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[RP] Allégeances à Roderick de Vandimion – la cérémonie

Socrate86
Quelques rumeurs en ce matin du 6 Avril 1460. étaitent parvenues aux oreilles de Socrate.

Quoi ? Arthur se rend au chateau ? Et pour faire allègence devant le nouveau Com ? Mais c est merveilleux ça ! Se disait il tout en retournant chez lui pour anonçer a son épouse qu il devrait ,demain,entreprendre un petit voyage .

Pas question de laisser son ami seul en un moment pareil !

Une fois ça compagne averti, il fila finir les affaires courrante qu il avait commençé puis retourna chez lui pour préparer les habits qu il mettrai demain pour la cérémonie,pas question qu il fasse honte a Arthur arrivant en habit de travail.


La nuit fut asser courte pour le meunier de Narbonne , le chant du coq n avait même pas retenti que Socrate avait déja quitté la couhe maritale pour se preparer a faire la surprise a Arthur,l attendre a la porte Est de la ville sur la route qui menait au castel.

Une fois sur les lieu, il s adossa a un gros chëne longeant le chemin pour guetter l homme d église.

Les heures passées..... A des voyageur passant sur le chemin il demanda.


OLA !!.. Voyageurs ! Bien le bonjour ! Vous auriez pas vu un "curé" a cheval des fois ?

Et ceux ci de répondre .

Bien le bonjour maestre ! mais si !! il y a une heure ! Juste a la sortie de La grande forêt ! Il galopait direction la capitale..!

Corne de bouc ! de zut de c.....! je l ai loupé ! Merci voyageurs !Bonne route !

Socrate sauta sur Celsior, celui était rapide mais pas asser pour rattraper une heure de retard ,tant pis il le retrouverai au chateau.

Beaucoup plus tard , il fit son entré au Castel , laissa son cheval au palfrenniers de l écurie , et parti vers la salle des Allegence chercher son ami.

Sur le chemin il croisa plusieurs de ses connaissances dont une qui l' irrita un peu et d autres qui lui fire oublier celle ci .

Marescal Agueros le bonjour !Dit il en saluant son ex officier.Tiens !! bonjour senher Kelak ! senher Bentich! Ravi de vous revoir, vous auriez pas apercu Frère Arthur des fois ? Ah je le vois !! bonne journée a vous !

Laissant les seigneurs parler entre eux ,il appela son ami.

ARthurrrr !!! Arthurrr !! Je suis laaaa !!
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Alandrisse
La Montbazon était confortablement assise dans son fauteuil. Un bras trainant sur l’accoudoir de celui-ci et l’autre délicatement posé sur le massif bureau qui trônait à côté d’elle. Sa plume préférée qui dansait entre ses doigts et alors que son regard émeraude observait le ciel par la fenêtre qui éclairait son bureau. Son retour au Languedoc avait été salvateur pour la jeune femme, même si cela pesait lourd à présent sur son mariage. Les disputes fusaient plus souvent dorénavant, à croire que les deux caractères ne pouvaient plus vivre ensemble. C’était certainement pourquoi la brune ne cessait de travailler et que le rouquin avait choisi de se retirer sur ses terres. Fort heureusement, ses amis étaient là.

La convocation pour son allégeance venait à peine d’arriver, une nouvelle fois elle irait sans son époux. De nombreuses idées commençaient à courir dans son esprit, sa patience s’érodant un peu plus chaque jour vis-à-vis de cette ambiance qui régnait. Elle se leva bon gré, mal gré, il fallait bien s’habiller dignement pour cette allégeance. D’un geste souple, la brune se dirigea vers sa chambre pour s’habiller. Choisissant une houppelande vermeille et soulevant ses cheveux dans un chignon plus soigné qu’à l’accoutumé, la jeune femme termina sa petite « beauté » avec la mise en place de son collier autour de son cou.

Son carrosse attendait déjà au pied de sa demeure, la fidèle Morphée patientait à l’intérieur. Heureusement, qu’elle possédait cette qualité, il en fallait pour supporter l’Alouette. Le voyage se passa sans anicroche, jusqu’à la belle ville de Montpellier. Les deux Languedociennes se dirigèrent mécaniquement vers la fameuse salle. Un sourire s’afficha sur les lèvres rosées de la Montbazon, il n’était pas utile d’afficher ses préoccupations. Elles passèrent les portes d’un même élan, observant les personnes déjà là. L’Alouette se pencha vers sa dame de compagnie, lui murmura quelques mots.


