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[RP] Bureau du Maire, depots des lois de decrets.

Sebelia
Une dernière lettre parfin pour les fraudeurs du FISC.

Citation:
Bon jour ...

Je me permets de vous écrire cette missive afin de vous proposer une médiation. Si fait il apparait sur les registres de la mairie que vous estes redevable de la somme de... Ce qui correspond à ... arriérés d'imposts.

Je vous demande doncques de prendre langue le plus promptement possible afin que nous puissions trouver ensemble une solution pour apurer cette dette fiscale.

Sans réponse de votre part dans un délai de 48h, je me verrais dans l'obligation de déposer plainte à la Procure.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez à cette missive. Sachez parfin que le recouvrement de ces imposts est nécessaire pour le bon fonctionnement de la mairie.

Courtoisement,

Querini
Mairesse de Castres

Donné à Castres le vingt-septième jour de juillet 1460

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Moy... tout simplement
Sebelia
A défaut de se défouler sur un sac de frappe à coups de poings, Lia s'avança à grands pas vers la fenestre qui donnait sur la rue principale du village. Une fois ouverte, elle se pencha par dessus le garde fou et laissa échapper d'entre ses lèvres fines tout un chapelet de jurons.

Corne de bouc, Malpeste, Mordiable, Palsembleu, Ventre Dieu, Que les puces*...

Oups voyons ma fille... un peu de retenue... il a juron et juron !

Mmmh... que cela fait du bien !

La pression ainsy évacuée, la mairesse s'installa du bout du fondement devant son bureau pour une longue journée de correspondance épistolaire.

Les cochonniers d'abord...

Citation:
Mes sieurs les éleveurs de porc,

Peux estre avez vous remarqué que nous accusons pénurie de viande sur le marché ?

Au vu du prix auquel les carcasses animales sont vendues, nos bouchers ne peuvent se fournir en matières premières afin de produire viande à un coust raisonnable.

Vous serait-il possible de réduire ce prix de vente à 15 écus TTC ? Ou encore de m'expliquer ce qui justifie ce prix.

Vous en seriez bien aimables.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ma doléance.

Courtoisement,

Querini
Mairesse de Castres

Donné à Castres le 30 juillet 1460



Romuald ensuite...

Citation:
Romuald le bon jour te va !

La vieille Rhumatisme semble penser que nous devrions œuvrer ensemble pour le bien de la ville. Je prends doncques plume ce jour pour mander ta participation au sein du conseil municipal pour peu qu'il t'en chaille. En voici l'adresse : http://chateau-narbonnais.forumactif.com/
une fois la herse franchie je viendrai t'accueillir.

J'espère que nous pourrons et tost compter sur ta présence. Nous ne serons point de trop pour tenter de réveiller la belle au bois dormant, pour proposer un marché florissant, pour que chacun s'épanouisse et prospère, pour animer notre halle. Que sais je encore ? La tasche est ardue mais en mettant en commun nos idées, nos compétences, nous devrions pouvoir entrevoir quelques résultats.

Avec toute mon amitié,

Sebelia


*te viennent au cul et que tes bras soient trop courts pour te gratter !
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Moy... tout simplement
Audie
Comme de bien entendu, Audie passe justement par la rue principale du village au bon moment !!
Elle rigole et se campe sous les fenêtres, la main en visière pour se protéger de la grande luminosité de midi.


Hé bé, Madame la Maire ?!! un p'tit coup de gueule pour se donner du courage !!
Le coup des bras trop courts, je le connaissais mais pas avec les puces ! Mais c'est la même idée !

Bon je ne m'attarde pas, Sebelia... le soleil monte et il tape !
Si vous avez besoin d'aide, hein... vous savez où me trouver !!


