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[RP] Bureau du Maire, depots des lois de decrets.

Taliesin91


Taliesin arriva en mairie avec un énorme trousseau de clé.

Excusez moi j'ai retrouvé mes anciennes clés que j'avais au conseil a l'époque. Je vais voir si je peux ouvrir le bureau du maire.

Taliesin essaya une clé, puis deux, puis trois.

A mince que suis je bête c'est pas le bon jeux de clés.
euh es ce que je peux aider ?
Taliesin91


Taliesin afficha un courrier en mairie.

Citation:
Habitantes, habitants de castres.

Votre maire petitfuyant n'étant plus en état de santé de géré la mairie, il a été décidé par le conseil que je la remplacerait pour la fin de son mandat.

Quelque soit la demande, je vous repondrai au mieux afin que chacun ne soit pas léser dans ce changement.

taliesin
Taliesin91


Habitantes, habitants de castres,

suite a la reprise des fonctions de maire, je vous mettrais les infos au fur et a mesure de l'avancée de la reprise de la dite mairie.

Pour commencer, dès demain et suite a l'annonce comtale de la semaine dernière les impôts seront levée.

Pippa16 a écrit:


Citation:
Ausissètz, ausissètz,

A l'Attention des Bourgmestres du Comtat de Tolosa

Braves Gens del Comtat de Tolosa ! Poble de Tolosa

Nous Pippa16 Porte Parole du Conseil de Tolosa venons à vous pour annoncer la levée des impôts

Une bonne santé économique d'un comté garantit sa grandeur et le respect qu'il inspire à l'extérieur de ses frontières.

Cette bonne santé va de concert avec une armée forte et une diplomatie prestigieuse.
Aussi, en conformité avec ces principes, nous, Aldin de Thau , Comte de Tolosa, décidons de lever l'impôt dans les terres qui nous ont été confiées par Sa Majesté le Roy Levan

Les ci-nommés champart et banalités s'élèveront à raison de :

• 4 écus par champs ( champart )
• 9 écus par échoppe ( banalité)

Les contributions seront prélevées par les municipalités pour être reversées au Comté, avec possibilité pour nos excellents maires de diminuer le montant des impôts dans leur ville, s'ils s'engagent à s'acquitter de la totalité de la contribution demandée par le Comté.

Fait en l’enceinte du Château Narbonnais, le lundi 5 juillet 1458 par nous, Aldin de Thau , Comte de Tolosa


Parteg e Grandesa nos menaran a la Glòria.

Citation:

























Jaccot
Jaccot se rendit en fureur au bureau du maire. Il venait de rentrer dans sa ville et le pire s'était produit. Un malheur inimaginable s'était abattu sur cet endroit maudit du Très Haut, abandonné par sainte Boulasse, livré à la déliquescence et aux pires des turpitudes qui se peuvent affecter l'humanité : il n'y avait plus de bière dans la taverne municipale. Quel scandal !

Se rappelant qu'il avait été absent fort longtemps, et qu'il convenait de montrer à un maire le respect qui lui était dû, même quand cet olibrius était infoutu de satisfaire aux sacrifices rituels dédiés à sainte Boulasse afin de faire régner joie et félicité sur la ville, il prit un moment pour se ressaisir et se calmer avant de toquer à la porte du bureau de Talie.


*Toc toc toc*

Il attendit quelques instants puis poussa la lourde porte du bureau du maire, glissant la tête à l'intérieur.

Dites... euh... m'sieur l'maire. Bonjour, déjà et pis, euh... s't'un scandal ! Ouais, c'est ça, un scandal ! Paraît qu'Castres est déserte, et ben j'me demande plus pourquoi. Plus d'bière au P'tit Poucet... non mais z'imaginez la réputation qu'ça nous fait, un truc pareil ? On en s'ra encore honteux dans cinq générations !
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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Jaccot
Constatant l'absence de réaction du maire, Jaccot entra dans le bureau pour vérifier qu'il était bien là. Effectivement, le fauteuil était vide et Talie ne se cachait pas dans la pièce... au château, peut-être ? Ou au tribunal ? C'est vrai que ça ne devait pas être facile de cumuler deux fonctions, comme ça. Jaccot entreprit donc de laisser un mot avant de repartir réfléchir à un moyen de résoudre cet épineux problème par lui-même, sans trop devoir s'en remettre aux fantômes de Castres.



