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[RP]Les adultes craignent l'enfance, symbôle de leur mort*

Rosalinde
Escaliers dévalés, la précieuse fiole dans le creux de la blanche main de la Rousse. Toute joie dehors, la complicité qu'elle entretenait avec sa cousine était toujours aussi florissante. Elle n'avait à vrai dire point cessé de croitre depuis le jour où la crasseuse petite fille avait passé le pas de leur demeure parisienne. Bien sûr, il y avait eu quelques chamailleries, mais elles en étaient toujours sorties grandies. En passant, lui glisse à l'oreille :

- Il faudra que vous me prêtiez votre châle mauve pour l'enterrement...

Et puis, plus haut :

- Oui, mais l'avantage du latin est qu'il est la langue du Vatican. Si un jour vous ambitionnez de faire carrière dans l'Église, ma chère cousine, cela vous sera sans doute fort utile !

La porte de la cuisine est franchie. A l'intérieur se trouvent quelques domestiques, dont la brave Pernelle, occupée justement à arranger le plateau sur lequel étaient disposés plusieurs verres et la carafe de vin. Le plan se dessine en quelques secondes. La fiole glisse de la main de Rosalinde à celle d'Anne. Puis la Rousse vient attraper sa nourrice par les épaules.

- Pernelle, ma vieille Pernelle, fais moi donc un lait de poule. Maintenant.

Habituée à obéir sans broncher, ladite Pernelle s'exécute, laissant à Anne le temps de commettre leur méfait. Advienne que pourra.
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"Dépêchez-vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne." - Giacomo Casanova
Anne_de_breuil
Sans un mot, Anne se saisit de la fiole et attend que Pernelle soit occupée à la préparation du lait de poule. Tandis qu'elle s'approche doucement du plateau un sourire complice échangé avec sa douce Rosa, elle participe à la conversation. Le silence est souvent suspect et elle le sait.

- Je ne comprendrai jamais comment vous faites pour vous rassasier de ce breuvage somme toute trop sucré à mon goût.

Sa main à présent se saisissait de la carafe sur le plateau. Dans son autre main la fiole tiède réfugiée dans sa paume moite n'attendait que de sortir pour faire son œuvre.

Un regard vers Pernelle qui semblait concentrée et loin de s'imaginer ce qui se jouait. Anne versa trois gouttes du poison dans le vin. Elle hésite. Et si cela ne suffisait pas pour tuer ? Et si en mettant trop de poison le vin perdait sa saveur ? Elle approche la fiole de son nez et inspire. C'est inodore. Elle verse encore une dizaine de gouttes dans le vin. Cette fois pas de doute, il ne s'en sortira pas.

Une pensée tout de même pour la lame qu'elle n'utiliserait pas et qui ne lui faisait jamais défaut. Anne repose la carafe de vin sur le plateau, glisse la fiole dans sa botte et revient près de Rosa. La douce odeur du lait de poule vient effleurer ses narines.


J'en ai des hauts le coeur... tout ce sucre viendra un jour foncer vos dents cousine.
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Rosalinde
Large sourire de la Rousse lorsqu'elle voit sa cousine revenir à ses côtés.

- Voyons, ma chère, je me nettoie les dents tous les soirs ! Je mâcherai même une feuille de menthe pour vous faire plaisir.

Découvrant sa dentition impeccable devant le nez d'Anne, elle vient ensuite déposer un baiser sur la joue de la jeune femme. Première gorgée de lait de poule bue, elle abandonne son verre à son triste sort. Plus envie. Pernelle soupire, mais elle est habituée.

- A présent, ma chère Anne...

Elle lui prend le bras.

- Allons nous confesser !

Ainsi, le poison aurait le temps de faire son effet. Ceci dit, de confesse il n'y aurait point, bien entendu, ni l'une ni l'autre des cousines n'était très pieuse, et souvent leurs pseudos passages au confessionnal étaient en réalité des visites aux différents artisans tailleurs du quartier. Justement, il fallait à Rose du ruban.

