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[RP Ouvert] L'aube sera rouge

Bartox



[Sous la lumière de la lune, près d’Antwerpen]

Bien, la tente est rangée, je suis prêt à faire marche.

Une heure à remettre les effets de la brune dans ce foutu coffre… à sauter dessus pour que tout puisse y rentrer. Tâche ingrate qu’elle aurait pu se garder, elle qui avait su montrer son talent pour enfermer le moustachu dedans quelques dizaines de minutes auparavant.

J’ai plié tes affaires également.

« Oui, même tes braies » faillit-il ajouter, mais surement allait-elle comprendre de suite l’allusion de Bartholomé, un moment comme cela, on ne l’oubliait pas en une heure – il l’espérait tout du moins.

Elle avait enfilé son armure. Même si ses formes n’étaient plus mises en valeur, de l’allure et de la grâce, pour sûr, elle en avait ; et si ça pouvait lui sauver la vie. Une petite tape sur les fesses de métal, ça résonne, et ça donne du courage (il parait). Et puis, c’était peut-être la dernière.
Eulaly_de_baylaucq
[Camp indépendantiste, portes d'Anvers, le 24 février 1460, Tombée de la nuit]

Eulaly arrivait très essoufflée au camp dans lequel régnait une activité qu'elle n'avait plus connue depuis... la Normandie...
Ce soir... C'était donc pour ce soir. Et merdà !
Ce soir là, justement !
Pourquoi fallait il toujours qu'elle ait autant de chance ? Pfff !
En tout cas, elle était à l'heure. Limite mais à l'heure.
Elle espérait juste qu'aucun de ses supérieurs ne se soit aperçus de son absence de quelques heures. Au pire, elle avait déjà trouvé une excuse bidon... faudrait bien qu'ils y croient... ou pas.

Une grimace, plus de temps à perdre. Elle entre dans sa tente, s'équipe vitesse grand V pour ressortir presque aussitôt et rejoindre les autres.


[Edit : pour me remettre au jour du premier combat. Le post que j'avais écrit précédemment et qui concernait le second sera donc posté plus tard.]

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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo
*atalante
[la nuit, tout les chats sont gris, campagne d'Antewerpen]

Quitter le front Poitevin pour gagner celui de l'Alençon, puis à l'annonce de cette infamie, et surtout ce qui s'en est suivit, pression sur la population qui ne voulait pas d'eux, dictat d'une certaine liberté......liberté pour qui? pas pour la population mais plutôt par ceux qui sont aux commandes de ce comté. Liberté de faire ce que eux veulent.

Ma charge m'imposait d'agir, de venir, mais cette charge, pourquoi l'avais je acceptée.......tout simplement, un certain retour aux sources, parce que à la base, je suis Flamande, mais ça, peu le savent. Cela faisait 15 ans maintenant que j'avais quitté Dunkerque suite à cette affaire, terrible affaire, meurtrie dans ma chair, marquée à vie, obligée de fuir comme une voleuse pour garde ma liberté, ma vie surtout.

Revenir sur ces terres qui 'ont vu naitre après tant d'années, peut être retrouver des gens que je connais, ma cousine, elle a du changer.......comme moi.
J'aurais préféré revenir dans d'autres conditions, mais si je les avaient attendue, peut être ne serais je jamais revenue, la destiné ne me donnait pas d’autres choix.
Ayant débarqué en pleine campagne, gagner la ville la plus proche, Anvers afin de prendre contact avec les gens de bon sens....et là, je ne pu que la reconnaitre dans cette taverne, ma cousine, certes, ce n'était pas la taverne de notre enfance, celle de Dunkerque, mais la revoir, malheureusement, pas le temps des retrouvailles, nous verrons cela plus tard, quand ceci sera fini et la situation calmée, les armées Flamandes allaient arriver, et nous les rejoindre pour faire pression sur les indépendantistes pour qu'ils reviennent à la raison, éviter le bain de sang entre gens du même pays.

La nuit dernière, des combats avaient eut lieu entre les armées présentent, les FSF c'étaient replié sur Anvers, quand aux nôtres, elles avaient du de ce fait se replier dans la campagne.
Il avait été décidé que les blessés seraient rapatriés par bateau de suite en lieu plus sûr, ceci pour nous laisser libre de nos manœuvres et garder nos forces présentent libre de leurs mouvements sans avoir à ce soucier de la sécurité des blessés et de leurs soins.
Exfiltration d'Anvers pour rejoindre ces volontaires de la liberté, la vraie liberté, celle du peuple, de pouvoir dire ce que l'ont veux sans épée de Damocles.

