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[RP] Allégeances à Roderick de Vandimion – la cérémonie

Marieline
Marieline qui assistait à la cérémonie depuis son coin avec Boulga et Esmey vit les allégeances de Ben, Arthur et maintenant Kelak.
Le Coms avait vraiment bien fait de les remercier de cette façon, en les faisant accèder à la noblesse, ils le méritaient.
Elle faillit verser une 'tite larmouille, mais se retint... Voilà qu'elle devenait sentimentale maintenant !

Elle se reprit et afficha un grand sourire de satisfaction pour ses amis.
Elle aurait bien crier Vive Ben ! Vive Arthur ! Vive Kelak !.... Mais elle se retint là encore car cela n'aurait peut-être pas été bien vu par toute la noblesse présente qu'on se mette à crier ainsi. Elle se tût donc, et assista en silence au reste de la cérémonie.

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Celtic_de_vandimion
Roderick avait décidé de ne plus s'assoir quand il vit s'approcher un personnage...
Bon vivant, râleur, grognon et sympathique.
Il s'approcha de lui et allait lui poser la question symbolique rituelle quand Kelak lui chuchota deux mots.


Oui aucun problème, dés la fin de notre échange.

Il se redressa et fixant l'homme de ses yeux vairons...

Mestre Kelak, voulez vous être tout a fait notre homme?

Il se doutait de la réponse mais attendit qu'elle soit confirmée
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Kelak
Kelak sourit et remercia le comte de lui accorder un peu de temps pour les remerciements

Il ajouta avec l’espièglerie qui le caractérisait tant


Ca sera bref promis, en mode Lapinou, vite fait bien fait

Le sourire de Kelak s’effaça ensuite pour reprendre un air sérieux et le comte lui posa la question fatidique, si pour son suzerain de cœur il préparait une réponse graveleuse du genre « oh oui prend moi pour homme grand fou » pour le comte du Languedoc le fouteudjinisme de Kelak avait trouvé sa limite il se contenta donc d’un humble

Oui je le veux

Sans être sûr que c’était le bon moment il ajouta le serment traditionnel, serment bien inutile tant dans le chef de kelak que des 3 premiers anoblis du jour, tant leur dévotion n’était plus à prouver.

Je vous reconnais, Roderick de Vandimion, Coms du Languedoc et mon suzerain légitime. Je vous jure en ce jour fidélité, aide et conseil. Que mon bras toujours, soit au service du Languedoc

Kelak attendit la suite
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Celtic_de_vandimion
Roderick sourit

Accélérer le mouvement n'était pas pour lui déplaire, les mondanités , même s'il se trouvait régulièrement invité a mariages , naissances, baptêmes et bals divers, n'avaient pas particulièrement sa préférence.
Celle là, obligatoire et coutumière lui laissait entrevoir une longue et fastidieuse journée.


Relevez vous Mestre Kelak Akap.

Avant de s'approcher il regarda si ce qui lui était destiné se trouvait bien a portée de main.
Effectivement, recouvert d'étoffe...


Il s'approcha de lui et lui donna le baiser de paix.

Reculant, il se saisit du symbole toujours dissimulé et solennellement, déclara a haute voix.

J'accepte votre allégeance Senher Kelak Akap et en retour je vous promets protection, justice et subsistance pour la Seigneurie de Montmoirac. Recevez en symbole de ce serment, ce tonnelet a vos armes en bois de chêne des forêts limousines qui je n'en doute pas, exaltera bientôt les arômes des vins languedociens et pourra vous aider a nous conseiller.
Ne dit-on pas "in vino veritas".


Franc sourire aux lèvres, Roderick tendit le tonnelet au nouveau Seigneur.
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Kelak
Kelak malgré le sérieux de la cérémonie éclata de rire en recevant son cadeau

Un tonnelet héhé, cela me va droit au cœur, et avec mes armes dessus, personne pourra me le voler, parce que des voleurs de tonneaux té j’en connais quelques uns…

Kelak se souvint d’un ignoble individu à Lodève qui avait substitué ses tonneaux de vin par de l’eau…


Dans l’euphorie Kelak en avait un peu oublié de soigner son langage et s’en excusa, il saisit son tonneau comme si c’était un nouveau né remercia encore une fois le comte d’un signe de tête , puis se tourna vers l’assemblé afin de remercier comme le comte l’en avait autoriser l’ancien conseil.

