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[RP - Janv] Emilla et Gautier : Où le vent les portera.

Emilla
Emilla écoute Gautier et quand il parle, tout semble possible. Elle peut être cette femme de lettres. Elle peut se sortir de sa condition actuelle, devenir quelqu'un. Dans son regard elle est quelqu'un. Et ça c'est une chose qui la bouleverse. Elle rit un peu en s'imaginant grande académicienne. Il ne peut pas comprendre sa vie, elle s'en rend bien compte, mais là elle s'en fiche ce soir. Elle est bien avec lui. Il lui fait oublier la dureté de la vie et ses yeux pétillants sur elle lui font rosir les joues. Pas que ses yeux d'ailleurs. Emilla réalise à quel point cette main qui descend tout contre sa hanche la trouble, infiniment. Elle ne sait plus trop quoi dire, trop comment réagir, alors elle vient cacher son visage tout contre lui, se tournant tout contre lui. Paradoxe, c'est en étant tout contre lui qu'elle se dissimule le mieux. Les jupons se sont empêtrés le long de ses jambes et elle reste là la main posées contre son torse, qu'elle sent à travers sa chemise, son visage contre lui, la masse de ses cheveux auburns ruisselant dans son dos.

Gautier...

Elle est folle, complètement perdue, ainsi lovée contre lui, femme et fragile à la fois, en équilibre précaire entre sa vie rodée et la folie de leurs sentiments. Il bouleverse sa vie. Il ne s'en rend sans doute même pas compte à vivre dans son monde. Et ce soir, elle a peur, parce qu'elle s'en moque. Elle veut oublier, oublier son passé, son avenir, pour n'être que la demoiselle, perdue contre son torse à entendre le galop de son coeur qui s'emballe et lui prouve qu'elle n'est pas seule à se perdre dans cet instant.
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Gautier.de.vaisneau
Plutôt que du désir, c'est surtout de la tendresse qu'il ressent pour l'instant. Une jeune femme comme Emilla, lovée comme elle était contre Gautier, ne le laissait bien entendu pas indifférent mais la discussion l'avait plus laissé troublé qu'excité. Le brun passa ses deux bras autour d'elle, comme pour former un cocon protecteur et posa une main à l'arrière de sa tête, la berçant lentement. Comme si la seule parole prononcé par Emilla appelait à baisser le ton, Gautier chuchota, souriant toujours. Son sourire, il l'avait d'ailleurs pratiquement toujours aux lèvres. C'était habituellement son cocon protecteur, son masque de tous les jours. Avec Emilla, son sourire était sincère.

Tu sais, nous ne sommes pas obligés de... Enfin, nous pouvons très bien rester là, enlacés, à discuter.

Il ne souriait plus, il était sérieux. Ce n'aurait pas été le désir de n'importe quel garçon de son âge normalement constitué, ce n'était pas non plus le désir de Gautier mais le jeune homme était patient. En plus de cela, il pensait Emilla vierge. En vérité, il était le seul des deux à être puceau. Le jeune homme n'avait pourtant pas manqué d'occasion. Entre Lisa, Tibère ou Maureen, il avait eu l'embarras du choix. Sauf que d'un côté il n'aimait pas les hommes et d'un autre côté il avait eu trop peur de faire tomber Maureen enceinte. Son père l'aurait assassiné et... il n'était pas sur d'avoir envie d'être le père de l'enfant de Maureen. Enfin, c'était une autre histoire. Là, Gautier n'avait pas peur du tout. Il ne pensait d'ailleurs pas aux conséquences. Juste à l'instant présent. Et l'instant présent c'était elle, sa peau, ses yeux, son parfum...
Emilla
Un oeil sort de la masse de cheveux auburns, puis un second et un sourire aussi, un air de gros soulagement au passage, puis de l'émotion, de la tendresse, du trouble et une innocente sensualité latente. Tout ça en bazar, maelström d'émotions brutes et indisciplinées. Elle va avoir du boulot la petite si elle veut un jour apprendre à lisser ses émotions pour mieux présenter quand Gautier est dans les parages. Elle toujours si effacée est un vrai livre ouvert en sa présence. Et c'est ce tourbillon émotionnel qui plonge ses jades dans les prunelles du Vaisneau.

