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[RP] Allégeances à Roderick de Vandimion – la cérémonie

Socrate86
Socrate , toujours a essayer d approcher son ami Arthur ,rougit quand il reçu une bise sur la joue .

Mais qui se permettait cela ?

Son interrogation fit place a un grand sourire quand il vit les deux yeux azur de sa marraine .


Marraine !! Cossi va ?

J arrive pas a approcher Arthur !Me permet tu de te tenir compagnie en attendant ?

Il se fraya un passage au prés d elle , saluant au passage Donà Morphe ,dame qu il estimait beaucoup.

Ne t inquiette pas marraine je suis derriere toi et je verrai Arthur plus tard , quand toute cette agitation sera calmé.
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--Grabuge



L’air empestait le parfum. Faut dire que Grabuge était placé au premier rang, lui le sans-grade, le plus miteux des spadassins, l’homme invisible par excellence. Celui qu’on ne remarque que quand il est trop tard et qu’il vous a planté sa dague entre les omoplates. Purée que ça sentait le parfum ! Pour un peu il s’en serait trouvé mal. Ca lui tournait sur le cœur et lui donnait envie de vomir son petit déjeuner. Et pourtant, il avait à peine picoré. Des saucisses, du pain, de la bonne bière. Bref, rien de plus lourd. Un vrai déjeuner de jouvencelle. Pressé, il n’avait même pas fini son verre. Ca devait être ça ! Il n’avait pas fini sa bière, et du coup son rôt était resté sur son estomac. Ah bon sang ! Ca lui apprendrait à se presser comme une pucelle pour assister à cette punaise de cérémonie d’allégeance. Mais qu’est-ce qu’il foutait là ! Et cette puanteur de fleurs et de saloperies en tout genre ! Il n’arrivait même pas à dire si elle venait des donzelles réunies là ou des emplumés qui se pressaient autour d’elles comme des paons faisant la roue. Il y avait du beau monde, sans rire. Des coms et anciens coms, des comtesses, des trucs et des machins ! Non, non, rien que du beau linge. Ca sentait le demi-sel à plein nez, le guerrier de pacotille en goguette venu faire admirer sa jolie lame aux d’moiselles même pas en détresse. La fine fleur de la noblesse du Languedoc ! Tous pêtaient dans la soie quand le petit peuple crevait de faim et avait à peine de quoi se payer un quignon de pain rassis. Il faudrait passer tout ce ramassis d’inutiles au fil de l’épée, et peut-être bien que le comté deviendrait un peu plus respirable. Y aurait déjà plus cette odeur de parfum !

Et le défilé ne s’arrêtait pas. Ils étaient de plus en plus nombreux à faire leur entrée triomphale dans la salle de cérémonie. Tous plus imbus d’eux-mêmes que le précédent paltoquet. La grande famille réunie au complet, comme tous les deux mois, avant de se filer des coups dans le dos et de s’insulter à qui mieux-mieux dans les coulisses. Ah, la belle noblesse du comté… A gerber son déjeuner, sans blague. Il ne manquait que ceux qui avaient eu assez de jugeote pour ne pas se mêler à ce fond de latrines ou qui n’avaient pas eu l’occasion de se déplacer pour faire comme les copains. Vraiment, faudrait qu’un jour quelqu’un se prenne en mains et mette fin à ce carnaval des exploiteurs. Ce jour là, le sang coulerait, et on pourrait tous voir qu’il n’était pas plus bleu que le foutre qui avait servi à les concevoir. Mais hélas, il n’y avait plus assez d’hommes, de vrais, en Languedoc pour mettre ces affameurs dans le trou dont ils n’auraient jamais dû sortir.