M'sieur l'maire,

Y a pus d'bière à la taverne municipale, les gens s'en vont déçus, pis moi... ben, pareil. Avouez qu'l'image qu'ça donne est loin d'êt' parfaite, non ? Donc bref, j'espère qu'vous r'pass'rez par ici pour met' fin à c'scandal qu'on se croirait revenu à un temps pire que çui où ces chiens d'espagnols avaient mis l'sac au village...

-Jaccot-

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Alynoai
Aly arriva au bureau du Maire.

Toc,toc,toc.

Il est tôt M'sieur Jaccot doit être occuper , se dit-elle en sortant de sa besace un parchemin et une plume.



Bonjour M'sieur Jaccot,

Comment allez vous ?
Félicitations pour votre nouveau poste, je vous souhaite tous mes vœux de réussites.
Merci pour votre missive, ce sera avec grand plaisir que je continuerai mon rôle de tribun pour notre beau village.

Si vous avez besoin d'aide pour quoique se soit , la mienne vous sera apportée avec joie.

Bonne journée et peut-être à plus tard au jeu du pendu.

Amicalement

Aly


Avant de partir elle déposa devant la porte un panier avec à l'intérieur du café et des brioches

On travail mieux le ventre plein.
Jaccot
Jaccot arriva à son bureau bien tard dans la journée pour traiter la pile de correspondance qui s'y était accumulée tout au long de celle-ci. Il avait couru de partout pour prendre connaissance de l'état du village et de ce qui pouvait être entrepris et s'était aussi, mais il se l'avouait difficilement, accordé une petite sieste dans le courant de l'après midi.

A l'intérieur, le panier attendait, et le mot aussi. Jaccot le lut avant de se frapper violemment la paume sur le crâne.


Le jeu du pendu ! J'l'avais complètement oublié ! Mais quel bobet !

Et il s'empara du panier tout en se précipitant vers la sortie, pour rejoindre la place du pendu où, probablement, plus personne ne l'attendait.
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Neyco
Après avoir reçut courrier du nouveau maire, la miss sa besace de forgerons attacher solidement s'en vint en mairie.

Toc toc toc.


Attendant réponse, la puce recevait billet d'un homme livreur du marche concernant une des haches pour la mairie.
Bon ce jour boulot a la forge. Demain on attends ce que m'sieur le maire me dira.

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Merki JD Riri ^^
Jaccot
Jaccot était affalé sur son bureau, une bougie allumée posée devant lui, une pile de parchemins à côté, sirotant un bol de café froid, reste du cadeau attentionné d'Aly au matin. Ses paupières se fermaient toutes seules. Cette correspondance allait définitivement lui donner quelques nuits blanches.

Enfin, il s'y attendait. Et il n'avait même pas commencé à rédiger les réponses aux lettres de félicitations envoyées par ses amis. Là, il était occupé à recenser les échoppes de bouchers dans les registres de la ville, en vue de fournir à nouveau le marché en viande. Et des bouchers, il y en avait, croyez-moi ! Et des carcasses pour travailler dessus aussi. Alors pourquoi ne travaillaient-ils donc pas ?

Il était perdu dans ses pensées lorsqu'on frappa à la porte.




A cette heure ? Qui cela pouvait-il bien être ? Il se leva et prit sa bougie pour aller ouvrir, les cheveux ébouriffés et les paupières lourdes. Dans l'embrasure, la petite miss biscuit apparut, une lourde besace solidement attachée à sa ceinture. Elle avait du courage, la petite, à s'arnacher comme ça avec le bébé qui devait s'agiter dans son ventre. Bien d'autres de son statut seraient restées chez elles, dans cet état. Elle, non. Elle travaillait à la forge, elle se baladait la nuit et elle portait ses outils jusque dans le bureau du maire. Jaccot sourit.

Oh, c'est vous, vot' vice-grâce ? Que m'vaut l'honneur d'vot' visite ?

Puis, s'écartant de l'ouverture :

Entrez, entrez, mettez-vous à l'aise.

Il repoussa un peu son bureau afin de lui laisser l'accès au fauteuil qui se trouvait derrière avant de lui indiquer ce dernier. Lui, il prendrait un des petits tabourets prévus pour les visiteurs. La Dame avait plus besoin de confort que lui.

