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Rencontre avec une serveuse (p.4)

--Guillaume_de_longueville
[Au bar, un incident vite réglé et retour...]



L'instant si redouté était là.
Deux belles, superbes femmes qui proposent leurs services,tout leur corps qui appele au plaisir, à un instant de repos, à se poser là et ne plus en sortir.
Guillaume se sent soudain las.
Las de toutes ses années de chagrin, d'errance sans fin, d'absence d'amour, de privation de tous les plaisirs simples de ce monde.
Une gentille femme, des enfants à qui il eu pu enseigner l'art des armes.
Il était trop tard pour cela.
Il ne lui restait qu'à tenter de prendre quelque plaisir dans les bras d'une fille de joie, qui en cajolera un autre demain. Mais lui donnera l'apparence de l'amour. Le temps d'une nuit il tombera dans le piège, fera semblant de croire en cet amour,cette tendresse qu'il paiera de ses écus.

Guillaume en était là de ses pensées, contemplant sans lui parler, mais en lui souriant un peu gauchement, le blonde personne face à lui.
Il s'apprêtait à lui demander un vin sucré avec douceur pour ne point l'effaroucher, s'effaroucher aussi lorsqu'il entendit une voix méprisante s'exclamer tout haut et fort :


« À qui appartient ce cercle de l'enfer ? »


Un réflexe.
Sa main qui se pose sur la garde de son épée, puis se relâche...
Il n'est point de danger ici. Oublier d'être sur ses gardes sans cesse, se laisser aller.
Guillaume toise le fâcheux venu gâcher le moment de tendresse dont il avait si besoin.
Un jeune homme respirant la prétention.
Se croyant noble et l'étant probablement par sa naissance, mais point par ses actes.
Un fanatique sans doute. De ceux qui déclenchent les guerres et grandes effusions de sang, mais n'y participent point.
Un soupir.
Pas ce soir, vraiment pas...

D'un pas résolu, Guillaume marche jusqu'à lui, le soulève par le collet, le regarde dans les yeux.
Sois gentil jeune godelureau, va t'exciter ailleurs...

Puis paisiblement, il lui tourne les talons et comme il était venu retourne au bar, souriant au colosse sur son passage et le remerciant d'un signe de tête en l'entendant commander pour eux deux, tentant de désamorcer le conflit qui s'annonçait.
Voilà qui est fait, du moins il l'espère.
Le portier a l'air un peu gringalet, mais il lui suffira de laisser le verrou fermé pour ne point être dérangé une nouvelle fois.


Bonsoir douce Dame, et veuillez pardonner mon geste.
J'ai besoin de calme ce soir, cette nuit.
Servez donc un scotch à Messire comme il le souhaite, je prendrais quand à moi quelque alcool plus doux.
Un Cognac je vous prie, et remettez une tournée sur mon compte ensuite.


Guillaume lui sourit.
Son air est juvénile encore point celui d'une femme dans sa maturité.

si vous désirez plus de chaleur, nos pensionnaires seront ravis de vous apporter toute l'attention nécessaire.
Un simple signe d'acquiescement de la tête.

Et bien sûr vous offrirez un verre à votre "pensionnaire" dont j'aurais le grand honneur de partager la douce compagnie.
Enzo.blackney
« Ne se damne pas qui veut, ne goûte pas qui veut le pain de sa perte. »
de Sébastien Lapaque

    - À l'entrée.

    Tout est fantasme. Tout est commerce. Tout est luxure. À quoi aurais-je dû m'attendre après tout. C'est un Bordel. Luxueux. Est-ce là toute mon expiation ? Le purgatoire. Là, où mes attractions fatales pourront devenir vices ? Je refuse à me damner, je n'y goûterais pas, j’apprendrai. Ces femmes n'auront pas le dessus sur moi, elles seront toutefois la châtiment de mon incompétence. Je m'exhale dans ses pensées ridicules pour donner contenance et raison de ma présence en ce lieu. Un renâclement nerveux quitte mes lèvres, tandis que mes yeux fixes la jeune fille au comptoir. Je ne m'y égare toutefois pas longtemps, alors qu'une rousse intervient auprès de l'homme que j'ai volontairement accroché. Malheureusement, il n'a pas mordu à l'hameçon, et j'ai dû avoir l'obligeance de le laisser tranquille. À quoi bon s'acharner sur un pauvre homme damné qui ne riposte pas lorsqu'on le provoque.


