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[RP] Bureau du Maire, depots des lois de decrets.

--Berthaud
Le gamin, en ce jour, était porteur d'un courrier. Il s'en fit donc le messager. Arrivé au devant la mairie, il présenta le parchemin qu'il tenait ainsi que la clé qui y était attachée à un milicien qui en gardait l'entrée, indiqua que c'était pour le maire et puis attendit-là dans l'espoir de quelques sous.



Corna,

Mes déambulations de c'jorn m'auront conduit à prendre connaissance de tes dernières annonces et je n'peux m'en montrer solidaire. C'est pourquoi, dès à présent, je n'souhaite plus être mêlé aux affaires de la ville et je te rends la clé du conseil municipal qui traînait dans ma besace depuis ben trop longtemps.

Puisse Aristote éclairer tes actions et l'Très Haut nous accorder, à tous, la force du pardon.

-Jaccot-
Audie
Ne sachant trop où s'adresser, Audie file à la mairie, espérant voir le maire dans son bureau.
Déception... il n'y a visiblement personne, et ça, depuis un bout de temps !
Elle n'arrive même pas à pousser la porte, ni à entrer !

Tant pis !
Elle laisse accroché dehors, sur le bois massif, un petit message


Bonjour Monsieur le maire !

Pour les haches, pour couper du bois, c'est que je me lève toujours trop tard ?? je n'en vois jamais de disponible...
Leyoun
- Combien en voulez vous ? Demande le soldat au gratte papier.

- 70 écus bougre diou !

Leyoun fouille dans sa bourse...Je n'ai malheureusement que 50 écus. Mes vaches me coûtent cher en ce moment, surtout la Marie qui me renverse le seau à chaque fois !

Le gratte papier tord le nez et fait comprendre au bougre que ça ne va pas être possible.

Leyoun réfléchit un court instant...Si je vous verse les 20 écus manquant après l'élection, cela vous irez?

Avec deux bouteilles de laits en plus pour l'intérêt alors.

Le bonhomme était dur en affaire mais Julian n'avait pas le choix, alors il opina de la teste et posa sa bourse de 50 écus sur la table.

Les yeux du gratte papier brillérent de mille feu en louchant sur la bourse. Il ravala sa salive et reprit son air désagréable.

Passons à l'enregistrement de vostre candidature messer...il marqua un temps d'hésitation..

Julian ! Soldat Julian ! Répondit le bougre d'un coup sec.

Je vais concacrer ce mandat à relancer efficacement l'économie principale du vilatge.

La bière dans les tavernes vous entendez?
Demanda le gratte papier

Leyoun sourit...Non, la forêt voyons ! Je vais aussi mander des villageois pour occuper les postes indispensables à la gestion économique.

Le gratte papier sourit amusé. Vous avez une vision utopique dans un tel vilatge qui compte très peu de villageois.

C'est un passage obligé pour avoir un vilatge sain économiquement messer ! Il faudra trouver des âmes qui vivent et veulent participer à la vie de ce vilatge. Ce ne sera pas chose aisée je le conçois.
J'ai croisé des Capitani de navire le long de la garonne qui me disaient qu'il faut remettre à flot le bâteau pour pouvoir hisser les voiles. J'aurais préféré hisser les voiles lors de mon premier mandat de bourgmestre mais il est d'abord neccessaire de mettre la mairie en cale sèche et faire les réparations neccessaires. Ainsi, pas de naufrage lorsque Castres voguera vers des jours meilleurs.


Après l'écoute de cette succinte argumentation le gratte papier termina l'enregistrement. Il leva la teste vers le soldat...Bonne chance soldat !
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Jaccot
Dure journée pour ce pauvre Jaccot : il avait tout un champ de maïs à récolter et ce, avant la nuit tombée. L'espace d'un instant, il hésita. Travailler dans son atelier était tentant, il pourrait embaucher quelqu'un... mais non, il est comme ça, le Jaccot, ne jamais demander de l'aide, toujours être indépendant.

Sur le coup de midi, il décida d'aller se détendre les idées au village. Audie était allée indiquer ses disponibilités à la Baillie, il avait quelques instants de libres. Il se rendit à la mairie. Après tout, lire les annonces, c'était toujours relativement instructif et là, boudjou ! V'là t'y pas qu'il entend des voix ! Ce bougre de soldat Julian qui parlait de ses vaches... "toujours à s'plaindre, çui-là" qu'il aurait pu penser, le Jaccot.

Enfin, vlà qu'il s'usait la bourse sur le chargé d'enregistrer les candidatures à la mairie. "S'rait candidat, lui ?" Encore une pensée qui s'échape. Et l'homme de la mairie, plein de bon sens, qui lui répond, et le discours qui continue :


La bière dans les tavernes vous entendez?

