Volkmar
[Où l'on s'invite un peu trop souvent à Notre Dame.]
Le cavalier rouge était.. De rouge.. Comme le marié, si vous avez bien suivi, mais à l'évidence, le réformé avait du inspirer le Vaisneau, vu qu'il était toujours vêtu de rouge.
Par contre, tout pourpre qu'il soit comme à l'habitude, il avait laissé la cavale au placard... Enfin disons plutôt sous bonne garde à deux ou trois rues.
Paris sentait le soufre, il valait mieux avoir ses précautions, surtout quand on est que vassal d'un prétendant sans trône.
Il n'avait d'ailleurs pas revu Eusaias depuis le fiasco des élections.. D'ailleurs, il ne brillait pas forcément par sa présence de manière générale, mais entre la guerre et son installation en Bourgogne, il avait été un peu pris, à son grand dam. Et cette fois ci, il avait une très bonne excuse. Ou pas. Il avait beau devoir choisir son camp, il avait beau l'avoir déjà fait, y entrer franchement avait tout du repoussoir.
Sans être un lâcheur, la fronde lui semblait folle, perdue d'avance. Pourquoi vouloir la France quand il aurait été possible de prendre le meilleur et laisser la fange aux pourceaux ? Et par ailleurs, certains bénéficiaires de son estime et de son amitié avaient la fâcheuse idée d'être inévitablement dans le camp d'en face. A vous dégoûter d'avoir des proches.
Pour servir un peu, tout de même, il avait bien mis la main sur Cassian et Alycianne. Mais de là à en fait quelque chose, c'était une autre histoire, parce que ces deux là s'étaient aussitôt évaporés, et se montraient aussi tangibles qu'un nuage de fumée.
En outre, il avait beau tenter de se convaincre que ça n'était pas sa guerre..
Ben rien à faire, il parvenait surtout à se répéter qu'il avait le rôle du faux jeton.
Alors il était à Notre Dame. Maintenant qu'il connaissait, ça perdait tout de même de son intérêt, surtout qu'il n'avait pas d'affection particulière pour les curetons, les prélats et autres laquais de Rome. Il n'avait pas d'hésitation à s'afficher avec la croix de Genêve, même.
Mais il aimait bien le petit blondinet, à défaut de connaître la future épousée, la cerise.
Et il devait parler à Eusaias, surtout.
A peine celui ci avait un pied à terre que le rouge sortit de l'ombre et s'avança face au rapace.
"Salut 'Saias. Glisse pas trop, l'usurpateur serait trop heureux de te voir t'éclater le crâne sur le parvis d'une Eglise."
Un coup d'oeil au marmot qui se cramponnait à la jambe du Balbuzard, et un sourire à l'héritier en question.
"C'est ta main de fer que tu balades comme ça ? Où t'as don' planqué le velours ?"
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Le cavalier rouge était.. De rouge.. Comme le marié, si vous avez bien suivi, mais à l'évidence, le réformé avait du inspirer le Vaisneau, vu qu'il était toujours vêtu de rouge.
Par contre, tout pourpre qu'il soit comme à l'habitude, il avait laissé la cavale au placard... Enfin disons plutôt sous bonne garde à deux ou trois rues.
Paris sentait le soufre, il valait mieux avoir ses précautions, surtout quand on est que vassal d'un prétendant sans trône.
Il n'avait d'ailleurs pas revu Eusaias depuis le fiasco des élections.. D'ailleurs, il ne brillait pas forcément par sa présence de manière générale, mais entre la guerre et son installation en Bourgogne, il avait été un peu pris, à son grand dam. Et cette fois ci, il avait une très bonne excuse. Ou pas. Il avait beau devoir choisir son camp, il avait beau l'avoir déjà fait, y entrer franchement avait tout du repoussoir.
Sans être un lâcheur, la fronde lui semblait folle, perdue d'avance. Pourquoi vouloir la France quand il aurait été possible de prendre le meilleur et laisser la fange aux pourceaux ? Et par ailleurs, certains bénéficiaires de son estime et de son amitié avaient la fâcheuse idée d'être inévitablement dans le camp d'en face. A vous dégoûter d'avoir des proches.
Pour servir un peu, tout de même, il avait bien mis la main sur Cassian et Alycianne. Mais de là à en fait quelque chose, c'était une autre histoire, parce que ces deux là s'étaient aussitôt évaporés, et se montraient aussi tangibles qu'un nuage de fumée.
En outre, il avait beau tenter de se convaincre que ça n'était pas sa guerre..
Ben rien à faire, il parvenait surtout à se répéter qu'il avait le rôle du faux jeton.
Alors il était à Notre Dame. Maintenant qu'il connaissait, ça perdait tout de même de son intérêt, surtout qu'il n'avait pas d'affection particulière pour les curetons, les prélats et autres laquais de Rome. Il n'avait pas d'hésitation à s'afficher avec la croix de Genêve, même.
Mais il aimait bien le petit blondinet, à défaut de connaître la future épousée, la cerise.
Et il devait parler à Eusaias, surtout.
A peine celui ci avait un pied à terre que le rouge sortit de l'ombre et s'avança face au rapace.
"Salut 'Saias. Glisse pas trop, l'usurpateur serait trop heureux de te voir t'éclater le crâne sur le parvis d'une Eglise."
Un coup d'oeil au marmot qui se cramponnait à la jambe du Balbuzard, et un sourire à l'héritier en question.
"C'est ta main de fer que tu balades comme ça ? Où t'as don' planqué le velours ?"
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