[RP]Obséques de Poumona

Toujours prêt de Rapha, la vieille prit la parole à son tour.

Poumona est arrivée sur Bourges il y a fort longtemps, j’ai rencontré cette gazoute autour d’une bug dans une taverne, à vrai dire elle n’a jamais plus quitté ce lieu pendant des tas d’années dans la capitale.

Un léger sourire s’afficha sur son visage en se rappellant de ces bons moments.

Elle a toujours eu ma confiance, une personne respectable.
Poumona n’a jamais eu sa langue dans sa poche, c’était la françoise de Bourges même.
Je regrette sincèrement qu’elle est passée ses derniers moments dans le limousin, elle m’a tant manqué également…

Oufette baissa la tête, ses yeux devenaient brillants, elle ne voulait les montrer.

Poumona a fait beaucoup de chose pour le Berry, pas seulement pour nous donner le sourire par sa présence, mais également par son travail.

Cette grande dame sera toujours dans mon cœur.

La berruyère posa une main sur le cercueil, le cœur remplit de tristesse, elle adressa un dernier sourire à sa Poum Poum Pidou, puis retourna s’assoir sur le coin du banc.
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June se posta devant les porteurs du cercueil, avant qu'ils ne sortent de la cathédrale pour aller l'enterrer au cimetière.
Il leva la main, pour les arrêter.

"NON !"

Un mot négatif rageant, coléreux était sorti de sa bouche. Il se tourna vers Waleran, le pointant du doigt.

"Ses fautes seront, je l'espère pardonnées, comme les nôtres un jour. Qui es-tu pour juger d'elle ainsi ? Ceux qu'elle a protégés sont presque tous morts ! Crevés comme des chiens ! Comme elle !"

Il le fixait.

"Ils sont tous partis avant elle, c'est tout..."

Baissant le regard sur le cercueil, il eut un sourire triste. Puis, les yeux bleus remontèrent sur le prêtre.

"Ceux encore vivants sont ici. Les autres... Les autres n'auront pas eu le courage de venir troubler sa dernière quiétude. Laisse-la tranquille, toi qui ne l'as pas connue. Laisse-la tranquille, toi qui n'as pas droit de la juger. Laisse donc le Très-Haut juger de lui-même de cette femme, cette femme qui nous a tant apporté, cette femme qui nous a appris à être fiers d'être berrichons.
Si elle a combattu l'Eglise, lorsque je vois un jugement comme le tien, parfois, je la comprends. C'est vraiment, vraiment décevant de la part d'un apporteur de paix d'avoir de tels mots.

Alors oui, je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Et qu'il lui pardonne, à elle."

Jaugeant les porteurs du cercueil, il s'adressa à eux.

"Poumona a demandé à être enterrée au FIER, dans les jardins. Elle y a un dernier rendez-vous. Conduisez-la où elle le voulait. Au FIER. Suivez-moi, je vous en prie."

Et, sans un autre regard pour le clerc, il partit vers les locaux de la grande famille qu'avait un jour présidé Poumona avant lui. Son éternelle demeure serait celle-là, et pas une autre.
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Avant de partir, il entendit les paroles du prêtre. Il aurait aimé ne pas lui répondre, mais...

Se retournant à nouveau, il regarda Waleran.

"N'accuse pas les absents. Ils sont morts, je te l'ai dit. Je ne t'ai pas accusé de vouloir autre tombe que celle qu'elle a choisi. Je m'assurais de la direction qu'elle allait prendre.
Le Très-Haut peut pardonner. Qu'il lui pardonne à elle, comme je l'ai prié.

Prudence de Champlecy avait peu d'amis. Elle se battait pour des valeurs, pas pour des gens. Ceux qui l'ont aimée sont là, où l'attendent près du Très-Haut. Certains sont restés sous leur couronne, hélas, mais de là-bas, ils pensent à elle, j'en suis sûr.
Les berrichons, la noblesse, en tout cas les membres de la famille fieriste seront présents à l'enterrement, et avant cela à la lecture de ses dernières paroles.