A entendre les discussions, encore qu’il avait du mal à capter tous les mots, Grabuge comprit que certains n’étaient même pas encore du sérail. Ils venaient là recevoir leur petit lot de terre et de gens à exploiter. La fameuse particule allait leur donner le pouvoir de vie et de mort sur des femmes et des hommes qui ne demandaient rien pour vivre. Ils suaient sang et eau pour faire fructifier une maigre terre, avant d’être accablés de taxes et de devoir tout donner à leur seigneur, y compris leurs filles avant la nuit de noce de leur mariage. Finalement, c’était peut-être ça qui lui donnait le plus envie de gerber. Que d’autres pénètrent dans le cercle pour profiter et s’en mettre plein les poches. Au moins, on ne pouvait reprocher à la noblesse du Languedoc d’être radine. Il y avait toujours de la place pour de nouveaux copains et leur laisser une part du gâteau. Mais c’était facile de partager un énorme gâteau, quand la majorité n’avaient que quelques miettes à se mettre sous la dent pour survivre. Oui, il faudrait bien un jour que quelqu’un essaie de mettre fin à cette mascarade.
Boulga
C'est une petite révolution qui s'accomplissait chez l'intendante du baron d'Irissarri : elle avait décidé de venir toute seule à la cérémonie d'allégeances, sans demander l'autorisation à son senher, et sans même savoir si finalement il s'y présenterait ou non : ses charges de Secrétaire d'Etat lui demandaient beaucoup de travail, paraissait même que sa patronne l'exploitait sans vergogne, toussa toussa...
Et puis il y avait ce baiser d'allégeance qui le tracassait un peu. Boulga s'était bien proposée pour se sacrifier et le recevoir à sa place, comme la suivante dévouée qu'elle était, mais ça ne se faisait apparemment pas et elle était trop bien éduquée pour passer outre les convenances dans une cérémonie publique.
A moins, elle verrait le nouveau coms et saurait à présent de façon certaine à quoi il ressemblait.

Pas de toilette spéciale pour Boulga, juste sa mise simple réservée aux moments d'oisiveté : nul besoin de faire assaut d'élégance, ce n'était pas elle qui prêterait serment, comme on l'a dit, et elle ne tenait pas spécialement à se faire remarquer.

Dans la salle de plaid, elle repéra quelques têtes connues, et plus seulement de vue.
La rousse Morphée attira aussitôt son regard. Elle sourit et la salua :


Bonjorn dona Morphée, quel plaisir de vous voir, il semble que vous vous remettez bien de vos blessures !

Elle reconnut aussi messer Mordric, qu'elle se forçait à appeler "Mordric" tout court comme il l'exigeait - jamais contrariante, la petite Boulga -, et lui adressa de loin un signe de la main avec un sourire.

Parmi les nobles, des silhouettes familières, aperçues à la précédente cérémonie. Elle chercha des yeux la jeune femme malade de la dernière fois, celle que le senher Salvaire avait soutenue presque jusqu'au bout, mais ne la vit pas. Seulement celle qui paraissait être sa soeur et qu'elle avait aperçue à Mende. Té, il faudrait qu'elle suggère au senher Salvaire de l'inviter. A côté d'elle, le précédent coms. Boulga ne l'avait vu qu'une fois, mais c'était suffisant pour qu'elle se rappelle sa figure. De même pour la figure fort peu souriante du Roy d'Armes. Intéressante figure d'ailleurs, et Boulga se demandait ce qu'il pouvait y avoir derrière le masque glacé, et si à force de porter ce masque la glace n'avait pas réellement gagné tout le reste de son être.
Le nouveau coms était là. Voilà. Un nouveau visage à imprimer dans sa mémoire, une nouvelle silhouette à retenir. A dire vrai, elle avait déjà dû le voir à la précédente cérémonie, mais sans y prêter attention.

Son regard continua de balayer la salle de plaid.
Mmh ? Elle plissa un moment le front... oui, là-bas ... un peu caché, le double baron brun, celui qui avait participé à son sauvetage quand elle avait reçu ce maudit caillou en pleine tête. Mise bien simple et bien discrète. Pour un peu, elle ne l'eût pas reconu. Ma foi, ça lui seyait fort bien, cette simplicité. Et même, à la réflexion, bien mieux que tous les atours du monde, et il se révélait décidément fort agréable à regarder. Il était trop loin pour que Boulga lui adresse le moindre salut, mais il y avait un petit quelque chose d'émouvant à le découvrir ainsi.