Il sourit rien qu’en imaginant la tête de la chef de cérémonie pour cette nouvelle entorse au règlement, peut être qu’un jour dans ses mémoires elle écrirait
« de tout les peuples de la gaule les belg...

hum non

"de tout les comtés du royaumes les languedociens sont les plus indisciplinés »

nombreux Languedocien en lisant ce passage ajouterait ensuite

"et fier de l’être..."

Kelak prit donc la parole


Hum je vais essayer de faire bref comme à mon habitude



Petit sourire vers cebyss qui ne pourrait que confirmer le côté taiseux du nouveau noble.

Je tenais simplement à remercier le comte sortant et son conseil pour cette récompense, d’un point de vue personnelle

Kelak sourit

Cela me fait plaisirs mais plus encore ce qui me fait plaisirs c’est de croiser ces regards amicaux et approbateur ici lieu, c’est là la plus belle récompense que l’on puisse rêver, merci à tous et bravo encore à Arthur et Bentich aussi.

Et puis d’un point de vue plus symbolique et altruisiste, et attachant beaucoup d’importance aux symboles, cette récompense doit symboliser pour tout un chacun que l’on peut aussi s’investir dans des secteurs souvent décrié telle que l’animation, la communication ou l’économie, et être reconnu.

Généralement un haut fait d’arme ponctuelle est bien plus garantie de récompense qu’un long investissement dans ce genre domaines.

Donc voilà merci, merci.

Et puisque qu’il s’agit d’un fief de mérite et pas de retraite, sachez que je ne prendrai pas la route de l’hospice de si tôt je n’ai pas fini de faire sourire ceux qui s’investissent et de décrier les autres.


Sourire amical vers un groupe, sourire carnassier vers un autre

et plus que tout je me réjouis d’inverser les positions avec certains d’entre vous.

Nul doute que, connaissant l’esprit graveleux de certains la phrase serait mal comprise, mais Kelak voulait simplement signifier qu’il se réjouissait de venir applaudir ceux et celle qui l’encourageait en ce moment car beaucoup méritait également une récompense comtale

Il se retourna vers la héraut et le comte attendant leur confimation pour s’en retourner prêt de Lise et lui montrer le tonneau

Au passage il se félicita mentalement qu’ Arthur soit passé entre lui et Bentich^^ poser ses lèvres là ou celle de Bentich venait de passer il y avait des limites à la bravoure que même Kelak ne franchissait pas

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Ayena
Bentich ? Ok. Un Baron de plus.
Arthur ? Ok. Il était super couette son blason à lui, en plus... Mieux qu'un Saint Rémi...
Kelak ? En cours.

Le spectacle laissait à Ayena u regard un peu vide, un fois n'est pas coutume. Le fier Akap, dont elle avait reconnu les mérite lors de son propre mandat et dont elle reconnaissait aujourd'hui encore les mérite au sein du CLE, allait recevoir une seigneurie. C'était un comble, pour un homme qui dénigrait sans cesse la noblesse. Un moment, d'Alquines avait espéré qu'il refuse l'octroi, comme pour montrer qu'il aimait son Comté mais qu'il restait fidèle à ses idéaux. Ce ne fut pas le cas. Chacun changeait, chacun évoluait. Et puis, que n'aurait-on pas fait pour porter une couronne et posséder un fief ? Tout le monde était faillible, c'était la leçon du jour. Un héros en moins, dans le coeur d'Ayena, qui, pourtant, ne laissa rien transpirer de ses pensées. Chacun faisait ce qu'il voulait et elle n'était pas en mesure de juger qui que ce soit.

Adrien, lui, hocha la tête au discours de Kelak, comme pour lui signifier qu'il le remerciait de l'avoir remercier. Tout le monde remerciait tout le monde, c'était beau, hein. Il sourit.


LJD Adrien est en retraite, je me permets de le faire agir...

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>Sponsor officiel d'Ayena__
Héraldique
Ingeburge
Réinstallé à son pupitre, le Roi d'Armes de France suivait avec attention l'échange. Le calme était revenu, au moins pour un temps, Ingeburge n'aurait pas à jouer les prévôts et à expulser manu militari les indélicats et autres bavards. Et de fait, comme elle était attentive, elle haussa un sourcil perplexe quand Kelak déclara sans vaciller qu'un haut-fait ponctuel était plus susceptible d'être récompensé qu'un investissement sur le long terme. Oui mais non. Les mythes, en matière de noblesse et de hérauderie, étaient tout bonnement effarants.