On ne peux pas dire que c'est tranquille dans la tête d'Enzo. Sa seule présence ici entretenant une guerre civile entre principes et promesse. Celle de prouver qu'une femme peux ressentir du plaisir. Aimer une femme c'est accepter les crises, les défauts et les faiblesses. Aimer une femme c'est vouloir son bonheur. Aimer une femme, c'est accepter la damnation pour elle. L'ironie c'est qu'aimer une femme c'est aussi aller en voir d'autre pour être parfait pour cette dernière. Aimer une femme c'est se trahir, s'exiler dans le vice, pour un sourire sincère. Ses yeux vont dans ceux de la Rouquine. Il la toise, la méprise, et pourtant peut-être serait-elle le pain de sa perte. Deux doigts se glisse entre les boutons de son mantel pour les détacher. Mouvement lent, qui se veux sérieux, démontrant qu'il est attentif, et s'attend à quelque chose. Il joue du commerce lui aussi, et se doute bien qu'il y a des dettes derrières ce luxe. Il n'a cure des deux hommes venu chercher consolation auprès de femme. Dégouté, il a un mouvement sec pour remonté le col de son mantel. Le contraste se dessine entre le chapelet bleu mariale orné de pierres précieuses qui séjourne sur la chemise noir d'Enzo. Plusieurs secondes ont passé, à peines des minutes, la rousse a parlé.

« Vous vous auriez appelé Blondine je ne vous aurais pas cru. »

Immuablement insolent, mais avec un peu d'humour. Il détourne son regard, tel un chaste qui se refuse de regarder une femme. Son âme se crispe, constatent qu'il a peur de glissé des rebords vertueux pour s'adonner à la corruption. Il ne peux toutefois pas reculer, et il se doit d'honoré la promesse faite. Naturellement il avait prit toute l'attention. L'homme qu'il avait bousculé se dirigeant vers le bar. L'envie d'un calvados envie les papilles gustatives d'Enzo, qui apprenait avec l'âge à avoir des goûts de luxe. De la qualité, c'est ce que recherchait le Blackney, pas de la piquette. L'offre du colosse vint alors retentir à ces oreilles, faisant relativement sourire le jeune homme. C'était tentant, toutefois ses lèvres avaient la tendance d'abuser des bonnes choses, et les alcools fort avait la fâcheuse tendance à ne pas le rendre résistant à cette dernière. Il résista donc à la tentation, il n'était même pas certain de trouver ce genre cette boisson normande à Paris.Son regard se pause vers l'homme. Le seul de cet endroit mise à part les clients. Un tremblement nerveux se forge alors dans sa main droite, à la pensé que cet homme puisse être courtisan le répugne au plus haut point. Il relève un peu le menton, les yeux ramener sur Canibal, avec l'intention de répondre.

« Garder vostre agent pour...Je me retiens d'insultés les catins,et ainsi cracher mon mépris encore plus abrutement...ces fem...mes. Je n'ai pas soif. »

Enzo serre les doigts sur son mantel, le froissant par la même occasion, alors qu'il voit une blonde aperçut auparavant venir tenir compagnie à la rousse. Était-ce une manière de lui donner du choix ? Les dents du garde épiscopale se serra, laissant apparaître un rictus, impossible à voir par les deux femmes, du fait de son visage caché, et il recule, dégouté. Toutefois il se ressaisit rapidement, faisant un mouvement sec, comme s'il enlevait de la poussière. Comme si seulement l'approche de ces femmes le rendait damnés. Voulant être clair, le jeune homme relève un pan de ce qu'il essuyait auparavant, présentant dessous une bourse de cuire pleine.

« Je veux un entretien...Je m'attarde quelques secondes, toisant les deux femmes une à une. Ma condescendance semble être au plus haut... Privé !»

Car personne ne devait savoir qu'Enzo était là. Sauf qu'au moment où il veux avancé d'un pas pour ajouté du sérieux et qu'il n'est pas le genre à attendre, un des deux hommes se lèvent.

« Vous avez choisit votre damnation ? »


Gratuit. Provocateur. Le fils du Duc ce fait malin, son pêché, l’orgueil. Le dégoût le poussant à explorer l'univers du mépris dans tout ses recoins. Toutefois, il devient victime de ses actes alors que les mains salit par le pêché se referme sur le collet du Sergent, empoignant par la même occasion son chapelet. Ses yeux vert vont se planté dans ceux de l'homme qui ose le menacé, toutefois il reste immobile. La riposte dans cette situation ne sert à rien, ce même si le Blackney est impulsif, il n'est pas assez idiot pour se mettre en position plus désavantageuse. De plus, il est sobre, ça aide à ne pas faire d'âneries. De toute façon, le gain vient à qui s'est attendre, et ses pieds retrouvent le sol, et Enzo de replacé son collet, bougeant son cou de gauche à droite dans un mouvement de confort. Dans la caboche, les émotions dansent, se précisent et le poing du jeune noble se sert. Qu'elle blague de se faire sermonné comme un enfant, par un homme venu trouver réconfort auprès de donzelles sans âmes ! Le jeune homme tourne alors les talons d'un air hautain avec l'envie d'aller ailleurs, il trouverait bien chaussure à son pied dans un autre Bordel de Paris, mais il hésite, glissant une main le long de son mantel, recherchant l'écu qu'il fait joué entre ses doigts.

