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[RP] Allégeances à Roderick de Vandimion – la cérémonie

Eirwen_vergeze


*Euh, mais ce n'était pas prévu ça là ? C'était juste une blague!* Se retint de s'exclamer la blonde Dame. Devant le charmant tableau, elle ne pouvait décemment pas prononcer ces mots et briser le charme, mais tout de même, elle était drôlement surprise. En bien, mais quand même, surprise le mot était faible. Se ressaisissant, elle posa une main sur l'épaule de la Linette et la fit se tourner vers elle avant de déclarer.

Tu te rends comptes combien tu es chanceuse ? On te fait une demande officielle, et en plus, on te laisse le choix ! Je n'ai eu ni l'un, ni l'autre, alors fonce ! Remontée la Vergèze ? Oh que oui, parce que son manchot, dont elle n'avait pas encore remarqué la présence, elle ne l'avait pas choisi et il ne lui avait même pas fait de demande dans les formes. Et on offrait les deux à sa sœur qui se mettait à douter ? C'est à cet instant qu'elle se rendit compte de la présence de Finubar, en fait au moment où Jehan qui continuait son discours, s'adressa soudain au baron de Pérignan.

Euuuh... Joues qui virent au rouge, et salut respectueux à son promis, en espérant qu'il n'ait rien entendu. Sûrement était-il lui aussi sous le coup de l'annonce du baron d'Exat. Oui, sûrement.

Il fallait regarder ailleurs, ne pas s'empêtrer. Vaguement consciente que les allégeances avaient commencé, notre blonde porta le regard vers le trône. Et croisa celui de la maitresse de cérémonie qui y allait de sa pique. Elle ne se rendait pas compte de l'importance de la scène qui se jouait là ? Était-elle vraiment sans cœur et complètement gelée de l'intérieur pour réagir de la sorte ?

Bon, admettons qu'une demande de mariage entre adolescents n'était pas une chose importante pour tout le monde, mais était-ce vraiment nécessaire de la regarder de la sorte, elle, Eirwen, innocent témoin du mélodrame Jehan-O-Aimelinesque ? Haussement d'épaules, bras écartés et paumes levées en signe d'impuissance, la blonde envoie le message gestuel suivant : pas taper – pas ma faute ; Vite, un appui, un repère, quelque chose sur quoi se raccrocher !

Soeur Jehanne, es-tu arrivée ? Si oui, remues que je te vois et sinon, fais ton entrée et viens me sauver !

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Archiviste Royale pour le Languedoc
Finubar


Comme dans un monde séparé, une scène était en train de se réaliser. Pas celle où Adrien Desage ni Bentich se voyait recevoir un fief, mais bel et bien une scène où plusieurs autres protagonistes s'étaient regroupés pour discuter et annoncer une information des plus importantes.

Jehan venait de demander la main de sa nièce adoptive.

Honoré par la demande, le manchot lâcha un sourire. Il se tourna vers la petite Linèta, puis vers Jehan. Les deux semblaient du même âge. Qui était-il pour refuser deux oisillons s'envoler ensemble? Devait-il laisser l'oisillon qu'était Aimelina pour un homme plus...mature? Serait-ce là un acte pour ses propres intérêts? Des milliers de questions se bousculèrent dans son esprit. La présence de la belle blonde n'aidant pas à la réflexion.

Au fond de la conversation, Finubar entre-entendit que Adrien venait de se voir attribuer un fief de retraite. En levant les yeux, Finubar reconnut un oriflamme qu'il n'avait point vu jusqu'à présent dans la salle du Coms. Un oriflamme d'azur, à Saint Rémi de carnation, debout et de profil, vêtu pontificalement d'argent et d'or. Une moue se dessina sur son visage. Avec ce fief et à en juger par son blason, il se devra d'être d'une "piété" absolue. En son fort intérieur il hurlait de rire.

Revenons à nos moutons..ou plutôt à nos oisillons.

Le court instant de réflexion passé, le Corbeau reporta son visage sur les deux jeunes. Il soupira et sourit.


- Ma Foy, Jehan, Aimelina. Dit-il sur un ton solenel.

