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[RP]Union d'Enguerrand de Vaisneau / Griotte de Blanc-Combaz

Eilinn_melani
Eilinn fronça un sourcil devant la petite saynète qui lui était presentée. Une mariée qui hurlait sur les invités, et qui, de surcroit, la prenait pour un vulgaire valet.
La diaconesse resta d'un calme olympien lorsqu'il lui fut demandé de façon peu aimable de reprendre. La voix d'Eilinn était glacée, mais comment aurait-il pu en être autrement ?


Votre comportement est clairement intolérable, je ne suis pas à vos ordres, et vous êtes ici dans un lieu sacré, pour une des plus importantes cérémonies de votre vie.
Alors, si vous n'avez pas que ça "à foutre", je vous invite à sortir de la cathédrale.


D'un geste de la main, la diaconesse indiqua les portes de Notre-Dame.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Enguerranddevaisneau
L’ébahissement prenait toute son ampleur au fur et mesure du petit spectacle qu’offrait sa presque épouse en compagnie de…De qui d’ailleurs ? Certainement pas une invitée de la Griotte, encore moins une des sienne, et non plus une cavalière. Une intruse ?

Froncement de sourcil, plus grave encore, la honte que lui foutait ouvertement la cerise d’une humeur de chien. Ainsi, elle avait décidé de saper la cérémonie en s’exclamant à la vue de tous comme la pire des poissonnière.
Soit, elle paierait pour son affront, ensuite, quand tout serait terminé et qu’elle serait sa femme. Car n’omettons pas que l’amour que lui portait l’éphèbe était en parti du aux frasques de la bâtarde, et que cela était bien peu face à tout les affronts que lui avait fait au très haut. Alors il était encore plus hors de question que se soit la diaconesse qui mette fin aux projets du bellâtre
.

-Non… Personne ne va partir.

Il porte un regard vers la porte de l’édifice, où Rachid, son maure, et Igor, le colosse Breton font le guet. Il serait aisé pour l’Ittre de leur indiquer d’un imperceptible hochement de tête de pénétrer dans le saint édifice, armés, de fermer les portes, et de forcer Mélani, contre sa vie, à le marier.

-Pardonnez la verve de ma fiancée, mais je vous rappelle que la tolérance est une vertu première chez qui sert le très haut.

Il fixe son attention sur la vicomtesse, se saisit de la main de sa presque épouse qu’il broie précautionneusement pour qu’elle la ferme.

-Elle est enceinte, éreintée d’être debout dans son état, certainement très stressée par cette journée. Adoncque, soyez tolérante, ma sœur, comme il le sied à votre fonction, et mariez nous.

Nouveau regard pour la jeune Blanc-Combaz, oscillant entre consternation et amusement.

-Elle ira à confesse une fois la cérémonie terminée, et fera pénitence, je m’y engage. Et je gage que le Très haut pardonnera les errances syntaxiques d’une femme éprouvée.

Plus fermement, il ancre l’acier de son regard dans celui de l’officiante. Nul ne se mettrait sur son chemin en cette journée.

-Nous sommes prêt à échanger nos serments.
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Eilinn_melani
Bien tiens, le marié s'y mettait aussi. Si la diaconesse avait remarqué les gardes du corps, et rien ne le laissait croire, tout comme l'inverse, cela semblait lui faire ni chaud ni froid. Les yeux bleu glacé de la diaconesse soutinrent sans sourciller le regard du baron d'Ittre.

Le respect des institutions aristotélicienne fait aussi partie des vertus nécéssaires au fidèle souhaitant parcourir le chemin vers le Paradis Solaire, et plus que tout autre chose, l'humilité devant Dieu. En tant que servante du Très-Haut, je ne saurais tolérer qu'on profane la valeur de ses sacrements.
Soyez donc humbles, sinon je ne garantis rien.
Votre fiancée fera donc pénitence de suite, sans quoi, cette cérémonie aura lieu une autre fois, probablement sans moi.


L'ébauche d'un sourire torve fut offert au Vaisneau, genre "tu crois vraiment que tu me fais peur ?"
Eilinn se tourna vers Griotte.


J'attends donc vos excuses sincères. Et vous rajouterez la prière de confession, je ne vous ai pas entendu la prononcer, je pense que c'est pourtant d'actualité.