Je crois que la noblesse Languedocienne va bientôt avoir du sang neuf. Il n’y a plus qu’à se jeter dans la fosse.

La brune se rapprocha pour saluer comme il se doit chaque personne qui passait dans son champ de vision. Elle n’était pas d’humeur à la fête, mais cette allégeance était bien spéciale. C’était Celtounet après tout, un grand ami de la brune.
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Morphee
Dame de compagnie de l'Alouette... Quel office pour deux personnalités si indépendants qu'elle deux! Quand l'une se trouvait à Carcassonne, l'autre était à Mende, elles passaient un temps infini à se croiser sans pour autant passer du temps ensemble.
Chose à laquelle l'Ecureuil s'était promise d'y remédier. Bien que la belle se questionnait toujours sur la légitimité de sa présence, et sur l'envie de l'Alouette de se doter d'une confidente à caractère aussi changeant.

Ordre avait tout de même été donné d'aller chercher la Comtessa devant son lieu de villégiature; Etrange fait que la dame de non compagnie eut dormi dans une autre maison, sans que l'on ne s'explique pourquoi. Il leur faudrait prendre des habitudes, celle de 'vivre' ensemble s'il était permis de dire cela.
Morphée avait pris goût à ces robes antiques, - qui seraient remises au goût du jour par une certaine Joséphine, quelques temps plus avant, sous le nom de Robe Empire - et s'était parée d'un rose profond, en accord avec la tiare de fleurs fraîche qui ornait le diadème posé sur sa chevelure cuivrée. Elle avait abandonné ce fichu hénin qui lui avait causé bien du souci la dernière fois qu'elle avait assisté à cet événement.
Un manteau de peau, soutenu par un col en fourrure, venait en l'instant éviter à la Prime de prendre froid. Et puis une étole d'un blanc neige, histoire d’agrémenter le tout. C'est que la jeune femme ne l'était pas encore, et elle n'avait pas à se conformer aux prérogatives des femmes mariées.

La Montbazon arriva bien rapidement, ce qui fit penser à l'Ambassadrice qu'elle était attendue. Certes pas grand chose, mais en fait... Elle espérait que ce moment de retrouvailles se passerait sous les meilleurs auspices. Le court trajet qui les mena au Castel fut de courte durée; les paysans et habitants étaient occupés à fêter le Dimanche Pascal en famille. Peut-être une poule au pot, et quelques mielleuses friandises. La jeune femme remarqua le visage marqué par la tristesse de la Comtessa, mais n'osa prendre la parole, ne voulant pas déclencher ce qui pourrait devenir, qui sait, un torrent de larme avant d'arriver devant la Noble Assemblée. Ces larmes salvatrices qui libéraient les douleurs qui étreignaient le cœur.

La salle de Plaid n'avait pas changé, toujours aussi belle et en beauté. Pire qu'une damoiselle dont la seule matinée aurait été dédiée à la mise en valeur de sa silhouette par moult artifices. Morphée sourit à la remarque de l'Alouette, et rétorqua en un murmure.

Je crains de voir notre ami Kelak dépoussiérer un peu la noblesse endormie sur ses lauriers... A coup de chopines vous croyez?

L'amuseur languedocien était de grande valeur, et un homme réfléchi au delà de cette apparence joviale. Arthurcano... était un homme qu'elle appréciait. Elle nota dans un coin de sa cervelle de rongeuse qu'elle aurait deux mots à lui dire sur le Puy, sur le Très-Haut qu'elle détestait profondément et sur ces hérétiques qui insultaient les anciens habitants du Velay. Non mais!

Aux côtés de la Montbazon, Morphée salua les personnes présentes à mesure qu'elles avançaient dans la salle. Une chance qu'elle ne soit pas encore trop peuplée, la belle avait décidé de laisser sa canne à la maison et s'efforcait de marcher toute seule comme une grande.

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Là en pointillés ce week-end
Aelith
Il y avait une ironie certaine à se trouver là, pour la Dame d'Augy. Et ce pour la deuxième fois. Elle avait totalement ou presque cessé de se rendre aux cérémonies d'allégences bourguignonnes, n'y trouvant que visages fermés et pas traînant, les maux de son corps l'en empêchant également. Elle avait pourtant assisté à celle du Coms précédent et se présentait aujourd'hui à celle-ci, le visage encadré des mèches rousses qu'elle avait renoncé à vouloir dompter. L'air du Languedoc semblait avoir sur elle quelques vertus thérapeutiques insoupçonnées, bien qu'il lui tardât de retrouver ses terres nouvellement acquises, et de pénétrer à nouveau dans le castel d'Auxerre.