Tu dis que tu pardonnes, mais tu rappelles ses fautes alors qu'il est temps de la laisser partir. Ce n'est pas correct. Elle a expié ce qu'elle faisait toute sa vie. Son esprit était tourmenté dans les derniers jours avant sa mort. Elle a été assassinée lâchement. Nous aimerions simplement que tu aies le respect de la laisser partir en paix. Elle sait ce qu'elle a fait. Nous le savons. Chacun de nous porte les maux et les biens qu'il a fait dans sa vie.

Mais je t'en prie, Waleran. Ne lui rappelle pas ses mauvais souvenirs."

Les avis des autres n'étaient pas le problème de June.

"Ne mets pas la politique là-dedans, cela n'a rien à voir. Pour ma part, je sais qu'il y aura plus de monde à son enterrement qu'à la messe, car c'est un moment important pour elle. Des provençaux seront là, des berrichons bien sûr, et d'autres encore qui l'ont connue et aimée.

Le chagrin qui nous étreint, comme tu le dis, ne supportera pas une accusation de plus, nous demandons simplement de la laisser tranquille.

Viens avec nous. C'est un devoir de bénir cette tombe."

Un regard à Verty.

"Ne fais pas cela. Il a entamé notre colère, nous le lui pardonnerons, puisqu'il nous pardonne. Chacun a besoin de lui ici. Celui qui faute ne doit pas être écarté. Qu'il vienne bénir la tombe de la Champlecy, et notre colère s'effacera."

Plongeant ses yeux bleu dans le regard du prêtre, le grandissime blond savait. Il savait que Waleran n'avait pas mauvais fond. Il savait qu'il faisait du bon, et le meilleur qu'il pouvait faire, pour ses ouailles. Mais l'amour débordant des fieristes pour Poumona n'était pas à prendre avec des pincettes.
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Le père Waleran, surpris regarda June. puisqu'il était là.

Mon fils, il faudrait écouter et réfléchir avant de dire n'importe quoi.
- D'une part je n'ai jamais dit que son cimetière ne serait pas dans les jardin du FIER.
- D'autre part où donc as tu vu que je ne pardonnais pas ?
Qu'est ce que cette fronde absurde ?

Cela vous fait plaisir que Poumona soit enterrée avec si peu de gens ?

Mes paroles ont été de regretter justement le manque de respect avec lequel elle nous quitte.
Le peu de gens présent.

June tu as insisté pour que l'on fasse ces obsèques et à peine une poignée de gens y sont venus.
Où est la noblesse ?
Où sont les berrichons ?
Et parce qu'ils ne sont pas venus ici, c'est moi que vous accusez de je ne sais quels maux ?

Je viens de demander pardon pour elle, et vous m'accusez de ne pas pardonner ?

Zelgius crache sur l'Eglise.
June me dit que je ne pardonne pas, cite moi un seul de mes propos où j'aurais dit cela. Je te mets au défis de le faire.
Kateline à qui l'église ne plait pas.

Est-ce ma faute si presque personne n'est venu ici porter cette femme en terre ?

Vous êtes tellement habitués à vos querelles politiques et à vos insultes de campagne que vous ne savez même plus discerner la moindre nuance dans un discours.
Nous sommes dans une église ici, pas dans une arène politique !

Mais peut être ne savez vous pas comment l'on s'y conduit ?

Regardez vous tous les trois, tellement haineux que vous ne savez même pas de quoi vous parlez !

J'espère que vous saurez retrouver un peu de sagesse et de dignité.
Que vous saurez vous confesser et demander le pardon.
Je mettrai votre conduite sous l'emprise du chagrin qui vous étreint.

Alors tachez, de bien vous souvenir de ce que j'ai dit.
Oui j'ai dit que les absents étaient fautifs vis à vis d'une femme qui s'était battue pour eux. Tu as quelque chose contre cela June ?

