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[RP - Janv] Emilla et Gautier : Où le vent les portera.

Gautier.de.vaisneau
Il faut croire que la lionne s'est réveillée. Serait ce ses paroles ? Gautier ne se posait pas la question. Mais elle était bien vivante sous ses caresses et ses baisers. Brulante, il n'était à ce moment là plus question de gêne, juste de plaisir.

Mais voilà, elle prend à son tour les choses en main. Elle se tortille pour le déshabiller, créant à son passage une vague de chaleur et de tentation. Quelle idée que de venir se frotter impudemment contre sa virilité tendue ? Elle arracha un râle impatient à Gautier et faillit se voir prendre là, sans attendre. Il n'avait pas la virtuosité de Jules à se retenir. Mais il n'a pas le temps de placer un seul coup de rein que déjà elle prend son manche en main, à la grande surprise du jeune homme. Était elle vraiment pucelle ? Car elle savait manier de ses doigts avec tout l'habilité d'une femme expérimentée. Gautier n'avait pas même eu le temps de penser à être pudique. Il ne l'était d'ailleurs pas. Mais l'attitude d'Emilla l'étonnait. Pas même un moment d'hésitation, un mouvement de recul. Et il n'allait pas s'en plaindre. Elle aguichait violemment ses sens. A présent à son tour allongé sur le dos, son bas ventre en feu était tendu vers ses doigts. Il lâcha un grognement. Pourquoi ne poursuivait elle pas ?


Continue !

S'étonnant lui même de son ton impérieux. Il n'était plus temps de discuter, Gautier avait l'impression que tout son sang était passé dans sa virilité, il s'embrasait et il n'était plus question de s'arrêter.
Emilla
Elle découvre de ses doigts la source du désir de Gautier et celui ci en réponse roule dans les draps en l'entrainant dans un grognement sourd. C'est elle qui lui fait un tel effet? Les palpitations sous sa paume et le pieu qui enfle au creux de sa main sont sans équivoque, tout comme l'ordre qu'il lance impérieux et dominateur, prenant inconsciemment un aplomb terriblement viril qui fait frissonner Emilla de la tête aux pieds.

Continue !

La petite le regarde un moment, le détaillant de ses émeraudes, se mordillant la lèvre inférieure en découvrant son corps d'homme à sa merci, allongé devant elle. Alors elle s'assied sur ses cuisses et l'explore d'une main, vient se pencher pour gouter à son cou, à mordiller une épaule, à griffer délicatement son ventre tandis que sa langue curieuse vient laper un téton, l'observant par en dessous pour voir ses réactions, deviner ce qu'il lui plait pour lui offrir un plaisir tendre et malicieux. Les lèvres happent le téton, jouent à le titiller et sa main, tout en bas, durant tout ce temps continue son office.

Diabolique innocence qui la fait appliquée à son plaisir, pour lui plaire, pour le rendre fou d'elle, parce qu'elle veut qu'il ne l'oublie pas au petit matin, qu'il revienne la voir, qu'ils se "fréquentent", parce qu'elle refuse de se l'avouer mais en une seule nuit, il l'a rendue captive de son regard, de ses attentions, de tout ce qui fait qu'il est lui. Alors la menotte qui entoure la tige de chair rude et palpitante se met à le caresser, jouant de sa texture, le pressant avec fougue avant de se faire délicate et fragile, alternant chaud et froid, venant en butiner le méat du bout du pouce pour lui faire perdre le contrôle.

Elle veut être sienne et là il ne peut plus en douter un instant. Les émeraudes cherchent ses prunelles, le souffle est court, le corps gracile se presse contre lui. Par tous les enfers, comment peut elle se révéler si troublante et passionnée en gardant dans tout ce qu'elle fait cette aura d'innocence sensuelle. Oui, la petite a un coté ensorceleuse fragile qui la rend unique. Et tout ça, ce n'est que pour lui.

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Gautier.de.vaisneau
Au premier coup, elle avait trouvé son point sensible : le téton. Certains aiment être caressés dans le dos, d'autres dans le cou, certains, étrangement, sur l'oreille. Lui c'était là et elle s'y appliquait. A damner un saint ! Son corps était tout contracté de désir et de passion. Pourquoi tous ses plaisirs lui étaient ils restés inconnus si longtemps ? Et quelle meilleure manière que de les découvrir avec Emilla ? Elle était si douce et si sauvage à la fois. Comme Gautier, antinomique.