Faisant son entrée dans la Salle du Plaid, elle s'attarda un instant sur les oriflammes suspendus aux solives: la profusion des couleurs et des formes captivait toujours son regard, éclipsant pour quelques dizaines de secondes le monde alentour. L'oeuvre était celle de
Montjoie, bien sûr, qu'elle rejoignit alors avant de chercher place où s'installer.

―Votre Altesse, Votre Grandeur.., salut respectifs à sa suzeraine et au nouveau Coms.

Ceux-ci avaient fort à faire, mais saluer sans se présenter n'avait rien de particulièrement poli. Elle glissa donc, brièvement, afin de ne pas retarder le commencement de la cérémonie:


―Aelith-Anna de Chambertin, Dame d'Augy, vassale de Son Altesse ici présente.

Beaucoup se pressaient cependant autour de la Froide et du nouveau Coms; Aelith s'écarta, laissant sa place, adressant un regard à la Prinzessin pour qui la journée, sans nul doute, allait être longue.
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Marino1
Quelques heures après avoir reçu la missive de son ami Arthur, Marino avait pris la direction du château.
Revêtue pour la circonstance de sa plus belle tenue, elle arrivait espérant se fondre dans la foule venue rendre hommage au nouveau comte.
A peine arrivée, elle reconnut quelques têtes amies, Saliva, Ben, Kelak et bien entendu son cher Arthur avec qui au fil du temps, elle avait tissé des liens d'amitié.
Se dirigeant vers lui, saluant ses amis, elle lui glissa à l'oreille...


Je suis si heureuse qu'enfin tes mérites soient reconnus cher ami, cette allégeance de ce fait me comble de joie.
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Asaliva
Saliva se retourna pour voir l'arriver de Dona Marino,lui sourit et s'inclina devant elle,se redressa:

Je suis heureuse de te savoir ici Marino,cela me fais plaisir de te voir,tu me manquait,cela fait chaud au coeur.

Saliva attendit comme tous,et sourit.
Lise_
Citation:
Lise

Paraît que j’ai gagné un truc et que je dois aller le chercher dans une salle du château
Je ramène du pinard en revenant

Ton lapinounet

PS si je traîne part à ma recherche, les routes n'étant pas des plus sures


J' ramène le pinard qu' il avait dit, tu parles Charles, çà faisait des heures que Lise avait prit connaissance du billet doux de Kelak et toujours rien à l'horizon.
Pis c' était quoi ce truc qu'il devait aller chercher au castèl?

Après avoir imaginé moultes possibilités aussi délirantes qu'improbables, il avait gagné son poids en croquants aux amandes, tous les membres de sa liste avaient démissionné et il se retrouvait bailli, prévot,connétable et procureur,la patience de la donzelle finit par lui faire défaut, et elle se décida à partir à sa recherche.
Manquerait plus qu'il se soit fait attaqué en chemin avec son précieux chargement.

Cataclop, cataclop, chateau en vue, cheval confié et information précieuse glanée auprès d'un palefrenier, il s' passe quelque chose à la Salle du Plaid.
Autant donc commencer les investigations par là.
Lise se dirigea vers la dite salle et prit connaissance du "quelque chose".

Bon sang mais c'est bien sur, les allégeances, fallait t-il vraiment quelle soit blonde pour ne pas y avoir pensé plus tôt.
Kelak aura voulu assister à la cérémonie des bisous!
Un coup d' oeil sur le nobiliaire.

Hum, mouais, mouais, hum Ohhhhhhh!

Ben anobli , çà aurait mit le temps, enfin tout vient à point a qui sait attendre. Reprise de la lecture

hum, hum Aaaahhhh!

Tutur, non d'un chien, elle avait bien fait de venir, pour rien au monde elle n'aurait voulu rater cela.
Quelle cérémonie , le mérite et la reconnaissance de l'investissement étaient donc à l'honneur.
Bon allez, encore quelques noms sur la liste et

Rhhhhhhhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaa!!!

La donzelle relut incrédule l' affichage 1 fois, 2 fois...et toujours le même résultat.
Voilà le truc que Kelak allait chercher, un fief de mérite...