« L'art de la menace courageuse et intelligente tient en la capacité de celui qui la lance à l'assumer jusqu'au bout. Piètre client vous faite de faire déguerpir les autres.»


Sourire en coin, arrogant à souhait, prétentieux à gifler, le Blackney renvoie son regard vers les catins, n'accordant par ailleurs plus aucun intérêt à cet individu et à ses frasques sans substances.

« Alors ? »
_________________
Rouquine
[Salon]

Dieu tout puissant soit loué, la blondine l'a rejointe, et Rouquine se retient à grand peine de lui prendre la main pour se réconforter. Et d'une ça la ficherait mal devant cet homme dont elle ne sait encore s'il est client ou policier, et de deux Desirée n'est pas la plus tendre des filles et l'aurait surement fort mal pris. Elle sourit tout de même à sa collègue. Si auprès des hommes rouquine sait avoir autant d'expérience qu'elle, pour gérer un bordel, c'est Désirée qui remporte la palme haut la main. Le regard de l'homme, dégoulinant de mépris, se pose sur elle.

« Vous vous auriez appelé Blondine je ne vous aurais pas cru. »

La faute de françois dans une bouche si noble a pourtant un effet salvateur. Soit il n'est point aussi bien né qu'il le dit, soit il est plus nerveux qu'il veut bien l'avouer. Oui, il en impose, mais d'un coup elle en a moins peur, et trouve la force de répondre d'un ton désinvolte et léger.

Que voulez vous, doux sire, les gens manquent d'imagination en surnoms...

Le voilà qui recule, puis montre sa bourse...

« Je veux un entretien...Privé !»

Un regard à Désirée. Oui, bon, il n'est pas le premier à vouloir exactement cela... mais avec qui, le dira-t-il ? Est-il venu parler ou consommer...? Elle s'apprête à lui répondre quand le premier client entré se pointe, attrape le nobliot au col. Nouveau regard, affolé cette fois, à Marceau. Bon sang et Jules qui n'est pas là ! Elle voit déjà Marceau devoir empêcher une rixe seul... Dieu, que n'ont il embauché un portier, Baudouin aurait géré ça en un tournemain ! Reculant d'un pas, elle est encore à se demander si elle doit intervenir, ou du moins tenter d'intervenir, quand l'homme repart après un échange rapide de mots avec le nobliot. Pietre client en effet, songe-t-elle, sans oser toutefois décider si on doit lui mander de sortir sur le champ ou non... Bordel, c'est pas si simple d'être libres, au final...

« Alors ? »

Le nobliot plus ou moins masqué leur parle, comme si l'incident n'avait pas eu lieu. Elles ont eu chaud... Dès demain il faudra en parler à la table de la cuisine, songe-t-elle, et trouver comment eviter que cela se reproduise jamais... En attendant il faut répondre... Son regard se pose sur l'armoire à glace blonde accoudée calmement au comptoir. C'est lui qu'elle préfèrerait, nul doute la dessus, au trublion qui vient de repartir, ainsi qu'au nobliot qui la toise comme si elle avait la lèpre... Mais tant qu'il ne choisit pas clairement... Tant que Desirée ne fait pas un geste de plus vers lui... Nouveau regard à Désirée - décidément- et elle répond d'un ton poli mais sans sa chaleur habituelle.

Alors, un entretien vous sera bien sûr accordé. A vous de choisir avec qui.

Qu'il choisisse, et que l'autre puisse se hâter de prendre Marceau à part pour décider que faire du trublion....
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Marceau


[Ça chauffe en salle]

Mais c'est quoi ce bordel ? Le blond à peine la porte ouverte voit trois hommes entrer, mais c'est quoi ce bordel ? Sans compter que ça se mets à chauffer vite dans le salon et lui qui reste planter comme une carpe à regarder ça de loin. Il faut agir avant que tout ne tourne en cacahouète. Et dire que Jules est occupé et pas en salle. Le Marceau est moins costaud que son collègue même s'il n'est pas maigre enfin il est apte à virer un homme. Donc il avance vers le petit groupe.

Hé vous !

Il s'adresse à celui qui a frappé. Celui qui fout la défection. Celui qui agresse les clients. Faut pas pousser mémé dans les bégonias. Marceau n'est pas content qu'on abime son cocon.

Dehors !

Ba oui c'est clair non.

On ne veut pas de fouteur de troubles ici !

Canibal
Attendant patiemment que l'on lui serve son verre de whisky écossais, le Scandinave restait attentif à l'ambiance courante. Le dernier homme à faire son entrée dans les lieux avait une étincelle d'agressivité dans les yeux, et se dirigea directement vers le jeune noble aux allures des quartiers riches... hautains. Il le prit par le collet et joua les hommes intimidant. Le blond grimaça subtilement et esquissa un sourire par la suite, la soirée aurait le mérite d'être parsemée d'action, c'était déjà ça.