Elle s'en va en suivant l'ombre des murs, s'imaginant pour la nième fois le spectacle pitoyable du pauvre gars qui a les bras trop courts pour se le gratter... Quelle calamité, en vérité...
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Méfie-toi de tes souhaits... ils pourraient se réaliser...
Sebelia
Ahem... Elle avait déversé ses ordures par la fenestre sans vérifier auparavant que le champ fut libre ! Si au moins il s'agissait de chanter la sérénade sous son balcon le cœur hanté par mes biaux yeux... Que nenni ! Par les fenestres restées entrouvertes c'était la voix d'Audie qui minaudait en mélodie. Arf ! Tendre l'oreille au jugé les joues empourprées. Qu'est ce que la jolie rousse allait penser de ses façons de faire digne d'un charretier ! Elle n'avait point levé son séant lorsque balançant le siège en arrière, elle se retrouva en équilibre sur ses deux pieds arrière. Encore un effort elle y était presque. Zut ! Audie se trouvait dans un angle mort... De l'aide... oui Audie... Grazie Audie. Bene grazie ! Au fait... Mais elle venait de perdre l'équilibre. La chute fut alors amortie par une natte en jonc toutefois, quelque peu estourbie elle resta allongée comptant les solives.
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Moy... tout simplement
Sebelia
Si tu veux un peu de tendresse tu dois la mériter...

Les derniers mots du borgne résonnait encore à ses esgourdes lorsque accrassée de fatigue, elle avait poursuivi l'ascension de son échelle de meunier pour se rendre dans la galetas qu'elle occupait au Vagabond. Il voulait qu'elle rampe à ses pieds soumise et vaincue... La mériter... une friandise en récompense. Mais pour qui se prenait-il doncques ? Elle n'avait oncques mangé dans la main de qui que ce soit ! Elle chassa d'un geste de la main les nuages de camphre qui s'amoncelaient sur sa teste pour se plonger de nouveau dans sa correspondance. La veille, Dublys l'avait informée avoir été victime d'un brigandage et une nouvelle vague de colère, d'indignation, d'incompréhension avait déferlé sur les auteurs de l'agression. Elle s'occuperait personnellement de monter la plainte. Mais quand elle eut pris cognoissance de ce qui avait motivé le voyage du Castrais, la colère s'effaça au profit de la culpabilité.

Lettre aux forgerons

Citation:
Mèstres, Mèstra,

Je viens solliciter de votre bienveillance l'achalandage sur les étals de notre marché de couteaux afin de permettre à nos cochonniers de procéder à l'abattage de leurs bestes avant qu'elles ne passent de vie à trépas.
J'ai mandé au comtat du minerai de fer pour que vous puissiez disposer de matière première. Je vous demande de m'indiquer vos besoins.
Je vous remercie par avance pour l'attention que vous presterez à ma demande.

Courtoisement,

Querini
Mairesse de Castres

Faict à Castres le 31 juillet 1460

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Moy... tout simplement
Sebelia
Le casque de ses cheveux enturbanné d'un tissu mouillé de vinaigre blanc, elle resvassait sur le bord de la fenestre. Les yeux plissés, elle fixait un point invisible droit devant elle maudissant ses terribles maux de teste. Une bouteille d'eau ardente pour nouvelle compagne à la brune, la vénitienne faisait déjà quelques infidélités à sa plus vieille maistresse, la mairie castraise. Dos et talons de ses bottes en appui de part et d'autre de la pierraille, elle aimait à se repaistre du silence d'un bel après midi d'été qui lui permettait d'exprimer d'une manière fantasmagorique les spasmes de son asme. Sur son bureau jonché de missives, un messager picorait miettes de pain rassis avec une voracité étonnante. Il délivrerait et tost les deux lettres attachées à sa patte.

Lettre aux tisserands

Citation:
Mèstra, Mèstre tisserand

Salve !

Lors de ma campagne électorale j'ai fait promesse de veiller à ce que notre marché n'accuse point pénurie. Je prends doncques ce jour ma plume pour solliciter de votre bienveillance la possibilité de voir les étals de notre marché pourvus en vesture de première nécessité ce qui permettrait à nos nouveaux villageois de se présenter devant le conseiller du comté pour prendre échoppe. Il s'agirait de confectionner chemises, braies et chausses prioritairement.

Je compte sur vous pour rester vigilants quant à l'achalandage régulier des dicts étals.

Je vous en remercie par avance.

Sebeliesquement vostre,

Querini
Mairesse de Castres,

Donné à Castres le premier aoust 1460


Damoiselle de doute et de grasce ! Dame mairesse ! Loctenent Querini !