Puis, une fois réorganisé, revenir pour libérer le comté, il allait falloir prendre les armes pour cela malheureusement, les indépendantistes entêté dans leurs idées, fermés à nos dires.
Pourtant, plutôt, lorsque j'avais été nommé à ce poste, j'étais venu les rencontrer, la capitaine surtout, je lui avais tendue la main pour éviter cela, mais non, le nouveau comte en avait décidé autrement sans même venir en discuter, je les avais prévenu que ce ne serait pas viable, le comté était trop faible pour le faire et surtout, fait de plus en plus vérifié, la population dans son ensemble n'en veut pas de cette indépendance, ce n'est que la volonté d'une minorité qui veut s'imposer et pour cela a fait miroiter monts et merveilles au peuple, mais des monts, ici, nous sommes en Flandres, pas en Auvergne, ce pays est plats, vallonné au plus.

Bientôt va venir l'affrontement qui décidera de tout cela, je vais me retrouver face à face avec eux, avec elle, qui frappera la première, si c'est moi, j'espère pouvoir retenir mon coup, malgré nos différence de point de vue politique, je l'ais tout de même appréciée.

Ce soliloque fini, mon épée prête, mon cheval aussi ma cuirasse assouplie, les éléments de plate en place, et moi, le suis je vraiment, tant de pensées?
Mon père qui étaient venu dans cette contrée pour bouter les godons, qu'aurait il fait lui?

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Karlheinz


Bruges
Vingt-cinq février 1460, au soir



Il commencait à se faire tard. Réglant quelques détails administratifs, je quittais le port et les marchands anglais avant d'aller m'assurer que les marchandises fraichement débarquées avaient bien été disposées dans les entrepôts de marchandise du port: du minerais de fer et du blé en grande quantité, ces marchandises allaient bientôt être réparties en diverses caravanes afin d'approvisionner les villes de Flandre. L'entrepôt scellé sous mon autorité, je saluais les manouvriers présents et pris le chemin de ma demeure.

Ce n'est pas tranquillement que je marchais, c'est avec un sentiment de frustration que je cheminais dans les rues de la Capitale. En effet, alors que j'étais ici, à Bruges, des Flamands donnaient de leur sang pour leur pays et pour défendre leurs libertés face à ceux qui, par la violence, venaient nous remettre nos chaines. Mais ma fonction de Commissaire au Commerce primait et je me devais de rester ici pour honnorer d'importants contrats: je me contentais donc des récits que me transmettaient mes amis au front. Les nouvelles d'hier fûrent bonnes: près de la moitié des envahisseurs avaient été rejetés à la mer. Mais qu'en était-il d'aujourd'hui ? Sont-ils parvenus à repousser les Français encore plus loins ? Je me hâtais donc de rentrer afin d'y lire les nouvelles qui me fûrent probablement envoyées espérant du fond de mon être que, aujourd'hui encore, la liberté avait triomphé de l'opression, espérant que les partisans de la griffe, du Lion de Flandre, avaient terassés les serviteurs du Lys...

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Président des Patriotes Altruistes Flamands

"Vlaanderen de Leeuw ! - Flandre au Lion !"
Edelwine


Bruges, le 28 février 1460.

Près du lac, au terme d'une nuit sans sommeil bercée d'un calme sinistre, pour lequel la petite brugeoise s'est battu. Un calme encore fragile, susceptible de s'envoler en miette d'une seconde à l'autre. La brise aigre prenant des boucles pendantes dévoile du visage pâle un front plissé de tourment, surplombant un regard vide. On eut crut y deviner les tombes des années passées, celles qui rendent blanc un cheveu, ou sénile les yeux. Elle y laissait de sa joie de vivre, de l'aube de sa jeunesse.

Recroquevillée, elle pose le menton sur ses genoux pris entre les bras, tête légèrement inclinée, l'herbe humide lui procurait des frissons, et la lune s'en allant prestement, disparaissait de la voûte et du lac à la fois. A cette heure, Edelwine avait la pensée paralysée par une inquiétude secrète. Elle n'était pas encore aux tourments, quand bien même le choix était et est délicat : prendre le risque de ne pas laisser entrer les FsFs malgré la pression, ne pas céder. Puis, faire le bon choix, y'avait-il seulement un "bon" choix? Elle avait épargnée à Bruges d'être le théâtre d'un affrontement sanguinaire, a-t-elle réussi? Il est encore tôt de le savoir. Mais le choc eut lieu, ailleurs dans d'autres lieux. Loin d'être insensible à la nouvelle, elle s'armait de patience. Il faut préserver son sang froid, et ne pas perdre de vue son objectif, ses valeurs, si difficile à cerner dans une arène où tous se battent dans un chaos qu'engendrât la bêtise humaine.