Non, la forêt voyons ! Je vais aussi mander des villageois pour occuper les postes indispensables à la gestion économique.

Cette fois, le barbu n'y tient plus. Il laisse les deux bonhommes finir leur discussion puis il aborde le soldat.

L'bonjorn monseuh Julian, beau temps pour la saison, s'pas ?

Grand geste de salut cordial, il continue.

Dites, j'ai pas pu m'empêcher d'entend' vos discussions et pis j'dois dire qu'c'est quand même bien dommage. Devriez 'couter un peu not' bon teneur d'registres : la bière dans les tavernes, c'est ça qui fait tourner l'économie d'une ville. Et pis pas que l'économie, aussi ! Mais l'économie, déjà bien.

La forêt, au mieux, z'arriverez à peine à éponger vos pertes, alors...

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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Leyoun
Le bougre se retourna pour voir le rustre rentrer.

Bonjorn messer !

Il l'écoute soigneusement...

Je sais bien que l'on ne croit plus ou très difficilement au repeuplement de ce vilatge mais il faut tout de mesme prévoir l'arrivée de quelques nouveaux habitants et donc la construction de quelques chaumières rudimentaires en bois. Nous aurons donc besoin de cette matière première.

De plus, ce secteur d'activité apporte du travail pour quelques personnes. Le salaire n'est point repoussant par ailleurs.

Enfin, l'utilisation des haches provoquent leur usure, certe ! Mais participe à l'activité des forgerons du vilatge.

Ce vilatge a une forêt en bel état, alors exploitons là comme il se doit.


Leyoun sourit au messer...

Et puis...du bois il en faut pour les fût de bière !

Toutes ces belles paroles me donnent soifs ! Pas vous messer ? Allons à la taverne si vous le souhaitez...

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Jaccot
Réponse du barbu :

Oh, moi j'ai totjorn soif mais là, j'pourrai pas. C'est qu'j'ai un champ à récolter et si y gèle pendant la nuit, j'aurai perdu toute la culture mais j'aurai grand plaisir à discuter forêt ac vous à l'occasion. Que si on veut brasser plein d'air pour remplir la voilure, j'crois qu'on pourrait organiser un truc genre une guilde de bûcherons.

Il va pour le saluer en souriant.

Mais la bière des tavernes, ça, s't'une très bonne idée. 'Devriez la mettre dans vot' programme.

Derniers échanges et voilà le Jaccot qui s'en repart s'user le dos à ramasser du maïs.
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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
Heliorphee
Helios entendit un barouf sans nom dans le contrebas. Descendant les marches rapidement, abandonnant les missives et les papiers importants, il alla voir d'où cela venait.

Et bien, c'est ce soldat qui fait tout ce bazar? Il a pas une garde à faire ?

Parcourant rapidement le papier sur lequel le scribe notait, il comprit
.

"Je vois. Ce jeune homme pense qu'il ferait un bon maire. J'en prend note. Mais je peux lire que vous parlez de relancer le bois. C'est déjà en cours depuis ce mandat. J'aurais été d'accord si cela venait lors du mandat de Cornazzano. Une de mes préoccupations de ce mandat a été de reforger les haches et de les remettre en pret.

Lors de mon dernier mandat il y avait 8 haches en prêt. Depuis, la mairie n'en possède plus que 4. Est-ce l'usure ou l'achat non repris je ne sais guère... Cependant, elles sont bien là à présent, prêtes à servir.

Et au passage, si vous passiez plus souvent à la taverne municipale, vous verriez que la bière coule à flot, contrairement à ce que vous insinuez."


Faut pas déconner aussi. Relancer le bois, alors qu'il était en train de le faire. Prenait il les castrais pour des niais?
Leyoun
"j'crois qu'on pourrait organiser un truc genre une guilde de bûcherons"

julian en profita pour glisser...Je prends bonne note de vostre idée messer !

Ils se saluent et le rustre surenchérit : "Mais la bière des tavernes, ça, s't'une très bonne idée. 'Devriez la mettre dans vot' programme. "

Leyoun jet un regard vers le gratte papier en se demandant si les deux s'étaient concertés pour parler de bière !?!
Le bougre de soldat était convaincu que ce n'était pas la bière la clé de la réussite économique du vilatge, en revanche elle imprégnait le cerveau des habitants. Le soldat ne s'était pas rendu compte de cela auparavant car il tourne à la tisane...chose obligatoire pour le bon déroulement de son activité.


J'y penserais messer...dit il par politesse.

Son regard est capté par un son sourd venant de l'escalier...v'là qu'un gars arrive comme un boulé de canon derrière le gratte papier. Sans aucune courtoisie le personnage se permet d'être désagréable envers le soldat.
Le bougre n'était pas de nature agressive alors il ne releva pas et attendit surtout de connaître la renommée du personnage.


