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[RP] Bureau du Maire, depots des lois de decrets.

Audie
Pour toute réponse, Leyoun examine Audie de la tête aux pieds, comme il le ferait d'un cheval pour savoir s'il fera l'affaire.
Elle reste interdite, le laisse réfléchir.

Par tous les saints du Paradis... le voilà qui lui tend un énorme trousseau de clés. Celles de la mairie... Il doit s'absenter... Elle va le remplacer...

Elle n'a pas le temps de revenir de sa stupeur, qu'il a déjà tourné au coin des murs de la ville...

Après un temps de flottement inconfortable, elle cherche de l'aide, et pense immédiatement à Jaccot ! Lui, il va savoir !!
Audie
A l'issue de la première journée, éprouvante pour son énergie et son moral, Audie vient mettre une affiche sur la porte de la mairie, avant de la refermer et de rentrer, enfin, chez elle...

Hache émoussée recherche habile forgeron pour lui redonner du fil
Audie
La Mairie cherche un forgeron pour aiguiser des haches.
Salaire : 20 écus
Audie
Audie, Maire par intérim... referme la fenêtre, et part d'un rire nerveux !!

A quoi bon s'égosiller...
Le village est vide...
Le village est mort...

Aussi loin que son regard balaie l'horizon, elle voit des cheminées qui ne fument pas, des portes closes, des volets tirés...
Pas un chat, pas un homme, pas un fichu dans les rues...
Vides les tavernes, et déserté le marché...

Alors, elle décroche son châle et part, à pied, à la recherche de bonnes volontés !

Elle laisse la porte ouverte, il n'y a plus rien à voler !!
Azad
Depuis hier, il était castré… Enfin non, depuis hier, il était castrAIS ; comprenez qu’il venait d’aménager dans la funèbre ville de Castres.

Azad avait traversé la ville de long en large sans croiser âme qui vive, si bien qu’en se rendant à la taverne pour demander une chambre où dormir personne ne fut derrière le comptoir pour l’accueillir. Cela dit, tant mieux pour lui ; il prit son baluchon et monta au premier étage pour aller se coucher dans la plus belle des chambres, se passant de la permission du propriétaire –si toutefois il y en avait un !

Au petit matin, après une excellente nuit de sommeil, c’est avec surprise qu’il vit un pigeon sur le bord de sa fenêtre. Son arrivée en ville n’était donc pas passée inaperçue et c’était le nouveau maire qui lui souhaitait la bienvenue.


« Aaaaaah ! » souffla-t-il, soulagé de voir qu’il n’était pas seul dans cette ville. Azad s’empressa donc de répondre à son interlocutrice et de renvoyer le pigeon à sa propriétaire. Aussitôt le pigeon parti, il se débarbouilla le visage avec un linge qu’il avait pris soin de mouiller et il descendit jusqu’à la réserve de l’auberge pour prendre une miche de pain. Oui c’était peut-être mal de se servir sans autorisation mais personne n’était là pour la lui donner, et il mourrait de faim !

Une fois rassasié, l’ex-taulard s’en alla à travers les rues de Castres dans le but de tomber enfin sur quelqu’un. Il passa devant l’église, personne ; devant le marché, un clodo encore bourré de la vieille, incapable d’aligner trois mots de français ; devant la mairie, personne et la porte du bureau du maire grande ouverte.


« Merdouille. »

Autour de la ville, une grande muraille de pierres trônait en rempart à l’envahisseur –pourtant la ville avait bien besoin d’être envahie par quelques humanoïdes !- et permettait à la milice de faire des tours de garde avec une vue imprenable sur la ville et les environs. Parfait, Azad se hâta et grimpa jusqu’en haut de ces immenses murs de pierres d’une dizaine de mètres de haut, il scruta d’abord le soleil brillant d’un camaïeu de jaunes à peine émergé de l’horizon ; puis se tourna vers la ville en essayant de voir bouger quelqu’un. Après dix bonnes minutes d’attente, il vit enfin quelqu’un bouger au loin, on aurait dit une femme.