Maintenant vous pouvez porter cette femme dans les jardins du fier puisqu'elle y veut son cimetière.
Souhaitez vous que je vienne bénir la tombe ? Où préférez vous vous passer de prêtre ordonné ?
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Zephir écouta en silence June s’exprimer. Baissant la tête à certain moment. Il avait résumé Poum en quelques lignes. Puis sa douce brunette se leva et alla, à son tour, s’exprimer sur la défunte. A ce moment, il sentit une boule se former dans sa gorge. Lorsque Kateline revint à ses cotés, Zephir se leva et se dirigea prêt du cercueil. Une force invincible l’empêchait de le toucher. Il fit face aux personnes présente.

Je n’ai pas grand-chose à dire de plus. Poumona était une femme entière. Elle se donnait entièrement dans tout ce qu’elle croyait. Que ce soit en amitié ou dans ses idées. Pas de demi mesure. Forcément, ça passe ou ça casse. Mais jamais elle ne laissait indifférente.

Des souvenirs .. J’en ai au FIER, ou elle aimait aider les jeunes. Leur donnant la parole. J’en ai en taverne ou elle aimait boire et faire la fête.

Tu nous manques ….

Tête baissé, il regagna sa place.
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(HRP : A la demande du joueur, dont le personnage n'est pas en Berry en ce moment, et avec son aimable autorisation.)



Le brun avait suivi toute la cérémonie, sans parler. En même temps qui avait-il à dire dans un tel lieux ? Lui qui doutait de sa Foy depuis quelques temps déjà, lui qui avait trouvé en la boulasse un bien meilleur soutien qu'en le Très Haut, lui qui avait fini par ne plus mettre le pieds dans un quelconque lieu sacrée de sa propre volonté, lui qui avait fait l'effort pour l'enterrement de sa soeur. Oh il avait écouté, ça oui. Il avait même prévu de parler, un discours, pas très long certes, mais un discours tout de même. Et arriva ce qui l'empêcha de parler... Le Pardon, cette chose que seul le Très Haut accorde seulement à celui qui le demande. Le Père voulait le demander pour elle... Et bien soit ! Qu'il y aille à sa place, qu'il meurt et que Poum revienne, c'est surement ce que beaucoup souhaitait dans ce lieu. Suivirent les discours de certains, ceux qui eurent le courage de parler. Mais comment parler dans une telle situation ? Et le Père reprit la parole, parole dont le Très Haut aurait mieux fait de le priver ! Si quelque chose pouvait être plus blessant qu'un homme de Foy crachant tout son venin sur un mort, le brun ne l'avait pas encore découverte, et pourtant il en avait vu des choses... Mais rien, absolument rien n'avait réussi à le mettre dans une position sentimentale. D'autre avait déjà parlé, montré leur déception à l'officiant. Lui aurait d'autres mots. Après s'être levé, il retira ce collier qui lui avait été offert lors de son baptême, celui qui lui rappelait les promesses faites, les promesses bafouées et balayées en quelques mots... Quelques gestes. Il s'avança vers Waleran.

J'ai douté pendant un temps. Mais vos paroles ont eu le mérite de me faire voir ce qui est, et ce qui était déjà depuis longtemps. Vous n'avez aucun droit à prétendre répandre la parole du Très Haut. Vous préférez cracher votre venin sur des choses que vous ignorez. Avez vous seulement encore la Foy mon Père ? Où n'êtes vous ici en ce lieu Saint que pour le vin et les ouailles perdues ? Maintenant je comprend, je sais pourquoi Poumona se battait et contre quoi elle se battait. Elle se battait contre l'Eglise Aristotélicienne qui ne croit plus en le Très Haut mais qui utilise Son Nom pour entériner ses actes ! Et je ne veux pas faire partie de cette "famille" là. Le médaillon alla percuter le sol, comme un écho à la dernière phrase du brun. Vous dites que les gens pour qui ma soeur se battait ne sont pas là anui ? Mais regardez autour de vous ! Cette cérémonie a réuni toutes les personnes encore vivantes et qui l'aimaient ! Priez donc pour avoir autant de personnes présentes le jour de votre enterrement Waleran car je doute que si ce jour se présentait bientôt l'église soit aussi rempli qu'en ce moment...

