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[RP] Allégeances à Roderick de Vandimion – la cérémonie

Arthurcano
Arthur était entouré de ses amis, un regard circulaire dans la grande salle des allégeances et déjà, son nom sonnait par la voix de Dona Ingeburge... Son nom... Arthur...

Arthur qui écoutait attentivement ce qui se passait, le comte précédent avait fait serment et Benichou venait d'en faire autant pour sa baronnie méritée...

Son regard se perdit quelques instants dans celui de ses amis présents... Machinalement il plissa son aube blanche, le sacristain qui était habitué à donner le baptême ou la confession, n'en menait pourtant pas large...

Un dernier regard pour s'aperçevoir qu'Aly n'avait pu venir avec Lola, un pincement au coeur ...
Puis, il se tourna alors vers un regard Azur, ce regard azur qui était le sien et se remémora ce qui les liés depuis leur rencontre en 1456 ... Ce regard, celui là même qui ne l'avait jamais oublié et qui lors de son retour en Languedoc avait été le premier à se poser sur lui comme si leur au revoir était d'hier...
Il posa alors sa main sur son bras, qu'il serra un peu plus que de raison... En elle, il puisait la force nécessaire avant que de prendre son élan...

Un souffle, des jambes qui flageolent... Et en route pour un nouvel élan...

Il s'avança aussi dignement qu'il pouvait l'être jusqu'au trône comtal, il croisa Ben et lui fit clin d'oeil... Un jour nouveau pour trois hommes qui demeuraient au labeur de leur comté... D'autres méritaient autant sinon plus que lui même, un jour ils en seraient aussi récompensés...

Devant le trône comtal, il posa genou à terre devant son comte et attendit que Roderick lui fasse demande selon la coutume du Languedoc...

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Celtic_de_vandimion
Celui qui venait de s'agenouiller devant lui était spécial,
Le futur époux de sa future filhola.
Roderick se leva de nouveau, il se demandait d'ailleurs s'il n'allait pas rester debout jusqu’à la fin de la cérémonie.
Roderick découvrait le frère Arthur et ce qu'il découvrait lui plaisait.
Simple, efficace, bourreau de travail...
Il méritait cette distinction.

Il fixa ses yeux vairons sur l'homme en aube qui se tenait agenouillé devant lui.


Fraire Arthur Cano, voulez vous être tout a fait notre homme?

Il attendit la réponse du fraire en englobant la salle d'un regard circulaire.
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Aimelina
(Jehan Djahen)-« Ô, ma bavarde Aimelina, serait-ce le nom de Personne dont je m'affuble qui vous effraie et vous fait perdre vos mots ? Voyez-vous en moi quelque Ulysse des temps modernes, revenant de conquête et las de combattre de si longue durée, qui cherchant refuge sur votre ile s'en irait piller votre Maison ?
Craignez-vous que, tel le pieu qui blessa Polyphème, ma requête ne dérobe à votre regard la jouissance de contempler autrui ? Que je sache, vous n'êtes pas croqueuse d'hommes, aussi de moi nulle crainte à avoir !
Pérignan, donnez-nous votre approbation bienveillante, car je vous demande la main d'Aimelina et votre bénédiction, à vous qui êtes des deux l'oncle de cœur ! »


Vraiment, vraiment, vraiment pire que le Gisors. Surtout dans la flagornirie la plus éhontée... et délicieuse. Elle a des goûts de latrines, la Linèta, ne l'oublions pas !