Les prémisses du jours appellent au devoir. Dans quelques moments, elle retournera à la municipalité de Bruges, se battre pour le marché, se battre pour la paix, avoir la reconnaissance des uns, les foudres des autres. Sans l'aide de nombreux fidèles brugeois, elle n'aurait pas tenu, si jeune qu'elle est confrontée si précocement aux lourds aléas de la vie. Elle aime les Flandres à travers lui, pourvu qu'il ne meurt pour elles, les Flandres et elle.



Citation:
A celui qui m'a appris à aimer les Flandres,

Voici quelques effluves de mon Amour, porteuses d'espoir d'un renouveau prochain.

N'aie crainte pour moi, je suis à l'abri; alors ne succombe pas et préserve moi ta vie.

Comment ne pas jalouser les Flandres?
Edelwine




*atalante
Campagne d'Anvers, la même nuit, plus tard:

Du bruit dans la nuit noire, ça résonne.....C'est loin, vers ou est campé l'autre armée loyaliste.
Que se passe t'il, je me leve, je somnolais confortablement, je dépose sur mes épaules ma lourde cape de loup puis sort de ma tente pour voir d'ou cela viens exactement......

Des lueurs de torches à l'horizon, c'est ce qui est pratique dans cette région, on voit loin, puis le bruit cesse, ça se calme.
Envoyer un éclaireur voir ce qu'il c'est passé, puis attendre le rapport en priant pour nos amis.

Retour de l'estafette, rien de bien méchants, les FSF ont voulu venir finir leur travail de la veille mais se sont trouvé face a une armée plus forte qu'ils ne le pensaient, du coup, ils ont vite battu en retraite a Anvers.
Renforcer la garde si jamais l'envie leur venait de voir plus loin, puis continuer de se reposer, la traversée en bateau, c'est pas si reposant que cela, ça vaux pas un bon cheval.

Le lendemain, échange de courriers avec l'autre armée pour convenir de ce que l'on va faire ce jour qui viens de se lever.
Nous allons marcher à pas forcé pour aller sur Anvers, les éclaireurs ont vu une troupe ennemi s'approcher d'Anvers par le sud, de plus, surprendre ce qui reste de l'armée indépendantiste et essayer de les contraindre a baisser les armes....éviter de faire couler le sang même si cela reste de l'utopie.

Je regarde ces gens qui s'affairent, la plupart sont des volontaires et non des soldats de métier comme moi ou ceux avec qui j'ai l'habitude de combattre, ces gens nombre ont peur, c'est normal, la veille de la bataille, même les vieux renards doutent du lendemain, verront ils le jour nouveau, le soleil se lever?
Il faut leur remonter le moral. Je pose mon casque sur un tabouret, défait mes long cheveux blond et bouclé, prend mon écritoire, un parchemin, de l'encre et une plume.
Une lettre pour ces gens de bonne foi, puis le sceau.....


Citation:
assez de morgue, trop d'arrogance, que cela cesse, le temps est venu, le moment du grand assaut est enfin là.
Amis cette nuit et surement la nuit prochaine, nous allons combattre les indépendantistes puis leurs alliés Artésiens, certains de nous vont tomber, blessé, meurtri dans leurs chaires, mais le devoir accompli.
Le devoir accomplie, la liberté du peuple Flamand rendu, car l'indépendance n'est pas la liberté promise par ceux qui l'ont déclaré, leur liberté est un asservissement du peuple Flamand à son conseil Comtal, à une minorité qui veut imposer ses idées.

Il est au peuple de décider ce qui est bon pour lui, et vous êtes la voie de ce peuple, pour cela, cette nuit, vous remplirez votre rôle, celui du libérateur, alors si vous êtes blessé, mais que en tombant vous emmenez avec vous un des oppresseurs, alors vous pourrez vous reposer le coeur plus léger d'avoir participé à ce grand jour.
Sachez que eux n’hésiteront pas à frapper, donc, ne vous retenez pas, même si vous reconnaissez votre ami en face de vous, il a fait son choix, vous le votre, mais pardonnez le par la suite et si vous le recroisez en Tavernes, payez lui une bière, ne lui gardez pas rancune, car la rancune prépare les future guerres.
Construisez la paix, mais pour que la paix se fasse, il faut une bataille avant et des blessés et des morts pour mieux l’apprécier cette paix par la suite.

Alors ce soir, sortez vos épées des fourreaux, prenez vos bâtons à deux mains, la nuit sera longue et surtout, suivez votre chef de section quoi qu'il se passe, l'honneur des Flandres est entre vos mains.