Sur ces mots, Zelgius tourna les talons, direction la dernière demeure de Prudence.

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La cardinal archevêque de Bourges, écouta et regarda, sans prendre part pour l’instant.
Après avoir entendu les reproches faits envers le père Waleran, ainsi que la réponse du curé de Bourges elle prit la parole.

Père Waleran, je te laisse achever la cérémonie si une bénédiction doit être dite sur la tombe.

Dès à présent, je te démets de ta charge de curé de Bourges.

Se tournant vers Zelgius.

Zelgius, nous règlerons ton cas plus tard, ce n’est pas le lieu, et même si Poumona ne me portait pas dans son cœur, j’ai plus de respect pour elle que tu n’en a en me conduisant correctement le jour de ses obsèques.
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Gilliane était la , et pensait a son amie poumona , que de tristesse dans son coeur , il était afffligé .

des larmes perlais sur son visage, il mit son visage entre ses mains ........

Arhiana était venue discrètement, arriva juste au début de l'office qui commençait pour l'enterrement de cette chère Poum, qu'elle ne connaissait pas beaucoup, mais qu'elle avait tout de suite aimé par son franc parler et la brunette aimait cela quand on ne détourne pas les chemins et qu'on va à l'essentiel.

Elle n'aimait pas les enterrements, mais elle voulait saluer une dernière fois cette sacrée Poum, qui malgré ses mutilations, n'avait pas la langue dans sa poche. Elle baissa la tête et pria pour qu'elle rejoigne le paradis solaire. Elle était triste, car elle ne la verrait plus débouler dans sa taverne, comme si de rien n'était. Il y avait beaucoup de personnes qu'elle connaissait, ainsi que son père et sa marraine, mais elle préféra s'isoler sur un banc seul, car elle savait que cela finirait par des pleurs, et elle ne voulait pas que les gens la voient comme cela. Elle écouta le Père Waleran, tout en repensant à Poum.
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Le silence régnait dans l’édifice. L’ambiance était recueilli. On pouvait sentir la tristesse, la douleur que chaque personne ressentait avec la disparition de Poumona.
Zephir leva la tête lorsque Oufette se leva pour donner un objet au frère Rapha. Au départ, le jeune berrichon semblait mal voir .. Mais non. C’était une bouteille de poire. Un sourire triste se dessina sur ses lèvres. C’est vrai qu’avec Poumona, c’était toujours la fête en taverne. A chaque fois qu’elle arrivée, on se demandait ce qu’il allait bien se passer. Il se tourna vers sa brunette, pour la soutenir du regard tout en serrant délicatement sa main.
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A l'appel de son nom le frère cistercien se leva et alla rejoindre le curé de Bourges dans le choeur, puis oufette son amie de toujours, à son tour se leva et vint tendre la bouteille de poire à rapha, ce dernier l'a prise et la montre à tous en disant d'une voix forte dans une foule en recueillement...

Chère Poum, marraine, l'amie de tous sauf les royalistes, Je dépose cette Bouteille de Poire, sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur, que Sainte Boulasse te protège toi qui lui ressemblait tant par ton activité en taverne, que Sainte Boulasse te protège, toi qui a tant oeuvré pour le parti que tu aimais, Que Sainte Boulasse te protège toi qui a tant aidé ton prochain et même dans une pauvreté constante tu arrivais toujours à donner quelque chose, que le Très Haut t’accueille dans son manteau d'amour, au paradis solaire, et ainsi tu rejoindra notre parrain qui nous a tant manqué ces derniers mois.