Tu sais, moi tant que je suis contre toi, je crois que le monde pourrait bien s'écrouler.

Joues qui s'empourprent de l'aveu échappé, fichu bourgogne traitre sous ses effluves aligotées. Et de mordiller sa lèvre en cherchant vite un mot pour meubler le silence au lieu de ne songer qu'au pulpe de ces lèvres si proches des siennes, surement fermes et douces. Elle y a à peine gouté tout à l'heure, à peine un baiser, tout juste un effleurement, mais la sensation est là, nichée au creux de son ventre. Cette envie étrange de lui appartenir, sans vraiment réaliser à quel point. C'est qu'on peut pas dire qu'en amour, la demoiselle ait une expérience de professionnelle...

En attendant, comme à chaque fois qu'elle n'ose le dire, Emilla rime ce que ressent son coeur.



J'aimerais tellement contre toi me blottir
Sans aucune crainte dans tes bras m'assoupir.
Oublier cette navrante vie qui m'agresse
Et hélas me fait souffrir sans cesse.

Dis? Voudras tu me laisser une place,
Pour des instants de si fragile grâce?
La promesse de ses tendresses à venir,
Et qui savent si bien me rendre le sourire.

Entre tes bras le temps s'est arrêté.
Tout contre toi je n'ai plus peur d'aimer.
Je m'abandonne au bonheur d'être à toi
Et de frémir de mille et un émois.

Quand tu me regardes avec cet air là,
Mon cœur s'emballe et danse à petits pas.
Tu m'ensorcelles captive entre tes bras.
Je suis conquise, soumise, toute à toi...

Ne me laisse jamais ici tenter de fuir
Plus qu'une erreur, je pourrais en mourir
D'avoir perdu la chaleur de ton corps
Et l'harmonie de nos tendres accords...

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Gautier.de.vaisneau
La situation se résumait en deux phrases.
1. Gautier est un garçon.
2. Emilla est une fille.
3. Gautier est un garçon.
Oui, ça fait trois.
Donc Gautier demandait assez franchement si elle voulait coucher ou non. Elle répondait par vers. Il tentait de comprendre le message.
Quelques paroles étaient pourtant très claires. Elle est conquise, soumise et toute à lui.
Le silence se fait, les yeux azur ne quittent plus les émeraudes. Répondre aux vers par les vers ? Non, les vers ne venaient pas, pas plus qu'aucune autre parole. Gautier était captivé et troublé par son poème. Elle voulait de lui, plus aucun doutes possibles. Alors que faisait il à attendre comme un idiot, à la regarder ?

Cette fois ci, ce ne serait pas un baiser volé. Il approcha doucement son visage du sien. Son cœur battait à vive allure, comme s'il s'apprêtait là à plonger du haut d'une falaise. Les lèvres d'Emilla étaient belles, provocantes, désirables, un vrai piège. L'espace qui séparait leurs visages n'était pas grand et même s'il allait lentement, le contact vint rapidement. Au contraire de tout à l'heure, tout était assumé, et non rapide et fuyant. Le contact fut d'abord effleurement, puis caresse, pour enfin venir de sa langue ouvrir ses lèvres. Le baiser était délicat, agréable, savoureux. Gautier commencerait par conquérir ses lèvres, douces et accueillantes, avant de passer à la suite...
Emilla
Ce regard... Intense, interrogateur puis décidé et troublant. Emilla pourrait s'y noyer en cet instant. La pièce autour d'eux disparait, il n'y a plus que lui, lui et son visage qui s'approche lentement du sien, sa main glissée sur sa nuque dans la masse épaisse de ses cheveux, ses lèvres qui ... Alerte!!! Il va l'embrasser, là, maintenant, sur ce lit, dans sa chambre... Et pourquoi elle ne fuit pas? Pourquoi son coeur s'emballe? Pourquoi sa seule pensée est de savoir le gout de ses lèvres, leur douceur, leur force? Ses joues rougissent et quand enfin le contact s'opère, Emilla laisse échapper un soupir de plaisir un peu coupable, sa main glissant sur l'aile de son menton, plonge contre sa nuque pour venir le gouter sans qu'il s'enfuit à nouveau en la laissant perdue. Murmure contre ses lèvres, troublée, la voix rauque.