J'peux vous servir du café ? Il est froid, j'en ai peur, mais même ainsi, à cette heure, c'est une vraie bénédiction. On vous a bien délivré mon p'tit mot ? Qu'est-ce qui vous amène ?
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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Neyco
Pas besoin d'attendre longtemps le maire était déjà dans ses papiers, compatissante connaissant la dure tache.

Bien le bonsoir m'sieur le Maire. Tout d'abord toutes mes félicitations pour votre poste.

Souriante grandement et entrant suite a l'invitation.

Je vous remercie mon cher une petite tasse ne sera point de refus surtout vu le travail a faire.

S'installant confortablement. Décidément son dos commençait a la faire souffrir il faudrait voir avec Catzila pour ceci en passant par la caserne.

M'sieur Jaccot j'en suis venue a vous ce jour pour votre courrier que non seulement j'ai bien reçut mais en tant que forgeronne. Aussi je me mets a votre disposition pour votre temps ici même. Hache a déjà été acheter pour commencer réparation des haches de la mairie.

Si d'ici ce soir aucun ordre en caserne me demande une aide quelconque, la seconde sera prise et faite pour demain matin.

Se recalant sur sa chaise vu sa taille et son frata de choses multiple.


Par contre j'ai cru voir bien des carcasses en marche que ce passe t'il? Point assez de couteaux ou de fer?

D'ailleurs sur ce dernier point s vous en auriez quelques uns que nous fixions horaire pour achat cela serai parfais.

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Merki JD Riri ^^
Jaccot
Jaccot lui servit une tasse un peu honteux de n'avoir rien de mieux à offrir. Même pas une petite goutte pour le relever, mais l'heure n'était de toute façon pas propice.

Il était content de la voir, tout de même. Un citoyen impliqué dans la vie de sa ville, ça faisait rudement plaisir, même s'il était étonnant, à ses yeux, que la régente joue se rôle en ces heures. Sans doute était-elle écoeurée des intrigues et du jeu de pouvoir qui se tramait en continu au château et cherchait-elle juste à retrouver un peu de la simplicité qu'elle avait perdue en se lançant en politique. Ca ne faisait qu'un jour qu'il avait été élu, et Jaccot commençait aussi, déjà, à ressentir une profonde lassitude.


Citation:
M'sieur Jaccot j'en suis venue a vous ce jour pour votre courrier que non seulement j'ai bien reçut mais en tant que forgeronne. Aussi je me mets a votre disposition pour votre temps ici même. Hache a déjà été acheter pour commencer réparation des haches de la mairie.

Si d'ici ce soir aucun ordre en caserne me demande une aide quelconque, la seconde sera prise et faite pour demain matin.


Et voilà, présente, serviable... Jaccot ne savait plus quoi penser. C'était elle, la personne qu'il avait critiquée pendant des mois ? Rien à voir, vraiment. Remplissait-elle encore son rôle de régente ? Où trouvait-elle l'énergie d'être tout-à-la fois au château et à la forge ? Enfin, Jaccot n'allait pas s'en plaindre, la mairie avait grand besoin de gens impliqués, comme elle, et elle connaissait les rouages du comté comme personne.

Et ben, 'm'en voyez ravi ! J'dois dire que vous m'épatez. 'La trouvez où, toute c't'énergie ? Ca leur fait pas peur, au château ? En tout cas, j'vous r'mercie, c'est rassurant d'savoir qu'on peut compter sur quelqu'un comme vous. Pour vot' fer, vous faites pas d'soucis, j'vous enverrai un coursier avec tout ça dans la journée.

Il jeta un regard vers son ventre.

Faites quand même attention à vous ménager pour le p'tit, l'aura besoin d'vot' énergie quand y s'ra né...

Il marqua une pause, le temps de réfléchir à ce qu'il avait oublié.

Ah, et pour les carcasses, vous faites pas d'soucis, j'crois qu'c'est en passe d'être résolu. Un peu d'viande nous fera pas d'mal par les temps qui courrent, et ça pourrait même nous en faire un peu moins à l'avenir.
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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Neyco
Prenant tasse avec délicatesse, la miss biscuit, bu petite gorgée du breuvage. Savourant quelques peu elle écoutait attentivement le maire de la ville. Décidément elle ne comprenait point trop ce personnage même si elle l'appréhendait quelque peu au final peut être une mauvaise compréhension des deux parti. Au final tout ce portait bien puisque désormais tout deux ce comprenaient bien mieux.

