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[RP] Comme Blonds et Bruns.

Nathan
Samedi 7 avril 1459.

Sur des routes non-loin du Berry. Non-loin des forêts Berrichonnes.

Un coche ayant comme passager un brun et un Blond, Zelgius et Nathan.


«
Mais enfin ! Nous allons être en retard ! Tout cela par ta faute ! J’ai faim, j’ai froid, j’ai envie de dormir et j’ai même envie de te tuer ! Enfin de finir l’entaille de ton ridicule petit doigt ! » Dit Nathan en hurlant dans le coche. Il reprit en crescendo : « C’est un scandale, on n’a jamais vu cela ! Je te faisais pourtant confiance … Vraiment je me demande ce qui me retiens de t’étriper ! Sale bigorneau de pacotille de brun ! » Comment se faisait-il, qu’un Blond soit autant énervé après un brun ? La faute à Zelgius dirait Nathan ! C’est évident, puisque de nature Zelgius est brun. Enfin bref c’était très simple même un roux pourrait comprendre, un tout petit sujet de discorde, un blond un brun dans un coche, et ça devient incompréhensible, il ne faut pas chercher plus loin. Il faut juste porter notre compréhension sur le futur rien de plus, rien de moins, rien de plus simple ni de plus compliqué. Porter un regard vers un futur incertain. « Etait-ce vraiment raisonnable d’aller aussi loin pour cette petite affaire ? Qui apparait rentable pour les pauvres, mais pas pour moi ! Tu m’as fait perdre de mon temps et de mon argent ! » Dit-il d’un ton très énervé néanmoins plus calme qu’au début. Nathan se tenait debout, au milieu du coche, enfin les genoux fléchissant puisque la hauteur d’un coche ne permettait absolument pas au jeune Blond de pouvoir se tenir debout. Il alla se rasseoir ayant pris conscience de son emportement. Il regardait par la fenêtre les arbres peuplant les forêts Berrichonnes, c’était vachement ennuyant… « Comment le fait de regarder des arbres, donne une profonde réflexion aux gens. C’est complétement absurde. Tu te rends compte de leur idiotie ? Réfléchir en regardant des arbres c’est comme… Non ce n’est même pas comparable ! »Un changement de sujet ? Oh que oui, interrogation, transition, compréhension, réflexion et on mélange le tout et boum badaboum, on change de sujet. Bon on est un peu perdu là, nous le concevons mais nous allons voir qu’en fait ça à un sens très particulier, mais ça a du sens. Pour cela nous allons revenir quelques jours en arrière.


Jeudi 5 avril 1459, Nathan était de retour à Saint-Aignan, la ville où il grandit, lui manqua terriblement au point qu’il eut la volonté d’y retourner. C’est ainsi que sur un coup de tête, il prit valise, vêtements, bourse et écus. Il ferma le large portail de son hôtel Castelroussin, monta dans son coche et en route pour Saint-Aignan ! Jusque-là c’est relativement simple, mais c’est son arrivée à Saint-Aignan où les problèmes commencèrent ! Enfin les problèmes commencèrent à la rencontre du brun comme d’habitude quoi. Un Blond avec un brun, c’est comme du miel avec de la farine de blé noir, c’est moche, répugnant, c’est salissant, et ça fait des problèmes ! (Soyons honnête la dernière comparaison laisse à désirer mais il fallait le caser, ça rentre dans
l’histoire !). Jeudi 5 avril 1459 12h45, arrivée dans une taverne. Le jeune blond était donc arrivé à Saint-Aignan, et il avait soif ! Il entra donc dans la première taverne venue et commanda une tisane, oui c’est bon les tisanes d’abord ! Il apposa ses lèvres sur la bordure joliment décorée, enfin trop décorée, c’était lourd en plus c’était sale. Il se retourna, à la recherche d’un quelconque fauteuil ou chaise et là, il vit Zelgius !

C’est ainsi que les ennuies commencèrent...


Acte I scène 1 : « On va finir le travail ! »
_________________
Zelgius
Dernier jour de l'an de Pâques 1459.

Coche Berrichon sur la route en direction de Saint-Aignan.

Un blond et un brun dans le même coche, ignominie que cela n'est ce pas ? Et pourtant, c'est ici le décor dans lequel nous sommes placé : un coche, un blond, un brun et la forêt alentour pour seule témoin de cette scène burlesque. Car nous le savons tous à présent : les blonds et les bruns ne peuvent pas se trouver au même endroit sans qu'une catastrophe arrive !

Mais enfin ! Nous allons être en retard ! Tout cela par ta faute ! J’ai faim, j’ai froid, j’ai envie de dormir et j’ai même envie de te tuer ! Enfin de finir l’entaille de ton ridicule petit doigt !

C’est un scandale, on n’a jamais vu cela ! Je te faisais pourtant confiance … Vraiment je me demande ce qui me retiens de t’étriper ! Sale bigorneau de pacotille de brun !


Commences donc par cesser de hurler, tu m'étriperas plus tard aberlobu de bazin aux aubnuches pourris de blond* ! Tu n'avais qu'à emmener plus de couvertures et de nourritures dans ce coche ! Tu l'as pris alors que j't'avais pourtant dit que nous n'aurions besoin que de chevaux... Mais il n'avait pas l'air de l'écouter en plus le blond...