La vénitienne se pencha dangereusement par la fenestre à la recherche de l'impudent qui avait eu l'outrecuidance de troubler l'évanescence de ses songes.

Va chez la voisine, il se pourrait qu'elle y batte le briquet !

Puis se ravisant, la curiosité de l'impertinente piquée, toisant le gamin, l'œil rond, elle lui manda delonesquement.

Qu'est ce que tu lui veux à Sebelia Querini ?

A votre aub...auberber... auberge...

Il n'en menait point large devant la jeune femme. Mais il reprit contenance et lança d'une traite.

Deux dames souhaiteraient trouver coite et repue.

Vois avec Jo mon alberguière, elle se fera un plaisir de les conjouir à chaleureuse face.


Et d'un denier lancé avec nonchalance aux pieds du chevelé.

File à présent ! Fissa !

Maissssssss...
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Moy... tout simplement
Sebelia
Les carcasses de viande porcine s'amoncelaient maintenant sur le marché sans pour autant faire le bonheur des bouchers ! Se pouvait-il qu'ils se soient tous retirés dans une cellule monastique ? Maschouillant sa plume nerveusement, elle s'inquiéta du recensement des bouchers tout en couchant quelques lignes sur un vélin moite de sa transpiration.

Citation:
A nos bouchers
Mèstre Oeildelynx
Mèstre Nono89
Mèstre Sebast04
Mèstre Drarck


Elle biffa le nom du sieur Nono dont l'échoppe affichait fermeture annuelle.

Citation:
Il y a quelque temps je vous avais sollicité pour relancer la production de viande. Vous m'aviez fait remarquer que les carcasses étaient trop onéreuses pour que la viande soit proposée à un prix en deçà de 18 écus. J'ai doncques contacté les cochonniers qui non seulement ont baissé leurs prix mais en plus ont abattu quelques dizaines de bestes. Pourtant ce jour les étals de notre marché sont vides de viande.
Est ce que je dois l'importer ?
Je me suis rendue à l'Office des boutonneux et j'ai fait une simulation de salaire perçu avec le coust des matières premières et là j'ai fait un bond sur ma chaise.
Oui j'avoue que la colère transpire dans ces quelques lignes et c'est mon premier coup de gueule !

Je veux savoir si je peux compter sur vous pour que les castrais puissent s'approvisionner en viande et que la mairie puisse également délivrer des festins.

Salutations du soir,

Une mairesse en mode Sebelier

Faict à Castres, le 8 aoust 1460

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Moy... tout simplement
Audie
Le village est écrasé de chaleur.
Les chiens sont étendus de tout leur long dans les flaques d'ombre.
Les rares personnes à s'aventurer à l'extérieur rasent les murs et évitent le soleil autant que faire se peut.

La fontaine sur la place donne une idée de fraicheur en laissant couler un filet d'eau. Le bruit en est ténu mais infiniment agréable.

Audie revient du marché, récupérer sa hache qui s'était émoussée.
Elle y a vu des tas de jambonneaux avenants, preuve que les bouchers avaient repris du service !!

Par une association d'idées que d'aucuns pourraient trouver discutable, elle a envie de saluer leur Maire.
Elle entre dans le bâtiment après avoir frappé à la porte, pour la forme, et commence à parler alors qu'elle n'est encore que dans le couloir !!


Dame Sebelia ??
Avez vous vu le marché ??
Il est de nouveau réapprovisionné en viandes !!

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Méfie-toi de tes souhaits... ils pourraient se réaliser...
Audie
Pffff...Toujours personne !!
Ce devait être à cause de la vague de grande chaleur... La Dame de doute et de grâces n'a plus mis les pieds dans son bureau du village depuis... une longue éternité !
Audie n'en revient pas, si on le lui avait dit il y a quelques mois, elle ne l'aurait pas cru...!! Mais la présence rude de la Lieutenante lui manque !

Oh bien sûr... elle sait pouvoir la trouver au château, où elle ne cesse, dans l'ombre fraîche des hauts murs, d’œuvrer pour le bien être des Castrais.

