Leanore
Le soleil commençait à chauffer dur et Léanore se demandait bien comment les combattants pouvaient supporter la chaleur et être aussi résistants. Lhabitude sans doute.
Le combat suivant promettait dêtre de toute beauté. Non seulement il y avait une autre femme mais en plus elle affrontait ce jeune écossais que Della et elle-même avaient remarqué. Zelenka ne lui laissa aucune chance utilisant même des moyens peu académiques.
Le combat était assurément magnifique dautant plus que dans ses mouvements, lécossais faisait bien involontairement tournoyer son kilt et on put entrevoir ses jambes velues, ses cuisses puissantes et parfois même des fesses charnues et musclées.
Zelenka fut déclarée vainqueur.
Deux orléanais dadoption saffrontèrent ensuite. Aigle le fils de Xalta et Scoldt récemment arrivé à Orléans et déjà très investi dans la vie de la capitale et du duché. Les deux semblaient de force égale et ce nest que lusure des armes qui permit de les départager, le bouclier de Scoldt rendant lâme.
Léanore applaudit les deux hommes et son regard chercha une nouvelle fois son époux. Elle le fit tout chose, maugréant contre Ursus et Mumbly qui riaient en se tenant les côtes. Puis après une boutade quelle nentendit pas et un clin dil elle lentendit rire lui aussi. Ah ces hommes ! Quest ce qui pouvaient les faire se tordre ainsi ? Se moquaient ils de lécossais et de son kilt dansant qui laissait songeur ?
La voix de son époux la sortit de ses réflexions. Mumbly était appelé pour combattre contre Manulechti. AH dilemme. Mumbly, son frère contre un homme quelle appréciait de part ses fonctions de rectrice.
Combat tout en force encore une fois et Léanore eut sa dose démotion. Mais elle fut vite soulagée en voyant que les deux hommes terminaient sans aucun bobo et de plus avec Mumbly vainqueur.
Elle courut immédiatement vers lui pour lembrasser et le féliciter.
Bravo Mum ! Et bravo aussi à vous Sire Manu !
Elle entendait au loin les clameurs, le bruit des armes qui résonnaient lorsquelles sentrechoquaient, la vois puissante de Godefroy qui hurlait le nom du vainqueur.
Bientôt elle vit arriver un jeune garçon qui se tenait le bras. Etait-il blessé ? Elle se dirigea vers lui
Je suis Léanore, lépouse de Godefroy et médicastre. Je vois que vous vous tenez le bras. Désirez-vous que je vous examine ?
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