Le fillot de la poum dépose la bouteille avec délicatesse sur le cercueil, puis se rassoit au premier rang pour continuer la cérémonie...
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Signature hors norme, supprimée par {Alana}

La Baronne de Lignières se glissa dans l'Eglise. Elle se signa et baissa le chef en signe de recueuillement.

La rouquine detestait les funérailles et ne ferait certes pas long feu. Elle fit quelques simagrées, essuya le coin des larges prunelles pour donner le change à l'aide d'un fin carré de dentelle parfumée.

Mais bien qu'elle ne resta pas, son coeur se serra un instant en repensant à tous les bons souvenirs qu'elle avait avec Poumona. Une vieille amitié qui ne souffrait pas les affres du temps et de la mort...
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Kat écouta le père débuter la cérémonie, alors qu'il évoquait la vie de Poum et des péchés ou non qu'elle avait à se faire pardonner par le Très Haut, la Brunette repensa à ces moments passés en compagnie de son amie.
La tristesse la submergea, elle ne lutta pas, et serrant la main dans la sienne laissa échapper des larmes silencieuses.
Son regard fixait le cercueil, celui où ils avaient placé le corps après l'avoir récupéré des mains des limouchiens.
Elle reprit en chœur avec tous ceux présents dans la cathédrale, répétant à voix basse "Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint." à chaque fois qu'il le fallait.
C'était une demande sincère qu'elle faisait, elle espérait retrouver son amie plus tard au paradis solaire. En tout cas elle y croyait.
Lorsque le silence retomba, Kat baissa la tête, et ferma les yeux un instant pour se recueillir.
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Pandorha arriva à l'heure, cessant de pleurer, elle n'avait pas toujours été d'accord avec Poumona, mais celle-ci avait été une amie et également sa marraine. Passant une robe de couleur blanche, faisant poser un voile sur ses cheveux pour signifier son deuil, elle se rendit à l'église où était prévue la cérémonie. Se contentant de saluer les gens d'un signe de la main, la belle rejoignit son époux qui s'était un peu mis à l'écart. Ne disant rien, ne faisant que prendre place à ses côtés, sa main rejoignit celle de son tendre et en silence, elle écouta, priant pour le repos de l'âme de Poumona. Ainsi, perdant son filleul, cela avait été au tour de sa marraine.
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Sand écouta la cérémonie. Elle répéta "Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint." quand il le fallait. Poum et notre soiffarde n'avaient pas toujours été d'accord, mais elles avaient appris à se connaitre pour finir par s'apprécier au fil des mois.

Elle pensa que c'était à chaque fois qu'on commencait à aimer les gens qu'ils s'en allaient. La vie n'était pas juste, mais c'était la vie quand même et pas le choix, il fallait continuer.

Puis elle écouta la suite, visage fermé, visage qu'elle avait à chaque enterrement.
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Alors que le silence se faisait profond amenant chacun à ses pensées, à sa douleur, au souvenir le Père Waléran entama la cérémonie.
après l'introït, il appela à la prière, Taf se leva et fit répons à l'unisson.

"Orémus

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’elle puisse enfin voir le tiens Seigneur."

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

"Après l’amitié reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qui est la tienne Seigneur. "

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

"Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité."

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

"Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’être qui fut cher à beaucoup d'entre nous.
Accorde-nous l’espérance de la savoir auprès de Toi pour une éternité d’éternités."

Qu’il soit ainsi!

Il resta debout tout le temps du silence gardé, tête baissée, recueilli...
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Fait' excuses vot' grâce éminente, mais si qu'j'avais pas hurlé il aurait foutu l'feu au cataphalque, c't'ahuri !
Mais c'est fini,
J'râle plus
J'promets d'respecter la Poum...Comme elle avait respecté les vivants
Pis maintenat tout est prêt...
Permettez qu' j'me retirasse !

Et le bedeau sans attendre la réponse de filer hors de la chapelle.

Le père entra dans la grande chapelle, il avait croisé le bedeau qui courait comme s'il avait un démon aux trousses. Il salua les porteurs et les enfants de chœurs d'une bénédiction.
En apparence tout était prêt.
Il aperçu son éminence qui se dirigeait vers les stalles, sans doute afin de s'y s'installer.
Il s'approcha et baisa la bague cardinalice.