Fait dans la campagne d'Anvers le 27 février de l'an 1460

Atalante, dame de la Roche
Maréchale de France pour l'Artois et les Flandres
gardienne du cornichon doré en voyage
femme d'armes de l'ordre royal de la dame blanche à l'écu vert
Mais née à Dunkerque.


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Bartox
[Seul, à Anvers, près des tavernes vides]


Sa ville natale était le siège des batailles. La rage des combats décimait de jour en jour les effectifs des deux camps. Honfleur ou Bruges, les soldats blessés repartaient, histoire de reprendre des forces quelques temps, quand les moins chanceux finissaient sous terre - enterrés pendant la trêve de la journée.
Sa belle n'avait pas été épargnée. Il l'a savait en vie, et soignée par hommes compétents, mais il ne savait si vengeance avait été prodiguée. Il n'avait déjà pu être à la hauteur quand les deux garces avait pris à parti sa belle, il ne supporterait un tel deuxième affront.


Citation:
Mon Ange,

Je suis à Antwerpen, où les choses semblent s'être calmées. Deux armées royales campent aux abords du village, tentant de recruter les plus crédules et avides de deniers.

Je te sais en sécurité, mais je ne peux m'empêcher de m'en vouloir. Je suis debout, en forme et en parfaite santé, quand toi, te voilà de nouveau esquintée. Sois sure que je ferai tout pour te venger si ce n'est pas déjà chose faite.

Je vais rester ici quelques jours, m'occuper des nos amis blessés. Prend soin de toi, et repose-toi comme on te l'indique. En somme, ne tente pas le diable et sois sage !

Amoureusement,
Bartox.


Lettre cachetée, pigeon paré. Espérons qu'il ne se pose pas sur la mauvaise cuisse.
Malycia
[Sous la lumière de la lune, près d’Antwerpen, première nuit]

Un regard vers lui qui s'était exécuté comme un soldat répondant aux ordres de son colonel, lui qu'elle avait fait se planquer au fond de sa malle alors qu'elle recevait une visite pour ne pas qu'on le découvre, lui qui était à ses côtés après une si longue absence.
Certaines mauvaises langues vous diront sans doute qu'il n'est là que pour elle, ce qui ne serait qu'à moitié vrai, car ça serait bien mal le connaitre, il n'est guidé que par lui même.
Mais l'heure du départ est arrivé, le campement est plié, l'armée s'est mise en marche en direction d'Anvers.
Au loin devant eux on discerne les remparts qui se découpent sur l'aube qui se lève, ils ne camperont pas en ville la nuit prochaine, éviteront les gardes et se posteront aux portes nord.
Sauf que la destinée de certains s'arrêtera aux pointes des épées des autres, les combats firent rage, le sang s'est mis à couler, pas le sien non pas cette fois pas encore.
Et l'aube succéda aux ténèbres, laissant place à un champ de bataille jonché de blessés, dans son combat de cette nuit elle avait reconnu le faciès d'Argael, pair qui allait reprendre la mer pour aller se faire panser ailleurs et comme un drame n'arrive jamais seul son épouse l'accompagnerait dans leur voyage de retour.
Chaque camp emportait avec lui ses douleurs, il n'y avait ni vainqueur ni vaincu, juste des hommes qui s'étaient battus pour leur propres convictions persuadés qu'ils avaient raison.
Son armée avait tenu bon, mais qu'en serait il plus tard...



Seconde nuit, et le noir se fit plus complet.


Même heure même endroit, on y retourne sans geindre et sans se plaindre, les braves soldats un peu moins nombreux que la nuit précédente retournaient au combat, affrontements sans merci.
On dénombrera encore des blessés au petit matin, moins que la nuit précédente, beaucoup moins...mais cette fois ci son bras n'avait pas frappé, c'est elle qui dans un moment d'inattention, reçoit d'abord un coup d'épée à la cuisse, la douleur lancinante lui fait ployer le genou, puis un autre coup plus fort celui ci sur la tête l'a fait s'écrouler dans une marre ensanglantée.
Son agresseur elle n'en n'a pas deviné les traits, juste la main sur le pommeau de son épée alors qu'elle lui assenait le coup de grâce, avant que ses yeux ne se ferment perdant connaissance.


Deux jours plus tard, dans une auberge anversoise

On l'avait ramassée, nettoyée, soignée, pansée, veillée, c'était une armada d'infirmiers qui était aux petits soins pour elle,bon pas pour elle seule.
Ouvrant un oeil, c'est le sourire de l'un d'entre eux qu'elle voit en premier, ne reconnaissant ni l'homme ni les lieux, elle tente de se relever mais la douleur ressentie est si violente qu'elle en perdrait presqu'à nouveau connaissance.