Bras dessus, bras dessous, elles quittèrent la maison.

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"Dépêchez-vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne." - Giacomo Casanova
Anne_de_breuil
Le ruban de Rose était parfait, les deux jeunes femmes prenaient à présent le chemin du retour. Anne était plus que satisfaite de cet escapade qui lui avait permit de s'offrir une nouvelle dague à la lame effilée comme elle aimait. Une de plus qui allait rejoindre le petit coffre caché sous une planche du parquet de la chambre.

Confession féminine faite donc les cousines arrivaient chez elles. Au dela de tout c'est l'intuition qui fit son oeuvre. Quelque chose n'allait pas, il régnait un silence étouffant devant les portes et Anne se sentait oppressée.


Rosa... dit-elle plus pour briser le silence qu'autre chose, avant de s'éclairer d'un sourire.

My god, j'ai eu peur ! Je trouvais qu'il régnait une ambiance étrange mais avec tout ça j'avais déjà oublié nos méfaits.

D'un pas plus léger elle pénétra donc la demeure avant de cette fois se figer complètement. Pernelle était là, livide, tremblante et cela ne lui ressemblait point. Anne savait que cette dernière ne portait pas spécialement le visiteur dans son coeur donc pourquoi ce début de larmes dans le coin de ses yeux ?
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Rosalinde
Du ruban. Des kilomètres de ruban. Elle aurait pu faire d'elle-même une momie tant elle en avait acheté. Il était doux son ruban ; pas autant qu'un col de fourrure certes, mais l'été approchant ne permettait plus d'en porter à l'envi. Il faisait chaud sur Paris, presque trop. L'air devenait lourd et suintait l'orage, quelques mèches rousses et poisseuses collant à la nuque de Rose en attestaient.

Comme Anne, elle avait senti l'ambiance pesante. Mais au contraire de sa cousine, elle n'avait pas oublié ce qu'elles étaient sensées trouver en entrant. Et pour tout dire, elle s'attendait à entendre les hauts cris de sa mère, qui serait postée à la fenêtre pour guetter leur retour et leur apprendre la terrible nouvelle. De Léonie, pourtant, il n'était point. La porte poussée s'ouvrit sur le visage déconfit de Pernelle. Voilà que Rose sentit ses entrailles se vriller. Le seul défaut de leur plan était qu'elles n'étaient pas là pour veiller à sa bonne exécution. Mais une bouffée d'air plus tard, elle attrapait la domestique par les épaules et la rudoyait gentiment, retrouvant son rôle d'innocente.


- Eh bien, Pernelle, tu es bien pâle ! On dirait que tu as vu la mort !

Voilà que la gouvernante se met à pleurer. Et, entre deux sanglots, leur apprend la vérité.

Oui, elle avait vu la mort. Celle de Léonie, qui avait bu une coupe de vin qui ne lui était pas destinée. Par étouffement. Le poison avait donc fait son œuvre.

Sa mère était morte ? Elles avaient échoué ? Les jambes tremblent, vite elle va s'asseoir sur le premier siège qu'elle trouve, les mains crispées sur les accoudoirs. Qu'avaient-elles fait ? Pourquoi sa mère avait-elle outrepassé les interdictions des médecins ? Son goût de l'alcool avait finalement eu raison d'elle. De la raison. Si elle en avait eu un peu, elle ne se serait jamais amourachée de se faiseur de dettes, qui empruntait sans jamais rembourser, si bien que pour lui plaire Léonie avait dilapidé l'héritage de Rose et elle-même contracté des dettes. Rose le savait, et savait aussi qu'aucune reconnaissance de dette n'avait été signée. Elle avait admiré sa mère étant enfant, mais à présent que la fille avait découvert ses intrigues et ses créances, la génitrice avait chu de son piédestal, et l'adoration de Rosalinde s'était changée en mépris.

Un souffle...