« Héééé ! Madame ! »

Le presque quadragénaire descendit de son perchoir et couru jusqu’à l’endroit où il avait cru voir la femme. Elle déambulait seule, dans une ruelle, visiblement encore plus désespérée que lui. Azad s’en approcha et l’aborda.

« Bonjour, excusez-moi de vous déranger, est-ce que vous savez où je pourrais trouver un humain s’il vous plait ? » il se mit à rire avant de reprendre son sérieux, ne sachant pas si son humour serait apprécié à Castres !

« Je m’appelle Azad, je suis arrivé ici hier… Je recherchais le calme, mais pas à ce point ! »

Il lui tendit la main en guise de salutations.
Audie
Audie revient à pas lents, et traine les pieds...
Elle aurait bien préféré rester à la maison, avec Jaccot ; regarder pousser le maïs, jouer avec le chat, ne rien faire du tout, éventuellement !!

Après tout... ses recherches de la veille ont été fructueuses ! Elle a trouvé un forgeron avenant, qui a bien voulu travailler pour la ville. Pour un confortable salaire, aussi !! Mais bon... on n'a rien sans rien, et l'heure n'était pas à faire la difficile !

Elle passe, par acquis de conscience, devant la taverne municipale, regarde si tout va bien, vérifie le stock de pains.
Tiens... Elle compte, recompte...mais... serait ce possible ?? Il en manque !!!
Un frisson d'espoir la parcourt.
Elle regarde partout, ne voit rien.
Elle file vers la mairie...
Une silhouette... et qui bouge en plus !!

Elle allonge le pas...Hem... elle se souvient qu'elle a tout laissé ouvert... elle n'aurait peut être pas dû... bah ! à part quelques vieux grimoires, elle ne voit vraiment pas ce qu'on pourrait voler !!

Messire !!

Messire... vous cherchez quelqu'un ??
Vous venez d'arriver à Castres ??
Seriez vous par hasard le destinataire du pigeon de bienvenue que j'envoyai hier...un peu comme une bouteille à la mer, d'ailleurs !


Audie grimpe allègrement le perron et entre dans la mairie, se retournant pour l'inviter à la suivre.

Entrez donc quelques instants, si vous en avez le temps... vous irez à la mine après ! ou chez notre bon curé qui cherche toujours des gens de bonne volonté pour entretenir son église...
Azad
Cette jeune femme qu’il venait de rencontrer était celle qui lui avait gentiment envoyé un message de bienvenue. Elle l’invita à rentrer dans la mairie avec elle et il accepta son invitation d’un signe de tête.

« En fait, je ne cherchais personne en particulier… J’étais surpris de n’avoir croisé personne depuis hier. Et effectivement, j’ai reçu un pigeon de votre part ce matin ! »

Une fois à l’intérieur, il regarda autour de lui. C’était la première fois qu’il rentrait dans une mairie, sachant qu’il avait passé plus de vingt ans en prison, ça n’était pas surprenant. Peut-être qu’un jour il serait maire, allez savoir !

« Alors ici c’est votre bureau ? La classe !... Vous savez où est-ce qu’il y a une petite bicoque de libre en ville ? Je devrais bientôt avoir assez d’argent pour me mettre un toit sur la tête alors je me mets en quête d’une jolie piaule pas trop chère. »

Il sourit avant de regarder ses vêtements et de penser qu’il pourrait aussi profiter des quelques écus qu’il gagnait pour s’offrir des vêtements corrects !
Mistigri


La nuit, tous les chats sont gris. Le jour, un peu moins. Sauf lui, le chat des rues, toujours en quête d'un gîte de passage ou d'un repas. Furtif par nature, il s'était éclipsé de la forge de celle qui se disait diablesse où il avait, depuis quelques temps, trouvé refuge, pour aller parcourir les rues de la ville. Et il fallait bien dire qu'il trouvait peu à manger, alors sa silhouette se perdait dans les ombres des ruelles : il était en quête d'un repas, adoptant, pour ce faire, son comportement de chasseur.