- Je pense que tes parents, Jehan, serait sans doute venu me demander conseil sur cette demande. Argumenta t-il en observant Jehan.

- De même que ton père, Aimelina, malgré sa grande sagesse et ses décisions mûrement réfléchie, aurait tout de même consulté plusieurs proches. Affirma t-il en regardant la Linèta.

- De cette façon, je puis dire que, vous feriez un couple qui à mes yeux serait considéré comme favorable.

Il sourit aux deux jeunes gens prit la main de Jehan dans la sienne et s'approcha d'Aimelina. Son accord fut ainsi donné.

- Cependant, Jehan, je te demanderai une chose. Ne me déçois pas. Dit-il sur un ton on-ne-peut-plus sérieux.

Finalement il regarda les deux jeunes gens, puis tourna un regard perdu vers la promise.


- J'ai une chose à vous demander également connaissant votre lien avec Dame Eirwen.

Un sourire timide sur le visage.

- Acceptez-vous qu'aujourd'hui je lui demande sa main également?

Nul doute que cette phrase, la Vergèze l'avait bel et bien et audiblement entendue.

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Morphee
La salle se remplissait, gueusaille, roture et noblesse semblaient avoir décidé de prendre d’assaut la salle de plaid. Morphée salua d'un simple signe de tête les personnes connues, et échangea quelques palabres avec Socrate, qui semblait le seul à se réjouir de son retour à Narbonne. Sans doute parce qu'elle n'y connaissait pas grand monde.

La Prime prit ses distances alors qu'Alandrisse continuait son tour de salle. Un visage connu se détacha de la cohue ambiante... Boulga, qui avait de par ses soins atténué les douleurs de la jeune femme consécutive l'opération "nettoyage des chemins", qui s'était soldée par quelques jours d'immobilisation à Mende, et la découverte de ses habitants.

Je suis heureuse de vous revoir également Boulga! Ces vilaines blessures ne seront bientôt qu'un très loin souvenir. Aurait-elle pu ajouter que par contre son esprit lui ne l'oublierait pas de sitôt? Je vous remercie une fois encore pour vos talents d'herboriste, vous avez su calmer ce feu qui envahissait mon visage... Persévérez en cette voie, elle est sans aucun doute faite pour vous!

Sa main se posa sur la sienne, comme pour la remercier de manière moins conventionnelle qu'avec les mots; Ils ne pouvaient parfois pas exprimer ce qui rugissait aux tréfonds de son âme. Les jeunes femmes repartirent à leurs occupations, chacune de leur côté. Tant de gens qu'elle n'avait fait qu'effleurer sans chercher, ou avoir tout simplement le temps, de les connaître?

La cérémonie commença sans qu'elle n'ait pu remettre la main sur l'Alouette. Tant pis... La belle prit place au sein des bancs réservés à la roture, alors qu'un autre échange de serment semblait prendre forme alentour. Jehan se retrouvait genoux à terre, devant une Aimelina qui paraissait gênée. Tiens d'ailleurs, pas de nouvelles de Jehan depuis sa dernière missive. La roussette en déduisit qu'il ne fallait pas s'attacher aux gens, car ils finissaient toujours par vous décevoir.

Le nouveau Vescoms passa en premier, suivi par Bentich, qui se retrouvait là enfin anobli.
Certains voyaient l'anoblissement comme un but, peu importe ce qu'il faudrait faire. D'autres n'attendaient rien, ne demandaient rien, et la récompense venait, tôt ou tard.
On lui avait dit qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète, qu'elle serait un jour noble. Quoi qu'elle ait fait n'était pas en ce sens, et les échos qui rapportaient les crises d'égo qui se déroulaient lors des assemblées n'incitait pas non plus à vouloir en faire partie. Mais comme à l’habitude, écho n'est souvent pas totale vérité, et elle se méfiait des personnes trop promptes à critiquer à tout va le Comté.