Elle laisse donc, bien en vue sur le bureau où aucun papier ne traine, un petit mot




Félicitations, Querini !!
Que les 30 jours à venir soient source de plus de satisfaction que de désappointement.
Et un grand merci pour en assumer la responsabilité...

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Méfie-toi de tes souhaits... ils pourraient se réaliser...
--Hermine
Héé Mdaaaame la maire ! C'est quand quand que on auras du poisson,
des légumes, et du lait ?? Yen est marre de toujours mangaille du pain et du cochon!!
Audie
Alors qu'elle descend les escaliers pour rentrer à sa boulangerie, Audie intercepte au vol des revendications, fort légitimes ! de quelqu'un qu'elle ne connait pas, mais dont elle comprend bien les préoccupations...
Elle lui lance par dessus son épaule


Des légumes, y en aura quand les propriétaires de potagers accepteront de partager avec vous !
Du poisson quand quelqu'un viendra d'Albi, ou de Toulouse pour nous en amener...
du lait...
pardi, les éleveurs de vaches n'ont jamais été très encouragés à en produire... ils feraient de la concurrence aux poissonniers !!!
Si si... il y en a des poissonniers...

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Méfie-toi de tes souhaits... ils pourraient se réaliser...
Gravston
Gravston entend un peu plus loin une discussion au sujet de poisson et de laitages, rien que l'idée de voir ça sur sa table le fait saliver... il décide alors de profiter de l'occasion pour donner son point de vue

Euh... excusez moi mais si je puis me permettre c'est vrai qu'une bonne soupe de lait avec du poisson me ferait bien plaisir mais de ces temps-ci on se demande bien si le bon Dieu à pas oublier d'en créer à Castres.

En plus pour l'affaire des légumes je dois dire que je suis assez contrarié de la tournure que ça prend: avant il y en avait pas, maintenant c'est limite si ça ne pourri par sur les étals mais ce que je trouve vraiment dommage c'est d'avoir reçu une missive de la mairie qui disait que le prix des légumes était de maximum 11 écus ht, qu'il fallait retirer ce qui était vendu au-dessus de ce prix sous peine de sanctions, résultat on est une semaine après et il y a toujours des légumes a 12 écus et aucune mise à exécution des menaces.

Si c'est parler juste pour faire du vent, faut le dire comme ça les gens feront ce qu'ils voudrons et se tracasseront plus! d'un autre côté comme les légumes se vendent pas on peut considérer que c'est une sanction en soi si vous voyez ce que je veux dire...

Si j'avais su j'aurais élevé des vaches au lieu de faire pousser des radis, d'ailleurs c'est ce que je vais faire dès que j'aurai acheté une nouvelle parcelle, comme ça au moins j'aurai mon lait chaud du matin, héhéhé.




Il jette alors un oeil à sa bourse et fait rapidement le compte de ce qu'elle contient


Ah ben ouais, ça c'est sûr qu'avant d'avoir du lait il se passera bien un petit moment... bah p'têt l'été prochain au rythme où l'argent rentre.

Bon c'est pas tout ça mais j'ai des légumes à récolter et p'têt à mettre en vente si jamais y a encore de la place au marché pour 3 bottes de radis.

La bonne journée m'sieur dames
Sebelia
Elle détestait les entrées fracassantes. Discrètement elle s'était immobilisée sur le pas de la porte, balayant de son regard noisette la pièce dans laquelle se trouvait son adjointe et un homme qu'elle n'avait encore jamais croisé dans le village. Elle porta grande attention à leur discutaille avant de s'avancer sous le cliquetis de ses éperons, fourreau vide retroussant l'orée de son mantel. Elle inclina courtoisement du chef et leur tint ce langage.

Comme Audie vient de l'expliquer le comtat propose des cochons et des moutons. Point de vaches pour l'élevage qui rentrerait en concurrence directe avec le poisson qu'il est possible de pescher à Toulouse et Albi. Un castrais se trouve actuellement dans cette dernière ville. laissez lui le temps de remplir ses nacelles et de rentrer afin de vous proposer à la vente le fruit de sa pesche. A quoi vous servirait un élevage sans vaches ?