Et elle avait plutôt bien réussi son coup. Le jeune homme était certain qu'aucune autre femme ne pourrait lui procurer le même plaisir qu'Emilla. Il vibrait et grognait sous ses doigts. Gémissant même parfois, même s'il tachait d'éviter de "s'abaisser" à ce genres de bruits. Sa seule pensée et sa seule concentration était de se retenir pour ne pas lui faire de mal. Mais plus elle continuait, plus il s'échauffait, plus son manche de chair s'impatientait, plus le désir irradiait son bas ventre. Et elle était là, assise sur ses cuisses, innocente, montant quelques fois le regard vers lui. Gautier ne pouvait plus parler mais il n'en avait pas besoin. Ses doigts experts étaient redoutablement efficaces sans indications.

Quelques instants de ce jeu infernal et le jeune homme n'en peut déjà plus. Il la veut à présent, pour assouvir son besoin. Comme fou, guidé par sa virilité, Gautier renverse presque sauvagement Emilla sur le dos, prend juste le temps de lui écarter les cuisses avec les mains puis pénètre ardemment en elle, lâchant un grognement satisfait. Malgré que le désir contrôle ses gestes, il avait peur de lui faire mal et ses coups de reins furent d'abord plutôt timides. Mais bon sang que c'était bon que d'onduler entre les cuisses d'une femmes. Gautier avait le feu entre les jambes et rapidement il ne se retint plus et accéléra le rythme de leur danse endiablée. Elle était à lui, il aimait la posséder.


Et maintenant... tu aimes ?


Provoquant, oui très. Il aurait tout aussi bien pu lui dire : "tu es à moi". Ou autres paroles qui auraient tout aussi bien résumées sa pensée mais Gautier y allait différemment. Il posait une question, connaissant très bien la réponse, pour qu'elle lui parle elle même de sa soumission. Un esprit tordu, ce Gautier !
Emilla
Emilla est fascinée et son regard se fait doux et troublé quand elle le sent réagir sous ses doigts. Il vibre sous ses caresses, grogne de plaisir et c'est un puissant aphrodisiaque pour la petite de voir à quel point elle peut lui apporter du plaisir! Alors elle s'y emploie avec d'autant plus de lascivité, griffant légèrement son bas ventre et passant d'un téton à l'autre pour les malmener de sa langue, les faire rouler sous ses lèvres, les aspirer goulument. Et sa main à l'unisson parcourt le pieu de chair avec une fougue indécente.. Jusqu'à ce que soudain Gautier n'en puisse plus et la renverse avec un désir animal dans les yeux sur les draps froissés de leurs jeux amoureux. Elle pousse un cri la jouvencelle mais ses jades troublées ne montrent aucune peur, juste une faim de lui et alors qu'il vient écarter ses cuisses sans ménagement, celles ci éclosent sous ses doigts pour lui montrer qu'elle est prête et qu'elle le désire au delà de toute pudeur. Il l'a rendue folle de désir et de le voir à son tour emporté par le tumulte de ses sens lui chavire le cœur. S'il savait à quel point elle était prête en cet instant.

La fusion de leur corps... Enfin... La pénétration est puissante et visiblement libératrice pour Gautier. Le grognement du jeune homme est accompagné d'un long gémissement rauque d'Emilla qui se cambre pour l'accueillir tout au fond de ses chairs, offerte et chamboulée par cette union de leurs corps. Les premiers sont doux, lancinants guidés par la timidité du jeune homme. S'il savait, combien ces premières ondulations lentes et mesurées hérissent les sens de la petite qui sent entre ses reins chaque parcelle de la lente exploration de ce mandrin qui l'écartèle et se cale un peu plus en elle à chaque coup de rein. Elle en frissonne et s'agrippe à ses épaules pour ne pas basculer, gémissante et lascive. Mais rapidement le rythme s'emballe et la respiration d'Emilla se fait haletante, suppliante. Il embrase tous ses sens et elle voudrait que ça n'arrête jamais.


Et maintenant... tu aimes ?

La réponse est charnelle, les cuisses d'albâtre interminables viennent se nouer haut sur les hanches de celui qui pilonne son antre intime avec tant de passion animale et les gémissements font place à des suppliques entrecoupées de soupirs rauques et plaintifs. La belle se cambre, venant effleurer de ses mamelons gonflés de plaisir le torse de son amant.

C'est si... pitié, n'arrête pas... je suis toute à toi, aussi longtemps que tu voudras de moi... continue... je veux te sentir te perdre en moi, pour moi, pour nous.

Et comme pour ponctuer son discours, les chairs d'Emilla en une réponse indécente viennent se contracter sur le dard qui les assaillent. Si elle savait la petite que ce cadeau qu'elle fait à Gautier, bien peu de femmes en sont seulement capable, masser leur virilité par la seule pression de leur antre... Mais elle ne le sait pas et son plaisir en cet instant fait découvrir au jeune homme des merveilles de sensualité qu'il ne rencontrera peut être jamais plus de sa vie. S'il est pas gâté le veinard pour sa première fois!
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Gautier.de.vaisneau
Ses sens sont tous chamboulés, Gautier s'enflamme littéralement. Elle aurait fait finalement une excellente catin. Mais non... là elle est juste à lui, pour lui. Et son savoir faire lui revient directement, et à personne d'autre. La petite fée de porcelaine qui se transformait en fauve pour venir le provoquer et l'exciter. Puis à nouveau se transforme en femme docile et soumise.