Qui êtes vous? finit elle par lâcher à l'infirmier, reprenant ses esprits, alors qu'il approchait de ses lèvres une boisson à l'odeur infâme.

Vous cherchez à m'empoisonner? écartant de son bras ce qu'elle prenait pour du poison.

Calmez vous demoiselle, vous êtes à Anvers vous ne craignez rien ici, nous avons seulement pris soin de vous, buvez c'est pour votre bien.

Il la force à boire sa potion, elle grimace plus que de raison, ce n'est pas si mauvais après tout.
Mais ne serait ce que pour la forme


Si c'est mon bien que vous voulez ajoutez y un peu d'alcool pour y donner du goût c'est infâme votre truc!

Il sourit sans rien ajouter, puis l'aide à se relever pour s'asseoir et lui remet un pli.
Lui conseille pour l'heure de ne pas quitter son lit, lui donne moult recommandations, lui fait état de ses blessures du temps qu'elles prendront à guérir, que demain elle pourrait sans doute se lever..etc..etc...et quitte la chambre pour le moment.
Elle déplie alors le parchemin,et commence sa lecture.


Mon ange... il me voyait déjà morte?
Je suis à Anvers...ça tombe bien moi aussi
M'aurait il laissé à demi morte sur le champ de bataille sans même me secourir?
Comment ça s'occuper des autres blessés...et moi alors il me croit au paradis?

Ne tente pas le diable et sois sage....non finalement c'est en enfer qu'il me voit!

Plume qui glisse sur le parchemin, dessinant courbes et déliés, pli qu'elle remettrait à l'infirmier sans omettre l'adresse de son destinataire.



A Bartholomé d'Anvers
de Malycia du très fond de la forge de vulcain.

Je ne sais ce que tu as pu faire cette nuit là sur le champ de bataille, mais ce dont je suis sûre c'est que tu n'assurais pas mes arrières.
Toi qui m'avait promis de ne jamais quitter ton regard de ma démarche chaloupée, il semblerait que tu te sois perdu sur une autre chute de reins.
Prends garde à mon courroux si tu ne découvres pas rapidement l'endroit qui me tient lieu d'infirmerie.
Un indice: Anvers dont tu as été le maire ne doit surement avoir aucun secret pour toi, fais jouer tes relations tu finiras bien par me trouver.

Ton ange déplumé
Malycia

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Astrid_
[Tournai fin février]

La jeune fille ouvre un œil.

Le carrossee aux couleurs d'Attigny venu la prendre à la sortie du monastère s'est arrêté.. Emmitouflée dans une couverture de renard cendré elle se relève de la banquette sur laquelle elle s'était assoupie et tend une oreille distraite,,,,,,,, « encore un poste de guet » se dit elle en baillant..

Surprise de reconnaître Tounai elle en reste la bouche grande ouverte telle une carpe, s'extirpe de la couverture et remet de l'ordre dans sa toilette. Lisse sa jolie robe et rajuste sa coiffe.

Son premier sourire va au Maréchal (elle apprendra bientôt qu'il est candidat à la mairie de Tournai). Sans soucis l'attelage entre dans la ville, partout les gens s'affairent avec des baluchons
plus ou moins gros la demoiselle n'y porte guerre attention.

Je suis attendue à la taverne municipale

Landéric se contente de rire de bon cœur. Depuis qu'il est au service d'Attigny il a vu grandir les deux gamins qui juraient enfant sur le livre des vertus qu'au grand jamais ils ne s'épousailleraient..

Enfin ils arrivent au centre ville, Le cœur battant Astrid bondit hors de l’habitacle, envoie un baiser au vieux serviteur et entre dans la taverne.

Amaurie est là il l'attend et bien vite ils ont mille chose à se raconter. Le jeune homme propose à Astrid de le suivre à Bruges sans lui donner la raison de son voyage. Elle, habituée à ce qu'il doive se déplacer pour le comté ne pose aucune question elle a beaucoup à faire, voir les tout petits d'Attingy, marraine et son père,,,,,,,, d'ailleurs ils ne parlent que de famille, de projet. Astrid coquine attend le moment où son promis va s’apercevoir qu'elle a soigné son défaut de langue, ils parlent parlent, dinent sur place, et rient jusqu'aux larmes.