(Ingeburge) -« Je rappelle à toutes fins utiles que si une cérémonie d'allégeances est publique, c'est notamment pour que tous les présents puissent en une certaine manière faire office de témoins et pour ce faire, il faut pouvoir entendre ce qui se dit. »

Sur ces récriminations, Aimelina pinça les lèvres de rage ; elle ne l'avait pas réclamée, toute cette scène, elle était justement venue dans un coin ronger son frein d'avoir été ignorée de tous ! Si seulement elle pouvait l'expliquer à Ingeburge... En temps voulu, elle le ferait, mais pour l'heure, Eirwen murmurait à son oreille un enthousiasme non feint :

(Eirwen) -« Tu te rends comptes combien tu es chanceuse ? On te fait une demande officielle, et en plus, on te laisse le choix ! Je n'ai eu ni l'un, ni l'autre, alors fonce ! »

-« Tu crois ? Sérieusement, je ne sais pas, c'est tellement inattendu... »
Un regard à Finubar, car elle avait remis à lui sa décision, pas tout à fait convaincue d'avoir agi comme il fallait. Tant pis, au pire, Jehan n'était pas le plus mauvais des partis, et son parler était doux comme le miel !

(Finubar) -« - Ma Foy, Jehan, Aimelina.
Je pense que tes parents, Jehan, serait sans doute venu me demander conseil sur cette demande.
De même que ton père, Aimelina, malgré sa grande sagesse et ses décisions mûrement réfléchie, aurait tout de même consulté plusieurs proches. De cette façon, je puis dire que, vous feriez un couple qui à mes yeux serait considéré comme favorable.
Cependant, Jehan, je te demanderai une chose. Ne me déçois pas.

J'ai une chose à vous demander également connaissant votre lien avec Dame Eirwen. Acceptez-vous qu'aujourd'hui je lui demande sa main également ? »


La réponse de son vassal laissa la Linèta songeuse ; sa demande, en revanche, la réjouit au plus haut point, et oubliant de conclure sur la question de Jehan (un oubli volontaire, diront certains), elle rebondit :

-« Tout à fait, épousez-la, je sais que Paire avait formé ce projet, et vous serez utiles l'un à l'autre. Et il faudra demander à Jehanne, aussi, elle est la suzeraine d'Eirwen ! »

(Salvaire) -« Donà Aimelina ! Vous n'y songez point, pardine ! Voulez point vraiment espouser ce freluquet, s'pas ? Il sort à peine de chez sa nourrice et de verda n'a rien pour lui. Sait même pas faire les petits pâtés et il pense sans nul doute que le caçolet est un instrument de musique.
Je vous en prie ! Pour votre bien, ne vous engagez point avé ce godelureau ! Ce serait là l'erreur de votre vie !
Et bé, ditez-lui donc, vous ! Que le baronichet n'est point digne d'espouser quiconque ! L'est même point pubère, si cela se trouve ! Tsss ! »


N'importe quelle personne aurait pu répondre, mais il fallait que ce soit le cousin héritier d'Aymeric - qui avait été fiancé à la soeur d'Aimelina, jadis - qui s'en mêlât. Très heureuse de la circonstance, la Linèta rétorqua :

-« Ah mais je n'en sais rien, je demande conseil à mes vassaux, enfin, un pour l'heure, les autres viendront ! Tant que j'aurai point leurs avis, il aura point ma main, et n'empêche, macarèl, que vous avez raison de me conseiller, mon futur beau frère. Enfin, si vous avez l'honneur familial, il vous faudrait honorer la promesse faite jadis d'unir la vicomté de Randon au comté du Gévaudan ! Nous nous accommoderons bien de ce qu'elle est devenue simple baronnie, l'important n'est pas là. »

(Messager de Magalona) -« Dòna Aimelina, une lettre pour vous ! »

-« Ah, en parlant de ma soeur, elle m'écrit un pli. Il me faut m'isoler, chers amis... Sans délais ! »

Sitôt dit, sitôt fait, pfioute ! Elle s'échappe, plantant là Eirwen et Finubar, désormais l'un à l'autre promis, Jehan avec une demie réponse, Salvaire avec un gros appel du pied à honorer les engagements passés de défunts. En vérité, elle est inquiète, inquiète de savoir le contenu de ce pli... Il faut dire que la lettre qu'elle avait écrite à Magalona dissimulait le décès de leur mère, ou du moins le revêtait d'un vernis acceptable. Espérant avoir épargné de la douleur à Magalona, elle déplia la lettre, et lut...
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En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.[En perte de vitesse, risque de caler bientôt]
Arthurcano
Arthur après avoir mis genou à terre et tel un chevalier baissa la tête attendant que le comte parle... Et dans sa tête se déroulait le fil de son histoire, de son travail, de ses amours, enfin de sa vie.... Etrange comme quoi lui qui n'attendait jamais rien en retour de ce qu'il pouvait donner, se trouver en ce jour si ému... Le don de soi, le sens de la Vie trop en oubliez l'essence même...
Citation:
Fraire Arthur Cano, voulez vous être tout a fait notre homme?