Était-ce vraiment raisonnable d’aller aussi loin pour cette petite affaire ? Qui apparait rentable pour les pauvres, mais pas pour moi ! Tu m’as fait perdre de mon temps et de mon argent !

Bien évidemment que cela était nécessaire, nous n'allions tout de même pas nous en occuper chez nous... Sers-toi de ce que tu as dans la tête un peu ! Et plutôt que de jaspiner* autant recompte plutôt ce que nous avons amassé en quelques jours et imagine ce que cela ferra sur une durée plus longue... Zelgius, toujours assis, regardait le blond se ridiculiser un peu plus à ses yeux... Quelle idée que celle de se lever dans un coche ? Pas la place de se mouver, encore moins celle de se tenir droit, bon uniquement pour les courbatures !

Comment le fait de regarder des arbres, donne une profonde réflexion aux gens. C’est complétement absurde. Tu te rends compte de leur idiotie ? Réfléchir en regardant des arbres c’est comme… Non ce n’est même pas comparable ! Cette phrase-ci du blond était plus... Moins... Bref, elle changeait complètement de sujet ! Et elle amena le brun à les regarder ses arbres... Non pas qu'il aimait les arbres, non, il leur préférait l'alcool de poire, et de loin. Mais, à tout brun son côté blond, et ses arbres le firent se plonger dans sa mémoire, plus précisément au "Pourquoi cette jaspinade avait lieu ?" Bien qu'il aurait certainement répondu que c'était de la faute du blond assis en face de lui si on le lui avait demandé. Et oui.

Deux jours plus tôt.

Taverne Saint-Aignanaise.

"Jamais je ne reviendrai icelieu ! Du moins pas de mon plein gré !" Ceci était à peu de choses près les dires de notre brun lorsqu'il était parti de Saint-Aignan pour s'installer à Bourges après... Non, ce serait trop long à expliquer et nous nous perdrions surement dans moult explications plus alambiquées les unes que les autres... Bref, il était revenu, et pas qu'une fois. Non, cette fois-ci était belle et bien la troisième fois que Zelgius revenait. Comme quoi, les bruns aussi changent d'avis ! L'explication de ce troisième "retour" sera expliqué plus tard car, en effet, il différait en tous points des deux précédents ! Ainsi, le Rose Noire s'était installé dans une taverne pour attendre l'arrivée de Nathan -qui était, notons le, le premier blond que notre brun avait estimé, mais n'allons pas le lui dire cela pourrait gâcher la suite-, qui arriva quelques temps après. Pas trop non plus, il n'avait pas fini sa première bug*. Et lorsque la porte s'ouvrit, le regard bleu se posa sur celui qui entrait. Toujours à l'affut de l'occasion à une "petite blague" à faire à un blond, Zelgius attendit patiemment que celui-ci se retourne et le voit. Et à ce moment là... Et bien écoutons.

Nathan ! Je commençais à croire que je ne te verrai jamais arriver. D'un geste de la main, il proposa au blond le fauteuil qui se situer en face de lui, séparé bien entendu par une table ! Nous avons à parler, je pense. Le mieux aurait été que le blond refuse, qu'il ignore le brun. Mais ce n'est pas ce qu'il s'était passé ce jour-là, et les mésaventures ne tarderaient pas à commencer...

Nous avons trois jours devant nous pour fêter la nouvelle année et Pâques sur les chemins. Alors ? Toujours partant ? Le brun sortait déjà sa carte du royaume, il avait préparé son coup, ça oui ! C'est ici que nous irons, une journée ou deux, tout dépendra du passage, mais je pense qu'il y en aura ! Qu'en penses-tu ?

Le doigt à la cicatrise posé sur l'endroit choisi par le brun, l'Histoire -celle avec un grand "H"- des blonds et des bruns de tout le Royaume avancée avec la collaboration de ses deux là. Embuches en perspective...

Acte I scène 2 : « À toute fin, un commencent ! »

"aberlobu de bazin aux aubnuches pourris de blond" = "abruti d'idiot aux poissons pourris de blond" en berrichon
"jaspiner/jaspinade" = "(se) disputer" en berrichon
"bug" = "bière" en berrichon, toujours.

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Nathan
Acte I scène 2 : « À toute fin, un commencent ! »

« Et réciproquement »

Samedi 7 avril 1459 11h36.

Les arbres défilèrent, même si notre jeune Blond ne connaissait nullement leurs noms, il ne put s’empêcher de les nommer : « Chêne ! », « Non, non Saule pleureur, en plus il est tout petit », « Peuplier ! », « Sapin ! Buis ! Erable ! ‘Trucpasjoli». Bon on doit bien l’avouer la botanique et le Blond font deux voir même treize. Ils faisaient route vers la grande place Berrichonne, afin de fêter le nouvel an Berrichon, 1460 arrivait relativement vite, tout est question de point de vue. La route enfin dire route était un compliment, un bien trop grand qualificatif, enfin bref, le chemin de terre était recouvert de caillasse, rendant le trajet encore plus pénible d’autant plus que partager un coche avec un brun c’était tout simplement une expérience horrible ! Soudain, Nathan se cogna contre la paroi du coche à cause des secousses dû aux petits cailloux du chemin. Le jeune Blond frappa donc contre la porte, le coche s’arrêta. Il descendit, ordonna au cocher de descendre sa valise. Il le regarda faire. Il prit sa valise. Et dit d’un ton agacé «J’en ai marre, mais j’en ai marre mais qu’est-ce que j’en ai marre, marre et marre ! C’est bien un chemin de Tourangeau !» (Précisons qu’ils n’étaient pas en Touraine, oui la géographie fait deux avec Nathan voir même Treize) «Je continue à pied, c’est très simple suivre le chemin et j’arriverais à la grande place Berrichonne ! C’est bien connu tous les chemins mènent à la grande place Berrichonne !». C’est ainsi que le garçon au poisson orange commença à avancer sur le chemin mélangeant son histoire et ses citations.