Surprise, amusée, fière de lui, heureuse pour lui que sa dévotion pour le Comté soit reconnue ? Nul doute que Lise à cet instant précis était tout cela à la fois.

Bon maintenant fallait reprendre ses esprits, et se préparer à voir son époux embrasser un autre homme.
La blonde souria en imaginant qu'il aurait pu poser ses lèvres sur celles de...et pénétra discrètement dans la salle.

Rapide coup d'oeil, du monde, trop de monde, des têtes connues, d'autres pas, le trio gagnant répéré, le Coms, le Roy d' arme dans toute sa froideur...les émotions çà va pour le moment.
Elle irait saluer pour les uns, bisouiller pour les autres plus tard, pour le moment fallait qu'elle s'en remette, parce que mine de rien çà fait un sacré choc.
Lise alla rejoindre le chapeauté qui lui aussi était resté à l'écart et s'assit un instant après l'avoir salué d'un petit sourire.
Elle admira les fastes décorations de la salle et grimaça, mouais avec tout çà, c'est certain, il ramènerait pas le pinard....

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Adriendesage
Adrien Desage entra ganté dans la salle du trône. Un détail au combien capital à votre bonheur et que nous allons expliquer alors pour vous satisfaire.

La semaine qui avait suivit la passation du pouvoir entre Adrien Desage et Roderick de Vandimion, avait permis au premier nommé de prendre un repos largement attendu. En vérité, le baron de Crussol avait passé ses journées à cheval. L'exercice lui avait tant manqué qu'il s'y abandonna complètement. Et comme sa si chère Ayena lui était enlevée par de nouvelles obligations parisiennes, notre centaure, comme Maëlie la Lodévoise l'avait appelé quelques années auparavant, avait retrouvé son austère montagne vivaroise et avait parcouru ses crètes de tout son saoûl. Puis, il avait repris le chemin de Montpellier, avec une nostalgie qu'il n'osa pas s'avouer. Être coms avait été pour lui d'abord l'accomplissement de tant d'années de services et de dévouement au Languedoc. Cela avait commencé par lui paraitre irréel, titanesque. Puis cela lui était devenu familier, même s'il s'était forcé de reconnaître que sa fin de mandat lui fût compliquée.

Enfin nous l'avons disserté, après tant de méditation sur ses cols et dans ses plaines, Adrien Desage était refait. Au matin de la cérémonie d'allégeance, il pratiqua quelques exercices physiques habituels dans la cour de l'hotel Desage à Montpellier. Il était sain pour l'âme de prendre soin du corps. Quelques femmes de maison se pamaient discrètement devant la fougue intacte du trentenaire baron.


"Oh, regarde, n'est-il pas majestueux lorsqu'il fait ses étirements?"

"Oui, on lui croirait des bras immenses!"

" Il n'y a sans doute pas que les bras qui sont immenses!"

"Hihihi!"

"Huhuhu!"

"Tout de même la baronne, elle doit passer des nuits enflammées!"

"S'il est aussi chaud en chambre que froid au dehors, elle doit s'y plaire oui!"

Et gnagnagna et gnagnagna... Bientôt, les soubrettes furent interrompue par:

"ROOARRR!!! MORDIOUS!!!"

Adrien Desage venait de déployer force de musculature et dans un élan charismatique irrésistible, venait de se planter l'index dans l'épine d'un rosier corrompu et têtu qui se trouvait là...

C'est ainsi qu'il arriva ganté à la cérémonie d'allégeance, quelques heures plus tard. On lui avait bandé le doigt, alors fier comme un coq et entêté comme un butor, il avait enfilé de jolis gants de cuir pour masquer la béante blessure. Manque de chance, le mois d'Avril était beau, le soleil puissant et la salle déjà étouffante alors même qu'elle n'était pas encore tout à fait remplie. Ce qui lui faisait les mains moites...