Bref, elle se prit à espérer que cette cérémonie ne dure pas aussi longtemps que la précédente.
Kelak
Impressionné !! tel était Kelak en ce jour et pour preuve, alors que de coutume c’est lui qui attendait en place publique et d’un pied ferme de jeune villageois venant participer à une animation, poser des questions,… et que très impressionné ces petits jeunes en oubliait de se présenter… cette fois c’est Kelak qui en oublia de se présenter… enfin il y avait de quoi être en émois… si Kelak était connu pour être chaleureux et avenant… pour la héraut…c’était tout le contraire…

on allait jusqu'à dire que lorsqu’elle posait son fondement dans un baquet on obtenait de la glace pilée…ha les rumeurs de taverne…

Enfin bref, la salle commença à se remplir de nombreux visages familiers et réconfortant pour Kelak, à commencer par Arthur, très vite ils échangèrent boutade et la question fatidique tomba…

la baiser vassalique avec ou sans la langue^^

Kelak fit mine de réfléchir

Et bien tu sais toutes les symboliques si chères au yeux des Nobles, et bien je pense que les allégeance envers son comté c’est comme l’amour d’une femme, au bout d’un temps… la passion s’estompe, regarde la liste des nobles Languedociens, la dernière fois que certains ont levé le petit doigt pour le comté c’était en 1456… ça date…ils étaient pourtant passionnés jadis…

Enfin donc pour symboliser cette passion décroissante, je pense que le baiser vassalique lors de la Prime allégeance doit se faire avec la langue, ensuite ce n'est plus obligatoire

Kelak ricana, qu’est ce qu’il pouvait dire comme ânerie quand il était stressé

Il scruta la salle, de plus en plus de visage connu, ouf, et puis tout à coup LE visage, celui qui illuminait ces jours, faisait resplendir ses nuits, celle sans qui Kelak n’aurait jamais trouvé la force de se relancer dans la vie publique et comtale. Sa belle épouse. Sachant que ce genre de cérémonie pouvait durer très très longtemps Kelak se faufilla jusqu’à elle, il en profita pour saluer Mordric

Hey tu es venu recruter des nobles pour le match de soule… ceux présents sont un peu vieux non ? ou alors bien trop frêle

Il embrassa ensuite son amour et s’installa près d’elle en lui tenant la main.

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Ingeburge
Le valet appelé était venu prendre ses ordres, entre deux réponses à l'un ou l'autre des arrivants, et était reparti aussi sec, peu désireux de subir des remontrances glacées du Roi d'Armes. Il revint prestement alors que celui-ci continuait à répondre aux diverses sollicitations et annotait le nobiliaire et il revint chargé des oriflammes manquants et d'un de ses compères. L'accrochage des bannières oubliées fut l'affaire de moins d'une minute et Ingeburge se remit à respirer en voyant les fusées de Saint-Félix côtoyer le lion de Saint-Didier-de-Velay et le palé de Randon tandis que le chêne de Privas s'épanouissait entre ce même palé et d'autres fusées, celles de Portes cette fois.

Réponses et annotations, donc, car le ballet des arrivants avait connu une remarquable embellie. Ainsi, la Prinzessin eut l'occasion de rencontrer Arthur Cano, l'un des honorés du jour; elle se souvenait d'ailleurs lui avoir écrit pour demander des casiers judiciaires pour de futurs anoblis. C'est ainsi qu'elle avait aussi écrit pour lui.

— Le bonjour, maître Arthur. Vous passerez sans nul doute dans les premiers et n'ayez crainte, je serai là pour vous guider.

Ce fut ensuite un inconnu qui espérait ne pas être en retard, elle répondit silencieusement à son salut, d'un simple signe de tête. Plus tard, on lui ferait savoir qu'il s'agissait de Bentich.

L'arrivée suivante fut une sur laquelle elle n'avait pas compté et qui la laissa songeuse, elle l'ancien prélat. Car ce n'était rien de moins que l'Archevêque de Narbonne qui avait toute autorité sur le Languedoc. Elle pensa à l'un de ses mentors et amis, feu Guillaume de Lorgol qui avait occupé la charge et respectueusement, elle répondit :

— Le bonjour Monseigneur, et la bienvenue.

Et apparut, au milieu de tous ses Languedociens, une Bourguignonne, et quelle Bourguignonne, sa propre vassale. Ce fut non sans trouble qu'Ingeburge croisa le regarde d'Aelith qui était désormais détentrice d'un secret pour lequel certains auraient payé cher mais elle n'en demeura pas moins stoïque, heureuse au fond que la Flamboyante se tînt à ses côtés en cette journée d'en fer.

