain est prêt, lui dit la femme avant de la laisser seule en refermant la porte derrière elle.

Prise dans ses pensées elle ne répondit même pas et se rendit dans l'autre pièce pour se dévêtir et prendre ce bain qu'elle méritait bien tout en s'interrogeant sur ce père mystérieux. Elle se lava d'un linge parfumé du savon à la lavande qu'elle passa lentement elle sur corps. Se levant même pour mieux se savonner.

Qu'était son père pour que mère ait eut si peur de lui ?

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