Mais les rues étaient désespérément vides... tenu par la faim et sans nouvelles de sa "maîtresse", il se fit un peu plus entreprenant et visitait les bâtiments. La plupart étaient abandonnés mais... pas celui-ci. Une grande porte ouverte, une ribambelle de salles... sacré terrain de jeu que la mairie ! Et puis...

Ouh, des voix !

Vite, vite, se cacher. Se cacher ou... avisant une armoire, il décida de prendre de la hauteur. Vue plongeante sur la porte du bureau, de la place pour s'étaler... si ces deux-là devaient générer quelques miettes, il serait sûr de s'en régaler.
Audie
Audie entre d'un pas décidé, pousse la porte entrebâillée du bureau, laisse tomber son châle sur le dossier du fauteuil de Leyoun.
Elle ouvre la fenêtre, invite un soleil encore bien timide à entrer. Aurait il peur d'un retour des vilains, lui aussi ??

Elle offre un siège à son hôte, pose une fesse sur le rebord de la fenêtre et laisse la lumière jouer dans le chignon roux qui tient encore fermement sur sa nuque !


- Alors ici c’est votre bureau ? La classe !... Vous savez où est-ce qu’il y a une petite bicoque de libre en ville ? Je devrais bientôt avoir assez d’argent pour me mettre un toit sur la tête alors je me mets en quête d’une jolie piaule pas trop chère.

- Pour ça, vous avez le bureau du cadastre. Là, on saurait vous dire ce qu'il y a de libre !
Encore que, actuellement, on aurait plus court de vous dire ce qui ne l'est pas !!!
Passez y, si vous en avez le temps... mais vous risquez bien de trouver porte de bois...


Son regard allait s'égarer sur les haillons du visiteur...mais il est providentiellement attiré par un léger mouvement en haut de l'armoire où tous les dossiers sont rangés.
Tout en prêtant attention aux propos de l'homme, elle cherche à savoir ce qu'elle a cru apercevoir.
Azad
Suite à l’invitation du maire, il posa ses miches sur une chaise et écouta sa réponse au sujet d’une bicoque libre. Il fallait qu’il passe au cadastre et il aurait tout le temps d’y aller plus tard.

Très bien, merci. J’y passerai ! Il faudra que je m’achète des vêtements neuf au marché aussi, que la prochaine fois que vous m’invitiez dans votre bureau, je ne sois pas habillé comme un clochard.

Voyant que son interlocutrice cherchait quelque chose du regard, il leva les yeux vers le plafond au-dessus de l’armoire, où un chat gris était couché.

C’est l’adjoint au maire qui est couché sur votre armoire ?

Azad se mit à rire, se levant de sa chaise pour mieux voir le chat.
Mistigri


Des regards qui se tournent vers lui, il les fixe un moment, et puis décide qu'il serait mieux ailleurs : ces deux-là sont définitivement trop bruyants et semblent ne rien avoir à lui offrir à manger.

D'un bond leste, il saute au sol. Démarche nonchalante, il leur lance un dernier regard, sans se presser puis, queue levée, s'en retourne vaquer à la vie de rue. Peut-être la diablesse est-elle revenue ? Si le foyer de la forge était en train de chauffer, il savait où il allait prochainement s'installer.
Audie
Elle sourit aux dires d'Azad !

- L'adjoint au maire, ce joli chat ??
Moui, ça me plairait assez !!
D'autant que... il y en a certainement un, d'adjoint, au maire...
Mais je me demande vraiment où il est !
Peut être là haut, avec le chat ??
Voudriez pas y jeter un coup d’œil ??

