--Olivain
Un vent de Fronde S'est levé ce matin.
Je crois qu'il gronde Contre le bazin
Un vent de Fronde S'est levé ce matin
Le jeune Olivain chantonnait cet air en s'éloignant de l'affiche qui venait d'être placardée sur la grand place de la capitale plus le temps passait plus il avait envie de partir à la fronde avec Eusaias... Lasse d'aider ses parents aux travaux des champs toute la journée et de recommencer le lendemain, il avait voulut s'engager dans l'armée du Berry mais sa mère n'avait pas voulut prétextant l'aide aux champs. Son père lui ne disait plus grand chose depuis qu'il avait la goute. On l'entendait hurler de douleur jusqu'aux champs quand une crise de goute le prenait. Bien sur il ne pouvait plus s'occuper des cultures à cause des douleurs causées par la maladie alors c'est Olivain qui récupérait le travail.
Tu n'as pas l'coup d'pate du père pour les champs ! Anui nous n'avons récupéré que trois sac de blé... Comment qu'tu veux qu'on vive avec ça ?
Oui maman... Mais ne pourrait-on pas oublier les champs et vivre autrement ?
Comment qu'tu veux qu'on vivre autrement ?! On a trop de choses à payer, les impôts, la nourriture et le médicastre qui nous demande deux de nos poules pour les soins de ton père ! Tu n'as vraiment que ton avenir en tête ! Fil bazin avant que je ne ménerve ! Didiou qui m'as donné un fils aussi aboifou !
Sourcils froncés il se rappela la conversation qu'il avait eu avec sa mère avant de quitter la maison pour ce rendre sur la place publique ou il put lire l'annonce d'Eusaias. Il lui fallait maintenant rentrer à la ferme pour s'occuper du blé et des légumes. Par chance il avait plut ce jour ce qui le privait déjà de transporter des sceau du puits jusqu'au champs pour arroser les récoltes. Ils avaient deux rentes d'impôts en retards et les collecteurs ne manquaient pas de leurs rappeler et d'ajouter des intérêts de retard de paiement, s'ils voulaient s'en sortir il faudrait qu'il trouve une autre source de revenues.
Marchant les poings serrés au fond des ses poches, le jeune homme réfléchissait à comment gagner assez d'argent pour assurer une stabilité financière à sa famille lui permettant ainsi de s'en aller faire la fronde. S'il voulait rester honnête il n'arriverait à rien il lui faudrait donc voler ? Un ami lui avait parlé des bas fonds de la capital ou se trouvait plein de personnes louche, il lui avait dit qu'à cet endroit il pourrait à coup sur trouver de l'argent en masse. Avant de rentrer chez lui il fit donc un détour par la rue des soiffeurs, au bout de cette rue se trouvait un escalier de pierres qui descendait dans les bas fond de la ville. D'autres rues non répertoriées au cadastre s'entrecroisait en bas des escaliers. Une vraie petite cour des miracles en somme.
Après avoir descendu la dernière marche d'escalier il aperçut deux jeunes personnes à l'allure noble qui discutait. Une troisième personne se trouvait là à quelques mettre d'eux, c'était une fille elle devait avoir à peu près son âge, elle épiait les deux hommes. Olivain intrigué l'observa quelques instant jusqu'à ce qu'elle disparaisse après avoir bousculer le blond et dérobé sa bourse. (cf "[RP] Allez Orian ! Deviens un vrai La Rose Noire ! " halle de Bourges) C'était alors ainsi que l'on gagnait son argent en ces lieux.
Doucement le rouquin continua son chemin songeur, il n'avait rien sur lui si ce n'est quelques deniers, on ne pourrait donc rien lui voler. Un petit sourire se dessina sur son visage, et s'il retrouvait la gamine et lui revolait la bourse volée ? Voler un voleur n'était pas vraiment voler, ainsi il ne serait pas totalement malhonnête ! A la suite du blond il se mit à courir dans les rues oubliées de Bourges à la recherche de l'enfant.
Plume RP ajoutée à la demande de l'auteur. {CB}