«
Le temps est juste différentiel cela rend l’originalité beaucoup plus intéressante. »

Jeudi 5 avril 1459 12h47.

« Nathan ! Je commençais à croire que je ne te verrai jamais arriver. » Dit Zelgius en proposant un fauteuil au jeune Blond. En plus il l’attendait c’était parfaitement incompréhensible comment un brun pouvait attendre un Blond, c’était l’inverse d’habitude. Mauvais présage ? Ennuie ? Il alla tout de même s’asseoir et les premiers mots qu’il, lui vint à l’esprit furent : « Il va pleuvoir… » Il déraille ? Non il faisait juste un constat, un bilan présent rien de faux à priori. Il posa sa tasse sur la table basse, jeta un bref regard à l’extérieur, ferma légèrement le rideau, et s’enfonça dans son fauteuil, il ne voulait absolument pas qu’on le reconnaisse ! Un Blond avec un brun, lamentable. Il écouta donc Zelgius « Nous avons à parler, je pense. » Oh que oui le mieux aurait été que le jeune blond refuse quoique ce soit, mais partir aurait fait de lui un lâche, un Blond qui aurait peur des bruns, ça serait tout simplement malsain et nul oui nul voilà ! Puis même de nombreux regard s’étaient diriger vers eux, et il ne voulait pas qu’on le reconnaisse… Il chuchota « Donne-moi un masque, n’importe lequel un d’un carnaval de Venise j’en ai que faire, je ne veux pas être reconnu ! ». Zelgius ne répondit pas et commença à sortir sa carte du Royaume de France, jaunit par le temps, puante, sale, immonde une carte de voyageur aventurier quoi ! Le brun prit la parole « Nous avons trois jours devant nous pour fêter la nouvelle année et Pâques sur les chemins. Alors ? Toujours partant ? » Ah mais sa cicatrice c’est horrible, Nathan avait envie d’en vomir à la vue de toute cette insalubrité, mais pas d’esclandre à faire surtout qu’il n’était même pas masqué. Il répondit « Je te fais confiance, j’espère que ça va rapporter gros, sinon je termine l’entaille de ton, doigt ! » C’était dit, les jours du doigt de Zelgius étaient comptés. Son affaire n’allait pas être rondement mené, elle sera juste un échec total. Pourquoi me diriez-vous ? Oh c’est simple, un Blond un brun dans un coche ou dans une affaire, ça ne fait pas bon ménage, c’est comme du miel avec de la farine de blé noir, c’est… Oui bon vous connaissez la suite.

Acte I scène 3 : « Le coche c’est chic ! »

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Zelgius
Acte I scène 3 : « Le coche c’est chic ! »

Dernier jour de l'an de Pâques 1459.

Le coche, toujours.

Et il parlait le blond ! Son récital d'arbre réussit à faire sortir le Brun de sa transe "anti-voix du blond". En voilà une de raison... Il déporta son regard des arbres passants et le déposa sur le blond. T'as pas un peu bientôt fini, ça d'vient lassant à la longue. Une secousse sur la caillasse du chemin.... Norf de coche, cela ne serait jamais arrivé sur des chevaux ! Et au moment où Zelgius allait reprendre la parole, Nathan fit arrêter le coche en plein territoire ennemi. En même temps quelle idée pour un brun que celle de monter dans le coche d'un blond... J’en ai marre, mais j’en ai marre mais qu’est-ce que j’en ai marre, marre et marre ! C’est bien un chemin de Tourangeau ! Je continue à pied, c’est très simple suivre le chemin et j’arriverais à la grande place Berrichonne ! C’est bien connu tous les chemins mènent à la grande place Berrichonne ! Et tout en parlant, Nathan s'était levé et était descendu du coche, suivi par le regard de Zelgius, regard qui s'arrêta quelques instants sur les valises. Oui, des valises ! Un blond qui part fêter Pâques sur les chemins Orléanais emmène coche et bagages... Norf ! Nathan, pourquoi tu embarques tout ça ? Tout en descendant du coche et tirant le léger sac emporté pour les besoins rudimentaires du voyage. Sac qu'il colle sur son épaule gauche avant de faire quelques longues foulées pour rattraper le blond qui avait déjà bien avancé.Nathan ! Où est ce que tu vas comme ça, j'suis sur que tu sais même pas où on est... Et avec une valise en plus, va la r'mettre dans le coche, si on se fait attaquer on pourra se défendre au moins comme ça. Je t'avais bien dit qu'à cheval nous irions plus vite. Et puis... C'est quoi cette histoire de "tous les chemins mènent à la grand place berrichonne" ? T'aurais pas mangé des fruits tourangeaux des fois ? Nathan !? Une main, celle avec le doigt à la cicatrice parti vers l'épaule du blond, dans l'espoir de le faire ralentir au moins...