Ne pars pas...

Sa peau s'électrise, les lèvres se découvrent, sa délicatesse, sa langue qui s'immisce, demandant troublante un accueil plus intime. Et elle succombe la petite, elle s'offre, encore timide et douce, mais sentant déjà le feu du désir s'allumer en elle. C'est si bon et si inquiétant à la fois. Elle a peur là, peur qu'il ne la voit que comme une gentille fille d'un soir. Mais en même temps, il est devenu tellement en si peu de temps qu'elle est prête à souffrir demain, pour se donner à cet inconnu qui la bouleverse. Que lui arrive t'il? Elle si prudente, si méfiante, elle s'offre et se moque de demain. Elle prend le risque, elle est à lui et advienne que pourra. Ses lèvres s'entrouvrent, et elle succombe, offrant sa jumelle à l'exploration de la langue qui taquine l'entrée.
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Gautier.de.vaisneau
Il avait une tête à vouloir partir ? Emilla n'était pas facile à comprendre. Gautier pensait pourtant que son regard et son baiser traduisait bien son désir. Elle était si belle et si appétissante dans son rôle de petite fée perdue, innocence incarnée. Cela incitait en même temps Gautier à aller tout doucement, pour ne pas la forcer ou la casser. Il ne fallait pas non plus couper l'étrange et magique lien. Gautier n'est pas un expert dans les jeux de l'amour. Encore que les baisers... il connaissait. Sans doute mieux qu'Emilla, d'ailleurs. Mais les lèvres qui s'entrouvrent, la rougeur sur ses joues, sa main sur sa nuque, son corps tout contre le sien provoquent un réaction inattendue sur le brun, le genre de réactions que même le diplomate le plus aguerri ne peut pas contrôler. La brunette pourrait elle sentir la bosse au niveau de son entrejambes ? Surement, ils étaient enlacés. Détourner son attention, au plus vite !

Je n'ai aucune raison de partir.

Parler. Elle se concentrerait quelques instants sur ses paroles, peut être. Et ensuite elle se reconcentrerait sur le baiser. La brune lui ouvrait ses lèvres, comme on ouvrirait un trésor. Et Gautier y perdit une partie de sa douceur pour l'embrasser avec plus de flammes et de fougue. Sa langue vient darder la sienne, la taquiner, jouer. Tout patient qu'il était, il restait un garçon. Sa main n'avait pas changée d'emplacement, toujours sur sa nuque, maintenant sa tête; ses yeux étaient toujours aussi malicieux et pétillants mais il s'était légèrement écarté d'elle, gêné par le désir naissant se traduisant par une bosse sous sa ceinture. Et si cela ne la gênait pas, elle aurait tout le loisir de se rapprocher de lui.
Emilla
Je n'ai aucune raison de partir.