- Anne... Nous avons tout perdu.

Une main, tendue, cherchant du réconfort.
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"Dépêchez-vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne." - Giacomo Casanova
Anne_de_breuil
Tout ?

Anne tremble. Qu'entend Rosa dans ce tout... Si sa cousine avait longtemps admiré sa mère, Anne, quant à elle, n'avait voué son amour et son respect qu'à un seul être hormis elle même, Rosalinde ; et ce n'était que parce que cette dernière éprouvait une grande affection pour Léonie qu'Anne s'était toujours retenue de tenir tête à sa tante qui par sa froideur lui avait parfois rappelé les soeurs du couvent. A cela près que celle-ci péchait, et que c'est ce qui les avaient amenées toutes deux à donner par mégarde le coup de grâce à la femme.

Rosa perdait-elle tout en perdant sa mère ? Cette dernière était-elle tout pour elle ?
Au fond de son âme déjà bien noire, Anne priait pour que ce soit le cas, quitte à ce que Rosa souffre, elle trouverait bien les mots, les gestes pour lui apporter réconfort.
Non, ce qui effrayait Anne c'était cette probabilité grandissante pour que le "tout" s'étende bien au delà de la personne de Léonie.

Elle avait vu les colères de Rosa qui estimait que l'homme dilapidait lentement mais sûrement les revenus de la famille... l'héritage de la rousse... Un "tout" qui les amèneraient au rien était intolérable, impensable pour Anne.

Se saisissant de la main tendu de sa cousine, déjà la blonde cherchait comment trouver une alternative au pire. Elle serrait fort la main de Rosa pour l'amener elle aussi à se ressaisir, à échaffauder un plan qui pourrait les sortir du drame qui se jouait.

Non seulement elles perdaient tout, mais elles en étaient responsable et cela ne devait jamais se savoir.

Un regard posé sur Pernelle, Anne simulait l'étonnement


Mais... comment... de quoi est-elle morte ? Comment est-ce arrivé ? Ce n'est pas possible !

Les trémolos dans sa voix et l'écarquillement de ses yeux à présent humides ne devaient pas laisser proie au doute, l'incompréhension noyait certainement les deux jeunes filles

...ce matin encore elle semblait aller si bien...

Anne laissait à présent éclater ses sanglots, larmes de crocodiles qui devaient les innocenter avant même le moindre soupçon. Elle attira Rosalinde contre elle mimant celle qui souhaitait partager sa peine. Les deux jeunes femmes, les corps collés l'un à l'autre, Anne approcha ses lèvres des oreilles de Rosa .

Que nous reste t-il ?, murmura t-elle certaine que sa voix ne pouvait être perçue par la gouvernante qui pleurait si fort qu'elle ne devait entendre qu'elle même.
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Rosalinde
Tout ? demande-t-elle.

Que lui répondre ? Oui, tout, elles avaient tout perdu. Les dettes de Léonie s'étendaient bien au delà de ses avoirs en or. Elle ne le savait que trop bien, car depuis de longs mois déjà elle consultait en cachette le livre des comptes de la famille. Bientôt les banquiers, ces fieffés usuriers lombards, auraient recours à la justice, et feraient saisir tous leurs biens. Et bien plus que de la mort de sa mère, elle était peinée de devoir abandonner leurs petites habitudes, et cette maison dans laquelle elles avaient grandi.

Elle ne dit rien, tandis qu'Anne jouait pour elles deux la comédie après de Pernelle. Puis la de Breuil s'approche, la serre dans ses bras, bouches tout près d'oreilles.


Que nous reste t-il ?

Agir, il le fallait.

- Pernelle, va chercher le chanoine Martin.

Le temps que la domestique s'exécute, Rose reste plongée dans les blondeurs de sa cousine, sans un mot. Et, une fois qu'elle se fut éloignée...

- Prends tout ce que tu peux, et va m'attendre dans une auberge.