Tout ce défilé sembla incommoder la jeune vicomtesse des Fenouillèdes qui était venue lui dire son fait et sourcils froncés, elle regarda celle-ci se retirer sur une exclamation des plus incongrues mais qu'elle n'eut guère le temps dé méditer, il y avait d'autres personnes venues à sa rencontre. Mais le fait resta gravé dans son esprit, elle aurait tout loisir d'en reparler après la cérémonie avec la Sìarette.

Les venues en question causèrent grand plaisir à Ingeburge, il s'agissait d'abord de celle de la comtesse de Minerve dont on avait vanté les qualités et les talents à la Bourguignonne. Ce fut donc d'une voix moins gelée qu'elle répondit simplement au salut de Cebyss :

— Le bonjour, Votre Grandeur.
Le baron d'Anduze suivait de près et celui-ci, elle avait eu l'occasion de faire sa connaissance lors de séances de l'assemblée nobiliaire et si elle devait retenir quelque chose de ces réunions pas toujours très constructives, ce serait notamment la sagesse de Vanye. A celui-ci, elle dit :
— Le bonjour, baron. Je suis bien heureuse de vous revoir.

Un coup d'œil incertain fut ensuite jeté vers Aelith, après qu'elle eût regardé vers la porte, craignant de voir celle-ci livrer passage à celui dont il valait mieux taire le nom. La salle s'emplissait toujours mais la cérémonie débuterait sous peu : la journée promettait d'être longue, les anoblis étaient tous présents et on n'avait jamais attendu, pas elle en tous les cas, que tous les nobles fussent arrivés. Résolue, elle quitta son pupitre pour aller à la rencontre du comte du Languedoc. A celui-ci, tout aussi sollicité qu'elle, elle demanda :
— Votre Grandeur? Pourriez-vous m'accorder quelques minutes, je vous prie?
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Mordric
Des sourires, des signes de têtes, encore un peu et il enverrait des baisers à ceux qui le saluaient de loin.
La valse commençait et déjà, certains se faisaient remarquer. Ou certaine devrait il dire ?
Il ne saisit pas tout ce qu'il venait de se passer, mais l'ancienne procureur affichait une mine boudeuse dans son coin. La mauvaise élève ne semblait pas y avoir été envoyé en punition pourtant...

Quoiqu'il en soit, cela lui tira un sourire dont il se servit pour saluer avec plus d'amabilité les têtes connues.

Y comprit la blonde du CLE qui semblait déstabilisée... De son mur, il la regardait, intrigué et comme à son habitude lui lança la traditionnelle boutade de bonjour.


Bah alors blondinette ? Parait qu'il faudra donner du Senher à ton lapin maintenant ?

Lapin qui ne tarda pas à les rejoindre d'ailleurs.

Oh futur Senher Kelak ! Adissiatz !
Je ne sais pas si je vais oser recruter ici, d'autant que tu garnis le rang des croulants ! Et que la promotion de ce bimestre n’est plus toute jeune non plus !
Il va être vite plié le match...


Il souriait toujours. Kelak anobli, une bonne chose... Pour les autres, certainement aussi.
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Salvaire_d_irissarri
Parce qu'il n'était pas question de ne point se présenter, parce qu'il ne savait point refuser son assistance à une dame, le bel et blond, baron d'Apcher et baron de Randon et non point baron d'ApcheréRandon, comme il devait l'expliquer souventes fois pour placer finaudement son "double baron, mais point triple buse ! " s'avança donc lui aussi en la salle de plaid.
Donà Marieline, l'aimable bourgmestrà de Mende à son bras, il marchait à pas mesurés, écartant la foule des curieux qui restaient devant sans oser entrer ; on se demandait bien pourquoi d'ailleurs, puisque tous pouvaient venir assister à la cérémonie.

Après avoir passé la porte, ils prirent tous deux le temps de s'arrêter quelques instants ; d'abord pour admirer les lieux. Regard sur les oriflammes dans un coin pour se réjouir à nouveau l'oeil de la vision des armoiries de ses baronnies, accolées à toutes celles du Lengadòc, puis devant les rangées de la quelque trentaine de chaises disposées en rangées régulières, le trône comtal, surmonté de la croix occitane. Il ne put s'empêcher de pousser du coude sa compagne du jour :

SAPERLIPOPLETTE ! Cà en jette, non ? Devriez prendre quelques idées de déco pour la mairie, Valérie..oups pardon..Marieline !