Son regard fut un instant attiré par ce bain de lumière dans lequel ils étaient tous plongés. Et une envie de folle de s'éclipser pour arpenter les rues de la ville par ce beau temps la gagna; sans doute aurait-elle le temps de voir quelques marchands de tissu avant leur départ. Pour quelques emplettes et renouveler son échantillonnage de dentelles.

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Là en pointillés ce week-end
Salvaire_d_irissarri
Mille Castagnettes andalouses ! Mais dites moi pas que c'est pas vrai ! Je ne vois point ce que je vois !

Le bel et blond qui s'intéressait de près à la cérémonie, observait attentivement la procédure actuelle, cause de ce fameux baiser, s'pas ? et même si consigne avait été donnée de n'y point mettre la langue, il s'en inquiétait tout de même. Mais le regard perçant de la prinzessin avait glissé vers un coin de la salle où se déroulait une autre affaire, une sorte de cérémonie, un drame pour Salvaire qui voyait ce brun brugnon lui damer le pion pour une officielle demande en mariage.
Et voici qu'il sursautait, se levait déja afin d'empêcher celà au plus tôt !
Le laisser passer le premier ? Certo non ! Jamais !

Salvaire le plus discrètement qu'il soit possible dans une assemblée bondée, chaises si bien alignées, beaux atours si joliment portées, se fraya un chemin vers l'endroit où se déroulait "le" drame . Il adressa un signe de tête vif mais dans les règles aux deux autres personnes et toisant de toute sa taille le brun en mode énamourée, interpella la chevaucheuse.

Donà Aimelina ! Vous n'y songez point, pardine ! Voulez point vraiment espouser ce freluquet, s'pas ? Il sort à peine de chez sa nourrice et de verda n'a rien pour lui. Sait même pas faire les petits pâtés et il pense sans nul doute que le caçolet est un instrument de musique.
Je vous en prie ! Pour votre bien, ne vous engagez point avé ce godelureau ! Ce serait là l'erreur de votre vie !

Et se retournant vers celui qui semblait enclin à approuver : Et bé, ditez-lui donc, vous ! Que le baronichet n'est point digne d'espouser quiconque ! L'est même point pubère, si cela se trouve ! Tsss !
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- Salvaire d'Irissarri y Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.
Ayena
Comme son époux était revenu, la bouche portant encore la marque invisible d'un baiser masculin, Ayena lui sourit et s'ouvrit alors à ce qui l'entourait.

La flopée de futurs anoblis trouva d'abord son regard : elle sourit à Kelak, Arthur, mais ne pu offrir une vision sur ses dents à Bentich qui s'agenouillait déjà. Elle était bien heureuse, et fière même, d'avoir contribué à ramener de nouvelles ouailles dans les rangs nobles de ce comté... Qui était aussi le sien à présent.

Inconsciemment, elle tapota le genoux de son époux, se répétant pour elle même qu'elle avait épousé un Baron pour obtenir un Vicomte et que c'était un joli coup du destin, une belle revanche, et tout et tout. Manquait plus qu'à donner des héritiers à tout ça. Erk.

Le drame qui se jouait ensuite entre les Barons et Lineta attrapa son attention. Par bleu, mais pourquoi tout le monde tirait-il un face comme jamais elle n'en avait vu ? Les uns avaient l'air inquiet, les autres offusqués... Ayena, femme on ne peut plus curieuse, résista à l'envie de se lever pour aller comprendre ce qui se déroulait trop loin de ses oreilles : c'est que le pauvre Bentich avait lui aussi droit à un peu de silence... Pourtant, la jeune femme se pencha vers Adrien et lui glissa :


- Ca refait la noblesse, là bas...

Satisfaite de sa petite remarque, elle lissa le beau tissu dont elle était apprêtée, soulignant ainsi qu'Adrien avait eu fort bon gout.
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>Sponsor officiel d'Ayena__
Héraldique
Celtic_de_vandimion
Et vint Bentich, l'homme des basses œuvres du Languedoc, si fidèle et si décrié. Celui que divers Coms avaient utilisé sans jamais lui accorder autre chose qu'un regard condescendant. Roderick le regarda approcher, poser genou a terre et...