Ah mais vous en faites pas m'sieur Jaccot avec mon bébé j'ai double énergie bon je mange plus ça c'est sur. Mais au final active ca oui vous pouvez en être sur.

Prenant sa respiration.


J'vous remercie pour notre fer au moins commença on pourra travailler pour tout le monde et fournir du matériel pour tout les habitants de notre bonne ville.

Par contre dites moi je sais pas si vous avez étudier un peu la situation de nos voisins concernant les décret de ville. A Albi production de vache n'est pas autoriser aussi, sceau pour le lait et nombreux couteaux en moins a faire pour les forgerons. Vous pesez pas qu'on aurai un petit filon a saisir pour le coup?


Buvant une énième gorgée elle se dit tant qu'à être la autant tout demander en une fois.

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Merki JD Riri ^^
Jaccot
Le lait... il y avait plusieurs cartes à jouer dans ce comté, et hors de ses frontières. Les impératifs du commerce imposaient d'importer du poisson, pour pouvoir exporter tout le reste, mais les vaches pourraient dynamiser le marché local. C'était un élevage très exigeant, qui pourrait employer beaucoup de gens, du manoillon chargé d'abattre l'animal au forgeron et, plus important car il avait moins l'occasion d'exercer son art, au charpentier qui pourrait fabriquer une partie des seaux. L'idée méritait qu'on s'y intéresse.

'Voyez, ça m'fait bizzare qu'c'est vous qui m'parlez d'vaches, parce que les vaches, ça emploie des gens, pis qu'vot' dernière grille des salaires, elle va pas trop dans l'sens de donner du travail autre que la mine aux gens. Une vache, faut la traire tous les trois jours, faut en abat' une de temps-en-temps... Ca en f'rait, d'la main d'oeuvre drainée loin des mines. Mais z'avez raison, au niveau pur'ment local, les vaches, s't'un bon calcul mais ça vit trop longtemps à mon sens. L'idée, j'dirais, mais j'la dois beaucoup à m'sieur Tiblade, c'est qu'y faut consommer des animaux, parce que ça consomme du blé à nourrir les p'tits, pis qu'ça draine les surplus des marchés tout en fournissant du rev'nu au comté. Ca fait travailler l'paysan, ça fait gagner au comté... mais z'avez raison, pour les artisans, la vache, c'est l'mieux.

Va falloir qu'j'y réfléchisse. 'Voyez, moi j'pensais au mouton, parce que ça vit pas longtemps et pis qu'la laine ça se vend. Sauf qu'pour qu'les gens aient envie d'él'ver du mouton, faudrait qu'pour vos fêtes, là, qu'vous organisez au château
(prestige) , ben vous utilisiez les peaux pour faire, chais pas, moi, des tentures... pis là, l'mouton, ça d'vient intéressant pour l'él'veur, pour l'bailli, pour l'bléiculteur, pour l'forgeron et pour le tisserand. Pis à côté, vous prenez des cochons, que ça vous ferait tourner ceux qui font pousser l'maïs, pis toujours not' bon bailli, qu'on s'demande s'il a jamais pensé qu'y pouvait stimuler son propre profit au lieu d'tabler que l'comté aille tout seul dans son sens, comme un grand, pis toujours les forgerons. Le lait... 'voyez, c'qu'est dur à exporter, c'est c'que tout l'monde produit : les fruits, le poisson... le lait, c'est comme le poisson, ça risque de pas trop être facile. Pour une taverne, oui, c'est bien, mais pour une ville, chais pas si qu'on peut trop y trouver du débouché.

Il la regarda un moment.

Z'avez envie d'essayer ? Z'êtes forgeronne, z'avez tout à y gagner. Pour vot' lait, on peut tenter d'faire quequ'chose ac la taverne municipale. Ca m'intéress'rait ben d'voir si ça marche, tiens. Par contre... 'savez que l'comté a du mal à produire du fer et pis qu'y en a b'soin pour entret'nir et améliorer ses mines, non ? Chais pas si j'pourrai toujours vous trouver c'qui faut pour alimenter vot' commerce. Enfin... p'têt en cherchant dans les comtés mieux administrés...