N'intervenant pas, mais surveillant d'un oeil les mains du jeune homme, n'étant pas de ceux qui laisse les gens dégainer dans un endroit pareil, le Viking serra la machoire. Il se disait qu'à la place de l'autre type, tenu par le collet, il se serait défendu, et pas qu'un peu. Seulement le colosse avait l'avantage de ne pas être prit à la légère dès le premier regard. Déjà que la forge entretenait sa forme et sa musculature imposante, il n'avait pas grand chose à envier aux deux hommes. Et sa longue épée bâtarde en décourageait plus qu'un... L'occasion de se défendre face à un agressif était plutôt rare, ce qui le désolait, profondément.

Il sourit lorsque le «portier» intervînt pour faire sortir l'agresseur de collet, qui avait prit le temps de s'asseoir à côté de lui, et par malentendu, d'avoir compris que le verre de Scotch lui était destiné... Ne voulant vexer ou fâcher personne, il ne fit aucune remarque. Il tourna tout de même la tête lorsque le portier prit la parole lui jetant un coup d'oeil, le scrutant de légèrement, sans insistance, afin de voir à quel point il était sérieux.


Son intervention était justifiée sire, si je puis me permettre, l'autre venait d'insulter vos collègues... Un peu abrupte, pour ne pas dire dire «abruti», et il n'a fait de mal à personne, la tension est tombée. De toute manière, s'il y a un client qui joue les gros bras, je me ferai le plaisir de le reconduire dans la ruelle d'à côté d'un agréable rafale de coups de pied au derrière

Un sourire complice à l'intention du courtisan blond, un regard vers la demoiselle préparant les verres derrière le comptoir

Et si vous offriez un petit quelque chose à tout le monde finalement, question de faire la paix ? On est tous là pour nous détendre et prendre du bon temps après tout... non ?

Il accentua son sourire, glissa une somme généreuse vers la demoiselle et tenta d'apercevoir la réaction du jeune noble, tout en déviant le regard vers la séduisante Rouquine, insistant, malgré lui, sur sa délicate crinière bouclée... et encore malgré lui, plongé un bref, mais délectable moment dans son décolleté. Il détourna le regard et retînt son souffle. Elle l'avait regardé... donc il était son client en vue ? Mais le petit costaud allait probablement la choisir elle pour prendre congé en privé... Alors il passerait derrière lui... Moins délectable... Prions le Seigneur qu'il choisirait la blonde... pas qu'elle n'était pas désirable, bien sûr, seulement que la Rouquine avait un petit quelque chose de bien particulier.
Emilla
[Comptoir]


Emilla sourit et observe. L'entrée groupée des trois hommes, les attitudes de chacun, le pique d'agressivité d'un des clients et l'arrivée impérative de Marceau. Visiblement ce début de soirée est pimenté et chacun occupé par l'incident, elle a le temps de finir de se réveiller et réfléchir à tout ça. Alors quand un des clients tend une somme rondelette pour offrir une tournée, Emilla saute sur l'occasion pour se charger de détourner l'attention.

Bien sur, messire. Rien ne vaut quelques vapeurs parfumées d’élixirs et breuvages pour nous faire oublier les désagréments de notre journée. J'ai cru comprendre que pour vous le voyage vous guidera en écosse? Comptez vous y embarquer aussi nos pensionnaires ou la tournée est pour ces deux messieurs?

Tout en parlant, le visage transfiguré d'un sourire rieur et un brin mutin, la serveuse se révèle tout autre aux yeux de la clientèles, offrant l'image d'une jeune femme ouverte et accueillante malgré le vide de la coquille qui se terre en elle. Les mains font leur office, rapides expertes, trouvant rapidement un scotch qui a eu tout son temps pour vieillir en tonneau et offrir un souvenir des highlands à celui qui le goute. Le breuvage est tendu à Canibal avec un clin d'oeil complice, puis elle se tourne avec un peu plus de convenance vers l'homme hautain réclamant entrevue et sa voix se fait plus douce et déférente pour s'adresser à lui.

Peut être désireriez vous une boisson pour vous détendre avant votre entrevue ? Nous avons des vins de toute la France et de quelques coteaux étrangers, des alcools de toute sorte et même des jus de fruits bien frais si vous tenez à garder une parfaite lucidité.

Mine de rien, à négocier les vins au marché, Emilla a acquis tout un langage de circonstance qui lui permet de rassurer les clients sur la qualité indéniables de leur cave qu'ils ont âprement négocié pour n'offrir que le meilleur.

Pour le dernier client par contre, Emilla se dit qu'il va lui falloir attendre que Marceau cesse d'avoir maille à partir avec avant de connaitre l'attitude à avoir.

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Le.jules
[Au fond du Salon, puis vers le comptoir]

Elle avait accepté de rester ce soir, d'observer un peu son lieu de travail et les moeurs de leurs riches clients. Après tout, si elle voulait se rapprocher de Lui, cet homme mystérieux aux moeurs dépravées qui lui avait valu d'être embauché au départ..Il fallait qu'elle s'accoutume...