Lorsqu'ils quittent la taverne il est bien tard, ;le village est endormi. Main dans la main ils rejoignent le castel et s'embrassent chastement devant le garde en faction avant que chacun retrouve ses appartements situés de part et d'autre de l'édifice.(/i]

[dans le salon]

[i]La porte franchi, un bruit de sabots la fait courir vers la fenêtre ,,,,,,,,,,,,, Amaurie part déjà!

Les braises dans la cheminée diffusent une douce chaleur autour de l'âtre, la jeune fille y rajoute des buches qui bientôt illuminent la pièce.

De son courrier disposé sur une table elle ne voit qu'un rouleau qui ne lui rappelle rien de commun. Curieuse elle en fait sauter le sceau et qu'elle n'est pas sa surprise en voyant la signature! Au fil des lignes sa bonne humeur part en déconfiture. C'est décidé elle part!

Dévale l'escalier et demande au garde


Qu'on scelle mon cheval et qu'on me donne une armure!

(i]Remontée du dit escalier, Astrid se saisit d'une bougie et l'enflame.

Prend son écritoire et y trace deux courriers.

Citation:
Mon très cher Père, Ma chère Marraine,

A peine rentrée je dois partir rejoindre les forces armées et entrer dans un conflit qui je l'espère de tout mon coeur rendra la raison a ceux qui veulent nous séparer définitivement de la couronne de France.

Vous m'avez toujours laissé libre de mes choix, j'ose espérer qu'il en va aujourd'hui comme d'hier.

Votre enfant qui vous chérit et prie tous les jours pour que le Très Haut veille sur vous et toute notre maison.

Astrid

Ps: ci joint un courrier pour les petits, garnit de pieux mensonges, (dont je vous demande de me pardonner) et de promesses que j'espère bien tenir. Il me semble plus juste pour leur humeur qu'ils me croient en sécurité au monastère plutôt que de me savoir sur un champ de bataille.


Citation:

Mes très chers petits anges,

Je suis passée au domaine pendant votre sommeil. Il me faut retourner au monastère pour parfaire mon langage. Vous ne pourrez plus vous moquer de mon défaut de langue, je vous l'avais dit j'ai presque réussi .

Mon absence cette fois sera moins longue. Vous m'avez manqué et vous me manquerez encore.

Amaurie et moi avons finalement décidé de repousser nos épousailles jusqu'au printemps, il nous semble que la fête sera plus agréable si le temps est clément. Nous espérons d'ailleurs à cette occasion passer de belles journées rien que nous et les parents en famille à Attigny..

Marie Adelaïde, à cette occasion maintenant que tu es une grande fille je te montrerai la clairière aux mille fleurs que moi seule connait. Nous ferons de belles couronnes de fleurs, mais cette année je t'apprendrai à les confectionner toi même et tu devras garder le secret de la clairière aux mille fleurs jusqu'à ce qu'une autre fille naisse à Attigny et que tu lui enseignes à ton tour l'art des couronnes florales..

Godfried mon petit téméraire, mon petit doigt m'a dit que tu avais souvent fait sortir Père de son bureau et que le castel en avait tremblé. Tu sais que je t'aime très fort, mais crois moi je ne plaisante pas quand je dis que j'ai vu Père lancer notre cousine Clémence dans un bac d'eau glacée.. Je suis sûre que pendant que j'irai promener avec ta Marie, Amaurie saura te faire découvrir les secrets de garçons je ne les connait pas mais je sais qu'ils existent pour les garçons qui savent être sage et ne pas indisposer leur papounet.


Médéric tu dois être bien grand maintenant! Ta maman vas te faire une grosse bichaille pour moi. Il me tarde de voir combien tu es dégourdi.

Que rien ne vous troubles ni ne vous effraie tout est éphémère sauf Dieu* et la plus grande richesse qui nous a offerte est celle de nous aimer les uns les autres et d'appartenir à une famille merveilleuse.

Avec l'infinie tendresse que je vous porte..

Astrid


Ses deux velins sclélés Astrid rassemble quelques effets puis donne le rouleau au garde en lui recommandant de les remettre aux vicomtes et enfourche Rimouski.


Sans un regret elle quitte le castel endormi pour rejoindre le campement indiqué sur le curieux courrier.


[le départ]

Arrivée au campement elle rencontre les gens avec qui elle doit partir se fait toute petite au milieu d'eux qui pour la plupart lui sont inconnus..........Se prend à ne pas regretter une période de son enfance. Elle écoute et suit les ordres de son mieux. Personne ne la réprimande elle en conclu qu'elle a fait ce que ses supérieurs attendaient.

Sur le chemin qui la conduira a Anvers plutôt qu'à Bruges elle apprend qu'elle devra peut être combattre contre ses anciennes ouailles. Son cœur est gros mais sa position ne changera pas.