Eilinn estimait la-dite pénitence incroyablement légère au vu du comportement de la Blanc-Combaz.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Bartox
Un peu plus éveillé à présent, il avait rejoint la brune sur son banc. Muet, il scrutait la scène nonchalamment, se contentant de fixer l'horizon et les convives qui multipliaient les chaleureuses embrassades, bien que ne se connaissant très probablement pas pour la plupart.

Tu te souviens ?

Il n'avait pas résisté à un retour sur leur propre mariage, dont il avait d'ailleurs oublié récemment la date. Ça non, il n'avait pas été le plus prévenant des époux, et il n'était toujours pas le bienveillant amant qu'il aurait dû être.

Mon Amour ?

Elle qui l'avait accepté, accueilli - non pas à bras ouverts mais après une longue lutte - mais qui lui avait laissé sa chance. Il ne comprenait pas toujours cette décision. Était-ce cela l'Amour ? Souffrir, et pardonner quand même ? Il posa sa main sur la sienne, tendrement; attenant une réponse ou signe quelconque d'attention.
Malycia
Ce banc où elle avait pris place était sans contexte le meilleur endroit pour observer les invités qui arrivaient, et surtout le cortège de la mariée qui ne manquait pas d'originalité.
La messe ne l'intéressait pas vraiment, le spectacle qui s'offrait devant elle était bien plus amusant, surtout quand l'une des invités avait failli se retrouver à l'eau.
Loupé, pas de chute, pas de catastrophe, du moins pas à l'extérieur, de ce qui se passait maintenant à l'intérieur de l'édifice elle n'en savait fichtre rien, préférant rester là à rêvasser, se prélasser sous les pâles rayons printaniers.
Ses pensées furent interrompues, même si elles ne bousculaient pas vraiment dans son esprit.
De quoi devait elle se souvenir, de leur brève union ou du jour de leur mariage.


Bien sur que je me souviens!
Je me souviens aussi qu'il a été de courte durée.


Pas vraiment le moment de régler leur différent à ce sujet, d'ailleurs ne l'avait il pas réglé lorsqu'elle avait décidé de le faire annuler.
Sa main se pose sur la sienne, elle pose alors son regard vers lui.
Mon amour, il aimait à l'appeler ainsi mais son amour pour elle était il vraiment à la hauteur, elle en avait douté, l'avait totalement exclus de sa vie, du moins il s'en était exclu lui même pour vivre reclus.
Tous les griefs qu'elle avait contre lui il les connaissait, mais il avait une qualité qu'on ne pouvait lui ôter, il était combattif, et lutter contre l'épineuse n'était pas sans risque.


C'est de voir une mariée qui t'inspires?
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Erwelyn
Et Lynette qui ne lâche pas un homme, vous avouerez que c’est pas banal. Mais que voulez-vous, l’eau si proche de la Seine la rendait méfiante. Si la duchesse lâchait sa prise, elle risquait de se retrouver à la baille, elle en mettait sa main à couper. Bon, elle avait déjà perdu deux doigts, mais tout de même.
Sourire en coin, moqueur, à la réponse du rouge bouée.


Ah tiens hmm… vous vous entendriez bien avec mon mari qu’on a retrouvé mort saoul dans les bas quartier de la ville le jour de notre mariage !

Mais voilà qu’au lieu d’une réponse directe, l’étrange couple rouge et rose, toujours accroché l’un à l’autre, se mit en route. Pensée rapide dans la caboche de la Mainoise, tout de suite transformée en interrogation.

Ne me dites pas que vous m’embarquez avec vous dans un de ces bouges mal famé au lieu d’aller au mariage ?

Aller picoler, oui, pourquoi pas, elle n’était pas contre. Mais tout de même, la cousine avait promis à Griotte de la forcer à dire oui si jamais ces trois lettres n’arrivaient pas à sortir de ses lèvres. Boire ou soutenir, il faut choisir…
Mais voici que la Corleone n’eut pas le temps de se questionner plus avant. Apparemment leurs pas les menaient tout droit à l’autel. Enfin, à la cathédrale plutôt. L’autel, elle avait déjà donné hein !


J’aime bien compromettre les plans, on est comme ça chez les poneys roses.