Je suis le soldat Julian....il s'arrêta net pour laisser parler le messer qui parlait du bougre Leyoun à la troisième personne alors qu'il se tenait devant lui.

L'homme semblait être le bourgmestre après quelques phrases.

A la fin du mandat de monseuh Cornazzano je me souviens avoir pris emplois avec une hache de la mairie à plusieurs reprise. Après son mandat je n'ai jamais pu prendre emploi en forêt. Et je ne suis pas le seul à ce que j'ai pu voir en lisant le mot qui a été mis sur la porte de la mairie il y a quelque jour.
Donc la source principale d'économie du vilatge ne me semble point estres opérationnelle. Mes propos sont loin d'estres dénués de sens.


Sourit à sa conclusion.

L'homme prit de nouveau la parole :
"Et au passage, si vous passiez plus souvent à la taverne municipale, vous verriez que la bière coule à flot, contrairement à ce que vous insinuez."

Ah ! Ca la bière ! C'est sacré par ici ! La peur de manquer ! Le bougre rit allègrement et fixe le gratte papier.

Je n'ai absolument pas fait de remarques en rapport avec la bière de la taverne municipale et je n'aurais pu le faire car moy mesme je bois (encore une référence au "bois" de la forêt ^^ mais ce n'est surement pas fait exprès de la part du bougre de leyoun ^^) exclusivement le breuvage chaud qui me permet de ressentir mes os lorsque je passes nuitée et jornanda sur les remparts de ce vilatge !
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Heliorphee
Il parlait, il parlait... Mon dieu qu'il brasse du vent dans ses paroles, on dirait le moulin pour moudre le blé.

"Humm. Vous dites que vous vous nommez Julian? Etrange, mais votre visage me rappelle un autre, également dans l'armée.

Bref, vous parlez sans connaissance de cause malheureusement. Que connaissez vous du travail d'un maire? Que connaissez de la différence entre débit et crédit ? Vous parlez de remettre le marché du bois? Ou trouverez vous les fonds si vous avez a en chercher ?

Sur ce plan je sais déjà quoi faire. Vous dites ne pas avoir pu aller en foret, cela signifie que vous n'avez non plus une hache à vous pour l'utiliser. Car comme je l'ai dit, la mairie ne possède au total que 4 haches à prêter. Et en fabriquer nécessitera des fonds supplémentaires.

Or pour avoir des fonds, il y a peu de solutions: soit le commerce, soit les impôts. Et pour ma part je refuse de faire payer des gens pour les erreurs du passé, de monter des impôts pour avoir une ou deux haches de plus en foret.

Pour l'heure, je fais vivre la ville avec la vente de blés et de mais. Certains agriculteurs ont du se rendre compte que leur récolte partait vite. Ajoutons à cela la baisse des impots ce mandat et les dons de quelques citoyens, je ne peux faire des miracles, mais je m'y emploie.


Il réfléchit un instant et demanda alors

"Mais a la caserne de Castres, vous etes combien? Car sans vous, le sergent Coco ne va pas avoir du mal à assurer la sécurité du Comté? Durant un mois vous ne pourrez quitter votre poste, vous le savez sans doute."
Audie
Houla... ça discutait ferme dans le bureau du maire !!

Audie ralentit son pas en passant devant la porte et ne saisit au passage que des bribes de phrases, qui font leur chemin, dans sa tête.
Elle s'arrête, hésite, et fait demi tour.
Elle passe la tête, puis entre discrètement.
Elle attend tranquillement que les hommes marquent une pause, et elle se glisse dans leur conversation
.

Je ne sais pas qui a dit, à l'instant
"j'crois qu'on pourrait organiser un truc genre une guilde de bûcherons"
et à ce propos, je me suis étonnée, en arrivant, de ne pas trouver un guide de la forêt...
Pour les néophytes, ce n'est pas évident ! Se retrouver le nez sur un arbre, sur plein d'arbres...sans savoir ni quoi, ni qu'est-ce...


Elle se râcle la gorge avant d'ajouter

je dois avoir un vieux truc qui explique tout ça...si ça intéresse...

Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle s'aperçoit de la présence de son berger préféré !

Elle se faufile adroitement pour le rejoindre sans plus attendre.
Leyoun
Leyoun attendit que le messer débite son texte...

Vous semblez soucieux de la caserne de Castres, peut estres souhaitez vous intégrer l'armée pour grossir ses rangs ?
Car sachez le, en tant que maire vous pouvez estres militaire !


Leyoun lui sourit et attendit avec impatience sa réponse...

edit car j'étais en train de poster en même temps que jd Audie :

Leyoun se tourne vers la donà qui venait de retrouver son compagnon semble t'il...

