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[RP] Bureau du Maire, depots des lois de decrets.

Jaccot


Jaccot avait passé sa nuit à se lamenter sur l'absence totale d'alcool dans son bureau et il allait s'affaler sur ses dossiers lorsque, d'une série de mouvements las, il poussa sa chaise vers l'arrière, se leva et alla aficher son parchemin sur le panneau de la mairie.

Le soleil se levait au dehors mais il faisait encore frais. Le nouveau maire frissonna mais ce n'était rien en regard du sursaut qui l'attendait alors qu'il s'occupait de clouer l'affiche sur les planches noircies par l'humidité de l'affichoir.

" BEN ALORS CA REND SOURD D'ETRE MAIRE LE JAC ??? "

Avait-il été surpris ? Probablement. Il ne comprenait rien aux propos tenus, en tout cas. Un chose était bien sûre, cependant, c'était que s'il était devenu sourd, la voix de la Méphi venait de lui déboucher les tympans. Et puis, il la connaissait à la fois joueuse et taquine, aussi ne chercha-t-il pas plus loin la raison de ses propos. Au lieu de cela, heureux de la trouver ici, il lui sourit.

Té, l'salut la Méphi ! Pas folle, à hurler comme ça ?

Puis il remarqua la bouteille qu'elle agitait malicieusement.

Té, ben tu tombes bien, tu sais, n'y a pas une goûte d'alcool dans c'bureau. Qu'est-ce que j'peux faire pour toi ?

Il fit un petit signe en direction de l'annonce.

J'peux faire quelque chose pour toi ?

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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Mephistophela
Méphisto était un peu déçue de ne pas avoir vu Jac pousser un cri d’effroi.....pfff....mais elle reprit très vite le sourire quand elle croisa le regard enflammé de son ami à la vue de son ivresse en bouteille.

La Diablesse s'approcha de lui et fut très surprise de l'entendre lui dire que ce bureau était vide d'alcool...l'interrogation prit ses mots :


"Ben n'aurais-tu pas déjà vidé tout ton stock par hasard avant de rendre ta chaise de maire ? Enfin bon...point grave....tiens j'ai un breuvage qui devrait te redonner le sourire et tarir ta soif...

Elle lui tendit la bouteille, espérant qu'il lui donnerait les deux chopes qui va avec....puis dans un sourire arriva au but de sa visite :

" Je suis aussi venue pour ton poste de Marchand Ambulant.....Est-il toujours à prendre ? Car on manque cruellement de fer.....c'est rageant pour mes affaires !!! GRRRR "

Achève sa phrase dans un claquement de crocs....le sourcil froissé....
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Jaccot


Le bourgmestre sourit à la réponse de celle qu'on disait diablesse :

"Ben n'aurais-tu pas déjà vidé tout ton stock par hasard avant de rendre ta chaise de maire ? Enfin bon...point grave....tiens j'ai un breuvage qui devrait te redonner le sourire et tarir ta soif...

Vidé tout le stock ? La Boulasse m'en préserve ! Non, j'y avais même laissé mon alambic, alors... ac tous les fruits qu'on importait de Foix, fallait bien faire un peu de douce pour rentabiliser l'affaire. Tiens, d'ailleurs, j'ai r'commencé... faut croire que j'aime les fruits mais...


Il regarda fixement la bouteille.

On sera mieux dedans pour l'entamer, celle-là... tu m'suis ? J'ai encore un bon fauteuil couvert de peaux de moutons et y doit m'rester quelques gobelets pour met' ton vin dedans...

Et de lui adresser un nouveau sourire.

Et pour c'qu'est d'faire la marchande, et ben tu tombes à pic. Enfin... presque. J'avais presque un accord pour du fer ac le Rouergue, mais y semblent m'avoir oublié, alors j'les ai r'lancés mais du coup, ça risque de prendre un peu d'temps et dans l'intervalle, j'aurais b'soin de quelqu'un pour aller faire un tour sur Foix pour y porter du bois, et pis p'têt me ramener des fruits si que j'retrouve un alambic. S'pourrait t'intéresser ? J'te promets du fer au plus bas prix en récompense si que les choses s'goupillent ac nos voisins du nord.

Tout en parlant, il s'était petit-à-petit rapproché de la porte et, arrivé sur le pallier, il l'invita à le suivre à l'intérieur d'un bref signe de la tête.

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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Jaccot


[Deux nuits plus tard, dans le bureau du maire...]

Jaccot n'avait pas retrouvé le chemin de son chez-lui, trop éloigné du centre-ville pour que ses pieds fatigués le portent jusque-là, c'est donc dans son bureau, fenêtre ouverte, qu'il vint terminer sa soirée, car il avait à réfléchir.