Le soupir contre les lèvres de Gautier se fait troublé et soulagé. Il est là avec elle, il tient à elle, il... oh... visiblement il tient passionnément à elle! Emilla connait cette manifestation du désir masculin, et elle est loin d'être aussi ingénue qu'elle y parait, Jules lui a largement appris à reconnaitre le désir d'un homme. Et ce baiser! Tout d'abord délicat et tendre, il en devient plus exigent et profond quand elle capitule en entrouvrant ses lèvres. Le feu qui sommeille en elle est pris soudain d'une flamme brulante qui l'éveille et l'attire. Sa langue répond à sa jumelle, joueuse, la caresse, la fuit, la guide ou l'enlace, dans une danse sensuelle et pétillante à la fois. Elle sent le désir monter en elle, impérieux, soudain, surprenant par son intense urgence. Vilaine fille, elle devrait fuir alors qu'il s'écarte un peu de lui. Pourquoi n'est elle pas comme ces femmes bien qui se refusent et jouent du désir de leur partenaire. Elle au contraire ne peut résister et refuse instinctivement l'éloignement de Gautier. Dans un petit grognement sourd, elle se rebelle et ose s'enhardir légèrement, pressant sa main sur sa nuque pour qu'il revienne tout contre elle, sa main libre se posant sur sa hanche pour se tendre vers lui et retrouver la chaleur de ce corps qui fait tomber ses inhibitions et ses peurs comme si de rien n'était.
Moi non plus. Je veux rester auprès de toi... Tant que tu voudras de moi...

Elle l'a dit, elle s'est perdu, a capitulé en cet instant. Elle est sienne tant qu'il voudra d'elle. Après... il sera bien tant de souffrir.
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Gautier.de.vaisneau
C'eut été faux de dire qu'il ne s'y attendait pas un peu. Il la croyait vierge car la compréhension de Gautier était sélective mais il aurait eu toutes les raisons du monde de la penser dépucelée. Il aurait été tellement plus simple que de rester quelque heures plus tôt au boudoir, d'attendre Rouquine ou une autre et d'apprendre les jeux de plaisir et du désir avec l'une d'elles. Mais ce serait avec Emilla que le jeune homme les découvrirait et quelque part, il préférait être dépucelé par une pucelle. De cette manière, il la dépucelait en même temps, croyait il ! Léger sourire et il l'enlace à nouveau, laissant à présent ses lèvres de côté pour plonger dans son cou. Il le parsème de baisers passionnés, découvrant chaque parcelle de sa peau par ses lèvres et hume son doux parfum d'innocence. A présent, le désir est définitivement installé et sert ses braies, appuyant contre la cuisse d'Emilla. Gautier tentait de faire paraitre ses gestes assurés et tandis qu'il mordillait la gorge de la brunette, le jeune homme tenait Emilla par la taille. Tant qu'ils étaient dans le registre des baisers, il pourrait encore paraitre expérimenté.

Gautier avait rompu le lien du regard pour se consacrer à son cou. Attentif, il accentuait ses douceurs là où il la sentait se tendre ou frémir. Ce jeu l'amuse, il aime gouter sa peau. Mais il ne se limiterait pas à la gorge ! Tout en s’emparant à nouveau de ses lèvres, il glissa sa main jusqu'à sa poitrine, frôlant hardiment de sa paume le galbe de ses seins et déboutonna doucement un à un les boutons de sa chemise, plongeant ses yeux dans les siens, guettant sa réaction et retenant inconsciemment sa respiration. Le silence n'était pas pesant, il était ponctué par leurs respirations plus haletantes qu'à la normale. Il s’imprégnait de sa vue. Emilla, une si belle femme, allongée sur le dos, laissant librement ses mains vagabonder sur son corps. Il la voulait, soumise, à lui.
Emilla
Il l'enlace et tout bascule. Ses lèvres quittent les siennes pour dévorer sa peau et un gémissement rauque échappe à la petite, la faisant rougir de son impudeur. Mais bon, aussi, jamais il ne viendrait à l'idée d'Emilla que Gautier est puceau : il la fait vibrer avec une telle intensité. Ses lèvres, son regard, et ses mains qui s'aventurent... qui s'aventurent.... Elles laissent sur sa peau comme une sensation de brulure sensuelle. Les yeux mi clos, elle laisse sa tête rouler sur le coté pour lui offrir son cou en pature, le souffle court.