Citation:
Moi Bentich, je vous reconnais, Roderick de Vandimion, comme Coms du Languedoc et mon suzerain légitime. Je vous jure ce jour fidélité, aide et conseil. Que mon bras et mon épée soit toujours au service du Languedoc.


Roderick sourit, Ben était très pressé, mais le connaissant depuis fort longtemps maintenant, il ne fut pas étonné.

Mestre Bentich
Voulez vous être tout a fait notre homme?


Le fixant de ses yeux vairons le Celt avait prononcé la phrase rituelle.
A lui maintenant de décider de la réponse.

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Jehanne_elissa
Et Jehanne arriva après la bataille. Oh, il se jouerait sans doute plus d'un tour, mais elle avait manqué la plaisanterie d'Eirwen, elle avait manqué la première demande en mariage, elle avait manqué la seconde demande en mariage, et la saillie du Doble Baron do pais de Gavaudan. Son nouvel ami, propriétaire d'une taverne à l'épi chantant aussi juste que le vent dans les mèches dorées de son tenancier. Il avait été témoin de quelques débordements de jeunesse de la Goupile, et elle lui était reconnaissante de son silence à ce sujet, tout en rougissant de ce souvenir... pourtant sans déshonneur, mais si opposé à tout ce qu'est d'ordinaire la jeune Vicomtesse !

Elle arriva au milieu de l'octroi de Saint-Didier, avisa l'élégante épouse d'Adrien, qui ne passait pas inaperçu, quelques roturiers de plaisante compagnie, la maire de Mende, notamment. Quelques nobles taciturnes, trop las du temps passé, et quelques nobles de nouvelle génération, et Finubar... Et ça bavardait à grandes phrases, dans ce coin ! Lentement, elle s'approcha, à petits pas. C'était impensable de ne pas les saluer, mais elle ne voulait surtout pas déranger...

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Bentich
Cette fois c’était engagé et bien engagé, le Coms lui avait posé la question rituelle que Ben avait souvent entendu lors des précédentes allégeances.

Ben était agenouillé mais il fixa le Coms dans les yeux. Et sans sourciller répondit à la question


Votre Grandeur c'est pour moi un honneur de répondre par l'affirmative à votre question.

Oui je veux être tout à fait votre homme.


Une fois la réponse donnée, Ben attendit calmement la suite des évènements, tout en ayant toujours cette boule au ventre. Mais en pensant au sourire radieux et aux merveilleux regard de celle qui était dans son coeur, il reprenait doucement mais surement son assurance.
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Celtic_de_vandimion
Relevez vous Bentich!

Roderick le regarda déplier sa grande carcasse, le second anoblissement de la journée, deux encore puis commenceraient les allégeances.

Il se demanda si, et depuis quand, Ben attendait ce moment.

Une fois que le Sénéchal fut debout, le Celt s’avançât et lui donna le baiser de paix.

Roderick se recula attendant l'intervention de Montjoie

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Ingeburge
Les perturbateurs connurent un moment de répit car l'échange entre le comte du Languedoc et le nouveau baron de Saint-Didier-en-Velay venait de se clore. C'était donc à elle de reprendre la parole afin de faire lecture du contreseing et d'appeler l'anobli suivant. Sourcils froncés, elle quitta la silhouette d'Eirwen des yeux, Eirwen qu'elle avait vu plutôt esquisser un geste de dénégation, comme pour rejeter la faute sur d'autres et elle finit par tourner les talons pour revenir non loin du trône.

Là, elle ouvrit sa reliure et déclara :

— Messire Bentich, vous voici désormais baron de Saint-Didier-en-Velay et de ce fait, vassal de la Couronne du Languedoc.
Avant de lire ce qui attestait l'octroi :
Citation:

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales et après consultation et votation du Collège Héraldique de France, validons et contresignons la demande de Sa Grandeur Adriendesage, comte du Languedoc, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Languedoc à Bentich.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Saint-Didier-en-Velay (Sant-Desirat-de-Velai) est bien fief mouvant du comté du Languedoc.