C'est si... pitié, n'arrête pas... je suis toute à toi, aussi longtemps que tu voudras de moi... continue... je veux te sentir te perdre en moi, pour moi, pour nous.

Quel est ce miracle qu'elle lui fait, provoquant à nouveau une vague de jouissance ? Le jeune homme glissait sans relâche entre ses cuisses, fouillant sans répits son antre humide et fondant en elle, lâchant entre deux vas et viens une parole telle que "Tu es mienne". Il la maintient bien dans ses bras et accélère encore le rythme, leur danse passionnée prenant presque une allure de combat. Les coups de reins pleuvent, encore et encore, dans un océan de sensations inédites. Ce tout qui en fait un instant parfait. Son parfum, sa peau, sa sensualité et ce plaisir qui irradiait sa virilité et tout son bas ventre. L'enivrement lui arracha un râle, ses ongles plantés dans sa chair, inconsciemment. Et soudainement, le plaisir ayant atteint son paroxysme, Gautier se laisse aller à une dernière intrusion au plus profond de son corps en long un gémissement, lâchant par la même occasion la semence de leurs ébats.

Et tous ses muscles se relâchèrent. Le jeune homme, se sentant presque tremblant, roula sur le côté, les joues rougies. Rougies à la fois par l'effort et par la honte. Honte de ne pas s'être retiré à temps. Il lui aurait été impossible de le faire, surtout pour sa première fois mais il se sentait quand même coupable. Il savait à présent qu'elle n'était pas vierge (encore moins après son passage). Mais malgré sa culpabilité, qu'est ce qu'il était bien. Tous les muscles relâchés, entièrement vidé, il se sentait l'homme le plus léger du monde. Normalement, il aurait cherché son regard pour ne plus le lâcher mais cette fois ci, il préféra fixer le plafond.


Désolé.

De quoi ? Et oui, je vous ai déjà dit qu'il était avare en paroles. Et puis la réponse lui semblait tellement évidente qu'il ne jugea pas utile de préciser.
Emilla
Emilla vibre comme elle ne pensait pas ça possible. Fougue et endurance de la jeunesse quand tu nous tiens! Gautier la perfore de sa fougue en lui susurrant des mots qui l'enivrent. Oh oui elle est sienne, avec une passion entière et fulgurante. Son corps se cambre, roule sur les draps, ondule au rythme des assauts. C'est une liane filiforme qui se meut sous les intrusions animales, qui enroule ses cuisses aux siennes qui l'attire et s'ouvre impudique pour lui donner un accès sans pudeur à son intimité offerte et malmenée avec délice. Chaque coup de rein la fait grimper vers un plaisir toujours plus diabolique. Plusieurs fois son corps se tend sur une vague soudaine de jouissance, mais il n'arrête pas, pris par la passion sauvage de sa première fois et c'est haletante qu'à chaque fois elle subit le nouvel assaut des sens qui ne faiblit pas, alors elle agrippe le fessier qui se tend à chaque intrusion puissante et rapide et le guide pour la faire crier d'un plaisir, indécente et sublime dans le plaisir. Il râle enfin, se tend et dans une ultime vague d'extase il l'entraine vers un orgasme profond, le fessier tendu, son épée profondément enchâssée dans l'étau de chair, l'inondant de sa semence virile.

Le cri primal et rauque qui sort de ses lèvres vient mourir dans le cou de Gautier, avant qu'il ne roule sur le coté, la laissant pantelante, le souffle court, le regard perdu. Elle reste ainsi quelques instants dans un état second, le temps que son coeur s'apaise un peu et que son corps réponde à nouveau à ses appels. Alors elle roule doucement à son tour pour venir se blottir menue contre lui, enroulant sa jambe à la sienne pour ne pas quitter sa chaleur qu'elle recherche inconsciemment.


Désolé.