Puis, protocole obligeant, il lâcha le bras de la donà lui indiquant de la main la présence de Boulga, sa fidèle et languide intendante. Un baise-main et il s'installa sur une chaise recouverte d'un tissu rouge pimpant, tel celui qu'il avait envisagé la veille pour la tenue de l'équipe de soule.

Tsss ! Quoique ! Nenni ! Etre vestu de la même couleur que les bottes de Mordric ! Tsss ! Faute de goût manifeste ! Nous demanderons du bleu, de cette couleur des pastels du païs du Lauragais, voila qui aura plus de classe, plan segur !

Avisant la table où étaient dressés quelques vicutailles, il repéra de son oeil avisé de fin gourmet doublé de celui du fournisseur royal qu'il était les petits pâtés joliment disposés.
Il interpella, à peine assis, un serviteur afin de comparer avec ceux qu'ils servaient en sa taverne épichantante :

Sont-ils cuits sous la cendre ? Oc ? Bueno ! Un pâte d'alouette, pour moi ! Té, allez donc en proposer un à la dona là-bas.. Aimelina, celle qui roumègue. Mais avé du lapin ! Exclusivement du lapin ! C'est pour une expérience ...euh.. personnelle, dirons-nous.
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- Salvaire d'Irissarri y Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.
Celtic_de_vandimion
Roderick, tout en regardant se remplir la salle, écoutait le poème du Baron.
A la dernière strophe, alors qu'Exat lui demandais son avis il le regardât en souriant.
Je le trouve bien construit mais très engagé. Peut être suis je rustre, mais Je reste fidèle aux chansons de geste ou a la poésie de fin amor.

Les invités commençaient a arriver.
Début de scandale de la part d'une noble, Roderick n'y prêta aucune attention, toute a sa colère elle ne s'occupa que de Montjoie.

Il saluat tout les arrivants l'un après l'autre avec un mot pour chacun.
Il vit Alandrisse entrer discrètement saluer tout aussi discrètement et prendre place.

Puis enfin entra Cebyss, celle qu'il considérait comme sa sœur de cœur.
Ses yeux vairons se posèrent sur la brune qui s'inclinait.

Non Vescomtessa, pas de ça entre nous, nous avons grandis ensemble...

Puis comme les invités s'installaient Montjoie lui demanda un entretien.


A votre disposition votre Altesse.

Le Celt était serein, du coin de l'oeuil, il regarda Scapin et son armée de valets installer les dons qu'il ferait aux vassaux...
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Jorocket
Il avait été invité par son ami & n'allait donc pas le décevoir.
Ah, que ces viriles accolades ne lui manquaient pas ...
Mais heureusement, il n'avait qu'un rôle mineur à tenir cette fois, soutenir Arthur lors de l'inauguration de ses lèvres.
Joro a souvent eu des rapports nébuleux avec la noblesse ... ce n'était pas quelque chose qui le passionnait vraiment, surtout au vu de la plupart de ses membres.
Toujours est-il qu'il se trouvait là, habillé classieusement pour l'occasion, prêt à en découdre avec ce malaise quasiment imperceptible qui l'habitait comme à chaque rendez-vous mondain.

Puis soudain, Jo se frotte les yeux à la vue de ce qu'il croit être de prime abord une hallucination, mais non, il ne rêve pas, Bentich est là, tel un croisé ayant mis la main sur le Saint-Graal.
La 'légendaire' conspiration arrive donc à son terme ... hihi.
Il suivait la scène, attentif, saluant ça & là les personnes qu'il connaissait ...

Les gens ne se rendent pas forcément compte qu'il en faut du courage pour accoler et/ou embrasser autant de personnes ... encore avait-il eu de la chance à son époque de ne pas avoir à se taper certains individus si fétides que même l'enfer les dégueulerait.
Cette tâche était un fardeau, mais plus pour Joro, qui se contente désormais de souhaiter courage & abnégation au Coms Celtic ainsi qu'un avenir des plus joyeux et raffiné pour son estimé Arthur.
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Lise_
Au fond de la salle, dans le coin a gauche, place stratégique par excellence, on y voit tout et on ne vous voit pas.
Lise observait d'un oeil distrait les arrivées qui se succédaient dans la salle du Plaid, son petit esprit blondinesque déjà fort occupé a assimiler les dernières nouvelles.
Pourtant une voix reconnue et amicale la sortit de se léthargie.