[Anvers le 28 février]

Astrid admire les professionnels à vrai dire elle sent bien qu'elle n'est pas la seule à faire comme si son cheval avait beaucoup sué sous elle.

Puis tout se précipite il faut combattre. Bien vite la petite damoiselle apprendra a ses dépends que si l'entrainement est une chose la vrai guerre en est une autre.

En effet en une passe un homme lui assène un coup d'épée auquel elle répond par un replis au grand galop vers le campement.

Cachée dans sa tente, elle pleure de rage et de honte

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*atalante
Anvers, le deux février 1460

Voilà, on y était à Anvers, les FSF repoussés au loin, les Bourrins n'ayant pas bougé, ou alors dans l'autre direction, celle de l'Artois, rentrer chez eux, bref, cela nous avait facilité le travail et diminué les pertes surtout.

Il fallait maintenant organiser la garde, surveiller les alentour de la ville pour prévoir les différentes contre attaques.
Je fais donc envoyer des éclaireurs pour situer ce qui reste de l'armée des forces spéciales flamandes, situer aussi les Bourrins, ne pas avoir de surprise.

Qu'il est bon de dormir enfin dans un lit, chez ma cousine........au petit matin, l'alerte est donné, un groupe d'indépendantistes essaye de rentrer dans la ville sans se faire voir voir, mais c'est raté.
Rapidement, ils sont arrêté, arrestations brutales certes, mais les blessés sont emmené à l'hospice ou sont déjà rassemblé nombres de blessé de cette "guerre civile", les deux camps au même endroit, beaucoup se connaissent, pourvu que cette convalescence commune les rapproche afin de penser à l'après, la réconciliation.

Retour des éclaireurs, rapport fait, réunion d'état major, décider de la conduite à tenir, les FSF ont été repéré en rase campagne, nous allons donc rassembler les troupes et partir au petit matin leur faire déposer les armées.

Les deux armées se mettent en branle, rapidement l'armée indépendantiste est encerclée et réduite au silence, il faut organiser les évacuations des blessés sur Anvers, pendant que nous nettoyons leur campement, voir si l'on trouve des parchemins, des cartes dans leurs affaires....

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Eulaly_de_baylaucq
Seule dans sa tente, loin de sa famille, loin de lui, elle se préparait pour la deuxième nuit de combats.

Avec des gestes lents, presque solennels, elle referme la brigandine sur une chemise propre, lace ses cuissardes jusqu'en haut, affûte une dernière fois sa lame, la range au fourreau. Les cheveux attachés n'importe comment à l'arrière de son crâne, quantité de mèches blondes qui s'échappent de ce chignon improvisé, son coeur bien plus lourd que la veille, elle fixe son propre regard dans un miroir de poche.

Etrange pressentiment ce soir.
Elle n'en sortirait pas indemne. Elle ne réitérait pas le carton de la veille. Par trois fois alors elle avait fait couler du sang bleu. Fierté, félicitations en masse et doux repos mérité dans les bras de son bien-aimé, la journée avait été excellente. Pour le moins.
Mais ce soir c'est le sien qui coulerait. Elle le savait du fond de ses tripes. Pas un mot de ce funeste ressenti à tous ceux qu'elle aimait. A quoi aurait-il servi de les inquiéter ?

"Du nerf ! Tu peux recommencer !"
Et de tenter de retrouver son regard de tueuse dans son reflet.
Elle foncerait dans le tas et puis se retrouverait nez-à-nez avec l'un d'eux. Sa lame tomberait sur son ennemi. Elle passerait au suivant. Elle en aurait deux, trois peut-être. Elle les bouterait tous hors de ses Flandres chéries.
Il fallait s'en convaincre.

Eulaly range son miroir sans avoir pu y voir ce qu'elle voulait, sort de sa tente et se fond parmi les autres soldats déjà prêts.
Elle va encore se rafraîchir le visage de l'eau glaciale du cours d'eau à proximité, en profite pour en avaler plusieurs gorgées.
Le son du cor. C'est l'heure.


Sur le champ de bataille, les combats s'entament déjà devant elle. Elle suit, s'engouffre dans la mêlée, son bouclier en protection, l'épée levée légèrement, prête à l'attaque.
Mais elle n'aura même pas le temps de débuter un quelconque duel, ni même de voir le visage de celui qui lui assène un violent coup à la tête.

