Della
On avait encore pu entendre sa voix s'élever lorsque Ursus avait vaincu son adversaire.
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Bravo ! Bravo ! Vive Orléans !
Comme personne n'avait été envoyé par son époux pour lui dire de se calmer, elle en avait déduit qu'il n'était pas dans les parages et donc, elle en profitait allégrement.
Mais lorsque son tour vint, elle ne pipa plus un mot. Une grosse boule de frayeur lui coinçait le gosier, l'empêchant presque de respirer.
C'est qu'il était balèze le Conan et son surnom, il ne l'avait pas volé.
Mazette, il n'allait rien rester d'elle si elle ne la jouait pas finaude. Pas question de se laisser battre devant les Orléanais qui l'avaient accueillie si chaleureusement.
Quel pouvait bien être le point faible de cette armoire tout en muscles ?
Elle le découvrit bien vite, même si ce fut par hasard qu'elle se sauva lorsqu'il fonça droit sur elle en faisant de grands moulinets avec son épée. Diantre, la peur qu'elle avait eue ! C'est à peine si elle n'avait pas mouillé ses braies dis donc !
Et elle comprit...L'armoire était balèze mais pas très futée. Elle l'aurait à l'usure, en esquivant chaque frappe d'un saut tantôt en arrière, tantôt d'un côté, puis de l'autre...Hop hop hop...Simple !
Petite, pas trop grosse, habituée aux longues marches dans les vignobles et rompue aux travaux des vignes, Della avait pour elle un souffle à tout épreuve. Loué soit le ciel !
Lorsqu'elle vit que Conan commençait à souffler comme un boeuf, elle décida que c'en était assez. Elle suait elle aussi et un bon bain était absolument nécessaire. En deux temps, trois mouvements, elle se retrouva à cheval sur les épaules du destructeur après un lancer réussi de son bouclier et...pareille aux gladiateurs qui attendaient le signal du pouce impérial, elle attendit le verdict de Messire Godefroy.
Vainqueur Dame Della !
L'était temps ! Parce que là, elle était fourbue.
Elle quitta sa monture, en lui tapant un coup d'épée sur la tête, sans le faire exprès bien entendu, lui décocha un sourire moqueur et après moult saluts à la foule en délire, elle s'en alla prestement vers la tente où elle pourrait quitter ses vêtements collants et se rafraîchir.
Mais où était donc Kéri Kéri Chéri ?
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Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Bravo ! Bravo ! Vive Orléans !
Comme personne n'avait été envoyé par son époux pour lui dire de se calmer, elle en avait déduit qu'il n'était pas dans les parages et donc, elle en profitait allégrement.
Mais lorsque son tour vint, elle ne pipa plus un mot. Une grosse boule de frayeur lui coinçait le gosier, l'empêchant presque de respirer.
C'est qu'il était balèze le Conan et son surnom, il ne l'avait pas volé.
Mazette, il n'allait rien rester d'elle si elle ne la jouait pas finaude. Pas question de se laisser battre devant les Orléanais qui l'avaient accueillie si chaleureusement.
Quel pouvait bien être le point faible de cette armoire tout en muscles ?
Elle le découvrit bien vite, même si ce fut par hasard qu'elle se sauva lorsqu'il fonça droit sur elle en faisant de grands moulinets avec son épée. Diantre, la peur qu'elle avait eue ! C'est à peine si elle n'avait pas mouillé ses braies dis donc !
Et elle comprit...L'armoire était balèze mais pas très futée. Elle l'aurait à l'usure, en esquivant chaque frappe d'un saut tantôt en arrière, tantôt d'un côté, puis de l'autre...Hop hop hop...Simple !
Petite, pas trop grosse, habituée aux longues marches dans les vignobles et rompue aux travaux des vignes, Della avait pour elle un souffle à tout épreuve. Loué soit le ciel !
Lorsqu'elle vit que Conan commençait à souffler comme un boeuf, elle décida que c'en était assez. Elle suait elle aussi et un bon bain était absolument nécessaire. En deux temps, trois mouvements, elle se retrouva à cheval sur les épaules du destructeur après un lancer réussi de son bouclier et...pareille aux gladiateurs qui attendaient le signal du pouce impérial, elle attendit le verdict de Messire Godefroy.
Vainqueur Dame Della !
L'était temps ! Parce que là, elle était fourbue.
Elle quitta sa monture, en lui tapant un coup d'épée sur la tête, sans le faire exprès bien entendu, lui décocha un sourire moqueur et après moult saluts à la foule en délire, elle s'en alla prestement vers la tente où elle pourrait quitter ses vêtements collants et se rafraîchir.
Mais où était donc Kéri Kéri Chéri ?
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