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[RP semi fermé] À la recherche de son Destin

--Raoul.


Pas le temps dire grand chose de plus. Le vieux l'apostrophe et lui somme de déguerpir. Lui? Se laisser ainsi évincer. Jamais! En plus de s'faire humilier devant la femelle qu'il désire. Même mal attriquée elle respire la sensualité. Re Jamais!

Il sort ainsi sa dague. Pour commencer. La place est petite, mais ça impressionne souvent les femmes ces armes là. Et dis au vieux tout plissé certain qu'il est de faire frémir de plaisir la femelle.

Toé dégages. j'la veux et j'l'aurai et dans mon lit en haut. Point. Il ne regarde même pas la fille. Trop sûr de lui pour imaginer dégoûter celle-ci par son attitude bestiale.

Il allait ajouter quelque chose qu'un main s'aventure sur son bras le secoue et une voix de lui dire,

Vou zètes mieu de ne pas fair sa. parcé que, ma tite vigile va vou jeté dehor.

Bah oui! Ça m'fais peur. Brave l'entêté jusqu'à ce que son regard voit trois grands colosses pas très loin et à leurs cotés un chien...devinez bien. Noir et tout un bétail. Presqu'un cheval, qui le fixe, gueule ouverte.

C'est qu'il comprend vite quand il veut. Vite il sert sa dague. Raté sa chance. Pour cette fois. Fais un clin d'oeil à la jolie et déguerpi vers le haut.

Pas qu'il avait dit son dernier mot. Non, plus tard. Seulement plus tard.
Lounna
Tout ce qui c'était dit précédemment est oublié dès que Lounna entend cette phrase franchit de la bouge d'un mal venu et la fait rougit doublement. C'est d'une vulgarité telle, qu'elle se demande comment on peut oser approcher les gens ainsi

Citation:
Bonsoir poupée. Laisses ce vieux grincheux et suis-moé, j'vais t'faire connaître la vie des vrais hommes moé


Tout ce qu'elle réussit à faire et de ne rien faire. Elle sent la peur qui monte en elle et la fige momentanément. Jusqu'à ce que Cesar, qui loin d'être dépassé, comme s'il en avait vu d'autres, dit à l'homme chauve, ce qu'elle constate en osant le regarder,


Citation:
Dégage, le plaisantin, où je te fais goûter de ma botte.


Même qu'elle retient un sourire, qui disparut avant même d'avoir osé penser l'afficher. Le cinglé, l'appelant ainsi par son attitude dépourvue de bon sens, menacait Cesar d'une dague qu'il venait de sortir de sa botte.

Elle se tassa sur sa chaise, le coeur en bouilli, des étoiles dans les yeux. De celles qui surviennent avant de s'évanouir. Elle avait si chaud tout à coup. Avec une faible force pour réagir. tétanisée de peur.



Citation:
Vou zètes mieu de ne pas fair sa. parcé que, ma tite vigile va vou jeté dehor.


Sourde. Oui elle était devenue sourde. Cette phrase elle en comprit rien. Une notion incompréhensible. Elle allait vraiment perdre pieds. Jusqu'à se qu'elle voit l'homme disparaitre de sa vue vers l'escalier et remarque trois grands hommes imposants avec un chien qui l'était tout autant. En d'autres circonstances elle aurait eut vraiment peur d'eux. Mais là, elle souffla intensément. Leur vue lui faisait retrouver l'usage de ses sens et de sa sécurité. Jusqu'à ce qu'elle réalise, qu'elle aussi elle devait monter. Elle couchait là haut elle aussi.

Cesar, il vous faudra dormir dans ma chambre ?

Ciel, qu'est-ce qu'elle venait de dire là ? Inviter un homme dans sa chambre c'était vraiment pas une chose à faire. Mais lui, ce fou là haut, c'était pire. Il pouvait rentrer dans sa chambre et prendre se qu'il voulait d'elle. Qu'elle en expliqua ses raisons à Cesar et attendit sa réponse. Son bon sens. Parce que là, elle était effrayée et manquait de sens pratique.