Ils avaient donc franchi la porte du salon, Jules guidant Eloanne d'une main rassurante aux creux des reins. Son projet avait eté de s'installer avec elle près de la cheminée pour la laisser observer de loin le bal des clients choisissant leur catin. Et d'ailleurs, Désirée et Rouquine se tenaient devant un homme d'allure distinguée qui semblait prêt à faire exactement cela.


«À qui appartient ce cercle de l'enfer ?»

La phrase fit sourire Jules, et se calant dos au mur, Eloanne dans les bras, il choisit de ne pas s'asseoir encore, préférant le couvert de la pénombre pour observer sans être vu.

Voyez, chuchota-t-il à sa cliente, celui-ci a du mal à assumer sa présence ici... Puceau, peut être. Ou eclesiaste.

Très vite, il s'apercut qu'il n'aurait pas le loisir de rester caché. Le jeune noble venait d'être empoigné par un des autres clients, et s'il l'avait relaché bien vite, il fallait agir sans tarder. Il chercha Marceau des yeux, l'apercut bien vite qui jetait un regard à la ronde avant de se planter devant l'agresseur. Surement le cherchait-il, et ne l'avait il pas apercu dans la pénombre au fond du salon.

Restez là... Surtout ne vous approchez pas...Je reviens.

En quelques pas boiteux, laissant Eloanne en relative sécurité près de la cheminée, il arriva à temps pour entendre son collègue virer l'importun sans grande diplomatie. Enfin, l'heure n'etait pas à regretter les mots durs de son accolyte, lui même était infoutu de parler poliment la plupart du temps. Et devant le maraud il s'agissait de présenter un front uni. Il attendit donc, bras croisés, de voir si le client obtempererait...quand un autre client prit la parole.

Son intervention était justifiée sire, si je puis me permettre, l'autre venait d'insulter vos collègues... Un peu abrupte, pour ne pas dire dire «abruti», et il n'a fait de mal à personne, la tension est tombée. De toute manière, s'il y a un client qui joue les gros bras, je me ferai le plaisir de le reconduire dans la ruelle d'à côté d'un agréable rafale de coups de pied au derrière

L'ancien soldat plissa les yeux. "De quoi je me mêle ?" songea-t-il d'abord. L'homme avait insulté l'etablissement, non ses filles, et quand bien même... C'etait leur pain quotidien à tous. Laisser un homme empoigner un client bien né, en revanche, etait inadmissible. Mais en détaillant l'attitude détendue de cet homme blond au moins aussi baraqué que lui, en écoutant la bonhommie de ses propos, il décida que celui-ci devait tout simplement vouloir aider. L'enfer n'etait il pas pavé de bonnes intentions...? L'ecarter, d'abord. Aider Marceau, ensuite. Posant une main amicale sur l'épaule du Scandinave, il s'adressa à lui d'une voix calme mais ferme.

Merci l'ami, mais nous décidons ce qu'on peut faire ou non dans notre établissement. Nous nous chargeons de cet incident... Buvez, amusez vous.

En deux pas, Jules fut à la porte, qu'il ouvrit en grand avant de se tourner vers l'importun.

Vous avez entendu mon collègue. Dehors.

Son regard se fixa une seconde dans celui de Marceau, l'assurant de son soutien, puis revint se poser calmement sur l'homme. Alea Jacta Est.
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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
--Guillaume_de_longueville


Guillaume s'inclina.

A votre aise mes bons amis...
Je ne souhaitais point apporter le trouble en ce lieu, simplement y passer une agréable soirée.

Ce maraud, soyez en certains, vous causera plus de troubles que moi.


Tournant les talons il sorti alors du boudoir, blasé des hommes et certain à présent de ne pouvoir vivre parmi eux.
Demain, il reprendrai sa route vers la Normandie.
Canibal
Laissant tous et chacun réagir face à la présente situation, Canibal, parfois appelé la Grande Gueule, par chez lui, se rendit bien compte que ses propos purent agacer un second courtisan qui fit son apparition dans les mêmes temps que tout le brouhaha. Il était accompagnée d'une autre personne, une dame, semblant quelque peu... hors de son environnement, semblant donc nouvelle, par son hésitation persistante. Il ne porta guère plus d'attention à cela, jusqu'à ce que l'homme, presque aussi large que lui, vînt lui tapoter l'épaule

Merci l'ami, mais nous décidons ce qu'on peut faire ou non dans notre établissement. Nous nous chargeons de cet incident... Buvez, amusez vous.

N'ayant même pas le temps de répliquer quelque mot qu'il soit, le réprimé sortit en coup de vent sans demander son reste. Ainsi soit-il.

Bien sur, messire. Rien ne vaut quelques vapeurs parfumées d’élixirs et breuvages pour nous faire oublier les désagréments de notre journée. J'ai cru comprendre que pour vous le voyage vous guidera en écosse? Comptez vous y embarquer aussi nos pensionnaires ou la tournée est pour ces deux messieurs?

