Gautier.de.vaisneau
[Coin du feu]
Ses paroles ne devaient pas bien l'avoir rassurée. Léger rire, il ne croit pas à ses paroles. Et pour la contredire, il userait d'un langage un peu cru.
Servante vous seriez,
Nous ne nous guetterions là.
Vous vous trouveriez
Dansante au creux de mes bras.
Légèrement égaré le brun. Lui souverain mais tout souverain qu'il pouvait être, il ne saurait contrôler les sentiments. Son pouvoir ne lui servirait alors à rien. Mais ses vers, encore une fois, ne le satisfaisaient pas. Il ne voulait pas se montrer comme brusque ou désireux de l'obtenir dans l'heure. Gautier savait se montrer patient et tenace.
Le temps d'une empreinte pour sortir de la torpeur
Le temps d'une empreinte pour s'enseigner nos murs
Le temps d'une empreinte pour vaincre la peur
Le temps d'une empreinte pour détrôner le malheur
Le temps d'une empreinte pour congédier la douleur
Le temps d'une empreinte pour engager l'ardeur.
Mais si tel est le désir, je partirai sur l'heure.
Bien lui faire entendre que ses désirs étaient tout aussi importants que les siens. Ah, les mots, les mots ! Il commençait à s'en fatiguer. Non pas de ceux d'Emilla mais des siens. Ils signifiaient tout et rien à la fois. S'il pouvait, il lemmènerait danser, chanter, rire et pleurer. Il fallait que cela bouge, de l'aventure, de la passion, il fallait entrainer la brune dans quelques folies, qu'elle trouve le gout de vivre. Des soirées au près du feu à utiliser ses matières grises sciaient à Gautier quelques temps, mais pas plus. Cependant, s'il fallait commencer par cela avec Emilla, ils resteraient à ce stade le temps qu'il faudrait. Et plus les mots le fatiguaient, plus il en fournissait et bien évidemment... Ils perdaient de leur intensité. Ce qu'il y avait de bien avec le poésie c'était qu'elle retirait tout ce qu'il y avait d'habituellement niais et ridicule dans une scène de... séduction (si l'on peut dire ainsi).
Quel est ce bien malheureux jeu du sort
Qui garde le joyau dans ce lieu sans or,
Et qui au lieu de vivre son présent,
Détruit sa vie et laisse couler le temps ?
Étape : Revenons aux réalités, la poésie ne te va pas mon pote.
Vous ne souffrirez pas.
- Mouhahaha, excellente celle là, et tu comptes t'y prendre comment pour que tes paroles deviennent réalités ?
- Je la protègerai ! *Bouffon de chevalier servant, en prime ?*
- Un vrai fêlé...
Je suppose que vous ne pouvez quitter votre comptoir ?
Ses paroles ne devaient pas bien l'avoir rassurée. Léger rire, il ne croit pas à ses paroles. Et pour la contredire, il userait d'un langage un peu cru.
Servante vous seriez,
Nous ne nous guetterions là.
Vous vous trouveriez
Dansante au creux de mes bras.
Légèrement égaré le brun. Lui souverain mais tout souverain qu'il pouvait être, il ne saurait contrôler les sentiments. Son pouvoir ne lui servirait alors à rien. Mais ses vers, encore une fois, ne le satisfaisaient pas. Il ne voulait pas se montrer comme brusque ou désireux de l'obtenir dans l'heure. Gautier savait se montrer patient et tenace.
Le temps d'une empreinte pour sortir de la torpeur
Le temps d'une empreinte pour s'enseigner nos murs
Le temps d'une empreinte pour vaincre la peur
Le temps d'une empreinte pour détrôner le malheur
Le temps d'une empreinte pour congédier la douleur
Le temps d'une empreinte pour engager l'ardeur.
Mais si tel est le désir, je partirai sur l'heure.
Bien lui faire entendre que ses désirs étaient tout aussi importants que les siens. Ah, les mots, les mots ! Il commençait à s'en fatiguer. Non pas de ceux d'Emilla mais des siens. Ils signifiaient tout et rien à la fois. S'il pouvait, il lemmènerait danser, chanter, rire et pleurer. Il fallait que cela bouge, de l'aventure, de la passion, il fallait entrainer la brune dans quelques folies, qu'elle trouve le gout de vivre. Des soirées au près du feu à utiliser ses matières grises sciaient à Gautier quelques temps, mais pas plus. Cependant, s'il fallait commencer par cela avec Emilla, ils resteraient à ce stade le temps qu'il faudrait. Et plus les mots le fatiguaient, plus il en fournissait et bien évidemment... Ils perdaient de leur intensité. Ce qu'il y avait de bien avec le poésie c'était qu'elle retirait tout ce qu'il y avait d'habituellement niais et ridicule dans une scène de... séduction (si l'on peut dire ainsi).
Quel est ce bien malheureux jeu du sort
Qui garde le joyau dans ce lieu sans or,
Et qui au lieu de vivre son présent,
Détruit sa vie et laisse couler le temps ?
Étape : Revenons aux réalités, la poésie ne te va pas mon pote.
Vous ne souffrirez pas.
- Mouhahaha, excellente celle là, et tu comptes t'y prendre comment pour que tes paroles deviennent réalités ?
- Je la protègerai ! *Bouffon de chevalier servant, en prime ?*
- Un vrai fêlé...
Je suppose que vous ne pouvez quitter votre comptoir ?