Citation:
Bah alors blondinette ? Parait qu'il faudra donner du Senher à ton lapin maintenant ?

La donzelle se retourna vers le Chapeauté qui comme elle appréciait la quiétude de l'emplacement.

J'en ai bien l'impression Mordric, enfin seulement si tu veux le taquiner..ce qui ne manquera pas d'arriver je n'en doute pas.


Lise se retourna et un grand sourire s'afficha sur son visage.
Si elle n'avait eu ni le courage, ni l'envie, de parcourir l'allée centrale, son bonheur fut à son comble lorsqu'elle vit son époux héros du jour parcourir ce chemin de croix.
Elle le couva d'un regard amoureux et aussi réconfortant qu'elle le put tandis qu'il prenait place a ses côtés.
Un tendre baiser, des doigts qui s'entrelaçent, bien plus parlant qu'un "tout va bien se passer" et un premier rire franc et amusé à l'évocation des équipes pour le match de soule....voilà que Lapinou venait de basculer du côté obscur de la force.

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Jehan_djahen


Inclinaisons de tête, salut de la main, gestes amicaux à ceux qui me saluaient et petit sourire à la remarque du Coms. Pour sur que c'était engagé, je n'allais pas chanter les louanges d'un petit ruisseau au sombre cours, plein de grenouilles qui croassent en une mélodie infernale sous la lune gibbeuse tandis que l'ombre, patrie de la Vipère, s'étend sur le comté. Quoique, ça aussi c'est engagé. Enfin bref, un petit mot de remerciement tout de même, puisqu'il a salué la construction.

Heureux de voir que malgré la teneur la chose trouve harmonie à votre oreille !

Oh, voilà une tirade de « Courte-Patte-mais-mignonne-quand-même » qui ne manque pas d'attirer mon oreille. Et elle rabroue ce pauvre Adrien, que c'est plaisant et divertissant ! Je m'en vais aller lui tenir compagnie, elle me changera les idées avec sa langue acérée. Une femme qui a de l'esprit, c'est chose assez coquasse pour que j'oublie mes soucis pour l'heure. Ni une, ni deux, me voilà ! Esquive, glissé de coté, jeté, je la rejoins ! Je ne cours pas, mais presque, un bon pas rapide et décidé ! Pourquoi ? Car je viens de voir le Blond entrer et même s'il semble plus intéressé par un repas gratuit que par la gent féminine, autant marquer de suite mon territoire ! Allons-y d'un compliment, je suis très fort là dedans.

Hey, ma chère... Vous pensez qu'on vous considère comme un poulet ? Bel hommage qu'on vous fait là en vérité. Car si comme lui, par vos cris êtes centre d'attention au milieu des autres oiseaux de la Basse-Cour languedocienne et ne pouvez étendre vos ailes pour vous envoler, le gourmet saura trouver en vous assez de cuisse et de poitrine pour le satisfaire...

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Ingeburge
Réponse positive fut donnée à Montjoie et celle-ci, sans perdre de temps, indiqua au seul bénéfice du feudataire, quand tous deux furent isolés :
— Nous pourrons commencer dès que vous le souhaiterez Votre Grandeur. Sur accord de votre part, je déclarerai la cérémonie ouverte et ferai part d'un certain nombre d'informations aux personnes ici présentes, notamment à destination des nouveaux anoblis.
Ensuite, je commencerai l'appel des vassaux. Pour celui-ci, c'est selon votre convenance. Soit j'appellerai par ordre de préséance, en partant du rang le plus haut pour aller vers le rang le plus bas, soit j'appellerai par ordre d'arrivée. Ce choix-là est recommandé, en ce que les vassaux sont nombreux et que la journée s'annonce fort longue. La décision cependant vous appartient sachant que nous débuterons de toute façon par les octrois.
Ce sur quoi je ne dirai rien non plus, ce sont les usages languedociens en matière de serment. Je sais, même si la dernière fois, ce ne fut guère le cas, que vous avez des traditions, celles-ci seront respectées, je n'ai rien à y redire.
Enfin, pour les lettres qui pourront arriver au cours de la journée, je les réceptionnerai toutes, vous ne serez pas ennuyé avec vous, nous prendrons le temps, après la cérémonie, de faire le point sur les serments épistolaires.