Certes, il était éméché, le bourgmestre, et probablement même un petit peu plus que ça, mais les quelques dernières pensées de la soirée avaient bien ramené son esprit sur terre et, à présent, il se faisait du soucis pour celle qui se disait diablesse et dont le passé, qui demeurait secret aux yeux du barbu, devait avoir été des plus éprouvants et perturbants, au point de l'avoir conduite là où elle en était à présent, avec ses discours de diablesse. Et... qui sait ? Il est bien des enfers sur Terre. Peut-être avait-elle bien connu l'un ou l'autre d'entre eux.

Toujours est-il que c'est ce passé qui semblait, à présent, revenir tourmenter celle qu'il n'hésitait pas à appeler "amie" et, dans ces moments-là, l'amitié vous commande de faire face aux problèmes qui pourraient arriver et de les écarter de ceux à qui vous tenez. Pour l'heure, il attendrait donc simplement la venue du maître d'armes, et ses doigts encore tout imprégnés d'alcool caressaient doucement la lame de son petit couteau à saucisson... sa lame sacrée de Saint Trifouin, son talisman contre les démons... et lui eût-on fait boire encore un verre ou deux qu'il aurait peut-être bien fini par y croire lui-même, à son histoire, et à sa lame bénie...

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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Pablo
C'est d'un pas décidé , le regard sombre, armé de son épée de bois que le gamin pénétra dans le bureau du maire ..


messire zaquot, messire zaquoooot !!


seul l'écho de cette piéce restée trop longtemps vide lui répondit, alors il attrappa
un parchemin poussiéreux sur lequel il glissa quelques mots d'une écriture appliquée



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Jaccot


Les gueules de bois succédaient aux veilles, et les veilles aux gueules de bois, pour le barbu. La veille encore, on l'avait vu se faire mener chez-lui dans une brouette, portée par la tribun. La force que cette jeune fille pouvait déployer l'impressionnerait toujours, et oui, il se passait des choses étranges, en ville de Castres. Le maire ne fréquentait plus son bureau qu'en coup de vent et la taverne... il ne la voyait plus mais n'en buvait pas moins. Le soir, dans les rues, sur les barricades, hors de la ville... l'idée coulait à présent dans ses veines, le reste du volume disponible venant se faire combler par l'alcool qui le tenait au chaud malgré la froideur automnale : il fallait agir.

Il passa dans son bureau. Comment ? Pourquoi ? Peut-être devait-il acheter du pain pour la taverne, ou consulter le registre des milices. Et puis, on était dimanche, peut-être était-ce donc pour envoyer les inspecteurs dans les rues et collecter l'impôt. Peut-être tout ça à la fois. Toujours est-il que lorsqu'il ouvrit largement la porte, le vent s'engouffrant à l'intérieur fit s'envoler un parchemin qui vint se glisser sous ses pieds. Il le ramassa, fronça les sourcils et s'approcha de la fenêtre pour le lire.

Une écriture enfantine, peut-être le petit albigeois, Bellamy ? Il lut. La dame corbeau ? Peut-être la Méphi... elle avait l'art et la manière avec les enfants. Au sein de la Gargouille, celui-ci risquait peut-être une petite frayeur, mais il serait plus en sécurité qu'en bien d'autres endroits du comté. Tuer les chats ? La Méphi ?

Il interrompit sa lecture, laissant tomber la main qui tenait le parchemin, s'accoudant à la fenêtre, regardant au dehors. Serait-ce pour cela qu'elle en voulait un, d'animal, la démone ? Ou ne fallait-il pas croire l'auteur de ce papier, manifestement une âme simple, un idiot de village ? Comment s'appelait-il ? Pablo... jamais entendu ce nom...

La pièce était mal isolée, il frissonna et ouvrit un placard pour en sortir une petite bouteille en terre cuite. Deux lampées, non, trois, puis il passa une peau de mouton sur ses épaules, plia négligemment le parchemin pour le passer dans sa ceinture et se rendit à son atelier pour y récupérer une charrette. Après tout, il devait la livrer, il en profiterait pour demander des nouvelles à la dame de braises.

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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Leyoun
Citation:
Messire bourgmestre,

alors que nous étions en train d'effectuer nostre tour de garde, des manants ont tenté de pénétrer dans la mairie.
Nous, et deux autres miliciens, avons bouté ces malheureux hors des murs.