Eminence madame la vicomtesse, je te salue.
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Le père Waleran fut le premier à répondre.

Bonjour, mon frère, et bienvenue malgré les circonstances. Nous allons attendre que la chapelle se remplisse avant de commencer les obsèques proprement dites.
Souhaiteras tu participer à la célébration de la cérémonie ?
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Sand arriva à la cathédrale pour l'enterrement de Poum. Elle était vétue de ses vêtements de deuil, qui sortait de sa garde robe un peu trop souvent en ce moment.

Elle avait appris les circonstances de la mort de poum et si un jour elle rencontrait ses assassins elle leur ferait le même sort.

Elle croisa Verty sur le pas de la porte et la salua, elle savait qu'elle avait une autre cérémonie à célébrer aujourd'hui.

Bonjour ton Emminence.

Puis elle alla saluer les deux hommes d'églises.

Bonjour papounet et bonjour Rapha.

Se tournant vers le deuxième.

On te voit plus beaucoup toi, j'espère que tu vas bien ?
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Pourquoi porter cette tenue de deuil et venir à cet enterrement ? Il ne connaissait pas la défunte si ce n'est qu'elle était une cousine. Ils avaient tous l'air triste depuis l'annonce de sa mort mais lui n'arrivait pas à éprouver cela pour cette femme "pirate" ? totalement inconnue pour lui. Les sourcils froncés et les mains au fond des poches il entra dans l'église à la suite de son cousin pour aller s'asseoir dans un des rands du centre de l’édifice.

Trop devant il n'y avait pas sa place et tout au fond il se ferait remarqué comme étant quelqu'un d'associable.
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Orian Sidjéno de la Rose Noire

Mine arriva pour l'enterrement de sa fille il alla s'asseoir à coté de son fils Zelgius et attandit que la cérémonie commence.
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Bubul arriva à la cérémonie afin d'accompagner son amie pour son dernier voyage.
Il s'était fait violence pour venir, car il ne s'en remettait pas de cette disparition aussi tragique que fulgurante.
Il embrassa sa nièce déjà présente, serra la main des amis, et alla s'installer sur un banc pour s'isoler et méditer, avant que la cérémonie ne commence.
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Dans les rues de Bourges, Ouf parcourait les pavés le cœur lourd, aujourd'hui son amie, la grande dame de Champlécy allait rejoindre l’éternité.
Une main sur sa robe sombre pour la réajuster, puis la vieille berruyère rentra dans la cathédrale St Etienne, se signa, puis se dirigea vers le groupe qui s’était formé.
Un léger sourire à chacun, puis Ouf s’isola sur un des bancs, elle n’avait envie d’échanger un mot avec les personnes présentes, elle voulait surtout se retenir de glisser quelques larmes.
Une fois assise, ses yeux se fermèrent, elle attendit le début de la cérémonie.
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La chapelle était une fourmilière, les enfants de chœurs s’affairaient à la croisée de transept. Ils ,apportaient des colonnes sur lesquelles seraient placés les paniers, les jarres, ...
La décoration était changée en un tournemain.
Les cérémoniaires, placèrent les tréteaux sur lesquels serait placé le cercueil.
Tout était prêt.
Le bedeau se plaça face à la nef, à la croisée de transept et fit signe vers la porte de la chapelle qui avait été ouverte.
L'on pouvait commencer.
Les porteurs avaient été commis ils étaient quatre, ils avancèrent doucement, remontant le cercueil jusqu'à son emplacement. La porte derrière eux se referma doucement. Arrivés au but ils déposèrent le cercueil sur les tréteaux et gagnèrent leurs places dans le chœur.
Il regarda le cercueil, où la défunte avait été préparée pour être présentable, puis il se retourna au travail, les préparatifs des obsèques étaient loin d'être achevés.


