Rosalinde
RP Ouvert à tout intéressé, dans les limites de la cohérence ! (Ouais, je mets en rose, ça fait plus festif !)
Citation:
Rosalinde,
Oeil de Petit Bolchen,
Le bon jour vous va. Je ne sais si vous avez rattrapé le groupe ces jours derniers, cessez de courir, nous sommes à Bourges. Helas, moins fringuants qu'à notre premier passage, nous avons été purement et simplement balayés par les forces de Tourraine... De cette rencontre malheureuse, j'essuie avec difficulté la disparition d'Anaon, mercenaire au visage balafré qui nous accompagnait. L'heure est venue de mettre vos talents à mon service, puisque je vous paye pour cela. Retrouvez-là. Cherchez une bretonne, aux cheveux bruns et tressés à demi. Ses yeux sont bleus, sa peau est pâle, son gout pour l'alcool immodéré, à son cou une fiole . Cherchez une garçonne, cherchez les stigmates d'une vie bien remplie. Retrouvez-là.
Judas Von Frayner.
Rosalinde,
Oeil de Petit Bolchen,
Le bon jour vous va. Je ne sais si vous avez rattrapé le groupe ces jours derniers, cessez de courir, nous sommes à Bourges. Helas, moins fringuants qu'à notre premier passage, nous avons été purement et simplement balayés par les forces de Tourraine... De cette rencontre malheureuse, j'essuie avec difficulté la disparition d'Anaon, mercenaire au visage balafré qui nous accompagnait. L'heure est venue de mettre vos talents à mon service, puisque je vous paye pour cela. Retrouvez-là. Cherchez une bretonne, aux cheveux bruns et tressés à demi. Ses yeux sont bleus, sa peau est pâle, son gout pour l'alcool immodéré, à son cou une fiole . Cherchez une garçonne, cherchez les stigmates d'une vie bien remplie. Retrouvez-là.
Judas Von Frayner.
Sa mère en short.
Judas était à Bourges. Elle aussi. A cause de ce stupide brigand. Consternant, elle s'était laissé avoir comme une bleue. Plus de place à l'auberge, pour dormir du moins ; elle avait donc décidé, après de véhémentes protestations auprès de l'aubergiste qui n'avait rien trouvé de mieux à lui proposer que de partager son lit, de dormir à la belle étoile, allongée contre le flanc de son cheval. Bien mal lui en prit, un malandrin avait profité des trois heures de sommeil qu'elle s'était accordé pour lui dérober ses affaires, la laissant une fois encore sans le sou.
La prochaine ville sur son chemin était la capitale berrichone, trois fois hélas elle n'avait plus rien pour acheter de quoi se nourrir, elle dut donc rester là, et se résoudre à passer quelques jours sur place, le temps de se refaire convenablement.
Et puis la lettre était arrivée. Succinctement, elle y avait répondu.
Citation:
A Judas von Frayner,
Florie de Clairval.
R.
- Je cherche donc.
Florie de Clairval.
R.
Florie de Clairval, c'était ainsi qu'elle avait décidé de se faire appeler. Elle avait eu par le passé quelque affaire à mener au Berry, et ne tenait pas particulièrement à réveiller de vieilles envies de vengeance, d'une cocue, d'un amant éconduit ou d'un proche d'un défunt, par exemple.
Ceci dit, il commençait fort, le Judas. Comment était-elle sensée retrouver une femme, sans même savoir où elle avait disparu ? Sans nul doute faudrait-il qu'elle se rapproche de la Touraine, et s'inquiète des endroits où des échauffourées entre les armées tourangelles et des voyageurs avaient eu lieu. Puis, aller fouiller les villages alentours, peut-être la Bretonne avait-elle été recueillie chez l'habitant. Ou peut-être était-elle morte, en ce cas il faudrait qu'elle fasse le tour des charniers locaux, ce qui ne l'enchantait guère. C'est qu'elle était assez sensible aux odeurs, les cadavres en putréfaction n'étaient pas sa tasse de thé.
En attendant, elle était attablée là, dans cette taverne berruyère, devant son verre de lait, à réfléchir à un moyen de se rendre là-bas.
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