Oh... Gautier....

Ses lèvres ourlées laissent échapper un soupir qu'il cueille de sa bouche gourmande. Elle a la sensation d'être une friandise dont il ne parvient à se rassasier. Et elle aime ça. Etre soumise à son appétit. Son corps frissonne soudain quand elle sent ses doigts qui s'aventurent, déboutonnent sa chemise, effleurent l'arrondi de sa poitrine pressée dans son corset. Et son regard, toujours cet océan dans lequel elle se noie. Emilla ne se reconnait plus. Elle qui se pensait morte en dedans, elle se sent débordante de vie entre ses mains et quand il cesse ses gestes pour l'admirer et l'interroger du regard, elle inspire profondément pour tenter de controler sa respiration qui s'affole. Elle sait que désormais son geste décidera de leur futur. Lentement sa main s'approche de son corset, et tire sur le lacet innexorablement sans retour en arrière, son corset s'ouvrant en corrole sur sa gorge qui frémit de l'air frais qui vient la caresser. Emilla se mordilla la lèvre inférieure, ses jades se perdent dans son regard et sa voix rauque murmure sa capitulation.

Ne me laisse jamais fuir... Je t'...

Emilla rougit et baisse les yeux. Elle est folle, mais folle de lui et quand son regard se relève, elle n'hésite plus et les lacets lentement sont délacés peu à peu regards rivés l'un à l'autre.

Je suis tienne...
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Gautier.de.vaisneau
Emilla parlait. Gautier restait silencieux. Il restait silencieux car il était certain qu'il serait maladroit s'il prononçait une seule parole. Alors il préférait lui faire comprendre pas des gestes, des regards. Mais elle, s'était différent. Elle prononçait son prénom comme personne ne le prononçait, elle parlait et cela l'échauffait. Gautier s'était arrêté de la déshabiller quelques instants pour être sur de ne pas faire n'importe quoi (car malgré les apparences, il restait puceau); mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle se déshabille elle même et s'offre à lui ! Le jeune homme n'ose pas baisser le regard et reste attaché à ses émeraudes. A présent plus rien ne couvre sa poitrine, elle a les seins à nus. Gautier ne baisse toujours par les yeux.

Tu peux toujours dire non.

Mais lui, ce n'est pas ce qu'il veut. Il a juste peur, ne veut pas se l'avouer et préfère remettre cela sur Emilla. Elle est sienne, elle l'a dit. Et le désir a redoublé d'intensité. Alors Gautier dépose sa main sur son cou, délicatement, le caresse puis descend tout doucement sur sa poitrine. Il passe le bout de ses doigts sur un de ses seins, forme des spirales avec un doigt autour d'un téton puis le titille, malicieux. On pourrait le croire expert en caresses. Lui découvre juste à sa manière le sein d'une femme. Le brun en prit témérairement un en main puis il finit par baisser les yeux à sa poitrine. Et comme pour justifier ce regard, il approcha son visage pour embrasser d'abord le haut de sa poitrine. Pareillement qu'avec sa main, il avança graduellement. Jouant, dardant de sa langue et caressant sa peau de ses lèvres. Il titille, mordille, s'amuse et tourne autour de son téton étrangement durcit. Puis le jeune homme "remonte" jusqu'à son oreille et lui murmure, question idiote, ayant perdue la douceur dans sa voix :

Tu aimes ?

Gautier découvre son corps et par la même occasion celui d'une femme en général et si cela peut faire du bien à Emilla, alors il ne se privera pas.
Emilla
Tu peux toujours dire non.

Emilla le regarde sa respiration légèrement haletante, les pupilles dilatées d'un désir grandissant. Elle est belle ainsi abandonnée dans les draps, sa chevelure auburn qui se répand sur les draps, son corsage ouvert sur deux pommes dressées d'un désir primal, offerte, conquise, vibrante d'un désir des instants à venir, ses lèvres entrouvertes sur son souffle éperdu...