Il s'était montré volontairement piquant dans ses propos, espérant réveiller une touche de fierté chez la vice-comtesse, quelque chose qui l'amènerait à se dire qu'elle valait mieux que ça, que finalement, si ce comté allait mal, elle jouait elle aussi son rôle là-dedans et qu'elle avait, elle aussi, les moyens de changer les choses, de les pousser vers le mieux sans forcément nuire à personne, juste en se disant qu'avec de la bonne volonté et un peu de chance, on pouvait finalement déjà faire beaucoup de choses.

Il avait envie de croire qu'elle était capable de prendre conscience de cela, qu'elle pouvait insuffler un souffle nouveau, avec son énergie débordante, avec l'avenir du comté qui s'agitait dans son ventre. Il avait envie de croire qu'elle pouvait incarner le changement, ce changement dont le comté avait tant besoin, lui qui était resté sclérosé sur lui-même pendant bien trop longtemps, ne connaissant de sursauts que ceux qui vous traînent plus sûrement encore vers l'agonie. Ca lui faisait tout bizarre, au Jaccot, mais aujourd'hui, Neyco, il avait envie de la suivre. Il avait envie d'avoir quelqu'un en qui croire, quelqu'un grâce à qui les choses iraient bien. Quelqu'un à épauler au lieu d'avoir à fixer lui-même les orientations qui pourraient mener Castres et le comté vers un renouveau. Il était lui-même excellemment bien épaulé, mais ce n'était pas pareil que d'avoir un guide ou un conseil. Il avait besoin de vivre et de cesser enfin de survivre, de sentir qu'on plongerait avec détermination vers les abîmes pour aller chercher au-delà la bouffée d'air que l'on peinait à attraper de ce côté, avec la tête déjà à moitié sous l'eau.

Il avait envie de croire et il guetta la réaction de la jeune fille, craignant qu'elle se renferme, qu'elle se sente juste attaquée, qu'elle considère la critique comme étant la racine du problème alors qu'elle n'en était que l'élément révélateur, celui qui permet de s'y atteler pour le combattre. L'appréhension le gagnait et c'était pour lui un sentiment nouveau. Les espoirs ne sont jamais déçus lorsque l'on n'a pas la foi mais lorsqu'on se prend à croire, on laisse à d'autres l'opportunité de nous mettre à mal et on prend le risque de voir nos attentes déçues. Aujourd'hui, Jaccot avait envie de savoir si la terre brûlée de son comté n'était qu'un vaste désert aride ou le ferment d'une croissance nouvelle.

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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Neyco
Écoutant attentive se caressant le bidon en signe de réflexion, elle sourit face aux idée du Jaccot. Si seulement certaine chose furent aussi simple. Enfin explication devait être faite si lui même pouvait avoir idée pour aider le Comtat la miss biscuit écouterai comme a chaque fois.

Actuellement pour notre grille des salaires oui elle est bien dure mais elle est provisoire aussi. C'est surtout un appel au secours au peuple pour l'inciter réellement a aller a la mine sans y aller de manière radicale. Après tout nous ne sommes point en dictature ici.

Finances sont au plus bas et vous même réalisez a quel point il est difficile d'avoir du fer.
Entre les entretient des mines qui utilisent du fer. Les réparations des mines qui s'écroulent surement dut a une mauvaise qualité des matériaux (1% d'effondrement). Aussi oui nous consommons limite trop pour notre production d'où cette grille miracle ou pas.

Souriante positive malgré tout.

Enfin pour nos dépenses au Roy (repas prestige). Chaque jour un page viens a nous chercher 20 repas complet. Aussi en exemple pour valeur financière de un poisson ou un pain et cela juste en nourriture. Interdiction de lui donner autre chose.
Pour le reste la réputation de nos terres rose (prestige étoile), chaque jour je vais au marche Comtal afin de faire test d'achat pour vente de marchandises que nous achèterions a un prix raisonnable pour le vendre a valeur supérieure.

Souvent hélas tout est quasiment au même prix que nos marche. Ceci est totalement aléatoire vous savez aussi je ne puis le calculer. Par contre pour la vente de peaux je vous avoue que nous n'avons point beaucoup de stock depuis le dernier incident minier qui m'a pousser a faire cette grille il faut le reconnaitre de folie pure.
Si stock pourrai être assez élever et que nous puissions voir si cela rapporte au Comtat tout en ne défavorisant point nos paysans cela serai parfais.

Mais comme vous le dites un test s'impose.