Une pause fut marquée, elle avait révélé tout ce qu'elle souhaitait. Néanmoins, elle laissa passer quelque secondes, pour faire la revue du sujet et vérifier qu'elle n'avait rien oublié. Ce contrôle était nécessaire, il fallait tout faire connaître au feudataire, surtout quand il s'agissait pour celui-ci d'une prière. Et puis, ces temps-ci, elle faisait des bêtises, il valait donc mieux se montrer prudente. La vérification effectuée, elle demanda alors :
— Avez-vous des questions, Votre Grandeur? Si oui, je me ferai un plaisir d'y répondre; si non, j'ouvre la cérémonie une fois que vous serez installé sur votre trône et que vous m'aurez donné votre autorisation.

Impavide, elle attendit ou d'être sollicitée pour donner davantage d'explications, ou d'être libérée pour pouvoir ouvrir les réjouissances.
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Eirwen_vergeze


Notre blonde Eirwen, récemment faite Dame de Vergèze, alias mademoiselle Eau Pétillante de Bouillens, connue comme l'héritière de la recette de la boisson sacrée de Carcassonne, le Hibou, plus ou moins connue comme la promise de Finubar, accessoirement douanière et archiviste, collectionneuse d'herbes et grande consommatrice de livres, et bien d'autres choses encore, s'était décidée à sortir un peu de sa bonne-ville.


Narratrice - Pourquoi sortir ?

Réponse de la blonde - pourquoi pas ?

Narratrice - Mais plus sérieusement ?

Réponse de la blonde - Pour voir mes soeurs-amies, me changer les idées, assister à une allégeance de la «haute», parler aux gens… Faire une sortie, quoi ! Faut-il que je me justifie toujours ?



En gros, nous ne parlerons pas de la route qui, bien que les brigands soient légion ces derniers temps, ne fut sujet d'aucune aventure. Avec Eirwen, il ne se passait jamais rien ou presque. Elle était invariablement d'une bonne humeur prévisible et rien ni personne ne pouvait l'en faire sortir, ou presque. L'arrivée ? Banale. Entrée sans ostentation, des bonjours et des sourires à tout le monde, même ceux qu'elle ne connaissait pas. Par politesse bien sûr mais aussi, à force d'être dans ses livres et ses parchemins, pour être sûre de n'oublier et de ne vexer personne. Parfois, elle rencontrait des gens en taverne. Elle discutait un long moment, avide de nouvelles et de connaissances, mais sitôt rentrée chez elle, la blonde avait oublié et le nom et le visage de ses compagnons. Par contre, la conversation restait gravée, elle. Imaginez donc son embarras.

Mais bon, ne nous attardons pas sur le sujet. La Dame de Vergèze vient de voir sa petite fleur de lin, et en galante compagnie qui plus est ! La belle occasion que voilà de pouvoir enfin se jouer des autres, elle qui est toujours sujet de taquineries. Renversement de situation.

Bonjorn Aimelina, bonjorn Jehan.
Un sourire et une petite révérence au jeune homme, un bisou sur la joue de sa chère amie. Et maintenant, on joue le tour. Alors, toi aussi tu t'es trouvée un beau fiancé ? Pourquoi vous ne m'avez rien dit tous les deux ? Vous allez tellement bien ensemble, presque le même age et avec tellement de bon goût vestimentaire.

Et comme sur un ton de confidence avec un petit gloussement entendu, Eirwen rajouta à l'oreille de la Linette. Au moins, il n'est pas aussi vieux que le mien, il te durera plus longtemps !

Et hop, vengeance, douce vengeance ! Sa chère sœur n'arrêtait pas de se moquer d'elle au sujet de Finubar, et Jehan, la dernière fois en taverne, l'avait mise dans l'embarras en l'appelant « ma tante » devant tout le monde. D'une pierre deux coups ! Que c'était drôle !

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Archiviste Royale pour le Languedoc
Celtic_de_vandimion
Roderick écoutât religieusement les propositions de Montjoie.
Il était homme de décision rapide...
Le moment était venu.


Nous les recevrons donc par ordre d'arrivée.
Allons-y, point n'est besoin d'attendre plus longtemps.

Il regardât le Roy d'Arme.
Vous êtes beaucoup plus rodée sur cet exercice que je découvre.
Zo! Votre Altesse.


Il se détourna et d'un pas rapide, s'approcha du trône.
Roderick se tourna vers l'assistance et cérémonieusement, s'assit.