Elles n'avaient que peu de temps. Dès que la mort de sa mère se serait ébruitée, tous les vautours auraient tôt fait de rappliquer. Attrapant la main d'Anne, elle court, court dans les escaliers, et se rue en premier lieu dans la chambre de la défunte. Direction de coffret à bijoux... Vide.

- La garce ! Elle a tout vendu, tout, même la chevalière de père !

Qu'à cela ne tienne, à elle il restait encore quelques colifichets (même si elle constata qu'il y en avait moins qu'au départ), qu'elle emballa dans une bourse, avec les réserves d'écus de la famille, en conservant juste un peu pour financer la sépulture de sa mère. Robes empaquetées dans un baluchon avec quelques affaires de toilette, et voilà qu'elle pousse déjà Anne vers la sortie des domestiques.

- Sauve-toi donc, ma belle, je te retrouve dans quelques jours !

A peine avait-elle refermé la porte que le chanoine faisait son entrée. Rose alla l'accueillir, les yeux pleins de larmes de crocodile, et prétextant que sa cousine était déjà partie se mettre en quête de leur ascendance, afin qu'elles ne se retrouvent point à dormir sous le pont-neuf.

- Inutile, mon enfant... Votre mère avait pris des dispositions pour vous. Dès qu'elle sera enterrée, vous entrerez chez les Ursulines.

Damned ! *

[Bonjour, Bonjour,
Merci de traduire le moindre mot qui ne soit pas Français comme cela est stipulé dans les règles d'or du coin des aRPenteurs.
Bon jeu, bon RP,
Modo Mahelya]


[* Maudite !]
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"Dépêchez-vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne." - Giacomo Casanova
Anne_de_breuil
Depuis combien de jours déjà attendait-elle Anne dans cette chambre d'auberge miteuse. Elle avait dû vendre quelques une des ses dagues déjà pour payer la chambre n'osant toucher aux écus mis de côté par Rosa, écus de toute façon insuffisant.

Elle l'avait attendu, puis espéré, puis maudite songeant parfois que sa cousine s'était joué d'elle et l'avait abandonnée ; mais chaque fois qu'elle regardait le paquetage de la rousse, les toilettes tant aimées, les reliques de leurs larcins d'enfants elle savait que tel n'était pas le cas.

Parfois elle sortait dans Paris et errait jusqu'à cette maison qu'elle avait cru être la sienne, ces murs qui abritaient ses souvenirs. Nulle trace de son adorée, de sa cousine. Volets clos et tentures noires aux fenêtres, rien d'autre.

Elle devait réagir avant de n'être qu'une de ces gueuses en haillons qui font l'aumône les poux dans la tête, ou un de ces catins à l'intimité emplie de vermines...
Rosa n'était pas là. Anne devait savoir où elle se trouvait.

Ne pouvant désormais plus bénéficier des bons soins des lavandières au service de la famille pour nettoyer ses toilettes, elle ouvrit le baluchon pour se saisir d'une des robes de sa douce cousine. Un parfum familier s'échappait des étoffes.


Tu seras un peu avec moi, dit-elle dans un murmure tandis qu'elle s'habillait.

Elle avait une idée de comment trouver un financement. Elle avait vu l'amant de Léonie à l'oeuvre et ne doutait pas un instant que ses charmes ne lui permettent d'en faire autant avec quelques malheureux époux insatisfaits. Ceci serait donc son premier objectif, la survie devrait primer. Le second, plus cher à son coeur encore était de retrouver la seule et unique personne chère à son âme : Rosalinde.