      Et qu'en conséquence de quoi, messire Bentich se voit octroyer le fief de mérite de Saint-Didier-en-Velay, érigé en baronnie et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « d'azur, au lion d'argent, à la bordure de gueules chargée de huit fleurs de lys aussi d'argent », soit après dessin :




      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le sixième jour d'avril de l'an de grâce MCDLX.





La pochette fut refermée et de mémoire, elle appela :
— Que s'avance maintenant jusqu'à son suzerain Arthur Cano, afin que de prêter prime allégeance pour Génolhac, terres lui étant remises à la demande d'Adrien Desage, comte sortant, en récompense de ses mérites en Languedoc.
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Bentich
Aux paroles du Coms, Ben se releva, et le vit s'approcher, pour faire le baiser de la paix. Une fraction de seconde Ben faillit faire la connerie de sa vie. Il pensa une fraction de seconde, agripper les joues du Coms, et d'enfuir profondément sa langue dans la bouche du Coms, mais immédiatement il oublia cette pensée, c’était une cérémonie d’allégeance et cela avait une signification sacrée pour le nouveau Baron en particulier et pour le Languedoc en général.

Il fit donc comme tout le monde un baiser effleuré.

Ben une fois que tout fut fini attendit que le Coms recule, et attendit lui aussi la suite de la cérémonie

Monjoie pris la parole pour donner le titre de noblesse que Ben avait reçu

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Magalona_Eufrasia, incarné par Aimelina


Je reçus le messager livrant la lettre de convocation aux allégeances en meilleure forme que la dernière fois que Montjoie m'avait aperçue. Je parcourus rapidement la missive, me rappelant en avoir lu maintes semblables lorsque petite, je me glissais dans le bureau de mes parents. J'envoyais alors la personne se restaurer à mes frais et prendre du repos pendant que je rédigerais réponse, non sans lui avoir fait promettre de ne venir me trouver qu'une fois réellement reposé. Je n'aurais pas aimé renvoyer ce messager sans avoir pris soin de sa santé. Je crois qu'il suivit mes conseils, car il se présenta quelques heures après m'avoir laissée. Il trouva ma réponse, ou plutôt mes réponses, prêtes. Je les lui tendis, scellées comme il se devait, ainsi qu'un petit rectangle recouvert d'un papier huilé afin de le protéger des intempéries. Puis je l'accompagnais jusqu'aux portes de la ville, souhaitant avoir nouvelles de ma patrie. Je l'y laissais, le regardant partir vers mon sud natal, après lui avoir remis une bourse d'une dizaine d'écus afin qu'il se charge d'un pli personnel concernant ma sœur et une besace contenant victuailles pour le voyage.


Citation:
De moi, Magalona Eufrasia d'Alanha, humble comtesse du Gévaudan, baronne d'Alaigne, dame de Mireval et de Marmorières ;

A Vous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Pair et Roi d'Armes de France ;

Adissiatz !

Actuellement retenue en Bourgogne où j'ai établi mon domicile sur les conseils de mon médicastre, je ne puis faire le voyage vers le Languedoc pour me trouver présente en personne lors de la cérémonie d'allégeances qui aura lieu. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour cette absence physique. Je les présente également à Sa Grandeur le Comte du Languedoc, accompagnée de mon respect.

Vous trouverez, jointe à la présente ma lettre d'allégeance envers Sa Grandeur Roderick de Vandimion ainsi qu'un présent le concernant.

Je profite également de la présente pour vous demander quelles sont vos conclusions concernant ma demande d'échange du fief de Mireval pour celui de Saint Guilhem-le-Désert.

Dans l'attente de votre réponse, je prierai pour que le Très-Haut vous garde.

Écrit et scellé de ma main, à réception de votre missive de convocation, en Nevers, Duché de Bourgogne.


Citation:
De moi, Magalona Eufrasia d'Alanha, humble comtesse du Gévaudan, baronne d'Alaigne, dame de Mireval et de Marmorières ;

A Vous, Roderick de Vandimion, Comte du Languedoc ;

Adissiatz !

Par la présente, je renouvelle mon allégeance au Languedoc, comme Père et Mère le firent avant moi pour les terres de Gévaudan, Alaigne et Mireval.