Je ne peux plus... plus maintenant...

Et il vient, il effleure son cou qu'elle lui offre en laissant sa tête se courber sous la caresse, se mordillant la lèvre. Il la visite doucement, de ses doigts, la courbe de sa gorge, en escalade un mont tremblant d'anticipation et de ses frissons qu'il fait naitre sur sa peau. Quand soudain il joue du téton durci de désir, elle laisse échapper un petit cri rauque de plaisir, les joues empourprées, le regard voilé du trouble qu'il éveille au creux de ses reins. Elle n'ose bouger pour le moment, lui offrant l'occasion de la découvrir, elle, son corps de femme en pleine éclosion, un sein qui vient se lover dnas sa main, comme conçu pour elle. Et puis il brise le contact de leurs regards pour découvrir ce que ses doigts explorent et Emilla instinctivement se cambre, s'offre dans un soupir d'abandon. Et il y répond, avec la plus terrible gourmandise qui soit, remplaçant ses doigts par la pointe d'une langue gourmande. Et Emilla se cambre d'autant plus, quelle torture, quel torrent de sensations, quels délices érigent sa peau. c'est ça se donner sans crainte, sans pression, sans enjeu d'autre que l'autre? Jules avait éveillé sa sensualité par sa maitrise, mais la délicatesse de Gautier, cette manière de trouver instinctivement ce qui la fait vibrer lui fait perdre la tête.

Tu aimes ?

Il en a de ces questions, la crapule! Il joue de sa peau comme un archer d'exception, il lui a fait perdre ses peurs, ses doutes, elle en oublie qui elle est, qui il est, tout le reste. Il est juste l'homme, celui qui la rend femme et plus seulement une élève. Celui a qui elle veut se donner parce que c'est lui et pas un autre.

Si j'aime... Pitié, n'arrête pas...

Emilla timide, tend ses doigts et presque maladroitement défait un à un les boutons de la chemise de Gautier et la fait glisser le long des bras de Gautier découvrant son corps d'homme, torturant de nouveau sa lèvre ourlée du nacre de ses dents. Découvrant la toison qui couvre le haut du torse, elle y glisse délicatement les doigts, se perd un peu dans sa douceur et la suit jusque sur son ventre plat et musclé par les chevauchées. Nouveau gémissement rauque et la main se pose sur la hanche de Gautier pour l'attirer à elle, laisser leurs peaux s'apprivoiser.
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Gautier.de.vaisneau
Plus que tout, la réaction surtout d'Emilla était enivrante. Elle frissonne, gémit, se cambre, cri. C'est en cela qu'elle est conquise et Gautier aimait ça. Le corps d'une femme était étonnement doux et lisse. Peut être pour cela qu'il était aussi sensible et répondant aux caresses. La brunette le suppliait maintenant. C'était grisant. Elle l’électrisait, même inconsciemment, par son innocente sensualité.

Alors tu dois aimer...

Pensée un peu trop forte, pour lui même. Gautier ne comprenait pas. Il pouvait bien l'enflammer autant qu'il pouvait, elle gardait sa timidité. Les femmes étaient généralement un mystère pour le jeune homme mais alors celle là... battait des records. C'était là tout son charme et Gautier sourit, ne se permettant pas d'être amusé. Il avait beau faire le beau, le fier, il n'en menait pas large. Le brun se laissa déshabiller par Emilla, il avait entre temps retiré ses bottes. Il aimait la propreté, heureusement qu'Acelin était là pour ça. Mais il ne voulait pas salir son lit de ses énormes chaussures. Ses pensées étaient pourtant actuellement bien loin de ses chaussures. Elles étaient toutes à Emilla. Ses mains fraiches qui découvraient son torse. Le temps s'était suspendu en vol. Tout était si lent. Un vrai supplice. Et elle venait à présent taquiner son bas ventre. C'est à Gautier de lâcher un grognement sourd, à ses braies de se tendre.