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Rosalinde
Chapitre III


Deux ans. Deux longues années, à pourrir entre les murs couverts de salpêtre du couvent des Ursulines. Et puis, le miracle, si j'ose dire. Son vieux confesseur, le père Barnabée, seul homme autorisé à pénétrer l'enceinte du couvent, et totalement incorruptible (d'autres avant Rose avaient déjà essayé), était mort de sa belle mort. La Sans-Nom avait donc décidé de jouer en la faveur de la rousse, puisqu'un jeune prêtre avait été nommé pour le remplacer. Alors, le temps que passait Rosalinde a confesse avait sensiblement augmenté. Oui, elle parlait, et lui contait ses moindres pensées, sans détour. Elle lui disait combien elle regrettait le corps des hommes, la chaleur de ses amants, l'ivresse de leurs étreintes. Comment elle les menait lentement au plaisir suprême. Et ne cessait ses récits que lorsqu'elle sentait son interlocuteur affaibli dans sa chair.

Mais ce soir là, c'était le grand soir.


Citation:
Anne,

    Ce soir, tiens-toi prête. Un cheval près de l'entrée principale.


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"Dépêchez-vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne." - Giacomo Casanova
Anne_de_breuil
Mon cher ami, mon cher ami, disait Anne tout en se revêtant. Comment pourrai-je encore goûter le plaisir si la seule occasion qu'il m'ait donné de retrouver ma bien-aimée cousine se voit mise à mal par celui là même qui m'encourageait il y a peu ?

Son regard se posait sur l'homme dont l'anatomie était encore visible malgré les quelques pans de draps ci et là sur sa peau. S'approchant de lui et glissant lentement ses mains le long de ses hanches. Elle le fixait de ses yeux et sourit lorsqu'elle vit qu'une fois de plus il cédait aux exigences de sa maîtresse.

Dans un soupir il se pencha pour se saisir d'une bourse qu'il laissait entre les longs doigts fins d'Anne.


Vous êtes si merveilleux !

Elle déposa un baiser sur les lèvres de l'homme et se releva pour quitter les lieux.

Tandis qu'elle remontait les rues de Paris en direction de son appartement, Anne repensait à ces deux années sans sa Rosa. Elle revoyait les ruelles sombres des quartiers où elle s'était faite la promesse de ne plus mettre les pieds. Avant de faire la rencontre de cet homme qui à présent l'entretenait dilapidant tout l'héritage de ses enfants et toute la fortune de son épouse, elle avait connu une misère terrible allant même jusqu'à voler des gens plus malheureux qu'elle. Cela n'avait duré que quelques semaines et si l'homme n'avait pas surgit de nulle part, elle se demandait parfois si elle en serait venue ou pas à vendre son corps à des ivrognes malodorant dans des tavernes sales...

Ce temps était cependant révolu, elle connaissait un train de vie tout à fait convenable.

L'après midi était déjà bien avancée et elle devait absolument être prête lorsque Rosa s'échapperait de sa prison cléricale.
Le soleil éclairait de toute la puissance de ses rayons la porte de chez elle, à tel point qu'elle ne vit pas immédiatement le borgne qui était dissimulé à l'ombre du bâtiment, aussi, alors qu'elle se saisissait de la poignée pour entrer elle fit un bond en attendant la voix de l'homme.


-J'ai le canasson. Une belle bête vu son prix !

- Mon Dieu Rochefort, mais vous voulez ma mort !?

La main sur sa poitrine dans un geste théâtrale, elle l'invita à la suivre et ils pénétrèrent ensemble dans la maison.

L'homme était s'installa dans le fauteuil le plus confortable de la pièce tandis qu'elle se mit sur une simple chaise et entreprit de compter les écus et deniers de la bourse que lui avait remit son amant.


- Je suis toujours aussi surprise par sa naïveté. J'ai là de quoi nous faire vivre Rosa et moi pendant quelques semaines...

- Alors vous avez largement de quoi récompenser l'homme qui vous a apporté le cheval en lui offrant un verre ?, demanda le balafré, car il lui manquait un œil qu'il cachait sous un bandeau.

Et le verre fut servi. Ils discutèrent un moment le temps que le jour s'achève et lorsque le ciel prit des teintes roses et orangées, ils se levèrent et partir devant le couvent comme prévu ; chacun étant sur un cheval.
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