En ces mots entendus, Arthur releva la tête et comme selon sa devise "Loyal jusqu'au dernier souffle" il serait, ses yeux se plongèrent dans ceux de son comte...

Oui Celt, je le veux !

Etrange ce sentiment de dire oui comme une demande en mariage... Mais apres tout c'est un peu comme épouser son comté.
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Germain de Gisors, incarné par Aimelina


Le Languedoc, par rapport à la Normandie, a au moins le mérite d'être chaleureux, sinon pour ses habitants au moins par son temps, et depuis qu'il est descendu en Languedoc, depuis qu'il est vassal de la Galinèta, la crinière blonde est devenue plus blonde encore, se parant de reflets plus clairs, blanchis par les rayons solaires. Et la peau si claire, est devenue dorée, faisant du Gisors, une icône que Midas lui-même envierait. Et malgré cette certitude, malgré l'absolue certitude de sa beauté sauvage, il se fait clairement chier. Parce qu'il lui faut attendre que les travaux engagés à Montfort-sur-Boulzane touchent à leur fin, en effet, désireux de rester au plus près de sa suzeraine, il a emprunté à quelque juif, assez du moins pour rendre l'endroit habitable, profiter des arbres en masse pour rendre au manoir déjà présent un aspect plus agréable au regard, et surtout, un endroit plus sur pour loger. En attendant, il est relégué dans une ferme du voisinage et il s'y ennuie. Alors l'annonce des allégeances, c'est une opportunité à ne pas manquer, le temps de faire harnacher son cheval - vestige de l'époque normande - et de gagner Montpellier, trois heures et demie passées pour enfin confier l'animal aux écuries du Castel et demander son cheval. Les gants sont ôtés et glissés dans la ceinture tandis qu'il rejoint la Salle du Plaid.

Bonne idée que celle-ci.. Des inconnus et des plus connus, alors dans un réflexe, il gagne ceux qu'il a déjà vu, et son regard s'attarde sur Aimelina qu'il aperçoit. Elle peut bien s'isoler, il la suivra partout. Pourtant, parce qu'il a un restant d'éducation, à tous ceux dont il croise le regard, il offre un salut de la tête respectueux.


Boujou Galinèta. Tu vas ?

En finir avec cette cérémonie et m'accompagner à Montfort que je te montre l'avancée des travaux.
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Celtic_de_vandimion
Roderick tout en s'approchant...

Relevez vous Fraire.

Il lui laissa le temps de se redresser et lui donna le baiser de paix .

Le Celt se recula pour laisser Montjoie officier.
Il regarda du coin de l'oeuil que le cadeau destiné a Arthur se trouvait bien en place.
Pour le moment la cérémonie se passait bien, le celt se surpris a adresser une prière a Aristote pour que ça dure.

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Ingeburge
Sauf que ce n'était pas à la Joie de vivre d'intervenir, pas encore, l'occurrence précédente ayant été un peu confuse du fait que Bentich avait opté pour le serment classique et que le comte du Languedoc avait voulu sacrifier à la tradition languedocienne. Il fallait donc encore que vassal et suzerain échangent leurs promesses réciproques. Se rapprochant quelque peu, elle souffla à l'attention d'Arthur, à qui elle avait assuré qu'elle le guiderait si besoin est :
— Fidélité, aide, service armé et conseil.