Sans qu'il ait pu répondre, préoccupé par la scène adjacente, la demoiselle derrière le comptoir avait servit les verres aux clients, et donc, un Scotch trônait devant le blond, et un autre un peu plus loin, destiné au réprimé. Il se permis de s'étirer quelque peu, de vider son contenu du verre dans le sien... c'était légitime, il avait payé le tout, de toute manière

Mais bien entendu ! Et offrez en donc aussi à nos deux gentilshommes baraqués, un peu de détente ne leur ferait pas de mal à eux non plus !

Il sourit à la courtisane

Le Viking prit ensuite un généreuse coulée de cette essence franche, réchauffant sa tuyauterie organique, et lui tira une légère grimace. La première gorgée frappait toujours un peu plus que les suivantes. Ainsi il se tut, tout en suivant la conversation du noble et de ses interlocutrices
Enzo.blackney
    - À l'entrée du salon...?


Si Enzo s’y connaissait en jeu d’armes, il s’avouait vaincu en ce qui concernait les femmes. Il était littéralement un idiot, ne sachant que peu s’exprimer devant elle, ce même si elles étaient de belle naissances. Ainsi, dans ses dédales relationnels, il ne savait pas réellement comment agir, sans oublier qu’il n’assumait point sa présence en ce lieu. Il sévissait en lui les désirs de plaire à sa future femme contre celui de respecter les principes et le dogme de l’Église Aristotélicienne. Un soupire s’échappa de ses lèvres malgré lui, il est clair qu’il ne veut pas être le bourreau de sa future femme. Toutefois, l’ambiance virevolte, entre tension et nervosité. Il a l’impression de perdre pied, et un bref instant son mépris se change en brise d’inquiétude. S’il n’était pas puceau, ses expériences n’avaient pas gardé les femmes auprès de lui, et comprendre cela était très vexant pour un jeune homme de son rang et de son âge. Et naturellement, ça l’a amené à venir dans un Bordel. Les menaces qu’il avait reçues lui importaient, il reste presque calme, ne quittant toutefois pas son air hautain. Impulsif de nature, il aurait dû mettre un poing dans la tronche du Sire. Aurait-il apprit la tempérance ? Impossible. Compassion ? Fort possible. Il avait beau être condescendant et plein d’autres défauts, il voyait en l’homme violence et souffrance. Et de par ce fait, même s’il ne pouvait excuser qu’il soit allé dans le mauvais chemin, il ne pouvait lui en tenir rigueur. Il était un fils égaré du Très-Haut. Il regarde alors tour à toutes les deux femmes.

« Je dois avant tout parler…Plus bas… c’est assez spéciale, et peut-être du long terme…Je ne sais qui est mieux pour accomplir…J'eus un rictus de dégoût cette tâche. »

Toutefois, il a comprit. La rousse n’est pas à l’aise avec son arrogance. Qui le serait après tout ! Son regard ce pose donc intensivement sur la blonde, faisant moyennement comprendre qu'à ce qu'il parait il va aller discuté avec elle. Il espérait qu'elle était pas du genre à s'ennuyer vite...Mais pas le temps de continuer que la voix de l’homme blond qui tenait la porte s’élève. Son regard vert se porte alors immédiatement sur la scène, arquant un sourcil. Le dehors lancé raisonne dans la tête, et précipite un fou de rire aux lèvres du jeune noble, qu’il retient de peine. Quelle charmante soirée finalement pense t’il. Le Blackney ne réagit pas spécialement aux commentaires du Colosse, appréhendant toutefois la réaction de l’homme qui l’a agressé, encore plus devant l’arriver d’un courtisan. Il est presque taciturne, les traits du jeune homme se faisant de par ce fait moins agressif, et beaucoup plus beau, voir ténébreux et mystérieux. Il tourna la tête pour regarder l’homme sortir, léger sourire aux lèvres apparaissant doucement, les mains derrières la tête en un geste désabusé.

« Ce maraud, comme vous dites, est fils de Duc. » Je me tut toutefois rapidement, car il m’était trop risqué de dévoiler mon identité. Si un membre de la Garde Épiscopale l’apprenait, où pire ma future femme…

C’est la jeune femme du comptoir qui lui évita d’aller plus loin dans ses paroles. De toute façon l’homme était déjà parti. Et qu’elle ne fut pas la surprise d’apprendre qu’il avait de tout. Lui qui pensait voir que des boissons parisiennes. En a point douté, c’était luxueux, et seule cette pensée avait réussit à présenté un sourire sincère, sans mépris. Pour une fois. Et quoiqu’au début il avait montré sa forte personnalité, là, il était clair qu’il était nerveux.

