Gorborenne
Géant toujours droit dans ses bottes, jamais ne les a enlevé par crainte de les mouiller. Mais ici, l'envie d'entrer dans l'eau nu de ses pieds. Qu'importe le fond, corne des routes sous le talon. Un instant à les retirer, et au bord du bassin, se tenir prêt à s'immerger, main dans la main, avec sa Muse aimée. Lui laisse le plaisir de décompter, un pas en avant, l'oser! "Se mouiller" au propre, comme au figuré...
BLOOUF
Aussi, oui, un peu éclabousser ceux qui se seraient par trop approcher. N'oublions pas la loi intrinsèque sur les déplacement de masse, disant que si le volume d'un géant pénètre dans un contenant rempli d'eau bénite, pour conserver l'équilibre, il faut qu'un volume au moins équivalent d'eau en soit sorti... Enfin presque, le Géant n'en a encore que jusqu'à mi-torse... plus profond qu'à première vue il n'y parait, mais moins quand même, que ce qu'il croyait. Sans lâcher sa Muse, doigts toujours à l'enlacée dans cette eau fraiche sans être glacée. Respiration lentement qui se prend, concentrant l'espace et l'instant, genoux qui fléchissent, tête en avant, s'immerger entièrement...
Sensations qui reviennent, étrangement, celle de son naufrage, il y a longtemps... emporté par la mer, de peu qu'il n'eut été englouti par l'océan. Mais sous la surface, toujours ce silence... à côté de lui, sa présence. Au coeur, l'eau qui emporte certains poids, comme s'ancre celui du choix.
Tête qui ressort de l'eau, chasse un air vicié d'avoir été trop gardé. Poumons qui s'ouvrent en quête d'une nouvelle goulée. Dans l'air, le parfum d'une révérence, c'est une nouvelle route qui commence...
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BLOOUF
Aussi, oui, un peu éclabousser ceux qui se seraient par trop approcher. N'oublions pas la loi intrinsèque sur les déplacement de masse, disant que si le volume d'un géant pénètre dans un contenant rempli d'eau bénite, pour conserver l'équilibre, il faut qu'un volume au moins équivalent d'eau en soit sorti... Enfin presque, le Géant n'en a encore que jusqu'à mi-torse... plus profond qu'à première vue il n'y parait, mais moins quand même, que ce qu'il croyait. Sans lâcher sa Muse, doigts toujours à l'enlacée dans cette eau fraiche sans être glacée. Respiration lentement qui se prend, concentrant l'espace et l'instant, genoux qui fléchissent, tête en avant, s'immerger entièrement...
Sensations qui reviennent, étrangement, celle de son naufrage, il y a longtemps... emporté par la mer, de peu qu'il n'eut été englouti par l'océan. Mais sous la surface, toujours ce silence... à côté de lui, sa présence. Au coeur, l'eau qui emporte certains poids, comme s'ancre celui du choix.
Tête qui ressort de l'eau, chasse un air vicié d'avoir été trop gardé. Poumons qui s'ouvrent en quête d'une nouvelle goulée. Dans l'air, le parfum d'une révérence, c'est une nouvelle route qui commence...
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