Avant de se perdre dans la contemplation d'une poutre. Ma-gni-fi-que.
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Arthurcano
Arthur, sur l'invitation du comte Roderick de Vandimion, se releva et reçu le baiser de paix.
Il avait longuement hésité entre insérer ou non... Qui de Kelak ou Saliva avait raison...
Sa bonne étoile lui avait susurrer la bonne manière... Surtout pas la... Aussi, après effleurement des lèvres et réception du baiser de paix... Un autre murmure vint à son secours celui du Roy d'Armes... Hein quoi Ah oui...

Il prit alors parole et mémorisa qu'il aurait à remercier Montjoie pour son aide discrète... Le sourire sur les lèvres et devant son suzerain, il prit alors parole...


Votre grandeur,
en ce jour, et devant le Très Haut, je vous reconnais comme Suzerain vous, Roderick de Vandimion, Comte du Languedoc par la grâce des urnes.
Je vous jure en ce jour fidélité, aide et conseil. Que mon bras et ma crosse toujours, soit au service du Languedoc et des Languedociens.


En lui un chamboulement, en lui une certitude celle qui était déjà sienne servir son Languedoc jusqu'au dernier souffle...
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Celtic_de_vandimion
Un de plus.
Qu'avait-il dit?
Sa crosse au service du Languedoc?
Pourquoi pas...
Il tendit le bras et saisit un livre dissimulé par une riche étoffe.


J'accepte votre allégeance Senher Arthur Cano et en retour je vous promets protection, justice et subsistance pour la Seigneurie de Guenolac. Recevez en symbole de ce serment, ce livre des vertus qui je n'en doute pas guidera vos choix et pourra vous aider a prendre les décisions idoines pour gérer vos terres et nous conseiller.

Roderick lui tendit le livre en souriant.
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Jehanne_elissa
Jehanne vit Aimelina s'éloigner du groupe, et voulut profiter de l'occasion pour la saluer, mais elle était tête baissée sur un courrier, et d'ailleurs, Germain de Gisors, tout juste arrivé, était passé sous le nez de la Goupile et lui avait volé la place.
Ne souhaitant pour rien au monde déranger la Linèta qui semblait bien dépassée par tout ce qui lui arrivait (mais Jehanne n'avait, de loin et en retard, pas vraiment tout compris), elle s'approcha plutôt du Baron Salvaire, et du coup, des autres protagonistes. Du beau monde, et c'est à peine si Jehanne rougit au souvenir de sa dernière rencontre avec Salvaire (les rares qui comprennent cette phrase savent également qu'il n'y a rien de sentimental dans cet embarras, dieu merci !).


- « Bonjorn Salvaire, bonjorn Eirwen, adissiatz, barons ! »

Ingénument, on se glisse dans le groupe, et on demande...

- « Que se passe-t-il, par ici ? »
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Arthurcano
Le Com venait d'accepter son allégeance, Arthur le coeur vaillant, reçu des mains du comte, un vieux livre qui symbolisera le serment celui qui unira notre comté et notre église... Les Brebis de Guenolac aurait sous peu un seigneur mais surtout une âme attentive et qui les guidera sur le chemin de la Foy et de l'amitié Aristotélicienne...

Mon Comte, Mon Frère,
vous n'auriez pu choisir meilleur symbole que ce livre qui depuis de longues années ornent mon chevet... Gageons qu'à travers lui le peuple de Guenolac trouvera la foy qui m'anime autant dans les pas du Très Haut que dans ceux de mon Comté.


Il se pencha légèrement en avant faisant génuflexion et lui murmura que s'en servir il aura occasion sous peu lors de la cérémonie du 9 avril... Puis se relevant, il se tourna vers le Roy d'Armes pour savoir si place il pouvait reprendre parmi la grande assemblée...
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Ingeburge
Et de trois. C'était à elle, à nouveau, d'entrer en piste, de s'avancer et de sa voix claire de lire le contreseing qui consacrerait aux yeux du monde qu'Arthur Cano était désormais seigneur de Génolhac.