Elle ne va pas plus loin et l'attire à elle quand le jeune homme a l'impression que la bosse est plus grosse que tout. Mais il laisse le contact de leurs peaux se faire. La rencontre enivrante des seins contre le torse. Gautier en veut encore plus. Il veut la prendre, là, tout de suite, maintenant. Mais trop de couches les séparaient encore, malheureusement ou heureusement. Plus pour longtemps. Gautier entreprend de retirer les habits restant à Emilla. Encore une fois, il joue avec son regard et ne quitte pas les émeraudes. Les émeraudes étaient rassurantes. Il fait glisser la première jupe épaisse et verte, puis le jupon, avant de tomber sur les courtes braies. Il n'y avait plus rien en dessous... S'il les enlevait, Emilla était complètement nue. Il y eut un moment d'hésitation puis, doucement, il retira les braies. Cette fois ci, Gautier n’empêcha pas ses yeux de jeter un regard. Et il cacha sa surprise. Il n'avait jamais vu une femme nue. Et c'était... bah rien d'autre que des poils pubiens. Le jeune homme sourit à demi puis, pris d'une soudaine et étrange envie, posa ses deux mains sur son "entre", comme une coque. Puis il leva la tête vers elle et rit légèrement avant de venir soudainement l'embrasser avec fougue et flamme, la serrant dans ses bras.
Emilla
Si elle doit aimer? Emilla est perdue dans le désir qu'il bouleverse en elle. Oui elle est timide, prudente, fragile, mais c'est de peur de s'emballer et de briser le tourbillon des sens qu'est leur première fois. Elle ne sait pas s'il y en aura d'autres mais ces moments là elle veut les graver en elle et les chérir quoiqu'il advienne. Alors elle finit de lui retirer sa chemise, ses mains découvrent la peau qu'elle cachait, arabesques délicates sur son dos large. Elle est fascinée de voir un corps d'homme déjà avec ce visage d'ange. Y a t'il une chose chez lui qui ne soit pas juste comme il faut? Elle frissonne de sa peau contre la sienne, des pointes durcies de ses seins qui se pressent contre son torse, la toison l'irritant délicieusement à lui tirer un soupir. Elle a l'impression d'être dans une bulle de sensations exacerbées, comme si rien d'autre n'existait que leurs peaux, que cette bosse contre sa cuisse qui n'illustre que trop combien le trouble est partagé.

Et ça en prend dangereusement la route quand son regard azuré vient capturer ses jades. Le sait il que lorsqu'il la regarde ainsi, elle s'y noie et hypnotisée en oublie la peur de ses mains qui couche après couche, lentement, sans faiblir, dévoilent son corps dans la plus parfaite impudeur sensuelle? Ultime rempart, ses braies fines glissent le long de ses jambes interminables et soudain, le regard de Gautier la quitte pour découvrir les secrets féminins, un demi sourire traverse son visage et elle rougit la petite. Elle si menue, il doit la trouver bien peu séduisante sans toutes ces rondeurs qu'affirment les canons de beauté. A cet instant elle rêve de pouvoir avoir la volupté de Rouquine à lui offrir. Mais si sa poitrine éclot de deux pommes fermes et dressées, si ses hanches se devinent larges et marquées, elle semble si fragile avec cette taille fine et ses longues jambes de gazelle. Une main, pudique, vient se poser sur celles de Gautier quand il couvre son mont de vénus de ses paumes. Lui plait elle seulement? Pourquoi rit il donc ainsi? Elle n'a pas le temps de poser la question, que Gautier vient capturer sa bouche en un baiser fougueux et enflammé qui lui tire un cri éperdu, se blottissant nue contre son corps, pressant ce lieu si fragile et sensible contre l'expression la plus animale du désir de son bel inconnu. Eclair de désir ardent entre ses reins, envie de lui inexorable et impérieuse. Pourvu qu'elle lui plaise !
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Gautier.de.vaisneau
Lui était bien loin de se douter qu'Emilla était en plein complexe. Gautier était ébahi et fasciné par son corps. Toutes les femmes étaient elles comme Emilla ? Un corps si doux. Les angles ronds, la peau blanche et lisse, mince, certes mais pas une seule dureté. Alors que les hommes avaient des corps carrés et droit, le corps d'Emilla invitait à l'amour. Juste pudique, elle n'avait pas été particulièrement opposée au déshabillage. A présent elle est toute nue, toute à lui. Et il aime la voir ainsi. Alors que lui est tout protégé, et la protège par la même occasion, dans ses habits. Le jeune homme lui chuchote à l'oreille dans un souffle chaud.