Se levant, puisque c'était à son tour, elle indiqua :

— Je puis vous assurer, messire Kelak, qu'un haut-fait ponctuel ne risque pas d'anoblir qui que ce soit. Plusieurs oui, un non, et il y a différents profils d'anoblis. Les généralités en matière de noblesse sont comme toutes les généralités, inconsistantes et biaisées. Enfin, vous voici désormais seigneur de Montmoirac et de ce fait, vassal de la Couronne du Languedoc. Je me ferai un plaisir de vous détromper sur tout ce que vous croyez savoir de cette noblesse dont vous faites maintenant partie.

Non mais, s'il y avait bien quelqu'un qui le savait mieux que quiconque, c'était elle; ne faisait-elle pas partie de la haute noblesse et n'était-elle pas le premier héraut de France? Elle fit alors lecture du contreseing :
Citation:

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales et après consultation du Collège Héraldique de France, validons et contresignons la demande de Sa Grandeur Adriendesage, comte du Languedoc, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Languedoc à Kelak Akap.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Montmoirac (Mourmoirac) est bien fief mouvant du comté du Languedoc.

      Et qu'en conséquence de quoi, messire Kelak Akap se voit octroyer le fief de mérite de Montmoirac, érigé en seigneurie et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « d'azur, à trois trèfles d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'argent », soit après dessin :




      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le sixième jour d'avril de l'an de grâce MCDLX.





Sa lecture faite, elle invita le dernier anobli du jour à reprendre place et elle indiqua :
— Les anoblissements ayant tous été réalisés, voici le moment pour les vassaux plus anciens de renouveler leur serment. L'appel se fera par ordre d'arrivée, conformément à la volonté de Sa Grandeur le comte du Languedoc. Ainsi, j'invite à s'avancer messire Jehan Djahen de Rieucros-Shaggash, pour les terres d'Exate, Portes et Couffoulens.

Et son regard glacé se posa sur le pubère, et pour cause, c'était l'un des perturbateurs.
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Kelak
Kelak sourit en prenant le parchemin, il renfreina son envie de soulever le tonneau et de crier « Adrienne j’ai Gagné » mais ce contenta de répondre humblement au héraut

J’ai grand hâte que vous me donniez tort sur la haute noblesse, mais...

non rien


Kelak se tut, ce n’était ni le lieu ni le moment de poursuivre, lire en détail les bilans de fin de mandats de l’ensemble des conseillers comtaux sortant serait bien plus explicite que le discours de Kelak et au moins on ne pourrait pas balayer les reproches du jeune homme d’un « pfff les clichés faut s’en méfier… »

il retourna s'assoir afin de montrer son tonneau à Lise

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Salvaire_d_irissarri
M'enfin, mais ça va pas, non ? a écrit:
(Salvaire) -« Donà Aimelina ! Vous n'y songez point, pardine ! Voulez point vraiment espouser ce freluquet, s'pas ? Il sort à peine de chez sa nourrice et de verda n'a rien pour lui. Sait même pas faire les petits pâtés et il pense sans nul doute que le caçolet est un instrument de musique.
Je vous en prie ! Pour votre bien, ne vous engagez point avé ce godelureau ! Ce serait là l'erreur de votre vie !
Et bé, ditez-lui donc, vous ! Que le baronichet n'est point digne d'espouser quiconque ! L'est même point pubère, si cela se trouve ! Tsss ! »

N'importe quelle personne aurait pu répondre, mais il fallait que ce soit le cousin héritier d'Aymeric - qui avait été fiancé à la soeur d'Aimelina, jadis - qui s'en mêlât. Très heureuse de la circonstance, la Linèta rétorqua :


-« Ah mais je n'en sais rien, je demande conseil à mes vassaux, enfin, un pour l'heure, les autres viendront ! Tant que j'aurai point leurs avis, il aura point ma main, et n'empêche, macarèl, que vous avez raison de me conseiller, mon futur beau frère. Enfin, si vous avez l'honneur familial, il vous faudrait honorer la promesse faite jadis d'unir la vicomté de Randon au comté du Gévaudan ! Nous nous accommoderons bien de ce qu'elle est devenue simple baronnie, l'important n'est pas là. »



Au début, tout alla bien, fort bien même. Ah mais je demande conseil, je n'en sais rien, etc... Salvaire se rengorgeait, tout fiérot de voir que le petit brun baron n'avait point encore partie gagnée.. Et tout soudain ! Sans avertissement préalable, sans avoir rien vu venir, tant il était occupé à imaginer la mine déconfite du Jehan Djahen.. PATATRAS !
La foudre lui tombait dessus ! La colère divine ! Rien moins que la pire des annonces qu'il aurait jamais imaginé, surtout asséné de cette suave voix, volubile à souhait mais paraissant innocente comme coccinelle sur un pissenlit. Les mots rebondissaient dans son esprit.. futur ? Beau ? frère ? promesse ? Union ?....