« Un calva alors ! »

Éteindre les faiblesses par l'alcool...
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Eloanne
[Dans la pénombre, près de la cheminée]

La visite à Jules s’est donc prolongée par une visite des lieux jusqu’à ce que la nuit tombe et que le Boudoir s’éveille.
Le courtisan redevient professeur particulier et voit là l’opportunité d’une nouvelle leçon de choses.
Elle est curieuse Eloanne, curieuse et avide d’apprendre, du moins le croit-elle, alors elle reste et s’apprête à passer la porte du salon. Elle ne sait à quoi s’attendre.
Le salon par lequel elle est entrée quelques heures plus tôt se transforme-t-il en lieu de débauche ? Mentalement, elle imagine des corps qui se rapprochent, se cherchent, se frôlent... se mêlent ouvertement et sans retenue.

Sans la main rassurante aux creux de ses reins, peut-être qu’un demi-tour suivi d’un départ serait envisagé.

Oui peut-être, mais cette main...

Alors elle avance, guidée jusqu’au coté de la cheminée, avant que les bras puissants se referment autour d’elle.
La demoiselle regarde, observe, voit Emilla derrière le comptoir, Rouquine et Desirée, cette fois apprêtées, près de la porte, non loin d’un jeune homme blond. Un collègue de Jules ? Cela répondrait à l’une des questions qu’Eloanne se pose, comment peut-il satisfaire toutes les demandes ? En étant pas seul : logique !
Elle voit aussi les clients, que des hommes pour le moment. Autre manière de répondre à la même question : Il n’a peut-être pas tant de demandes qu’elle l’imagine.


Voyez, celui-ci a du mal à assumer sa présence ici... Puceau, peut être. Ou ecclésiaste.

Murmures à son oreille et Eloanne de porter plus d’attention à l’homme désigné en hochant la tête. Mais avant même qu’elle réponde, un éclat de voix retentit et la réaction ne se fait pas attendre.

Restez là... Surtout ne vous approchez pas...Je reviens.

S’approcher ? Elle n’y pense même pas une seconde. Au contraire même, elle se reculerait bien encore un peu, mais c’est le mur de la cheminée qu’elle sent maintenant dans son dos.
Etrangement, sans la présence de Jules, elle a soudain bien moins de courage.

Et sans parler assez fort pour qu’il l’entende...


Oui, revenez.... Vite.

Que faire d’autre maintenant, si ce n’est continuer à regarder les allées et venues des uns et des autres.
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Emilla
[Comptoir]


Tête de côté, Emilla écoutait pour ne rien oublier. A la confirmation de la tournée générale, elle servit à chacun sa boisson préférée. Elle tendit un verre de jus de fruits pressés à Désirée, une liqueur de fraise des bois à Rouquine, bière de Flandres pour Jules. Il n'y avait que Marceau qui variait généralement les commandes et elle se décida pour un verre de vin rond en bouche. Pour elle, une fée verte vint se poser au bord de son verre qu'elle glissa derrière le comptoir.

Le choix du jeune noble fusa à son tour et Emilla sourit, elle avait bien reconnu l'accent de son enfance et c'est avec un regard tout particulier, chargé d'un mal du pays diffus qu'elle prit soin de sélectionner sa meilleure cuvée, avant de tendre le nectar au jeune homme. Ce dernier semblait se claquemurer derrière une carapace lui aussi et cette ressemblance dans l'univers de différence qui les séparait valut au client un regard émeraude scintillant comme elle n'en laissait plus éclore depuis longtemps.


Yec’hed mat !
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--Marceau


[Revenons à nos moutons]

Bien Jules et lui avaient réglé l'affaire. Bon c'est sur Jules il est plus costaud que Marceau puis bon c'est un ancien soldat aussi. Enfin tout était réglé, il pouvait retourner à sa clientèle ... enfin sa clientèle était bien maigre puisqu'il n'y avait que des hommes ce soir. Lui qui craignait pour sa santé ... ce soir il allait pouvoir se reposer.


Bien je vous souhaite une soirée des plus agréables.


Un regard vers son collègue.

Merci Jules, je m'occupe des dames ce soir va rejoindre ta demoiselle.


Marceau retourna à sa place, la cheminée, attendre qu'une femme daigne venir se vautrer dans la luxure.

Desiree.
[Salon : Oulà, oulà, je suis en retard !]

En retard, la blonde ? Carrément. Du cerveau.
Il faut dire que ça se précipite beaucoup au niveau de l'action, et (non, je vous entends déjà rire que c'est ça blonditude qui veut ça) la fatigue qui l'accable ces jours ci n'arrange en rien sa compréhension de la situation.
De l'imbroglio de la porte d'entrée, il ressort qu'un maraud a insulté un noble, et un gros noble, du genre prêt à revenir.
La blondine tique. Il va falloir faire une ristourne pour compenser l'affront, et vraiment, ce n'est pas le moment. Les milliers d'écus qu'ils doivent encore hantent parfois ses nuits entrecoupées.