Un mot, ou plutôt l’intonation sur laquelle un mot est prononcé peut mener à bien des choses... A des souvenirs aussi.

Deux jours plus tôt.

Dans la taverne, autour d'une table sur laquelle se trouvait une carte.

A peine Zelgius eut-il le temps de proposer à Nathan un endroit de "fête" que déjà le blond et son air répugné -un instant le brun stoppa tout et fixa son interlocuteur blond d'un regard ne laissant passer qu'une chose "Si tu as envie d'vomir, fais le ailleurs !"- que celui-ci lui répondait par une phrase typiquement digne d'un blond... Je te fais confiance, j’espère que ça va rapporter gros, sinon je termine l’entaille de ton, doigt ! Le regard du Brun descendit lentement vers l'index entaillé, puis en un sourire remonta se plonger dans le regard du blond.Très bien ! Si tout cela tourne mal, tu achèveras mon doigt. Mais tu expliqueras au Sénéchal pourquoi le Porte Parole de l'OST ne pourra plus écrire le temps de se faire à une main droite sans index ! Réponse typiquement brune, bien évidemment, le sénéchal ne saurait jamais au courant de ces quelques jours puisque ceux ci porteraient leurs fruits, que le doigt resterait attaché à la main et que le Porte Parole pourrait continuer à écrire toutes les âneries voulues. Ai-je dis "âneries" ? Oui ? Humm...Bref, ce n'est pas notre sujet.
La carte fut rangée. Car il n'y en avait plus besoin le blond faisant confiance au Brun. La choppe finie. Car il fallait fêter cette confiance. Et enfin, de se lever pour aller sceller les chevaux du voyage. En se dirigeant vers la porte, le brun posa la question qui s'imposait à son esprit. Et cette question n'était pas "As tu fini ta tisane ?", mais bien celle ci.
Ton cheval est aux écuries ?
Ce sont des questions comme celles-ci qui mènent à la chute des plus grands empires !

Acte I scène 4 : « ...Et le cheval, la sécuritée ! »
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Nathan
Acte I scène 4 : « ...Et le cheval, la sécurité ! »

« Dans la vie, il faut faire des choix, le luxe en est un »

Samedi 7 avril 1459 12h18

Le ton était donné Nathan était décidé de rentrer seul par ses propres moyens, il vivait au jour le jour, et on le voyait très bien par cette décision que l’on pouvait tout simplement qualifier d’absurde, de suicidaire et j’en passe et des pires. Le faste, le luxe lui apportait juste de quoi faire apparaitre sur lui, un délicat sourire qui fait tant rêver. Mais contrairement à ce que beaucoup de personnes croyaient, Nathan était capable de vivre dans la misère il était capable d’être pauvre ! Ce fut donc ainsi, que le jeune Blond, marchait sur un chemin, certes perdu, mais il marchait, croyant être en Touraine alors que cela n’était autre que le domaine royal, Orléans. Il tenait de sa main gauche une valise d’un volume équilibré, d’une robustesse non négligeable, qui a sût au cours des nombreux voyages de Nathan séduire, de faire envie, tout ceci n’était bien évidemment que surplus et d’une pure vantardise. Juste pour impressionner. C’était une valise de de soixante-dix centimètres de longueur sur quarante-sept de largeur et de vingt-deux de hauteur, sur laquelle une toile où la monographie de rigueur et manuelle à quatre motifs différents, s’était appliqué et qui fût ajuster dans les moindres recoins de bordure de cuir renforcées de rivets. Et enfin où les coins s’étaient agrémentés en laiton qui s’étaient usés au fil de ses voyages. Cette valise, démontrait avec splendeur le savoir-faire Berrichon. Mais pour Nathan cette valise transportait bien plus, des choses de valeurs rares et inestimables. La peur de se faire brigander était présente tout autour de lui. Il entendait Zelgius lui parler d’un un tantinet essoufflé : « Nathan ! Où est ce que tu vas comme ça, j'suis sûr que tu ne sais même pas où on est... Et avec une valise en plus, va la r'mettre dans le coche, si on se fait attaquer on pourra se défendre au moins comme ça. Je t'avais bien dit qu'à cheval nous irions plus vite. Et puis... C'est quoi cette histoire de "tous les chemins mènent à la grand place berrichonne" ? T'aurais pas mangé des fruits tourangeaux des fois ? Nathan!? » Il réussit à le rattraper, une main se posa sur son épaule droite! Nathan dit d’un ton énervé : « Je vais en Berry, il n’y a que là où je suis bien ! Certes je ne sais pas où on est mais il y a bien une chose que je sais dans ma vie, ma valise ne me quittera pas et ne me quittera jamais ! Suis-je bien clair ? Et tu m’agace avec tes chevaux, un coche est un moyen de locomotion bien plus confortable sur des routes digne de ce nom et non pas de route Tourangelle pourrie ! » Il souffla un peu accéléra un peu le pas voulant rentrer plus vite en Berry et répondit a la dernière question de Zelgius en hurlant : « La ferme ! ».