La tête lui tourna soudain. Il eût néanmoins la présence d'esprit de ne point se rattraper à la première manche venue ; mais c'est dans un état second, vacillant sur ses jambes, qu'il n'assista point à la suite de la cérémonie. Debout, mais sonné !
Comme un bourdonnement d'abeilles après le 17ème verre de chouchen qu'il entendait résonner dans sa tête ! Et encore, pas le petit essaim tout frais, celui du printemps à peine revenu et qui s'en allait, tout frétillant chercher endroit où prendre résidence... Nenni ! L'essaim Majestueux ! Deux essaims réunis, trois.. douze ! Genre tous les essaims du bois joli qui s'en allaient déloger celui de la clairière guillerette et celui du grand chêne réunis ! Lutte à mort ! Une bataille épique qui se préparait ! Une bousculade monstrueuse à l'échelle des insectes furibonds ! Et autres apocalypses à venir, vous voyez bien l'image...

Il reprit conscience du monde extérieur sur ces mots :
"non rien" et apostropha illico presto celui qu'il pensait apporter là son avis sur le sujet.

Rien ? Comment celà ce n'est rien ? Macarel ! Mais on voit bien que ce n'est point de vous que l'on parle, s'pas ? Pas vous qu'on va obliger à épouser une souffreteuse, une presque mourante, une qui est pas plus épaisse qu'une planche de bois, fragile comme fétu de paille !


Il se retourna vers la chevaucheuse qui, manifestement, enfourchait là sa dernière lubie et clama haut et fort :

Pas question ! Jamais ! Moi vivant, je ne me soumettrai jamais à cet acte...grotesque, ignoble ! Indigne ! Impie en un mot ! Futur beau-frère ! Epouser l'haletante ! JA-MAIS !
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- Salvaire d'Irissarri y Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.
Lise_
Les yeux rivés sur la scène qui se déroulait plus avant, Lise sentit son coeur se serrer étrangement.
Voir son époux a genoux devant le coms était en soit une symbolique forte, mais cela n'en était pas la cause.

L'instant fatidique approchait, le moment où la quête de toute une vie allait enfin s'achever, l'octroi du fief, les clés de la noblesse et les entrées dans le milieu le plus merveilleux qu'il soit...euh nan...c'est pas çà du tout en fait, mais sans doute certains bien pensants et non faisants, en faisait déjà des gorges chaudes.

Le baiser vassalique! Bah oui, même si la blonde avait un respect profond pour le Comte, çà n'en reste pas moins une épreuve..pis zut, y'a des enfants!
Lise mit une main devant les yeux de Luna et l' autre sur ceux d' Amaël...le temps que çà se fasse.

Elle écouta ensuite amusée le petit laïus de son époux en réprimant un petit rire qui aurait pu être déplacé. Celui là alors, tout noble qu'il soit désormais, il ne se tairait jamais. Pauvre d'eux...

C'est néanmoins avec un tendre sourire qu'elle regarda son époux tonneau sous le bras les rejoindre.
Si sa prime envie fut de l'embrasser amoureusement, étrangement au dernier moment la blonde se reprit et opta pour une attitude plus noble.
Elle lui tapota l'épaule en rougissant et lui murmura tout bas, pour ne pas s'attirer les foudres du Roy d' Arme

Ton tonneau est splendide, le Comte ne pouvait pas mieux choisir ...et moi..je suis fière de toi..


Un petit bisou sur la joue, le reste viendra lorsqu'elle se sera sorti le baiser échangé de la tête...

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Jehanne_elissa
Il ne l'avait pas vue, il ne l'avait pas entendue, et les autres manquaient également de verve, à croire qu'ils étaient cloués de stupeur. Jehanne le fut aussi, lorsque soudain Salvaire s'emporta dans une logorrhée qui en disait long sur la teneur des discussions qui venaient de s'achever.

- « Bonjorn, Salvaire ! Vous parliez de Magalona et de la promesse qu'avait fait Sa Majesté Béatrice d'unir vos deux Maisons ? »

Et Eirwen, et Finubar, que mijotent-ils ? Et Jehan Djahen, qu'on vient d'appeler ?