Mais déjà le faquin a été jeté dehors, et la porte refermée. Le noble semble attendre après elle plutôt que la flamboyante rousse. Elle se glisse donc à ses cotés au bar. Il réclame un alcool fort, elle reçoit d'Emilla un jus de fruits.
Si elle apprécie le geste, la « petite » ayant visé juste en faisant étalage de luxe supplémentaire auprès du noble – car si faire venir des alcools fins met en avant les richesses de l'établissement, se payer le luxe d'importer des fruits frais et de n'en consommer que le jus, en plein janvier, cela frise l'indécence – mais comme toujours elle ne peut s'empêcher de penser à la somme folle que cela représente, et se demande si un fond de calva n'aurait pas suffit, pour le moment.
Enfin, le refuser étant un gaspillage supplémentaire, et la fatigue l'emportant sur tout, elle but une gorgée de fraîcheur. Les agrumes la revigoraient toujours, bien qu'elle ignore pourquoi.

Elle se rapprocha légèrement du jeune homme, son bras frôlant le sien, et murmura sans le regarder:


Je suis navrée de cet incident, mon sieur. Si vous désirez que nous discutions dans un lieu plus calme, je suis à votre disposition.

Elle ne doutait pas un seul instant qu'il désirerait s'éloigner. C'est du moment où il le souhaiterait dont elle n'était pas sure.
Elle se garda bien de faire des conjectures, ou de parler encore : elle attendait une réaction, et tout son corps se tendait à la recherche des informations que pouvait lui envoyer celui qui le frôlait.

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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
Enzo.blackney
« La pudeur est la ruine de la courtisane. »
de Proverbe sanskrit 

    - Au comptoir.


«... Encore plus s'il a le dégoût de ses dernières ! »

La tension semblait s'évanouir, laissant quelques avares traces de l'évènement qui vient de se clore. Le bref silence offrait au Blackney les quelques secondes qui lui fallut pour faire face à la nervosité qui le gagnait. Entrée dans un bordel était une chose. Demander audience était une autre. Surtout dans son cas. C'est une main agité qui prit donc le verre que lui tendit la jeune fille, toutefois, à peine avait t-il glissé ce dernier sur ses lèvres que le regard offert avec ce dernier le fit déglutir. Quel pudique fait-il d'être désarmé ainsi par un simple regard scintillant ? Le brun déposa doucement son verre, laissant couler dans sa gosier une gorgée prise un peu trop rapidement. N'était-il pas homme à plaire, et à charmer ? Alors pourquoi se sentait-il ainsi pratiquement coincé, et mal à l'aise devant un simple regard ? Enzo se laissa aller à prendre une profonde respiration. Définitivement, il avait beau aimer charmer les femmes, et osé quelques mains baladeuses par moment, il en restait pas moins un jeune homme rempli de retenu à ce niveau là. Sans aucun doute que cela venait du fait qu'il n'assurait pas du tout au lit. Un soupire gagna ses lèvres, alors que cet fois un regard dubitatif s'était posé sur la jeune fille. Les mots résonnèrent à ses oreilles comme un discours incompris, et il se retrouvait pommé. Était-ce du breton ? Il arqua un sourcil, ne sachant pas s’il devait être vexé où non.

« Je n'ai aucune connaissance pour le breton, quoique mon Duché de naissance soit la Normandie, qui est ma foy, pas très loin...»


C'est d'une voix calme qu'il avait répondu. Quoiqu'il ne savait même pas ce qu'elle lui avait dit. Elle s'était trompé, mais ce n'était point grave. Il avait tendance à cassé on françois lorsqu'il était nerveux, et le mélange entre accent gascon et normand donnait parfois un résultat pas terrible, donc ça pouvait s'expliquer. Il amena de nouveau son verre à sa bouche, laissant l'alcool fort faire le ménage dans son esprit troublé. Il n'eut toutefois pas le temps nécessairement à remettre en place le gouffre qu'il voulait installé entre lui et ce lieu de luxure que la blonde venait doucement, tel une lionne qui tente de corrompre sa proie. Les yeux verts d'Enzo s'engouffra dans la couleur des cheveux de la catin, avant de retourner rapidement devant son verre qu'il finit rapidement. Un frisson de crainte envie alors l'échine du jeune noble, tandis que ses muscles se raidissaient au contact léger, mais là, trop présent ! Quel idée d'être venu dans un bordel ! Pourquoi ne pouvait-il pas être doué au lit ? Pourquoi devait-il être tellement amoureux qu'il préférait aller contre ses principes ? Mais était-ce l'amour ou l’orgueil qui prédominait ? Il aurait bien aimé un autre verre pour calmer toute ce chaos qui fait la guerre en lui, sauf que faute de vouloir se garder un peu lucide, il fit seulement un mouvement, séparant ainsi leurs bras.

« Allons discuté...»

C'est tout ce qu'il avait réussit à dire. Laissant son corps démontré tout le mépris qu'il porte pour ses femmes qui vendent ainsi leurs corps. Ça ne devait pas être très fréquent des clients comme lui...
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