Et quiconque connaissait les poneys roses savait qu’un plan se déroulait toujours avec des accrocs…
Enfin, ils entrèrent dans l’édifice, accompagnés par la réflexion lancée par Volkmar à peine rendus à l’intérieur. Un regard au rouge et à l’assemblée. C’est là qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait toujours pas lâché le vêtement du monsieur. Ce qu’elle fit sur le champ, bien entendu, avant de siffler dans sa direction :

Venez vous asseoir au lieu de vous mettre toute l’église à dos, sinon c’est pas à l’auberge du coin que vous finirez la journée…

Et Lynette de l’entraîner direct au premier rang. Et ouais, être cousine de la mariée vous permettait de remonter la nef et de vous coller aux premières loges, c’est ainsi. D’ailleurs, elle ne regretta pas, car après avoir écouté l’homélie, c’est avec stupéfaction qu’elle entendit le juron lancé en plein milieu de la cathédrale. Et en plein milieu d’un mariage Corleonien, la folle !
La plus vieille Corleone des deux en était restée comme deux ronds de flans, observant bouche ouverte sa cousine traverser la nef et allumer la blonde qui avait osé perturber Griotte par un juron en plein milieu de la cérémonie. Sa main gantée remonta alors devant ses lèvres, se retenant d’éclater de rire. Elle se pencha ensuite vers son cavalier rouge du jour et, sur le ton de la confidence :


Ah, ça c’est de la Corleone, je suis même étonnée qu’elle ne lui ait pas foutu une torgnole !

Et, songeuse, elle rajouta :

J’aime bien les mariages dans cette famille…
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Enguerranddevaisneau
Qu'ils sont beau, nos deux mariés, engoncés dans leurs vêtements de gloire, la sueur perlant avec hérésie sur leurs omoplates respectifs.
Qu'ils sont beau, quand leurs mains se joignent, que leurs regards se croisent dans un accord tacite, dans une connivence unique.
Qu'ils sont beau quand leur sourires s'ourlent avec insignifiance, qu"ils hochent la tête avec déférence, l'un vers l'autre, sans que jamais leur prunelles ne s'égarent.

Alors à quoi bon la bénédiction d'un curé femme qui se prend pour la mère sup' d'un couvent particulièrement strict, d'autant plus que les deux épousés n'ont rien, mais strictement rien à voir avec des nonnes serviles et tremblantes.

Bâillement du couple d'amoureux, moue amusé de l'époux, ils se tourne vers les invités.


-Mesdames Messieurs!!!
-Amis, Familles...Et les autres..


A Griotte de lancer un regard noir à la Provençale quand elle énonce le "Autres".
Enguerrand poursuit
.


-D'un commun accord, ma fiancée et moi même, avons décidé de nous passer de la bénédiction du Très haut pour cette journée.
- Et c'est pas une une foutue diaconesse au cul pincé qui va nous empêcher d'arroser dignement, ce qui s'avère finalement, un "non-événement".
-En effet, en effet, de ce fait, nous vous invitons à venir festoyer sur la Péniche amarrée juste devant la cathédrale.
-Sera jeté à l'eau tout c'qui se rapprochera de près ou de loin à une curetonne mal embouchée. Des fois qu'un plongeon dans l'eau froide lui remette les idées en place, et qu'elle se rende compte que les excuses, je les dois au Très haut, uniquement..
- Sur ces bonnes paroles, mes amis, allons Festoyer, et dans l'attente, que le Très haut vous garde en sa sainte estime.
-Amen!!


Et au couple de parcourir l'allée centrale en sens inverse, sourire moqueur au coin des lèvres. Ce n'était que partie remise, après tout, et ils ne laisseraient pas une cureton particulièrement zélée gâcher le jour de leurs noces.

Post écrit à quatre mains.

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Eilinn_melani
Il y eut juste une manifestation de surprise pour la diaconesse à les voir partir en sens inverse. Elle haussa finalement les épaules, ce n'était pas vraiment son problème en fin de compte. Il en fallait plus pour l'agacer, et elle n'avait aucun regret quant à son attitude.

Elle referma son Livre des Vertus et descendit de l'autel tranquillement pour aller vaquer à ses occupations, avant de devoir enlever les décorations et les fleurs. Probablement qu'elles resserviraient pour d'autres noces. Elle fit signe au sacristain qu'il était inutile de sonner les cloches et qu'il pouvait avertir l'organiste qu'il pouvait prendre congé.

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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
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