Pour l'heure, Jehanne, tout juste arrivée, n'avait pas encore le malheur de connaître l'étendue des intrigues nouées quelques instants plus tôt. Et, plus important, elle n'avait pas encore le malheur de savoir que l'on servait des petits pâtés de lapin au buffet comtal.

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Boulga
Salvaire_d_irissarri a écrit:

Pas question ! Jamais ! Moi vivant, je ne me soumettrai jamais à cet acte...grotesque, ignoble ! Indigne ! Impie en un mot ! Futur beau-frère ! Epouser l'haletante ! JA-MAIS !


Par Aristote ! La clameur fit sursauter Boulga.
Là-bas, son senher s'agitait et s'indignait, sa voix, un moment, avait résonné dans la salle d'allégeance, haute et claire, couvrant le bourdonnement régulier des conversations.
Mais c'est qu'il allait se faire expulser !
Une idée, vite... Elle regarda ses voisines, un rien paniquée, que faire ?
Elle se leva prestement, elle l'emmènerait plus loin sous un prétexte quelconque, juste le temps de faire oublier le scandale.
Se faufilant à travers la foule, petite et discrète, elle arriva au moment où dona Jehanne Elissa intervenait à son tour :

Citation:
Bonjorn, Salvaire ! Vous parliez de Magalona et de la promesse qu'avait fait Sa Majesté Béatrice d'unir vos deux Maisons ?


Cela suffit à Boulga pour comprendre l'étendue du désastre qui menaçait son senher... et elle aussi par la même occasion.
Par effet de capilarité, les essaims vinrent bourdonner à ses oreilles, sauf qu'il s'agissait de guêpes, cette fois, et que si elle l'avait pu, elle aurait saisi une torche pour y mettre le feu une bonne fois pour toute !

Elle était trop bien dressée pour toute démonstration de violence. Et puis l'urgence était de ménager une éclipse honorable pour son senher. Elle se contenta de s'incliner bien bas et de dire doucement mais disctinctement :


Senher Salvaire, vous êtes demandé là-bas, à l'entrée, voulez-vous me suivre ? ce sera l'affaire d'un d'instant.
Jehan_djahen


Ouch, ça ce n'était pas prévu.

Oui ou non, c'est simple !

J'ai pas fait tout ça pour obtenir au final un : je te donne ma réponse plus tard ; c'est quoi ces manières là ?!
C'est moi qui suis supposé disparaître en allant chercher des brioches pour le petit déjeuner ou dire : Ne t'en fais pas chérie, je t'envoie un pigeon bientôt ! ; et ne plus donner de nouvelles. Je n'aime pas ça, ça pue le refus différé. Rien que le fait de dire qu'elle va demander à ses vassaux, ça prouve qu'elle réfléchit trop. Et une femme, ce n'est pas fait pour ça. J'aurais envie de l'attraper par le bras, de la secouer et de lui dire :

Hey, fais pas la fine bouche avec ta patte en moins chérie, sinon je te plante là ! ; mais elle a du fric, des terres, est infirme et pire que tout, on est en public. Je ne peux pas me permettre de faire une scène, sans compter que ça casserait tout mon capital sympathie si elle refuse plus tard.

Et la blondasse qui vient s'en mêler. Ne pas relever, rester zen. De toute manière, ma proie s'occupe de remballer Randon ! Cassée la blonde ! Allez Boulga, viens ramasser les restes de ton maître et n'oublie pas, tu m'as promis un bain. Tu vas être contente, je t'ai trouvé un petit canard jaune en bois, tout doux, tout beau, tout lisse. Quel dommage qu'il ne remue pas sur demande...


Et en parlant de canard, voilà la lapine qui arrive. Toute mimi, toute candide, toute innocente. Ben tiens, en voilà une idée ! Je vais me prévoir une petite porte de sortie discrètement.

Ha, ma chère Jehanne ! Quel dommage, vous venez de manquer ma demande en épousailles à votre soeur. Hélas, je crains qu'elle ne refuse, il suffit de voir comment elle s'est éloignée et comment cet inconnu est venu à elle. Car en effet, un type vient de la rejoindre. Devinez quoi ? Il est blond ! C'est quoi cette mode de merdà ?! Ils se décolorent tous à l'urine pour avoir cette teinte vénitienne ? Enfin bref, jouons les malheureux. Mine déconfite, imitons ces femmes que je laissais derrière moi au petit matin.