Jeudi 5 avril 1459 12h58

Le ton de la partie était certes donnés, si on gagnait tout allait bien pour le brun. Mais si on perdait son doigt connaîtrait une fin tragique dans d’atroces souffrances. Telle une décapitation dites ‘blondesque ‘. Zelgius paraissait très sûr, une qualité brune ? : « Très bien ! Si tout cela tourne mal, tu achèveras mon doigt. Mais tu expliqueras au Sénéchal pourquoi le Porte-Parole de l'OST ne pourra plus écrire le temps de se faire à une main droite sans index ! » La dernière touche du contrat fût fixer, s’expliquer avec le Sénéchal, et ajouter la fonction du brun. Ça devenait quasiment comique. « Ton cheval est aux écuries ? » dit Zelgius d’un ton inquiet, oui tout à fait, inquiet. Pourquoi ? Parce qu’avec Nathan on doit s’attendre à tout. Nathan se leva et cria : « *hips* Suivez le guide *hips* » Juste ciel il était bourré il s’en aperçu aussitôt et dit : « Norf de norf, cette ti…ti…ti*hips* sa…tine…tinase tin’ c’est *hips* vachement dur à dire ça bourré *hips* ! » tout en montrant de l’index la tasse de tisane, c’était sûr quelqu’un d’assez amusant, lui avait mis une dose d’alcool assez généreuse ! Il jeta trois ou quatre écus au tavernier en disant : « Pour vous ! »Normal quoi, puis en tanguant, se dirigea vers la porte de sortie en criant « Wesheuh les forains ça gaze »M’ouais il était vraiment même totalement éméché ! Récapitulons, Nathan et le Brun, étaient devant la taverne et il y avait un coche et d’un ton digne de spectacle : « TADAAAAA !!! On va voyager dans ça, tu vas *hips* voir c’est hyper confortable *hips* c’est tout simplement génialissime *hips* ». C’était un coche, un joli coche d’environ un mètre quatre-vingt de longueur, sans compter les chevaux, avec les chevaux on arrivait facilement à trois mètres. Sur un mètre vingt de largeur avec un mètre quarante-et-un de hauteur. Il était d’un bois simple, simple mais assez coûteux pour pouvoir s’en vanter, assez blanc pour qu’avec le temps nuageux et les ombres des arbres berrichons, ils lui permettent de réverbérer une teinte grise argentée. Comme un coffre en argent roulant, c’est beau la nature d’un point de vue proprement ‘Nanthesque’ bien entendu, beaucoup de personnes trouveraient ça assez déroutant de se faire transporter dans un coffre argenté à roulette, Nathan quant à lui adorait. Pour Zelgius c’était moins sûr, il était simple le garçon.

Acte 2 scène 1 : « Que le sort puisse vous être favorable »
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Zelgius
Acte 2 scène 1 : « Que le sort puisse vous être favorable »

Dernier jour de l'an de Pâques 1459.

Quelle valise trainait-il là ? Trop grande, surement trop lourde, très moche. Un poids inutile en somme ! Et inutile était un terme encore trop gentil. Non non, le brun qualifierait cette "chose" à la rigueur d'une lubie blondesque ou Nanthesque -car oui, ce n'est pas la même chose, le Nanthesque étant le précurseur du blondesque !-, une erreur de la nature, une ivrognerie, une tauperie peut-être même ! Mais jamais au grand jamais n'aurait-il pu se faire à une telle chose. Un sac, voilà ce qu'il fallait à tout bon voyageur se respectant ! D'une toile solide, facile à camoufler, étanche et capable de contenir tout le strict nécessaire. Qu'on le porte sous même ou qu'on l'attache à son cheval, il ne dérange jamais. Je vais en Berry, il n’y a que là où je suis bien ! Certes je ne sais pas où on est mais il y a bien une chose que je sais dans ma vie, ma valise ne me quittera pas et ne me quittera jamais ! Suis-je bien clair ? Et tu m’agace avec tes chevaux, un coche est un moyen de locomotion bien plus confortable sur des routes digne de ce nom et non pas de route Tourangelle pourrie ! Était il idiot, stupide ou pire encore ? Ah non, il était blond... M'enfin Nathan, on est pas en Touraine, on est en Orléanais ! Le chemin Touranchois par lequel on passe pour rentrer à Saint-Aignan est plus loin devant. Et c'est surement mieux entretenu qu'ici puisque la route était avant à nous... Ma parole voilà que j'te fais un cours sur nos frontières ! Et il l'avait vraiment fait, c'est ce qui était pire ! Le Brun avait essayé d'inculquer une connaissance dans le crâne du blond. Quant à ta valise, maintenant que le coche est loin, on va faire avec. Mais si on est attaqué, t'as intérêt à la lâcher et sortir ton épée, t'as pris ton épée d'ailleurs ? Trop occupé à le rattraper il n'avait pas regardé si l'épée du blond était présente. Il s'en fichait presque, lui avait la sienne et était prêt à s'en servir à tout moment. Le coche est peut être confortable, mais je te l'ai dit, nous aurions été bien plus vite avec des chevaux ! Et pour seule réponse... La ferme ! Il avait à nouveau accéléré en plus le bougre de blond ! Donc au Brun de courir à nouveau, et oui. Enfin de boiter nouvellement plutôt, la douleur de son pied se réveillant. J't'interdis de me dire de la fermer ! D'ailleurs de nous deux c'est toi qui devrait la boucler, tu es même pas sûr de où tu vas ! Arrêtes toi et écoutes moi, non de Diou ! Rien. Nada. Que dalle. Même pas un ralentissement... Très bien, perds toi si tu veux ! Mais viens pas me chercher dans une heure en pleurant que tu es perdu !

