Emilla
[A travers le boudoir]
Le calme et les commandes semblaient se calmer. Même le dernier client présent lui glissa le prix de sa commande sans même la regarder vraiment plongé dans les délices de promesses qui émanaient de la Rouquine. Emilla profita de l'instant pour porter à ses lèvres le verre que le client avait offert pour elle, lapant doucement la fée verte qui l'attendait rieuse qu'elle se laisse aller à son chant insidieux. L'alcool brula un peu son palais, la froide chaleur vint vriller ses veines et doucement, l'éclat de son regard se tamisa pour la laisser présente et absente à la fois, prête à assurer sa soirée sans sentiments ni sensation. Le regard qu'elle fit courir sur les présents étaient vide d'émotions, se faisant étrangement calme quand elle observa le manège de Jules avec sa bienfaitrice. Puis des bruits du heurtoir attirèrent son attention et elle se glissa hors du comptoir, son antre, sa cachette pour s'avancer vers la porte et offrir un doux sourire à Vanidelle quand elle reconnut la jeune femme, devenue peu à peu une "habituée" des lieux.
Bonsoir Madame, entrez donc. Notre cher Marceau est bien seul au salon. Je suis persuadée qu'il sera ravi si vous désiriez partager sa compagnie. Que voulez vous que je vous apporte : boisson, douceurs, fruits?
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Le calme et les commandes semblaient se calmer. Même le dernier client présent lui glissa le prix de sa commande sans même la regarder vraiment plongé dans les délices de promesses qui émanaient de la Rouquine. Emilla profita de l'instant pour porter à ses lèvres le verre que le client avait offert pour elle, lapant doucement la fée verte qui l'attendait rieuse qu'elle se laisse aller à son chant insidieux. L'alcool brula un peu son palais, la froide chaleur vint vriller ses veines et doucement, l'éclat de son regard se tamisa pour la laisser présente et absente à la fois, prête à assurer sa soirée sans sentiments ni sensation. Le regard qu'elle fit courir sur les présents étaient vide d'émotions, se faisant étrangement calme quand elle observa le manège de Jules avec sa bienfaitrice. Puis des bruits du heurtoir attirèrent son attention et elle se glissa hors du comptoir, son antre, sa cachette pour s'avancer vers la porte et offrir un doux sourire à Vanidelle quand elle reconnut la jeune femme, devenue peu à peu une "habituée" des lieux.
Bonsoir Madame, entrez donc. Notre cher Marceau est bien seul au salon. Je suis persuadée qu'il sera ravi si vous désiriez partager sa compagnie. Que voulez vous que je vous apporte : boisson, douceurs, fruits?
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