Elle ne m'aime pas, je le vois... Et bientôt, je serais seul et triste comme une pierre, sans rien ni personne, pas même une amie a qui parler de ma grande passion pour nos amis les animaux ! Surtout les petits lapins tout mignons, je les aime tant. Vous les aimez aussi je crois, non ?

Tu parles que je les aime. Rôtis, en gibelotte, avec des pruneaux ou en sauce brune, le lapin et moi on est copains, c'est sur.

J'aime les voir gambader, ne sont-ils pas touchants avec leur petite frimousse espiègle et ces grands yeux si intelligents ?!

Gambader devant mes chiens, se faire lancer dans les airs d'un coup de croc, cloués au sol par des flèches, couinant et se vidant, le regard paniqué et la face déformée par la terreur. Je vous ai déjà dit que j'aimais la chasse ? Mes passions : chasse, pêche et biture ! Allons-y d'un soupir de poète en mal de nature.

Aaaah...

Et maintenant que le terrain est préparé, laissons la...

Citation:
Ainsi, j'invite à s'avancer messire Jehan Djahen de Rieucros-Shaggash, pour les terres d'Exate, Portes et Couffoulens.


Awat?! Quoi ?! Déjà ?!! Mais j'ai pas fini moi !!! Clair que je voulais pas attendre et perdre ma journée comme la dernière fois, mais on me coupe pas quand je drague, et la politesse ? C'est pas gentil ça Votre Altesse ! Mais bon, quand faut y aller, faut y aller.

Excusez-moi Jehanne, je vous reviens vite, c'est promis. J'ai tant besoin de votre soutient, essayez de parler à votre sœur de moi en bien, vous qui êtes mon amie...

Et hop, on lui colle une obligation en invoquant l'amitié inexistante qui n'existe entre nous que dans cette phrase.




Direction le trône, sans trainer les pieds s'il vous plait, notez l'effort. Inclinaison de tête pour notre Montjoie nationale, sourire à l'homme à qui je vais prêter allégeance.

Nous, Jehan Djahen Rieucros Shaggash, humble Baron de Portes & d'Exat, Seigneur de Couffoulens, vous reconnaissons, Roderick de Vandimion, comme légitime détenteur de la Couronne Comtale languedocienne.

Aussi, pour la durée du mandat de Sa Grandeur, nous lui promettons obsequium, auxilium et consilium.

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Celtic_de_vandimion
S’avançât le Baron Jehan Djahen.
Malgré lui le Celt chercha une ressemblance avec feu son amie Majda.
Son visage se ferma un court instant, mais n'étant ni le lieu ni le moment Roderick accrocha de nouveau le sourire qui ne le quittait pas depuis le début de la cérémonie.
Il s'approcha du jeune baron et le gratifia d'une virile accolade.
Se reculant quelque peu il récupéra sur la table un objet allongé.



J'accepte votre allégeance Baron et en retour je vous promets protection, justice et subsistance pour les Baronnies de portes et Exat ainsi que pour la seigneurie de Confoulens.
Recevez en symbole de ce serment, cette dague a servir , qui pourra vous servir lors des chasses sur vos terres.


Il lui tendit la dague recouverte d'un brocart

Il ne savait pas vraiment comment comprendre ce jeune Baron, fougueux et montrant l'impulsivité de sa jeunesse.
Il fit un pas en arrière et attendit.

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Ayena
    C'est animé du côté d'Aimelina. Par bleu, il faudra se faire tout raconter, et dans le menu détail, après la cérémonie, autour d'un verre de vin de Saint Peray et de quelques salicornes (oui, oui, on finit par s'y faire...).
    C'est au tour de Jehan de venir prêter allégeance. Ayena apprend alors qu'il est doublement Baron et Seigneur, de prime. Ça, la Vescomtessa ne le savait point : il est donc plus riche qu'il ne veut le laisser paraitre, le coquin. En tout les cas, Ayena se rend compte qu'il peut être bien utile d'être attentive à cette cérémonie, ce qui n'avait point été le cas lors de la précédente où elle était totalement focalisée sur la bouche de son homme qui se posait sur toutes ces autres bouches.

    Elle change d'assise, regrettant de n'avoir point fait apporter ses coussins. Un jour, s'habituera t-elle à la douleur ? Sans doutes, sans doutes... Comme on s'habitue à tout.

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>Sponsor officiel d'Ayena__
Héraldique
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