Ayena
Paris. On y apprend le nom de celui qui a été élu à la tête du Conseil. On y apprend qu'il a fait allégeance au Roy. Et puis, on se réveille : mais Grand Dieu, que fait-elle encore icy alors que sous peu la cérémonie d'allégeance aura lieu en Languedoc ? Fichtre. Ni une, ni deux, , on informe rapidement la Reyne qu'on ne sera pas là pendant deux semaines, qu'elle se débrouille avec sa tripotée de Demoiselles de Compagnie toutes plus dindonnes que les autres. Ayena, elle, doit se rendre à sa première cérémonie d'allégeance pour son Comté d'adoption. Et ça urge.
Sur les chemins. Le temps est long, et mauvais : il pleut sur le Royaume de France. Les routes sont boueuses et la Baronne agacée par le moindre contre temps. Sûr, le prochain gueux en travers de sa route en pâtira. Foy d'Ayena.
- Fouettez, fouettez sec !
Ou mouillé, avec la pluie. Haha. Mais les chevaux sont pris dassaut et se tuent à l'ouvrage. Il ne faudra rien en dire à Adrien, il la gronderait : lui et les équidés... M'enfin, la fin justifie les moyens. Et en l'occurence, la fin est des plus importantes. Alors priez pour les chevaux.
Languedoc : Ouf. Ces paysages, de nouveaux familiers. La jeune femme se rend compte qu'elle a regretté ces terres d'Oc et qu'elle en est même arrivée à haïr Paris. Oui, oui. elle. Haïr Paris. Mais décidément, son époux lui est indispensable et vivre loin de lui n'était pas une bonne idée. Et puis, elle n'a aucun amis là bas. Que des hypocrites qui penchent la tête de pitié quand ils la voient boiter. Au moins, ici, elle commence à tisser des liens. Et on a le franc parler. Celui là même qui lui vaut là bas des moues de regrets.
Crussol : mesnie en ébullition. La Baronne est de retour ! Et son Baron est déjà parti. Tic, tac. A la bourre, à la bourre, la jolie. Elle prend tout de même le temps d'enlever ses frusques boueuses du voyage et apprend qu'un paquet de son époux l'attend. Euh... Un paquet ? Z'êtes certains ? Pas son genre... Ben si : le messager qui devait se rendre à Paris a eu un petit accident : son cheval s'est cassé une patte. Dieu soit loué ! Quoique le destin de la pauvre bestiole ne soit pas aussi sensationnelle...
Alors, ce paquet ? Voui, voui, j'y viens. D'abord, la lettre. Pleine de douceur, à en émouvoir notre Parisienne. Et le paquet...
- Baujàs* ! Aurait-il perdu l'esprit ?
Décidément, il est plein de ressources... Lui offrir une mise complète, voilà comment réjouir et surprendre sa jeune Baronne ! Qui pour le coup, est d'autant plus conquise.
Hop, hennin sur la tête, joues rouges de plaisir. Et ni une ni deux, on reprend la voiture, direction Montpelhièr, cette fois. Cérémonie, la voilà !
La Boiteuse arrive enfin. Les gardes s'apprêtent à fermer les portes, aussi d'Alquines se faufile t-elle juste à temps. Et là, elle marque un temps d'arrêt. Elle regroupe ses jupes et hausse la tête. Par ce qu'elle est fière d'être là, aujourd'hui.
On prend la pause un moment, le temps de faire le tour de la salle d'un regard. Il faudra aller remercier Bras-Plus-Court, cette cachotière qui a, d'après la lettre, aidé Adrien à faire les choix sur le modèle.
Et puis, tout en rougissant d'arriver juste à temps -c'est que le silence s'est fait après quelques paroles du nouveau Coms- et de sans doute attirer quelques regards, elle se dirige vers son Baron à elle. Et parce qu'une fois n'est pas coutume, elle offre à son mari une légère révérence avant de se précipiter plus rapidement vers lui pour lui chuchoter :
- J'ai bien cru ne jamais pouvoir être là...
Ayena pose sa main sur le bras d'Adrien.
- Vous m'avez manqué, mon espós*.
Et ça, c'est la plus vraie des déclarations. Ses yeux pétillent, d'ailleurs, et racontent bien mieux que des mots comme elle est bienheureuse de pouvoir marcher à côté de lui pour ce jour, pour la première fois. C'est un peu une nouvelle cérémonie de mariage.