Les trois nouveaux patentés étaient là. Il fut assez heureux et fier de les y voir. Forcément il leur trouvait bien du mérite, puisque c'était lui qui avait scellé leurs patentes. Cela faisait aussi longtemps qu'il n'y avait eu d'annoblissement nouveau. Cela donnerait certainement du grain à moudre aux discussions de tavernes.
L'Hibou enfin, qui ne faisait pas partie du gang des djeun's branchés ouaich, ni de celui des nouveaux patentés, se trouva assez esseulé. Il paraissait que peut-être son épouse serait revenue de Paris, peut-être pas. C'est qu'elle n'était pas partie depuis très longtemps et que la capitale de France ne se trouvait pas encore à Narbonne, ni à Uzès. Un jour peut-être... Alors il se retrouva à ses anciennes habitudes, à ce qu'il était en fait dans la moelle: une épée dans un fourreau, sobriété et droiture. Il poussa un vague soupir et s'avança sans guère de remous, salua d'un sourire honnête mais point trop flatteur tous les présents qu'il croisa, ainsi nos trois futurs nobles qui devisaient ensembles, les deux djeun's qui causaient qui avec le Roy d'Armes, qui avec le coms. Il salua enfin justement le coms et le Roy d'Armes, avec pour tous deux plus de chaleur car il avait pour le premier une profonde amitié, et pour la seconde quelque chose comme de l'affection, qui ne pouvait-être de l'amitié pour le peu qu'ils se connaissaient. Jusqu'à enfin tomber sur Argueros de Bourriège, qui était l'un de ses amis et taillé dans un bois assez brut, comme lui.


"Tenez, bonjorn Argueros! C'est heureux de vous voir ici. Cette cérémonie sera belle je crois. Vous accompagnez votre suzerain?"
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Aimelina
-"Et moi, je suis du poulet ?"

C'était lancé d'un ton rageur, à tous ceux qui entraient, saluaient le comte, les futurs anoblis, le Baron Rieucros, même, la Reine d'Armes à côté de laquelle elle se trouvait, et elle... Elle, non. PAS UN. Pas un ne l'avait saluée, alors qu'elle se trouvait, vraiment, idéalement placée, au côté d'Ingeburge.
Le bleu de sa robe, ça devait les rendre aveugles. Et tant sollicitaient la Prinzessin qu'elle n'eut pas l'heur de réagir à la réponse que Son Altesse lui avait faite. Un valet avait été chercher les oriflammes, et Aimelina, ne pouvant plus en placer une, pas même pour répondre à sa supérieure hiérarchique, tourna les talons et quitta son côté, où elle était, décidément, invisible. Quitte à être ignorée, elle irait dans un coin, bouder. Avec un peu de chance, personne ne viendrait l'emmerder, Jehanne arriverait à la bourre, Ayena ne viendrait pas - d'ailleurs Adrien était venu, seul, saluer Puèchgaug et le Comte, mais toujours point elle - , et cette journée qui s'annonçait si belle serait la pire du mois d'avril. Une farce, à peu de jours près.

Rendue dans le coin le plus éloigné du trône, dans l'angle mort du pas de la porte, elle se mit à observer les ongles de sa main droite.

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En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.[En perte de vitesse, risque de caler bientôt]
Argueros
La situation devait embarrassante, car la salle se remplissait beaucoup trop à son goût.. il devait changer de place pour mieux observer la cérémonie et ces protagonistes. Une estrade avait été montée pour les nains languedociens.. guilde très influente au sein des charpentiers. Ils contrôlaient la production des tabourets.
Il décida de se rapprocher de celle-ci pour y monter discrètement.
En se rapprochant de sa cible , il croisa Socrates qu'il salua d'un hochement de la tête.
Lui aussi se faufilait pour aller retrouver un ami.
Il était à quelques mètres de son bonheur, quand il fut intercepté par l'ancien Coms et ami, Adrien. Voulait-il lui piquer sa position stratégique ? Il est doué pour ça !! L'Ex-Genéral !!

Bonjorn Adien !!! Effectivement, j'accompagne Le Baron D'Exat.

Il essaya de vérifier si la place était toujours libre.. avant d'enchainer.

Veuillez m'excuser auprès de votre Dame pour n'avoir pu assister à votre mariage. Mais, j'ai du aller occire une meute de loups qui sévissait sur mes terres. Mes paysans me demandaient protection.

Il jeta un nouveau coup d’œil vers l'estrade.. et mince, un nain particulièrement grand pour son âge venait de s'installer sur le tabouret visé.
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Garnison EXAT/Bureau de recrutement
Adriendesage
"Ma foy, ça y ressemble un peu, il manque la branche de fenouil pour l'assaisonnement!", aurait failli répondre Adrien à l'exclamation surprenante d'Aimelina. D'autant plus qu'il venait à l'instant de la saluer, sobrement, avec un sourire discret, certes, mais c'était un salut tout de même. C'est sans doute pour cela qu'Adrien ne compris absolument pas ce que racontait Aimelina.