Tu es belle.


Encore une fois, il économisait les mots. Parce que ses quelques mots étaient simples, vrais et il n'était pas nécessaire d'en rajouter. Elle venait de se montrer complètement nue à lui. Elle, la timide. Il fallait au minimum qu'il lui dise cela. Mais il ne s'arrêta pas longtemps aux paroles. Déjà, il poussait Emilla sur le dos et faisait glisser sa main sur la courbe de son cou, titillant un téton, effleurant un sein, tournant autour d'un nombril, jouant à l'orée de la forêt, évitant ce trésor inconnu, caressant l'intérieur d'une cuisse puis refaisant tout le parcourt à l'inverse avec la langue et les lèvres. Il goutait une femme nue avec plaisir et désir. Sa peau était douce et exquises. Il titillait, excitait, échauffait, embrasait. Il dardait de sa langue. Il accentuait caresses et baisers sur les points sensibles. Gautier voulait la sentir s'ouvrir, frémir, gémir.
Emilla
Tu es belle.

Ah oui mais là ça change plein de choses! Elle va répondre mais il la pousse contre les draps et enflamme son corps. Baisers , caresses, ses mains l'explorent sans retenue, descendant inexorablement vers la source de tous les émois, jouant de sa toison sombre sans pourtant en quitter l'orée. Et Emilla halète, le corps tendu juste concentrée sur ce chemin brulant sur sa peau. Il va la tuer de désir à ce jeu là. La main s'immisce à l'intérieur d'une cuisse qui d'instinct s'entrouvrent à l'intrusion, docilse et frissonnantes d'anticipation. Mais les lèvres et la langue malicieuses prennent le relai pour remonter le long de son corps, plaisir accru sur son épiderme et frustration de ne pas l'avoir ressenti aller plus loin. Ses doigts se glissent dans sa chevelure, guident son ascension, l'incitant à faire une pause plus longue sur un téton qui s'érige sous sa langue, tirant un gémissement rauque de sa propriétaire et le corps qui ondule à la recherche de son homologue.

Mais voilà, des braies font encore leurs rebelles et les mains de la jouvencelles abandonnent les cheveux et Gautier à son exploration pour délacer les braies, et libérer cette bosse qui ne doit qu'être bien trop à l'étroit. Le tissu glisse le long des cuisses musclées du jeune homme. Emilla se tortille sous la tâche, s'aidant de ses jambes, frottant inconsciemment sa toison sur le pieu de chair qu'elle a libéré. La chaleur au creux de son ventre s'embrase et sa menotte indisciplinée vient saisir avec douceur le responsable des faits, y enroulant ses doigts pour le caresser lascivement, cherchant le regard de Gautier pour voir les effets de son audace sur celui qui prend résolument le chemin pour être son amant. Pensée saugrenue : il a décidément tous les atours de noble! Elle en a du mal à en faire le tour... Mordillement des lèvres et rougeur intense des pommettes. Mais que va t'il penser de sa soudaine prise de pouvoir dans leurs ébats?

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