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--Cesar_machin


L'affaire fut réglée rapidement. Le tavernier avait une sécurité que César lui-même n'aurait pas devinée. Il avait juste vu le chien, mais il ignorait qu'il était accompagné de tels molosses. Un homme prévoyant, surtout dans des villes ou tout peut arriver. La petiote était tétanisée sur son tabouret.

Lounna a écrit:
Cesar, il vous faudra dormir dans ma chambre ?


Il la regarda, surpris. Il commanda un pichet de vin fort pour qu'elle se remette de ses émotions. Une quinte de toux le prit fortement. Il dût boire lui-même une gorgée pour faire passer tout ça.

Euh ! Nan, ça s'passe pas comme ça, damoiselle, j'vas dormir d'vant vot' porte.

Il demanda néanmoins au tavernier d'apporter à manger, les émotions, ça avait dû la creuser, la pauvre enfant. Elle n'avait jamais dû entendre ce type de paroles encore. Et il ne savait comment lui parler. En ce qui concerne les ragots, il est à l'aise, mais pour ce qui est des choses des hommes et des femmes... Il laisserait son tuteur s'en charger. Ils mangèrent donc en silence. Le repas fini, il l'accompagna devant sa chambre et s'inclina.

Si vous avez b'soin, vous criez, suis là.
Lounna
Comme une enfant, ce qu'elle était toujours d'ailleurs, Lounna se laissa goinfrée et saoulée pour mieux passer à l'étape de sa chambre qui avec Cesar devant sa porte, ce qui était mieux, que sa stupide idée, la jeune fille trinqua jusqu'à être pompette, serait mentalement réconfortante pour sa sécurité, et surtout sa vertu.

Joues rouges, regards brillants, elle grimpa les marches plus incertaine qu'à son habitude, et sans se dévêtir de sa robe qui gratte, elle se glissa sous les couvertures après avoir bien calé une chaise sous la poignée de porte, petite précaution de plus qui au moins, heuuu, heuuu quoi au juste ?

Elle se mit à rire. Sa tête n'était plus très solide. Elle tanguait et elle se sentait légère telle une plume.

D'un coup elle sombra dans le sommeil avec une vague idée de dague qu'elle devrait avoir et apprendre à maîtriser que déjà Morphée l'amant fraternel l'enveloppa de sa douceur.

Au réveil, elle comprit que même un écroulement d'auberge ne l'aurait réveillé. Vivant de surcroît, une gueule d'enfer où sa tête cognait fort dans tous les sens, qu'elle ne aurait su réagir.

Un tonnerre perpétuel qu'elle entendait. Fort. Douloureux. Lounna n'avait même pas la force de se lever, qu'elle sombra dans la torpeur du sommeil sans vraiment dormir et que le temps passa ...

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--Cesar_machin


Le César avait dormi devant la porte, mais le sol était dur. Mes aïeux, s'il avait su, il lui aurait au moins demandé un tapis ou quelque chose. Il se leva difficilement, entendant ses articulations craquer. Son pauvre dos, c'est qu'il n'était plus si jeune...

La décence voulait qu'il ne dorme pas dans la chambre d'une jeune pucelle, encore moins la pupille de son maître, mais il l'aurait bien mérité son tonneau de vin en rentrant ! Et même plus, une retraite tranquille, au milieu de sa cave, avec un oreiller en plumes d'oies et un bon matelas confortable. Tout c'qu'il demandait.

Il colla son oreille à la porte, mais n'entendait pas de bruit. Il frappa doucement à la porte. L'était tard maintenant, il entendait l'activité dans l'auberge depuis un moment, mais elle n'avait toujours pas bougé.

Il avait demandé à une servante d'aller lui chercher plusieurs ingrédients pour lui faire une tisane anti-gueule de bois. La jeune était revenue que la damoiselle n'avait toujours pas répondu. Il frappa plus fort à la porte.


Damoiselle ! Faut s'lever maint'nant !
--Raoul.