Cordialement

Le meneur des miliciens

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Membre actif de l'E.M.R.* !
*Extremist Movement Roleplay
Cornazzano
Citation:

Objet : Défense de Castres

Bonsoir,

La lieutenant de police m'en avait déjà fait part. Un dossier a était instentanément rémonté au procureur, des poursuites seront engagé.

Je vous remercie.

Cornazzano de Carafa della Spina di Traetto
Maire de Castres.

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Pablo
Zé faaaaiiiimmmmmmmmm !!!!!!!
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Sebelia
Elle entra dans le bureau sans mesme s'annoncer et se planta devant Cornazzano, visage impassible.

Après le changement des serrures du conseil municipal tu viens de me retirer ma charge de tribun sans mesme m'en parler.

Tu n'es qu'un boursemolle et je te conchie. Saches que d'aucuns seront au courant de tes méfaits. Use et abuse de tes prérogatives je n'en ai que faire mais je suis toujours lieutenant ne t'en déplaise.

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Moy... tout simplement
Cornazzano
Cornazzano regarda c'te putrelle qui n'a même pas la politesse de frapper à la porte... Quelqu'un de polie que disait Bouche ? Mon ***HRP censuré*** ouais... Il la regarda dans les yeux.

Alors, sache pour ta gouverne Sebelia, que tu me fait bien rire. Je te tutoie puisque tu fait de même. J'ai voulu t'en parler... Cependant, lorsque tu te trouvé en taverne, j'étais dans celle à coté, j'ai donc voulu venir te parler, et la qu'elle ne fût pas la surprise de voir un homme, certe plus petit que moi, mais fortement baraqué pret à en découdre avec moi... ***HRP censuré*** {Eon}Donc, ne te plaint pas...

Exactement, tu est déjà Lieutenant de police, pour sa que j'ai laissé sa chance à sir Anaglos. Le cumul des postes, pas toi qui m'en avait parler ?

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Sebelia
***HRP censuré*** {Eon}

Je te mets le nez dans tes menteries que tu nies encore et encore. Sur l'annonce il s'agissait d'une destitution suite à l'avis de tes conseillers et maintenant tu avances un autre motif. Tu n'es qu'un grippeminaud qui use et abuse des ses prérogatives de maire. Tu trouilles devant moy. Mes questions te dérangent. Les tavernes ne sont surement pas endroit pour s'entretenir des affaires du conseil municipal. Je te rappelle qu'il y a le castel Narbonnais ou icelieu.

Quant au cumul des postes... Charité ordonnée commence par soy mesme. Tu cumules les postes de conseiller comtal et de maire.

J'ai demandé à l'intendant du chasteau qu'il me retire mes clés de capitoul pour me consacrer entièrement à mes fonctions de lieutenant. Je te laisse pourceau ladre que tu es, tu me donnes la nausée et ce dégoust n'est rien en comparaison de ce que les villageois jugeront à leur aune.

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Moy... tout simplement
Cornazzano
***HRP censuré*** {Eon}

Allez, tu n'a rien comprit.

Au cumul des postes ne vien pas sur ce terrain, tu le sais tout comme moi, je cherche un remplacant... me fait pas ***censuré***


Pour le chateau je sais, profite bien de ton poste de Lieutenant
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Sebelia
Elle l'embrennait de la plus vilaine manière qui soit. L'homme était grippeminaud, menteor, et non couillu. Un haut le cœur lui souleva le parpal. Pour un peu elle en vomirait sur ses bottes et s'en trouverait fort marri. Son visage se fendit d'un sourire en coin. Il pouvait lui retirer toutes ses charges, il pouvait la trainer dans la fange, il ne pourrait lui prendre sa fierté ni sa liberté de s'exprimer. Oui-da elle resterait bien fendue de gueule. Adoncques sans mesme lui accorder un dernier regard, elle fit volte face et s'avança vers la sortie. Ce serait la dernière fois que leurs chemins se croiseraient à Castres. Elle avait donné des consignes à ses escortes damoiseaux pour qu'il ne puisse mettre les pieds dans sa taverne. La porte s'ouvrit laissant pénétrer le souffle glacial de la nuit dans la pièce. Visage tourné vers l'avenir elle disparut dans les ruelles sombres de la vieille ville, petite silhouette vestue de pourpre. Une page était tournée...
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Moy... tout simplement
{Eon}
Et moi je commence à en avoir plus qu'assez de venir constamment sur cette halle pour remettre de l'ordre et devoir rouspéter !

Réglez vos soucis par MP

et je le répète pour la dernière fois

PAS DE HRP DANS LES RP... je censure vos HRP et au prochain dérapage je demande à ce que les sujets soient purement et simplement verrouillés sans mise en garde.

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