--Mme.mercerine
La grosse dame en imposait, tandis que son mari petit et minable, faisait tout son possible pour qu'on le remarque point.
Sa corpulence ne passait pas inaperçue. Son regard, tout aussi imposant, ne s'attendait rarement à de l'opposition.
Là, assise à manger copieusement un repas de sanglier et de légumes de saisons, Mme Merceline comme elle désirait se faire appeler, mangeait gloutonnement. Comme un homme. Comme une femme de paysan.
Il en était de même quand elle exigeait. Sa voix haute, ferme, ne voulait aucune hésitation et encore moins de refus envers ses exigences.
Je vous ai d'mandé la milleur chambe, et voéla que vi me denné un todis avec des rat et des souri. J,exige une otre chambe. Elle croisa alors les bras sur son imposante poitrine et attendit que l'homme en réponde de sa demande.
Mais madame, commença-t-il sans pouvoir terminer, le mais étant un mot que la dame ne supportait pas.
IL N'A PÂ DÉ MÈS QUI TIENE! Clama-t-elle haut pour que tout le monde l'entende, si dans l'houre je né pâ cé que je crai juste, bien nous partions mon maï et moi, mari très petit et qui regardait le plancher, sans vous payé. IL Y A tou dé mème dé limites.