Bonjorn donà, je suis le soldat Julian, prétendant au poste de bourgmestre. En effet, vostre model de guide aiderait la mairie. Si vous pouviez me le transmettre, j'en serais ravi.
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Heliorphee
Helios sourit a peine

"Donc de tout ce que je vous demande vous n'arrivez qu'à me parler de l'armée? J'attends plutot vos propositions et des réponses à mes questions. Quant à la votre, je ne vous dirais qu'une chose: je fus au moins 7 fois prévôt dans ce comté. je préfère la sécurité interne des ville aux patrouilles en dehors des remparts.

J'ai fait parti de l'armée dans un temps de guerre contre la Bretagne, vers 1455, je fus las des batailles et de voir mes frères dauphinois tomber. Aussi si je dois reporter l'uniforme, cela sera sous les couleurs de ma naissance, en tant que Dauphinois, pour mémoire pour mes frères d'armes."


Puis, il se tourna vers la demoiselle a la chevelure flamboyante

"Dona Audie, tout comme je l'ai dit par missive à votre ami, je suis prêt à vous compter dans mon équipe municipale dès à présent afin de mettre en place vos idées concernant la forêt. Je ne possède en rien la science infuse et c'est pourquoi j'ai besoin aussi d'idées et de personnes comme vous qui semblent vouloir changer les choses.

Qu'en dites vous?"
Leyoun
Si vous parlez de vos questions préconçu que tout candidat aux élections pose aux autres prétendants, je ne vois pas l'intérêt d'y répondre. Ce sont des questions qui visent à envenimer la discutions.

Je préfère estres constructif dés l'heure en vous proposant de rester au conseil municipal si vous n'estes pas réélu.
Qu'en dites vous?

Quant à la sécurité interne, vos sept mandats de prévost doivent estres loin. Car sachez que les militaires s'occupent autant des vilatges que des chemins !

Vous ne souhaitez donc pas porter les couleurs de Tolosa au combat ! Mais que feriez vous si des ennemies seraient aux portes du vilatge ? Vous resteriez dans vostre bureau de bourgmestre comme vous l'avez fait pendant un mois?
Ce qui est sûr c'est que vous ne vous soucier pas de la sécurité de vostre vilatge. Sinon vous seriez peut estres venu au moins une fois voir comment les militaires gardent la ville que vous avez administrer pendant ce dernier mois.

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Heliorphee
Vous parlez beaucoup pour ne rien dire une fois encore. Je sais très bien qui s'occupent de quoi dans ce comté, et la prévôté s'occupent de la sécurité intérieure des villages. Sont-ce les militaires qui recueillent les plaintes? Qui vérifient le marché? Je ne parle pas de défendre les villes car bien que je me sois longtemps battu pour que l'armée et la prévôt travaillent main dans la main, ce sont toujours les militaires qui ont ce monopole.

Je reste dans mon bureau vous dites? Il est vrai que je n'ai pas toujours le temps de rester en taverne pour boire et m'enivrer car tenir une mairie demande du temps et que malheureusement, le temps c'est précieux. Quand on a des responsabilités, il faut savoir être sérieux et faire le travail pour lequel on vous a confiance avec autant de méticulosité. C'est pourquoi je ne suis peu en taverne, mais ma porte reste toujours ouverte, ainsi que ma volière.

Enfin, non je ne souhaite pas porter les couleurs de Toulouse, mais cela ne veut pas dire que je ne défendrai pas mon Comté et ma ville. Mon passé, mes mandats de maire, prévôt, et surtout de Comte, m'ont amené à défendre la capitale et les frontières. Je n'ai jamais reculé face à ceux qui menaçaient Toulouse, qu'ils soient Hydre, Krakov ou Rebelle toulousains. Contrairement à certains capitaines qui ont fui ou abandonné leur poste et qui n'ont guère d'honneur dans leur traitrise.

Maintenant, je pense que vous et moi nous avons mieux à faire de notre temps. Je vous dit à bientot, surement aux résultats.


Sans plus de cérémonie, le Comte retourna dans son bureau de bourgmestre.
Audie
Voyant le maire résolu à quitter la place, Audie se permet de le retenir quelques instants en posant deux doigts sur son avant bras, sans pour autant lâcher son Jaccot !!

- Excusez moi...
Le Jaccot m'avait déjà avertie, oui, que vous me proposiez de rejoindre votre conseil...
Vous savez... je tiens beaucoup à ma liberté...
la liberté d'aller et venir à ma guise...
Donc, pour un engagement sur la durée... je me dois de vous répondre non....

Mais vous pouvez compter sur une aide ponctuelle : défendre la ville, approvisionner en pains la taverne municipale, transporter des marchandises où vous voulez, même hors Comté, assurer le secrétariat ou la comptabilité de la Mairie...tout ça, quoi !!


Pour atténuer le côté négatif de sa réponse, Audie lui fait un charmant sourire.
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