Acheter champ autre pour élevage de vache mon premier est déjà de mais. J'en vends une partie a très maigre prix au Comtat afin de l'aider comme d'autre conseiller telle notre Cac.
A voir si cela pourrai être suffisamment rentable. Je vous avoue ne point trop m'y connaitre plus en cochon mais je ne l'ai jamais pratiquer non plus.
Maintenant si en ayant un minima d'assurance vous pensez que cela peut aider notre bonne ville de Castres même pour l'export je vous le fournirai a moindre cout de toute maniéré alors pourquoi pas ce lancer.

Mais je pense avoir besoin de conseil. Je connais bien des choses mais lorsque mon ignorance ce fait savoir je le dis sans hésiter.

Regardant le maire de sa ville la miss biscuit se disait en son petit esprit biscuite qu'avoir une discutions pouvant apporter grande chose avec autruit tout en ayant une belle ouverture d'esprit cela lui redonnait bien des espoir pour un plus lointain futur. Qui sait reprendrait elle politique un de ses temps.
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Merki JD Riri ^^
Jaccot
Elle était partante ! Sur la défensive, comme toujours, mais partante et c'était l'essentiel. Jaccot avait du mal à la suivre, parfois mais il semblait qu'il y avait des points sur lesquels ils pouvaient s'entendre, après tout. Pas besoin de reparler une fois encore du comté mais la situation des artisans et paysans de sa ville l'inquiétait quelques peu ces derniers temps. Si la miss biscuit souhaitait veiller d'elle même au bon fonctionnement de son commerce, il ne pouvait que l'y encourager.

Si c'est d'un deuxième champ qu'on parle, alors j'vous déconseille fortement les vaches. C'est sûr que ça s'rait bien pour vos affaires de forgeronne, mais y a plus de pertes à y faire que d'gains. Le cochon, ça peut êt' intéressant, en effet. Sinon, le mieux, ça s'rait d'faire passer l'élevage en premier champ. Là, vous pourriez tenter les vaches. C'est qu'a z'ont besoin d'espace, ces petites, pis a z'aiment pas trop d'êt' confinées dans les p'tits enclos secondaires.

Bon, après, faudra trouver un charpentier pour les seaux, pas sûr qu'y en ait trop d'actifs de par Castres, c'est qu'on les a plutôt négligés jusqu'ici. Pis y a l'problèm' du fer, aussi, mais ça, j'vais travailler d'ssus pis on verra ben c'qu'on pourra en sortir.

Enfin, la situation est plutôt simple : vache, cochon, mouton, en deuxième champ, y a que l'cochon d'rentab', mais en premier champ, sont tous intéressants. La vache, ça vous donne des opportunités d'travail en tant qu'forgeronne. C'est bon pour les artisans. Le cochon, ça vous donne aussi un petit quelque chose, mais nettement moins. Par contre, c'est bon pour la ville et pour le comté, et pis ça aide les paysans. Le mouton, c'est mieux que l'cochon en tant que forgeronne parce que ça vit moins longtemps, mais faut pouvoir faire quequ'chose ac les peaux et ça, j'peux pas vous l'garantir pour l'instant. Mais les tisserands vous diraient merci, et pis l'bailli p'têt' ben aussi.

Donc s't'à vous d'voir. J'peux d'mander qu'on vous fasse des calculs un peu plus précis pour voir c'que vous y gagnez comme forgeronne, si vous voulez, mais quel que soit l'élevage qu'vous choisissez, si vous vous lancez là d'dans, je f'rai tout mon possib' pour vous trouver des débouchés. Pis rien empêche de prend' le maïs en deuxième champ si vous voulez continuer à fournir l'comté, l'a b'soin d'moins d'place que les vaches pour s'épanouir.


Ah, ça, le Jaccot, fallait pas le lancer sur les histoire de vaches et de cochons, et pis de moutons, surtout. Ces bêtes étaient si affectueuses, ça lui avait fait mal au coeur de renoncer à son troupeau lors de son premier départ en retraite et il n'attendait que de disposer de plus de temps à Castres pour réaménager les extérieurs du terrain de soule en pâturage à moutons.

Enfin, se faisant violence afin de réfréner son enthousiasme, il marqua une pause afin de permettre à la future mère de réfléchir un moment. C'est qu'un élevage, c'est pas rien comme affaire. Faut s'occuper des bêtes, pis pas les laisser dépérir aussi, comme les enfants, mais si vous savez en prendre soin, alors elles vous le rendent généralement bien.

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