Le bedeau pestait, râlait, regimbait et faisait son office de mauvaise grâce...

"Par not' bon roy Vonafred, c'est pas humain! Faire lever les gens avant l'aube pour porter les morts en dedans de la terre...
Elle pouvait attendre...
Elle était pas à un jour près !
Comme si qu'elle allait s'réveiller et sortir de sa boite.
Dieu m'en préserve....Elle est bien où qu'elle est celle-là !"

Sur les ordres du curé responsable de la paroisse il avait fait ouvrir une chapelle qui jouxtait la cathédrale, afin qu'y soit dit l'office religieux.
Ensuite, cette chapelle resterait ouverte jusqu'à ce que les gens aient fait leurs dévotions envers la défunte.

Bande de pocrites !

Il râla contre la terre entière, la noblesse, le roy, les abées, les curés, Dieu et sa femme, tout y passa...

"L'est ben bonne not' mère Verty d'aller dire une messe pour la boiteuse. C'te harpie qu'avait craché sur l'église toute sa vie...
Si not' éminence la renvoie vers le Très Haut, sûr que celui-ci va l'expédier dans la lune aussi vite qu'elle sera montée...Sûr !

Plus loin les candélabres, cré nom d'Bon D... Tu veux fout' le feu au cercueil ?"

Le bedeau hurla contre l'un des enfants de coeur et la chapelle, qui pourtant était de bonne taille s'emplit de sa voix et de sa mauvaise humeur.

Il recula pour vérifiait que tout était en place.

Le cercueil au milieu de l'allée

Le cercueil était entouré de quatre petites colonnes en bois sculpté sur lesquelles était posés, une panière en osier contenant un peu de terre, une vasque emplie d’eau claire, un creuset en pierre dans lequel brillaient quelques braises, et sur la dernière rien le vide, l’air.

Plus loin quatre candélabres éclairaient doucement la scène, durant que les enfants de chœur recouvraient le cercueil d’un catafalque sombre.

Le bedeau s'approcha pour vérifier...

" Par Astharot et Aggaliarebth, elle pue autant que quand elle vivait..."

Tout était en ordre. Il pouvait quitter la chapelle, jamais il ne comprendrait vraiment le pardon, mais lui n'était que bedeau.

La cardinal entendit hurler dans une des chapelles de la cathédrale.
Elle s’y rendit en toute hâte, et aperçu le bedeau.

Qu’est ce qu’il avait encore celui là à pester…
Décidément le curé devrait le surveiller un peu plus !

Elle héla l’homme.

Que ce passe t’il encore, ce n’est pas la première fois que je t’entends hurler de la sorte ?
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Le cistercien entendit toute les conversations et se leva en disant d'une voix grave et autoritaire

Maintenant je vous demande de vous taire tous !

se tourne vers la cardinale en premier lieux

Votre Eminence accordez le pardon à ce jeune comme vous l'eût fait pour moi laissez le à sa charge il fait de l'excellent travail.

se tourne vers le père,

Mon père, votre conduite est inadmissible interrompre une telle cérémonie sachez que beaucoup de personne ont de forte occupation pour une guerre qui va peut être reprendre. De plus lorsque c'est celle de feu ma marraine donc vous allez finir cette cérémonie en silence !

se tourne vers les 3 protagonistes

Bon maintenant vous vous rasseyez et vous vous taisez non mais on est pas au FIER ici ! Maintenant la porte de la sortie est ouverte si vous voulez dérangez encore une fois ces obsèques. Et je me ferai un plaisir de vous la montrer personnellement cette sortie !

s'asseyant au premier rang il reprit sa place et pria pour la paix de sa défunte marraine qui s'en allait vers un paradis solaire éternel.
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Signature hors norme, supprimée par {Alana}

se retourne vers June

Non le père doit bénir le cercueil dans les jardins donc non ce n'est pas fini

puis se lève et suis le cercueil
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Signature hors norme, supprimée par {Alana}