Quel con qu'il est. Il a dormi comme un bébé. Sans oser chercher à mettre dans son lit la femelle effarouchée.

Il sort au matin et voit le vieux qui ronfle à faire dresser les morts dans leur tombe.

Bon, j'ai pas perdu mon temps alors.

Il descend pour aller se nourrir et commencer à boire. Ben quoi! Il aime boire et la majorité du peuple adore ça. Pendant qu'il mange, une idée lui passe par la tête et payant l'aubergiste, il quitte et va mettre son plan à exécution.

On verra bien qui rira le dernier. maugrée-t-il en grimpant dans un vieil arbre. suffisamment haut pour ne pas être vu et assez bas, pour etre au sol rapidement.
Lounna
Lounna sursauta violemment au tapage sur la porte et de la voix qui l'appelait. Elle eut peine à se lever pour aller ouvrir.

Oui, quoi Cesar ? dit-elle faiblement, les yeux presque sortis de la tête en le fixant sans vraiment le voir, la lumière la faisant terriblement souffrir. Pourquoi ais-je si mal au crâne Cesar ?

Sans voir le breuvage dans la main de Cesar, elle se laissa tomber sur le bord du lit et prit sa tete à deux mains. Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle se sentait vraiment malade. En plus qu'elle sentait une nausée poindre dans son estomac. Allait-elle en plus vomir sans raison ?

Je suis désolée d'être si exécrable. Ce n'est pas mon habitude.

C'était quoi tout ça ? Était-ce trop de vin la cause de tout ces maux matinaux? Meme son cuir chevelu la faisait souffrir. La prendre par les cheveux elle en pleurait un bon coup elle qui d'ordinaire était dure des cheveux. On pouvait la tirer par la tignasse, qu'elle ne bronchait pas. Alors que là, son cas était pusillanime .
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--Cesar_machin


Lounna a écrit:
Je suis désolée d'être si exécrable. Ce n'est pas mon habitude.


Le garde du corps la regardait pleurer, se balançant d'une jambe sur l'autre, sans trop savoir quoi dire à la jeune fille qui pleurait. Il était un peu désarmé. Il grogna un vague


Ca va aller, vous inquiétez pas. C'est vrai que le vin était fort, c'est vrai.

Il se rappela soudain qu'il avait fait préparer une tisane pour lui faire passer ce mal de tête quand il entendit frapper à la porte. Il alla ouvrir à la servante et la congédia d'un geste. Elle n'avait point besoin de spectateurs la damoiselle.

Tenez, prenez ça, c'est radical pour c'que vous avez.

Il s'approcha un peu pour parler moins fort.

En attendant, j'vas faire une ronde pour voir si l'malandrin est parti. C'comme les puces, on s'en débarrasse pas comme ça.

La main sur la poignée de la porte, il lui dit :

On part quand vous êtes prêt'. J'viendrais vous chercher. Descendez pas sans moi
Lounna
Elle prit la tisane, qu'elle trouva désagréable mais la prit tout de même. Lounna désirait tellement ne plus souffrir de la tête que ce petit moment passa très vite. Plusieurs grimaces plus tard il y en avait plus et lentement elle enfila sa robe rouge et se brossa les cheveux.

Sa tête cognait toujours, mais elle s'en préoccupa pas. Tout se qu'elle voulait était de partir d'ici. Sa valise prête, elle attendait que Cesar revienne. Ho non! Elle ne sortirait pas seule. Elle avait trop peur. Elle ne jouerait pas avec le danger. Pas aujourd'hui.

Quand il vint, sans s'arrêter elle prit le chemin de la porte et du fiacre. Elle sourit à Cesar et rentra dans celui-ci. Il était temps. Sa tête voulait exploser tant elle souffrait. Au moins pourrait-elle fermer les yeux pendant le trajet.

Elle se rendit compte qu'elle n'avait même pas mangé. Qu'elle n'avait pas faim. Lounna s'endormit. C'était ce qui pouvait lui arriver de mieux.

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