"Vous suivez du poulet? Mordious, voilà une drôle de manière, mais au fait, si à Cauvisson on porte des lapins, on peut bien suivre des poulets dans les Fenouillèdes! Mais prenez garde tout de même Aimelina, le poulet moi, je le préfère avec des champignons et bien rôti!" lança-t-il avec un sourire tout aussi franc que le premier, puisque l'Hibou ne se sentait en aucun cas coupable de quelque mégarde et à juste raison.
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Mounia
Mounia avait appris par un courrier de son cher Arthur sa convocation à l'allégeance du nouveau Coms et ce n'est qu'après échange de courrier qu'elle accepta de l'accompagner en soutien à ce qui se promettait d'être une longue et ennuyeuse cérémonie. Mais la blonde est bornée et quand elle promet, elle s'y tient.

Abandonnant donc mari, enfant et mairie, elle avait prit son cheval et avait galopé d'une traite, ou presque, jusqu'à Montpellier. Et malgré ses précautions (et l'avertissement tardif d'Arthur, il faut bien l'avouer), elle apprit que la cérémonie avait ou allait débuter.

Après avoir pesté un peu contre son retard, beaucoup sur les bouchons de la capitale, elle laissa le cheval dans une auberge de confiance et fit le reste du chemin à pied. Détestant être en retard, elle se mit à courir et ne freina que devant les portes. Ses bottes crissèrent sur le sol ciré et la blonde pesta à nouveau. Pas moyen de passer sans se faire remarquer. C'est donc rouge et échevêlée que la blonde entra parmi tout ce bon monde.

Elle salua ses amis et connaissances d'un sourire cordial cherchant par la même occasion son ami Arthur du regard.

Rouge de sa course et de la confusion dans laquelle la mettait son retard et son arrivée en fanfarre, elle se plaça près de lui, sourire charmeur aux lèvres.


Je suis là!Je n'ai pas eu le temps de me changer et ma tenue de cheval fait surement tâche dans ce beau décor...Mais je suis là!Et j'ai une gourde de liqueur de carotte sous la cape.

Un sourire complice illumina son visage et elle replaça le col d'Arthur qui pointait vers le haut.

Te voilà superbe!Eblouis-les mon ami!
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Aimelina
Le haussement d'épaules d'Aimelina parla plus que tous ses mots. Elle lorgna à l'adresse du presque Vicomte, dont le salut était, décidément, bien peu conventionnel. Sans doute avait-il profité de l'absence d'Ayena pour s'en vider quelques unes dans la bidoche.

Fiquesa ! Sénher, sans votre poule... vos mots n'ont ni cap ni centena ! »

Fière de sa pique, elle continua de bouder. Bien courageux qui oserait braver sa mauvaise humeur - femme aussi changeante que la marée !
Seule la vue d'une robe outrepassant de richesse toutes les autres pourrait la tirer de son nuage noir, broyé de tout coeur.

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En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.[En perte de vitesse, risque de caler bientôt]
Cebyss
Dieu que le temps passait vite… bien trop vite… Voilà que le temps des allégeances au nouveau régnant du Languedoc était déjà de retour. Encore une cérémonie particulière par bien des points. Plusieurs de ses amis très chers avaient été conviés… et le Comte lui-même.

Celt… comment définir Celt… Bien plus qu’un ami, bien plus qu’un frère. Depuis ce jour de juillet, il y a… si longtemps maintenant. Ils s’étaient croisés un soir en taverne, et de là étaient née cette amitié sincère qui les unissait encore aujourd’hui, renforcée par bien des épreuves qu’ils avaient traversé ensemble. Celui qui, chaque fois que son genoux avait fléchit, que son pas avait faiblit, avait tendu son bras pour la soutenir. Chaque fois que son cœur avait débordé, avait prêté son épaule, son oreille attentive. Respectant toujours ses choix, sans jamais tenter de l’influencer, de la retenir.

Il était Son Celt tout simplement… comme elle aimait à l’appeler.

C’est donc seule et drapée dans une robe de soie bleu nuit qui faisait ressortir l’azur de son regard, les cheveux, une fois n’est pas coutume…, relevés en un impeccable chignon dans lequel une fleur blanche était piquée, qu’elle se présenta devant la salle du plaid.