Soyez assuré que je vous reconnais vous, Roderick de Vandimion, comme le comte légitime du Languedoc, par la Grâce Divine et celle des urnes.

Je vous promets ainsi fidélité, conseil et soutien en toute circonstance.

Une fois n'est pas coutume, ou plutôt afin de faire perdurer la coutume qu'avait instaurée feu Rekkared de Sìarr en son temps, puis Père, je joins à cette lettre un présent à votre intention. Il s'agit d'une copie du « Du bon gouvernement, un miroir des princes » qui, j'en suis certaine, sera pour vous, source d'inspiration inépuisable. J'y adjoins les paroles que prononça Père lorsqu'il l'offrit pour la première fois au comte du Languedoc à qui il prêta allégeance - paroles consignées alors par le héraut de l'époque et dont j'ai pu retrouver copie dans ses affaires :


« Permettez moi, messire Coms, de vous donner un premier conseil de vassal. Lisez attentivement cet ouvrage, il a été le livre de chevet de certains de vos prédécesseurs.

Puissiez vous être plus grand que celui que vous pensez le plus grand. Le secret réside je pense en ne pas chercher à l'être, les clés en sont dans ce livre.
»*


Que le Très Haut vous garde.

Écrit et scellé de ma main, à réception de la missive de convocation, en Nevers, Duché de Bourgogne.

Citation:
**


Et de fait, dans le petit paquet recouvert soigneusement, se trouvait l'ouvrage mentionné dans la lettre.

"De la belle ouvrage qu'avaient fait les copistes de Galamus

Les parchemins étaient soigneusement écrits et enluminés, puis les copistes les avaient pliés et réunis en assemblages, cousus ensemble sur des lanières de cuir qui leur servaient de support.
Ensuite les extrémités des supports avaient été lacées le long de rainures creusées dans les feuilles de bois qui formaient la couverture et le dos de l'ouvrage.

La reliure était recouverte de cuir de première qualité, brun, parfaitement tanné.

Le tout avec la plus grande minutie et la plus grande attention que seule la quiétude des gorges permettait d'atteindre." *


Notes :
* © LeGueux
** Non, ceci n'est pas une erreur, mais le document est scellé de cette façon.
N.B. : Il faut considérer la lettre destinée à Ingeburge comme étant un parchemin replié et scellé afin que le contenu n'en soit pas dévoilé. Le tout de telle façon que le parchemin contenant l'allégeance se trouve dans ce pli.


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Bentich
Le Coms lui avait fait la remarque discrètement pour son serment, et Ben recommença. Il avait été trop vite,

Moi Bentich, je vous reconnais, Roderick de Vandimion, comme Coms du Languedoc et mon suzerain légitime. Je vous jure ce jour fidélité, aide et conseil. Que mon bras et mon épée soit toujours au service du Languedoc.
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Celtic_de_vandimion
Cette fois le Celt récupéra un grand et lourd brand d'arçon dans son étui.
Il s'approcha de Saint Didier et tenant l'arme devant lui à l'horizontale comme fait précédemment pour Adrien ...


J'accepte votre allégeance et en retour je vous promets protection, justice et subsistance pour la Baronnie de Saint Didier en Velay. Recevez en symbole de ce serment, ce brand d'arçon qui armera votre selle et pourra vous aider a défendre Vos terres et notre comté.

Il tendit la grande lame a Bentich.
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Bentich
Ben regarda le Coms qui sortit, une épée, mais pas n'importe laquelle, un brand d'arçon. Arme qui allait à ravir au Baron de Saint Didier en Velay.

Il prit la lourde lame des mains du Coms


Je vous remercie pour ce présent Votre Grandeur, elle correspond très bien à mon tempérament

Ben s'inclina devant le Coms du Languedoc, puis retourna à sa place parmi les nobles et les invités. Il espérait dans on fort intérieur ne jamais devoir utiliser cette arme qui était assez destructrice quand on savait s'en servir, et c’était le cas du Sénéchal.

Une fois a sa place dans l'assemblée, il attendit la suite, son ami Arthur avait été appelé

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