Ensuite... je ne vais pas tarder à me mettre au boulot...
Une histoire d'impôts...
Je sens que ça va faire plaisir aux Castrais, ça !!
Mais bon... qu'y puis-je..?


Elle fait un clin d'oeil à Azad

Dépêchez vous d'avoir un champ !! Vous participerez ainsi à l'économie de votre village !
Azad
Madame le maire allait se mettre au boulot, apparemment pour travailler sur les futurs impots dans la ville de Castres… Cela dit, il fallait bien se demander quel villageois allait être taxé, ils étaient en tout et pour tout une trentaine !

Bon bah j’vais vous laisser à votre travail dans ce cas ! J’suis derrière vous, faut les saigner à blanc ces villageois. La mairie a besoin d’pognon alors faut que tout l’monde participe. D’ailleurs, j’ai pas d’champ mais dès que j’ai un peu plus d’argent, j’vous ferai un p’tit don pour rattraper ça.

On est pas des bêtes pas vrai ?


Azad fit un joli sourire à Audie et la salua avant de quitter la salle.

Merci bien pour la visite du bureau. A bientôt m’dame le maire !
Audie
Audie rit !! Ce n'est pas si fréquent en ces temps troublés !

- ...faut les saigner à blanc ces villageois. La mairie a besoin d’pognon alors faut que tout l’monde participe.

- Comme vous y allez, Azad !!
On n'ira quand même pas jusque là !!


- D’ailleurs, j’ai pas d’champ mais dès que j’ai un peu plus d’argent, j’vous ferai un p’tit don pour rattraper ça.


- Ce sera une très bonne idée...puissiez vous être suivi par toute la population !...
Dites vous bien que ce n'est pas à MOI que vous ferez le don... mais à la communauté toute entière !
Et dites vous bien aussi qu'il n'est pas du tout assuré qu'elle vous en soit reconnaissante !...


- On est pas des bêtes pas vrai ?


- hum...parfois, on se demande...

Tout en bavardant, ils se sont approchés de la porte par où le chat s'est escampé.
En raccompagnant Azad, Audie en profite pour jeter un regard aux alentours...


- Hé... peut être que les monastères ont rouvert leurs portes...? on dirait qu'il y a un petit peu plus de monde, dehors ...? Non ??

- Merci bien pour la visite du bureau. A bientôt m’dame le maire !

- A bientôt, Azad ! revenez quand vous voulez !
Vous serez toujours le bien venu !
Audie
Ce matin, en venant à la Mairie, Audie croise une foule tout à fait inhabituelle !
Des gens pour la plupart en armes, qui affichent des mines sombres et déterminées.
Certains sont même richement vêtus, avec des armures étincelantes qui renvoient les rayons du soleil comme mille flèches, inoffensives, celles ci...

Un sourire fleurit sur ses lèvres... S'il y avait un douanier, il lui dirait combien il y a de nobles, mais à vue de nez, y en a un paquet !! C'est bon pour les finances de la commune, ça !!

Au moment de se frotter les mains de satisfaction, elle se fige...
Les nobles, ça mange, aussi...
Et là, l'angoisse !! Elle arrive à peine à subvenir aux besoins du village quand ils ne sont qu'une trentaine...
Elle croise les doigts, faisant le voeu que chacun ait dans sa besace de quoi se nourrir.

Une idée chassant l'autre, elle s'avise que ces gens qu'elle regarde passer... sont certainement ceux là mêmes qui vont combattre à Toulouse.
Et à Toulouse, il y a Jaccot...

Elle referme la fenêtre sans bruit, le front barré par une ride soucieuse.
Elle regrette que le chat gris soit parti...
Elle l'aurait pris sur ses genoux, aurait enfoui ses doigts dans la tiède et douce fourrure, elle lui aurait confié ses craintes et ses appréhensions.
Elle lui aurait chuchoté


La guerre, c'est déjà une horreur... Mais la guerre civile...c'est indicible...
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