Elle s’arrêta à l’entrée de la grande salle, pour faire un tour d’horizon. Déjà beaucoup de monde se pressait autour de Montjoie et de Sa Grandeur. La cérémonie n’avait pas encore débutée et la brune s’avança vers le trône comtal en saluant au passage les personnes de connaissance. Posa la main en souriant sur le bras de Ben au passage, déposa un baiser sur la joue de son fillot et de Kelak qui papotaient, Arthur si bien entouré qu’elle ne put s’en approcher, un sourire chaleureux à la brune Alouette qu’elle ne croisait pas assez souvent, Adrien, Morphée et bien d’autres qu’elle avait croisé quelques fois.

Elle s’inclina devant Montjoie, croisée lors de la dernière cérémonie et lors de réunion auxquelles elle avait assisté. Assisté oui et non participé, car ces réunions de la noblesse Languedocienne qui se terminaient régulièrement en pugilats verbaux qui ne menaient à rien, avaient le don de l’exaspérer.

Votre Altesse…

Se tournant ensuite vers le Comte, elle hésita entre lui sauter au cou et… le protocole…

Elle plongea un instant son regard dans le sien, un large sourire aux lèvres avant de le saluer d’une révérence. Le protocole…

Votre Grandeur…

Elle se releva et s’en alla grossir les rangs des convoqués et spectateurs de la cérémonie.

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Vanye
D'un pas plus alerte que lorsqu'il était paru à la dernière assemblée nobiliaire, Vanyë saute à bas de sa monture et tend les rênes à un valet venu l'accueillir. D'un geste ample, il replace les pans de sa cape et monte rapidement les marches qui mènent à l'intérieur du château comtal. Il porte à nouveau une épée à sa hanche. A prix d'or, il a fait forger une nouvelle arme pour remplacer celle qu'il a perdue au cours d'une rixe avec des malandrins sur une route de l'Orléanais, plusieurs semaines auparavant. Celle-ci a beau être superbe et d'un redoutable équilibre dans la main de qui sait la manier, il ne peut s'empêcher de regretter l'autre, présent en retour de son allégeance au coms.

Le voyage a été plutôt agréable. Accompagné de son ombre fidèle, Silhouette, veillant sur ses arrières, il n'a pas fait de mauvaises rencontres. Pourtant, les routes du Languedoc sont devenues peu sûres ces derniers temps, ce qui a poussé le comté à fermer ses frontières avec les autres terres environnantes. Les malandrins de tout poil ont toujours fait le malheur de ce comté, jusqu'à l'appauvrir totalement par le passé. Encore récemment, Alais a été victime de cette vile engeance qu'il a combattue si longtemps.

C'est d'un coeur plus léger qu'il pénètre dans l'ombre du château. Il s'est débarrassé d'un poids qui lui pesait depuis des années, et qu'il n'avait jamais pris la peine de s'occuper plus avant. Il enfile les couloirs les uns après les autres et arrive devant la porte de la salle de cérémonie. Il y pénètre sans hésiter. Il y a déjà du monde rassemblé en ce lieu si connu. Silhouette disparaît dans les rangs du public, suffisamment proche pour intervenir en cas de problème, suffisamment loin pour être discret.

Le baron salue poliment le Roy d'Armes et s'annonce :
"Madame, je suis Vanyë, baron d'Anduze. Je vous souhaite une bonne journée et un bon courage pour la gestion de cette cérémonie". Il s'incline à l'adresse des nobles et futurs nobles réunis et discutant ensemble. Il connaît la plupart d'entre eux, sans pour autant les compter au nombre de ses amis, ni de ses ennemis d'ailleurs. Vanyë est devenu une sorte de loup solitaire. Le coms est là. Ils se sont croisés par le passé, notamment lors de la guerre contre le Ponant, si ses souvenirs sont bons. L'ancien coms est arrivé également. "Mesdames, messires, bonjour." Son regard s'égare vers son pilier fétiche, là où il attend généralement des heures son passage. Il passe toujours parmi les derniers, selon l'ordre de passage établi. Après tout, il est celui qui a le moins servi le Languedoc, s'il en croit ce qu'on lui a envoyé en plein visage lors de l'assemblée nobiliaire. Cela ne l'empêche pas de venir en personne rendre hommage et faire allégeance à son suzerain, comme il se doit. Il a toujours mis un point d'honneur à se présenter en personne, en homme de devoir qu'il est.
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