Le visage de la vénitienne demeura impassible. A noter toutefoys le pli au coin de ses lèvres fines comme un sourire retenu.

Contrarié estes vous ? Je suis fort marri de l'apprendre sieur...

Loctenent Querini...


Elle se présenta avant de poursuivre derechef.

La prévosté préconise la médiation à la répression. J'ai acheté un de ces deux légumes et je connais doncques l'identité du vendeur. Il n'est point mauvais bougre ! Dans ma grande bonté je souhaite lui laisser délai de réflexion. D'autant plus que notre marché propose à la vente des légumes moins chers que les siens. Je subodore que vous estes maraicher. Les décrets permettent si fait la vente de votre récolte au prix maximum de 11 écus hors taxe. Est ce que pour autant que les maraichers doivent proposer leurs légumes à ce prix sur les étals du marché castrais ? Je ne dis rien mais je n'en pense pas moins.

Le regard de la belle brune se durcit subrepticement.

Non point je n'aime les sous entendus. Si vous proposiez vos légumes à un prix de vente raisonnable soit à moins de 10 écus vous trouveriez acheteur. Je le cuide !

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Moy... tout simplement
Sebelia
Depuis la pique du jour les villageois assistait à l'envolée de moult pigeons messagers laschés à la parfin de relancer la production céréalière et l'artisanat local en sollicitant principalement Mèstres boulangers et bouchers. Assise sur le bout du fondement, ses avant-bras reposant sur le bois lisse du bureau, elle oscillait du bassin au rythme des balancements de sa chaise conservant un semblant d'équilibre qu'il plut à Dieu jusqu'à ce qu'il s'endormit. Le pied de la chaise se fendit et Querini chuta avec fracas. Quelque peu destourbie, elle porta la main sur son menton endolori qui avait embrassé le rebord de la table. Pulpe sapine et endolorie de sa lèvre éclatée diluait déjà dans sa bouche une note métallique. Elle se redressa lentement et s'avança vers le guéridon incrusté de palissandre sur lequel trosnait aiguière d'eau fraische et bassin. Humidifiant un pan de sa chainse, elle l'appliqua sur sur sa lippe, avant de s'agenouiller devant un coffre pour en extraire un registre. Songeuse, Lia s'interrogeait grandement sur le rendement d'une ville forestière. Castres proposait à la location trois cognées. L'étude avait commencé le huitième jour de septembre dernier.



Entretien et achat de nouvelles cognées

5 affutages + 1 hache neuve soit 124,88 + 162 - 9 (manche récupéré) = 277,88 écus

Bénéfice sur vente de stères

59 stères prélevés qui seront vendus à 4,05 = 238,95 écus

129 stères achetés pour un montant de 459,38 écus qui seront revendus à 4,05 soit 522,45 écus. Gain = 522,45 - 459,38 = 63,07 écus

Bénéfice total période : 238,95 + 63,07 = 302,02 écus

Constat un gain pour la ville de 302,02 - 277,88 = 24,14 écus
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Moy... tout simplement
Jaccot
Nouvelle série d'envois pour la mine. Les parchemins étaient prêts, il s'y était usé les yeux, mais ce n'était pas encore l'heure de les confier à des gamins des rues afin de les faire parvenir à leurs destinataires. Et là ? Un pigeon, un vrai, qui portait une réponse... Bougre ! A s't'heure !? Il va devoir le lire à la bougie, et puis Audie qu'il a laissée bien seul pour travailler...

Il boit un petit godet et se motive à en entamer la lecture.


Bigre...

Il n'a pas l'esprit calme au moment de se coucher et, le lendemain, au matin, se rend au bureau de la bourgmestre avec un petit panier de friandises préparées par Audie afin de bien commencer la journée, plusieurs sujet dans la tête : la hache, les mines, la forêt...

Bon, on va prioriser tout ça, qu'il pense, le bougre, Mettre une bonne raclée à Albi et prouver au bailli l'énorme efficacité du jeu des mines, c'est ça l'plus important. D'abord, la hache...

Il frappe.


Youhou ? N'y a quelqu'un ?
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Etre fort, c'est être ouvert. C'est la peur qui mène au rejet de l'autre...
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