A Montjoie d'officier maintenant.
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Aimelina
[Acte Ⅱ, comment ne pas bouder coquette]

-"Hey, ma chère... Vous pensez qu'on vous considère comme un poulet ? Bel hommage qu'on vous fait là en vérité. Car si comme lui, par vos cris êtes centre d'attention au milieu des autres oiseaux de la Basse-Cour languedocienne et ne pouvez étendre vos ailes pour vous envoler, le gourmet saura trouver en vous assez de cuisse et de poitrine pour le satisfaire..."

Troublée en sa bouderie par la survenue ouvertement galante (et non moins ouvertement lourde de grivoiserie) du Baron Rieucros, Aimelina n'eut pas le temps de répondre qu'un valet venait lui servir un pâté, en ces termes :
-"Dona, le Sénher d'Irissarri m'envoie vous porter ces pâtés de lapin."
Comme piquée d'alarme, la Linèta regarda de droite et de gauche... Non, point de Jehanne en vue, elle pouvait prendre sans crainte. Car dans l'entourage de la Volpilhat, il ne saurait être question de lapin, et Aimelina se garderait bien de dire à sa presque soeur qu'elle en avait mangé. Elle en saisit un de ses doigts droits bientôt gras.

-"Ça pègue ! Enfin, remercie le baron, là, je ne puis !"

Et pour cause, bien que cela n'avait duré qu'une poignée de secondes, elle faisait attendre le baron d'Exat, son voisin, d'aussi ancienne noblesse qu'elle, et d'une courtoisie presque aussi criante que celle de Germain de Gisors.
L'intermède lui avait toutefois offert, avec bénédiction, l'occasion de répondre :


-"Pilon ou blanc, que sais-je, mais mon teint ne l'est pas, et voilà plutôt que de l'oisel, du pâté de coureur !"

... de jupons ?
Elle détacha du petit pâté un morceau qu'elle tendit, pour conclure sa pique, au Double Baron, et enfourna elle-même ce qu'il restait, tout d'un coup, car les petits pâtés avaient la taille d'un demi poing de pucelle. Elle mâchait avec délice lorsque son ancienne gouvernante, de quelques ans tout au plus son aînée, arriva.


-"Bonjorn Aimelina, bonjorn Jehan."
Aimelina offrit un sourire radieux à Eirwen, sa belle et douce Eirwen, qui lui serait alliée, et lui rendit sa bise.
-"Alors, toi aussi tu t'es trouvée un beau fiancé ? Pourquoi vous ne m'avez rien dit tous les deux ? Vous allez tellement bien ensemble, presque le même age et avec tellement de bon goût vestimentaire."

Alors là, oui, mais euh... Eirwen, y'a comme qui dirait une erreur de casting. T'es pas censée enfoncer ta soeurette, plutôt lui filer un coup de pogne ! Lina n'eut le temps de rien que vint un murmure gloussant à son oreille :

-"Au moins, il n'est pas aussi vieux que le mien, il te durera plus longtemps !"

Un sourire carnassier illumina les traits de la Linèta.

-"Oh, quand le tien aura fait son temps, il faudra t'en trouver un autre, Eirwen, tu seras encore jeune ! Moi, je ne crois pas qu'on voudra me marier, tu sais bien !"

Elle évoquait sans le dire, tant c'était évident et souvent revenu dans leurs discussions, que son bras manquant pèserait sans doute lourd dans un hypothétique contrat de mariage.

-"Mais les hommes sont là bien galants ; le Double Baron vient de me faire servir des petits pâtés de lapin. Ils sont délicieux, tu devrais y goûter !"

Où l'on réalise que de doubles barons célibataires et courtois, en ces lieux, il s'en trouve deux, élevant au carré le jeu de regards d'aguignettes de cette main de jeunes cartes : Eirwen, portant au blason quatre roses comme celle que tient la Dame de Coeur ; Salvaire, peu s'en faudrait qu'il ne fût Valet de Pique, vu les haches acérés des armes d'Apcher ; la Linèta, petite fleur de lin, est au parterre avec les trèfles, si bien que l'en voilà Dame ; quand aux carreaux d'Exat, c'est tout naturellement qu'ils font du Rieucros le Valet éponyme.
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En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.[En perte de vitesse, risque de caler bientôt]
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