Elle se fait avoir comme une débutante et tombe lourdement sur le sol ameubli par le pas des bottes guerrières. On la piétine, elle ne sent rien, perdue dans les méandres de l'inconscience. Une bonne âme aura le temps de prendre son pouls pour s'apercevoir qu'elle vit encore et la tirera à l'abri sous un bosquet jusqu'à ce qu'elle soit reconduite à Anvers sur une civière improvisée au petit jour.

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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo
Bartox
[Dans sa vieille chaumière anversoise]

Les blessés avaient été rapatriés en ville. Les effectifs décimés, tantôt épée à la main, se retrouvaient à boire boissons amères et autres potions concoctées à base d’herbes ramassées sur le bord des routes et censées redonner vigueur.

Pour sûr, Bartholomé était bien heureux de ne pas être allongé à l’heure actuelle, et même s’il culpabilisait quelque peu d’être le seul à ne pas être tombé au combat quand même sa belle était clouée au lit pour plusieurs semaines, c’était un vrai soulagement que de ne pas avoir à ingurgité les remèdes qu’il avait dû boire par dizaine à Malines, ‘pour votre bien’ disaient les moines. Ah, ça l’avait rendu à moitié fou à un moment donné, et question séquelles, il semblait bien que sa sénilité avait été quelque peu facilité, enfin, c’est ce que la brune lui disait parfois, à force de la faire tourner en rond.


Toc Toc !

Entrez !

Un homme passa la tête, la main en avant, une enveloppe entre les doigts.

Une lettre pour vous, Messire, de la part d’une Malycia blessée qui semble vous attendre dans un lit, cuisse tuméfiée, mais bien soignée, en pleine santé.

La brune ? Elle lui avait déjà répondu. Mais comment était-ce déjà possible ? Il parcourut le parchemin rapidement.

Elle est à Anvers ? !

Bartholomé cru bien s’effondrer devant l’homme en tenue blanche, lui qui était persuadé qu’elle avait été repoussée jusqu’à Bruges. Au moins, il aurait été sûr de se retrouver à ses côtés une fois dans les vappes. L’infirmier semblait lui amusé par la réaction du brun, et se contenta d’acquiescer, sans dire mots.

Menez-moi à elle, je vous prie !

Là encore, il ne parla pas, et tourna les talons, l’invitant à le suivre. Bougie éteinte, porte fermée, pardessus enfilé, il pouvait lui emboîter le pas, à cadence élevée, jusqu’à elle.

[Devant une auberge de la ville]

Le silence régnait, et la vie n’était due qu’à la flamme de la bougie perçant la fenêtre, et sa balançant aléatoirement au rythme des souffles, des passages et courants d’air. Bartholomé pénétra dans l’établissement, le souffle haletant, impatient, tel un enfant découvrant un cadeau au pied de son lit. Il savait sa brune en bonne santé, mais avait hâte de la serrer dans ses bras. Surement allait-il devoir se faire pardonner de ne pas être mort ou grièvement blessé alors qu’elle avait eu quelques bleus et égratignures sur la jambe, mais rien n’irait entacher son bonheur de la revoir, surtout pas son air bougon si charmant. Il suivit l’infirmier jusqu’au lit indiqué, qu’il pointa du doigt. Elle était là, allongée sur le dos, la cuisse bandée. Elle semblait dormir, et il s’installa sur un tabouret à ses côtés, la contemplant quelques minutes, en profitant pour vérifier l’ampleur de la blessure. Il fallait qu’elle se repose, il se contenta de lui laisser un baiser sur le front, et patienta, assis, à ses côtés.
Montalban
[Dans un coin sombre de Bruges]

Cette violence, ces morts, je n'en peut plus...

L'Ordre a été donné aujourd'hui, enfin...j'espère que cela cessera ensuite...

Ma Flandre...ces gens...ces innocents...tous ces morts...ma Flandre..

Mais cette dame avec qui j'avais sympathisé à Dunkerque après mon retour, elle est ...morte...non...non...

Foutue guerre, je haie la guerre !

...et toi, ma soeur tu me manque toujours autant...Ati....Ati...

La guerre t'avait enlevé à moi, foutues guerres...

J'ai peur...des jours que je ne dors plus..j'ai peur...mais j'ai encore plus peur de ce qui se passerait si ça avait été un autre...pourtant je ne susi pas un militaire...mais il le faut...

J'ai peur aussi de perdre la raison...la raison...je sens la folie qui me gaite... qui rôde autour de moi..

Je veus juste que celà s'arrête...trop de souffrance...je suis pas là pour ça...non, pas pour ça...

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Bailli des Flandres
Vox Populi/Flandres Espoir et Renouveau
Capitaine Intérimaire
Commandeur de la "In Atirenna Memoriam"

A ma fille, Vanina
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