Pardonnez poupette d'avoir oublié qu'elle ne vivait pas dans une bulle. Mais légoïsme, parfois, ça fait du bien...
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>Sponsor officiel d'Ayena__Héraldique
Sur les chemins. Le temps est long, et mauvais : il pleut sur le Royaume de France. Les routes sont boueuses et la Baronne agacée par le moindre contre temps. Sûr, le prochain gueux en travers de sa route en pâtira. Foy d'Ayena.
- Fouettez, fouettez sec !
Ou mouillé, avec la pluie. Haha. Mais les chevaux sont pris dassaut et se tuent à l'ouvrage. Il ne faudra rien en dire à Adrien, il la gronderait : lui et les équidés... M'enfin, la fin justifie les moyens. Et en l'occurence, la fin est des plus importantes. Alors priez pour les chevaux.
Languedoc : Ouf. Ces paysages, de nouveaux familiers. La jeune femme se rend compte qu'elle a regretté ces terres d'Oc et qu'elle en est même arrivée à haïr Paris. Oui, oui. elle. Haïr Paris. Mais décidément, son époux lui est indispensable et vivre loin de lui n'était pas une bonne idée. Et puis, elle n'a aucun amis là bas. Que des hypocrites qui penchent la tête de pitié quand ils la voient boiter. Au moins, ici, elle commence à tisser des liens. Et on a le franc parler. Celui là même qui lui vaut là bas des moues de regrets.
Crussol : mesnie en ébullition. La Baronne est de retour ! Et son Baron est déjà parti. Tic, tac. A la bourre, à la bourre, la jolie. Elle prend tout de même le temps d'enlever ses frusques boueuses du voyage et apprend qu'un paquet de son époux l'attend. Euh... Un paquet ? Z'êtes certains ? Pas son genre... Ben si : le messager qui devait se rendre à Paris a eu un petit accident : son cheval s'est cassé une patte. Dieu soit loué ! Quoique le destin de la pauvre bestiole ne soit pas aussi sensationnelle...
Alors, ce paquet ? Voui, voui, j'y viens. D'abord, la lettre. Pleine de douceur, à en émouvoir notre Parisienne. Et le paquet...
- Baujàs* ! Aurait-il perdu l'esprit ?
Décidément, il est plein de ressources... Lui offrir une mise complète, voilà comment réjouir et surprendre sa jeune Baronne ! Qui pour le coup, est d'autant plus conquise.
Hop, hennin sur la tête, joues rouges de plaisir. Et ni une ni deux, on reprend la voiture, direction Montpelhièr, cette fois. Cérémonie, la voilà !
La Boiteuse arrive enfin. Les gardes s'apprêtent à fermer les portes, aussi d'Alquines se faufile t-elle juste à temps. Et là, elle marque un temps d'arrêt. Elle regroupe ses jupes et hausse la tête. Par ce qu'elle est fière d'être là, aujourd'hui.
On prend la pause un moment, le temps de faire le tour de la salle d'un regard. Il faudra aller remercier Bras-Plus-Court, cette cachotière qui a, d'après la lettre, aidé Adrien à faire les choix sur le modèle.
Et puis, tout en rougissant d'arriver juste à temps -c'est que le silence s'est fait après quelques paroles du nouveau Coms- et de sans doute attirer quelques regards, elle se dirige vers son Baron à elle. Et parce qu'une fois n'est pas coutume, elle offre à son mari une légère révérence avant de se précipiter plus rapidement vers lui pour lui chuchoter :
- J'ai bien cru ne jamais pouvoir être là...
Ayena pose sa main sur le bras d'Adrien.
- Vous m'avez manqué, mon espós*.
Et ça, c'est la plus vraie des déclarations. Ses yeux pétillent, d'ailleurs, et racontent bien mieux que des mots comme elle est bienheureuse de pouvoir marcher à côté de lui pour ce jour, pour la première fois. C'est un peu une nouvelle cérémonie de mariage.
Pardonnez poupette d'avoir oublié qu'elle ne vivait pas dans une bulle. Mais légoïsme, parfois, ça fait du bien...
baujàs: grand fou
espós*: époux.
espós*: époux.
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>Sponsor officiel d'Ayena__Héraldique