Deux jours plus tôt.

Ivre ? Avec une tisane ? Le blond avait du glisser un petit quelque chose dans sa tisane. Ou alors il s'était trompé de verre et avait prit celui de poire du brun ? Doucement, pendant que le blond essayait de parler, Zelgius porta à ses lèvres ce qui aurait dû être son verre et après la première gorgée... Recracha le tout. La tisane était dans ce verre là ! Comment avaient ils pu être changé ? Au moment où le Brun était porté sur sa carte ? Au moment ou il avait fixé le blond ? A un moment, les verres avaient été échangé. Cela n'augurait rien de bon pour l'entreprise à venir. Wesheuh les forains ça gaze L'entisané porta son attention sur la provenance de ces mots et en en découvrant l'auteur eut un sourire. L'alcool et les blonds ne font pas bon ménage. Il se leva alors et se dirigeant à son tour vers la sortie. Sors plutôt que de raconter des âneries sans queue ni tête ! Et donc de sortir à sa suite, bien évidemment, histoire de ne pas manquer une éventuelle chute de Nathan et ainsi pourvoir se moquer de lui. Sac sur l'épaule, partant pour les écuries le brun fut interrompu par ça : TADAAAAA !!! On va voyager dans ça, tu vas *hips* voir c’est hyper confortable *hips* c’est tout simplement génialissime *hips* Restant un moment sans voix, Zelgius finit par se tourner vers son "partenaire de chasse".C'est une blague ? Nathan, on va fêter Pâques sur les chemins. On va pas à la fête de Pandorha. Là oui, je serais monté dans ton coche... Mais enfin, pas pour ce que nous avons prévu ! Et si on devait prendre la fuite, tu y as pensé ? Tu préfères être à cheval ou confortablement dans ton coche entrain de bruler ? Et oui, le brun voyait le mauvais côté de la chose. Et puis... En plus ton truc est visible de loin, et j'ose même pas imaginer de nuit, on doit le voir, et l'entendre, arriver à dix lieux à la ronde ! Non non, il n'était pas sobre, pas complètement du moins. Il avait bu ses deux bouteilles matinale le brun. Mais quand même assez lucide pour voir que c'était... Une folie ! Oui voilà, une folie ! Va chercher ton cheval maintenant. Les meilleures blagues sont les plus courtes. Enfin c'est c'qu'il parait, c'est même pas drôle cela... Déjà le brun allait vers Princesse, la jument blanche offerte par un blond à barbe -surement les pires de l'espèce après Nathan-, tout en cherchant du regard le cheval qui pourrait appartenir au blond.

Acte 2 scène 2 : « Ne dites pas le nom de la pièce, ça porte malheur ! »
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Nathan
Acte 2 scène 2 : « Ne dites pas le nom de la pièce, ça porte malheur ! »

« Hippocampéléphantocamélos vous-dis-je ! »