Elle s'avança donc et dit puis lut de sa voix claire :

— Messire Arthur Cano, vous voici désormais seigneur de Génolhac et de ce fait, vassal de la Couronne du Languedoc.
Citation:

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales et après consultation du Collège Héraldique de France, validons et contresignons la demande de Sa Grandeur Adriendesage, comte du Languedoc, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Languedoc à Arthurcano.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Génolhac (Ginolhac) est bien fief mouvant du comté du Languedoc.

      Et qu'en conséquence de quoi, messire Arthurcano se voit octroyer le fief de mérite de Génolhac, érigé en seigneurie et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « de sable, au pal losangé de gueules et d’argent », soit après dessin :




      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le sixième jour d'avril de l'an de grâce MCDLX.





N'en manquait plus qu'un et la session des anoblissements serait terminée :
— J'invite maintenant Kelak Akap à se présenter à son suzerain afin que de prêter prime allégeance pour Montmoirac, terres lui étant remises à la demande d'Adrien Desage, comte sortant, en récompense de ses mérites en Languedoc.
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Arthurcano
Le Roy d'Armes venait de parler, elle imposait par sa prestance une forme de respect que peu devant lui pouvait autant l'impressionner... Il s'avança pour prendre le parchemin qui lui octroyait la seigneurie de Génolhac... Et faisant génuflexion, la remercia discrètement pour son aide apportée...

Le parchemin en main, il reprit ensuite la direction de l'assemblée après un demi tour à droite digne d'un OSTIEN qui aurait appris à le faire devant son Supérieur...

Il marcha jusqu'à son petit groupe d'amis réunis, ne se déparayant pas de ce sourire dont il est coutumier...

Kelak était appelé, à son côté se rendit...

Mon bon ami, à ton tour !

Il retourna auprès de Ceb et Soc, posa à nouveau son bras sur celui de la brunette...
Merci ma belle d'avoir toujours été là pour moi...

Puis il se rendit auprès de son second Mentor et ... Discrètement avant que la cérémonie ne reprenne avec Kelak...

Bonjour Malk,
te voila en bien belle compagnie, dites je ne sais ce que vous prenez mais vous n'en n'auriez pas une petite larmichette en rab ?

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Kelak
Sans s’en rendre compte, Kelak enserrait de plus en plus la main de sa tendre épouse tantôt il la relâchait, tantôt il la serrait que d’avantage, c’est que dans sa tête c’était l’effervescence

C’était la 3° fois déjà qu’il se faisait récompenser par son comté pour son investissement, à ce niveau là il n’avait pas trop à se plaindre, tout avait commencé par un simple merci publique à la cérémonie de clôture du mandat du vicomte Malkav, il avait ensuite reçu une croix civil et enfin aujourd’hui il recevait un fief de mérite.

Etrangement en y repensant c’était la reconnaissance de Malkav qui l’avait le plus ému et lui avait le plus donné l’envie de se surpasser par la suite, sans doute était ce parce que comme pour toute chose, la première fois c’est…magique même si parfois approximatif.

Ensuite 6 mois après la comtesse Alendrisse lui avait remis la croix civile et aujourd’hui le baron de la Voulte avait demandé et obtenu pour lui l’octroi d’un fief de mérite. Kelak espérait pouvoir glisser 2 mots pour l’en remercier à un moment ou un autre.

Mais en ce jour le cœur de Kelak était mitigé car la récompense de Kelak allait l’obliger à cotoyer ce qui se faisait de pire dans notre monde, la seule chose ici bas qui arrivait à annihiler sa bonne humeur et rendre aigri même le plus heureux des hommes.

Kelak n’avait prévenu absolument personne de son anoblissement, il ne fanfaronnait pas d’entré dans ce monde, ce monde parallèle ou seul la course du soi était de rigueur et ou le narcissisme était omniprésent et omnipotent.

Il suffisait d’écouter les échanges courtois entre un Debba et un Acta, entre un Corbac et une Dudul, entre un Bbred et un Finubar pour souligner ô combien l’assemblée nobiliaire était là pour se soucier des problèmes du peuple et voir comment le serment d’aide et assistance proférer par chaque noble était juste considéré comme un poème vide de sens à réciter une fois tous les 2 mois pour une grande majorité.