Samedi 7 avril 1459 12h59

C’était comme dans un rêve, un rêve où les voix n’avaient aucune autorité et paraissait simple et fluette. Sauf que là, ce n’était pas du tout un rêve, c’était bien la réalité dans toute sa splendeur, la réalité brune en l’occurrence. Zelgius avait crié sur Nathan : « J't'interdis de me dire de la fermer ! D'ailleurs de nous deux c'est toi qui devrait la boucler, tu n’es même pas sûr de où tu vas ! Arrêtes toi et écoutes moi, non de Diou ! ». Entendre ce genre de parole était d’une plaisance pour Nathan telle qu’il ne put s’empêcher de rétorquer : « Le bouleau sans cervelle a-t ‘il finit de crier comme une jeune fille ? Non parce que là je risque de tomber par terre et de rire à en mourir. Non mais tu te prends pour qui pour me dire ça ? Tu n’as pas encore compris, je fais ce que je veux, je suis libre et ce n’est pas un Brun de pacotille venant tout droit de Touraine qui va me dire si j’ai le droit ou non de lui dire ‘la ferme’, alors je te le redis encore une fois ‘La ferme !!’. De plus ce n’est pas à moi de la boucler c’est bien à toi, je suis Blond je dis que des choses censé et intéressante, je dis hippocampéléphantocamélos si je veux ! » Nous sommes bien tous conscient, que là, à ce moment précis ça avait dégénéré. Et que plus jamais rien ne serait comme avant. Imaginez-vous au-dessus des forêts justes au-dessus de l’endroit où se trouvaient nos deux protagonistes. Imaginez-vous maintenant dans un nuage, un nimbostratus non, un cumulonimbus, vous savez ces nuages denses d’une extension verticale considérable, que l’on peut voir en forme de tours géantes ou de grandes montagnes. Vous voyez ? Et de surcroît, très sombre. Bon maintenant on imagine qu’on est une goutte d’eau qui se détache avec splendeur de ce nuage. Descendant rapidement à travers le ciel, visant à la perfection la joue droite du jeune blond qui avait levé la tête, une tête d’une blancheur angélique, une tête d’ange. La goutte d’eau poursuit sa descente, le jeune blond commence à plisser ses sourcils, aucune émotion ne se dégage de son doux visage… La goutte d’eau continue de descendre, elle est à une dizaine de mètre des plus hauts arbres de la forêt. On entend derrière elle toutes les autres qui la rejoignent, il commence à pleuvoir, la goutte d’eau a touché le quart de l’œil de Nathan on croirait qu’il pleure. Il se retourna brusquement, reprit sa valise qu’il avait mise à terre afin de regarder le ciel. Il se mit à courir en faisant un grand sourire. Samedi 7 avril 1459 13h18 il pleuvait. Nathan souriait. Il commença à courir. Il aimait la pluie. On pouvait pendant un quart de seconde noter une totale incompréhension sur le visage de Zelgius. Nathan riait, il commençait à prendre de la vitesse, dépassant Zelgius en disant : « On se rejoint au coche ! ». Il courrait, il était content, il suivit la route, arriva devant le coche. Son magnifique coche. Mit sa valise dans à l’arrière du véhicule. Fit un sourire. Ouvrit la porte du coche et Nathan hurla comme jamais nous aurions pu entendre un blond hurler. Il s’enfuit alors dans les bois, se perdant. Le cocher avait été assassiné. Le sang coulait à bord du coche. On se serait cru il y a quelques années, les souvenirs, les horreurs… Etait-ce la fin ?

Jeudi 5 avril 1459 13h19

« C'est une blague ? Nathan, on va fêter Pâques sur les chemins. On ne va pas à la fête de Pandorha. Là oui, je serais monté dans ton coche... Mais enfin, pas pour ce que nous avons prévu ! Et si on devait prendre la fuite, tu y as pensé ? Tu préfères être à cheval ou confortablement dans ton coche en train de bruler » A la vue de la réaction du brun Nathan ne comprenait vraiment pas il voulait aller à la fête de Pandorha, il voulait voir du monde, assister au bal et même pourquoi pas danser, si sa bien-aimée le rejoignait. Il voulait faire tout ça. Mais bien entendu avant il voulait aller comme il le disait si métaphoriquement bien ‘Aller sonner Pâques ‘ Dépité et bourré le jeune blond dit : « Mais…Enfin…*hips* Zelgius je veux aller à la fête de Pandorha il y aura des amis à toi et à moi enfin je pense… Je veux *hips* y aller. Si on n’y va pas, tu iras sonner Pâques ailleurs que devant mon nez ! *hips* » Un odieux chantage rien de tel pour obtenir tout ce que l’on veut. Nathan était très fort à ce petit jeu. Il l’a toujours été d’ailleurs, c’est drôle n’est-ce-pas ? Seulement, Zelgius il devait être pro car il ne lâcha pas le morceau : « En plus ton truc est visible de loin, et j'ose même pas imaginer de nuit, on doit le voir, et l'entendre, arriver à dix lieux à la ronde ! » Le bougre, il ajoutait des arguments en plus. Nathan renchérit : « Mais ça va être génial, en plus *hips* j’ai caché de la poire sous les coussins on va pouvoir boire ! Ça va être génial ! *hips* Je te l’assure ! » Alors là c’était forcé que Zelgius flanche. S’il ne flanchait pas c’était qu’il était immunisé face aux blonds. Et au grand désarroi de Nathan il l’était ! « Va chercher ton cheval maintenant. Les meilleures blagues sont les plus courtes. Enfin c'est c'qu'il parait, c'est même pas drôle cela... » Il était hors de question de partir en cheval. Aucun des deux partis de voulait lâcher l’affaire. C’était au plus intelligent de gagner, et bien évidemment c’était Nathan c’est d’un naturel chez lui d’être intelligent ! Il regardait la scène… Zelgius commençait à prendre sa monture tout en cherchant celle de Nathan. Nathan ne réfléchit pas il agit rapidement. Il alla dans le coche s’enfermer et dit à Zelgius : « Maintenant, tu vas aller devant et tu vas attendre qu’on *hips* soit loin de cette ville pour rentrer à l’intérieur du coche *hips* ! J’ai gagné ! » Et oui il avait gagné, Zelgius avait cédé et était monté à l’avant du coche. Oubliant ainsi son épée dans la taverne. Le coche prit le départ, les maisons de Saint-Aignan défilés sous les yeux du jeune blond. Passant des beaux quartiers aux regroupements de taudis. Une fois sortie de la ville, fatigué, Nathan s’endormit sur la banquette du coche et ne s’attendait pas à tous les problèmes que nos deux compères allaient subir.

Acte 2 scène 3 : « Ne dites pas : il ne faut pas, ça fait Bourgeois »
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Zelgius
Acte 2 scène 3 : « Ne dites pas : il ne faut pas, ça fait Bourgeois »

Dernier jour de l'an de Pâques 1459.

Le brun l'avait bien entendu ce "mot" : hippocampéléphantocamélos. Mais qu'est ce que cela voulait dire ? Encore un mot du Blond ! Lui aussi pouvait en inventer ! Mais pas anui... La flemme, il devait déjà gérer le Blond et ses répliques. Et voilà qu'un léger vent se levait comme pour marquer la rupture qui venait d'avoir lieu entre les deux am... non, pas amis. Ils ne l'étaient plus, l'avaient il seulement été un jour ? Ils étaient passé par bien des stades émotifs, mais la couleur de leurs cheveux respectifs les empêchait d'être amis, c'était certain. Et ce fut ce moment que la pluie choisit pour commencer à tomber, suivant de quelques instant le vent. Les éléments avaient décidé de se joindre à la partie eux aussi. Il leva le regard vers ce ciel, pourtant dégagé quelques heures plus tôt, qui avait décidé de partager ses larmes quant à la suite de l'histoire. On se rejoint au coche !A peine les mots avaient ils étaient prononcé que déjà Le Blond courrait en riant vers l'endroit d'où ils venaient. Quelques secondes... C'est le temps qu'il fallut au Brun pour se lancer à sa poursuite malgré la douleur que son pied lui procurait. Et pourtant, il courrait... Surement plus vite qu'il n'avait couru ses derniers mois. Le cri. Son cri. Celui Du Blond. Et enfin il arriva, devant le coche... La porte en était ouverte, Zelgius sortait déjà son couteau, celui qu'il avait taillé dans un os, aussi précis et affuté qu'une lame faite d'acier. Il s'approcha de la porte et posa son regard d'abord sur le sang qui coulait puis remontant les yeux vers le propriétaire du sang, craignant que ce ne soit Nathan, mais non, il s'agissait du cocher. Tuer par quelqu'un. Pas Nathan, non, impossible de croire pour le Brun que ce soit Le Blond qui est fait ça. Au contraire, il avait du trouver le corps lui aussi... Et c'est de là qu'avait dû provenir le cri... Il ferma la porte du coche, regarda de chaque côté de la route, à la recherche de cette tignasse qu'il prenait tant de plaisir à diminuer en temps normal. Mais le temps n'avait rien de normal en cet instant. Il pleuvait, il y avait un léger vent, un mort, et Le Blond avait disparu. Le visage était fermé. Il se revoyait plusieurs années plutôt dans la même position mais pour des raisons différentes. La première fois, il cherchait pour torturer et tuer, cette fois il cherchait pour retrouver et sauver. Enfin, si on pouvait qualifier la suite d'un sauvetage... Nathan !!? Nathan, réponds moi ! Le discours avait changé... Maintenant le brun criait au Blond de parler... N'était-ce pas ironique ? Ou alors c'était cette pointe de peur qui l'était.

Deux jours plus tôt.

Et dire qu'il était parti chercher sa jument... Une fois encore, Le Blond l'avait eu à l'usure. Ou alors, il s'y était pris d'une manière des plus bourré pour arriver avec une grâce inégalée à ce qu'il souhaitait. En bref, le brun avait cédé au coche... Et il était monté, en râlant certes, mais monté tout de même... Et Nathan s'était vanté de plus ! Comment osait-il !?Oh tu sais, tu ne gagneras pas à tous les coups ! Je garderai mon doigt ! Grave erreur que de dire cela... Mais aucun des deux ne le savait encore. De toute manière tu es tellement bourré que tu ne te souviendras pas de cette victoire ! Et pour seule réponse...? Des ronflements ! Norf ! Tu me payeras ça Nathan, je le promets ! Bien évidemment ces mots ne franchirent jamais les lèvres Zelgiusiennes mais il n'en pensait pas moins à ce moment... Après quelques heures de route, le brun se rendit compte de son erreur, il avait oublié son épée ! Norf ! Arrêtez le coche tout de suite, on retourne à Saint-Aignan, j'ai oublié mon épée à cause de ce stupide moyen de transport !Déjà il descendait du coche dont le cocher ne voulait pas lui obéir. Se réceptionnant comme il put, il marchait vers Saint-Aignan, l'aller serait longue, mais un retour à dos de Princesse serait bien plus rapide... Tout ça c'est ta faute Nathan ! Si tu avais prit un foutu ch'val au lieu de prendre ton coche, j'aurai mon épée ! Ou alors je m'en serais aperçu plus vite, qu'il me la manquait ! Il ne savait pas vraiment si il l'entendait, mais crier détendait notre brun. Et là, il avait crié... Toute la colère qu'il avait ressenti sur le moment y était passé. Il s'en était même fait mal à la gorge... Et malheureusement pour lui, ce n'était pas dans ces cas là qu'il avait de la poire à porter. Uniquement de l'eau, yerk, il allait rouiller ! Il déboucha la gourde, la porta à ses lèvres et laissé le liquide aller rafraichir ses cordes vocales. Surement qu'à situation exceptionnelle, faits exceptionnels, mais là, ça aller déjà trop loin pour le brun... Boire de l'eau !! Non mais quelle idée !? Et tout était de la faute du Blond en plus.

Acte 2 scène 4 : « Les Bruns et les Blonds : Une chasse éternelle ? »
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