Enfin peut être que tout ceci n’était que le début d’une nouvelle ère, peut être que d’autre anoblissement de mérite vraiment mérité allait suivre…peut être que la jeunesse noble languedocienne ne rimerait plus avec piètre descendance consanguine de grande lignée peut être… ou pas…

L’avenir nous le dirait mais comparer les 16 mandats consécutifs de maire de la sublime Mounia et certaines vieilles patentes pour des baronnies c’était on ne peut plus explicite...

Mais soit grâce à des personnes comme Adrien, Cebyss, et quelques autres, tout espoir n’était pas perdu.

Une ère nouvelle s’ouvrait peut être et si Kelak se faisait récompenser aujourd’hui ce n’est pas grâce à son aigreur mais parce qu’il avait toujours mis sa bonne humeur, son envie d’aller vers les autres et son envie de partager son savoir avec tout un chacun.

Il avait, tout comme Arthur, toujours mis son énergie au service du Languedoc sans jamais rien attendre en retour.

Kelak redeviendrait pleinement le jovial, grâce à Lise, grâce au CLE, grâce aux jeunes languedociens et en plus il ferait tout pour ramener le vicomte de rochefort du bon coté de la force et si il fallait aussi lui rouler un pèle vassalique il le ferait sans hésiter.

Le choix de la jovialité choisi, kelak relâcha doucement la main de sa belle, et pour l’aider encore dans ce choix, le destin lui fit un signe, un petit rire qu’il connaissait bien, Luna sa fille de 3 ans venait d’arriver accompagnée de la nourrice et du fils adoptif de Kelak. Luna grimpa sur les genoux de son père et entoura de sa petite main l’index de Lise, c’est dans des circonstances plus que particulière que l’enfant avait rencontré la nouvelle épouse de son père, mais une tendre relation était né immédiatement.

C’est finalement avec un grand sourire que Kelak attendit sagement son tour

Et justement le moment était venu

Il déposa Luna sur les genoux de lise, ébouriffa les cheveux de son fils et se dirigea vers le Comte et se mit à genoux en attendant la suite il en profita pour murmurer au comte

Est-ce que à un moment je pourrai m’exprimer afin de remercier votre prédécesseur ?
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Lise_
Long, par Aristote que c'était long...pis les chaises placées tout au fond a gauche, elles sont pas rembourrées alors forcément au bout d'un moment, çà fait mal au...
Enfin bref, se tortiller d'une fesse a l'autre, écouter les babillages d' à cöté, çà fait passer le temps.
Nul doute que la donzelle aurait eu d'autres idées bien plus constructives pour s'occuper mais ce n'était ni le lieu ni le moment et enfin la cérémonie commençait.
Un regard amusé a Kelak qui tendu comme un arc lui explose les jointures des doigts..et soudain un rire spontanné, ici me direz vous..hum oui pas facile à croire et pourtant..

Lise souria en voyant arriver les enfants de Kelak et encore plus lorsque Luna prit place sur les genoux de son père.
Et hop la blonde récupère sa main pour la redonner à la petite ce qui est en soit bien moins douloureux pour suivre la cérémonie qui se déroule.

Un petit sourire à Ben qui revient avec son brand d'arçon, un clin d'oeil complice a son Parrain et...en piste.
Lise posa un tendre baiser sur la joue de son époux prit Luna sur ses genoux, tandis que le Roy d'Arme, avec qui la fête est plus folle, l'appelait.

Y fait quoi Papa?

Lise posa un tendre bisou sur la joue de Luna

Papa, il est va être récompensé pour tout ce qu'il a fait et fera encore ...


Humpf....trop compliqué

Tu vas avoir une nouvelle chambre encore plus grande que l'ancienne ma belle.


Devant le visage réjouit de la petite, Lise réprima un petit fou rire et observa émue la suite des évênements.

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