Mais de quoi? Il vient de lui faire vivre un instant magnifique, transcendé. Elle est tellement bien, heureuse, qu'elle ne songe pas un instant aux conséquences de la semence qui est nichée au creux de ses reins. Elle ne songe qu'au fait qu'il est si incroyable... Elle ne sait vraiment pas quoi répondre à ses mots pour une fois, alors elle se redresse un peu pour que son visage atteigne le sien, lui offre un sourire d'une douce délicatesse, un regard plein d'un amour qu'elle même n'est pas encore à même de réaliser et ses lèvres, légères viennent voler un doux baiser, comme des ailes de papillons, jouant de la pulpe de sa bouche pour caresser la sienne.
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Gautier.de.vaisneau
Bon sang. Quelques heures plus tôt, c'était une inconnue. A présent, ils sont complètement nus, Emilla allongé sur lui, ses seins appuyés sur le torse de Gautier, sa jambes enroulées sur la sienne. C'était drôle, ce contraste. Lui la peau typée, elle blanche comme neige; lui poilu, elle toute lisse et douce; elle toute menue et fragile, lui tout en muscle et carré. Gautier passa un bras autour d'elle, la serrant tout contre lui. Il aimait sentir le contact de sa peau contre la sienne, sa chaleur et son parfum.

C'est si bon, c'est si doux.

Voilà qu'encore une fois, il a pensé trop fort. Et elle vient lui prendre un baiser. Il y répond avec douceur, remuant tout juste les lèvres et jouant tout juste de la langue. Effectivement, la fatigue pointait. Et pas que. Le jour pointait également et doucement filtrait sous les rideaux. Le feu était à présent pratiquement éteint et Gautier passa un drap sur eux : il ne voulait pas perdre la chaleur restante. Mais Emilla restait la meilleure bouillotte qui soit. Le jeune homme plongea dans son cou, caressant sa peau de son souffle chaud et y déposant un doux baiser. Il revint ensuite planter ses azurs dans ses émeraudes.

C'était merveilleux.
Mais... tu n'as pas peur ?


Et voilà qu'il revient à cette histoire qui le taraudait. Pourquoi s'en fichait elle ?
Emilla
C'est fou ce que le monde peut basculer en quelques heures. Elle voulait disparaitre, s'effacer. Elle était morte de l'intérieur. Et il était rentré dans sa vie, sans y penser, sans faire exprès, il l'avait dérobé au Boudoir pour une nuit pleine de surprises. Et maintenant, elle est là, nue contre son corps taillé dans un marbre sombre, puissant et ferme, sa tête au creux de son épaule, et tout son corps rayonne, elle a envie de crier tellement elle se sent en vie, en paix, heureuse. Il tire un drap sur eux et elle caresse nonchalamment sa peau pour le réchauffer posant un doux baiser sur le téton à sa portée. Les mouvements sont tendre et amoureux plus que tentateur, juste envie de douceur, de lui montrer qu'elle tient à lui avec son corps, à défaut d'oser le réaliser et le formuler. Elle frissonne quand il plonge darn son cou, c'est si doux. Mais déjà son regard l'emprisonne et elle a besoin de se concentrer pour comprendre ce qu'il formule.

C'était merveilleux.
Mais... tu n'as pas peur ?


Peur? Elle descend un peu de son nuage de félicité pour tenter de comprendre de quoi il peut bien parler.

De quoi dois je avoir peur? Tu veux que je partes?

Emilla le regarde, soudain inquiète en effet. D'instinct, son bras se glisse pour s'agripper à sa hanche, sa jambe longiligne s'enroule à celle musclée de Gautier. Il doit pratiquer l'équitation, la musculature de son corps le suppose. Pas un instant Emilla ne songe aux risques de leur union car elle a bien plus peur en cet instant de la suite qu'il voudra donner à leur relation.
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Gautier.de.vaisneau
Instinctivement, Gautier la sert un peu plus dans ses bras. Il voulait prendre soin d'elle, c'était comme naturel. Et le jeune homme sent son inquiétude. N'importe qui d'autre, il aurait rit du quiproquo. Mais maintenant, le brun connaissait son manque de confiance en elle et ne se le permit pas. Il lui sourit, tentant de la rassurer.

Non, je ne veux pas que tu partes. Il est encore tôt. Nous pouvons discuter et dormir un peu, si tu veux. Et puis ensuite je te raccompagnerai au boudoir.

Légère pose. Il ne voulait pas s'arrêter là. Le jeune homme s'imaginait un instant des rencontres régulières, il lui offrirait des victuailles, ils pourraient s'aimer à tous moments. Ils continueraient l'aventure tous les jours. Hum...

Et si tu le désires, nous pourrions nous revoir. Je pourrais même te donner de l'argent pour que achètes des aliments de qualité.

Et le rêve se poursuit. Elle dans ses bras, tout lui semblait possible. Sauf que bon... il fallait tout de même lui expliquer la véritable peur qu'elle était censée avoir. Du moins que toute jeune fille dans sa situation pouvait avoir.

Je te parlais de la peur... de tomber enceinte.

Alors là, ce serait une catastrophe interstellaire. Déjà... se gérer tout seul mais alors un enfant ! Non, Gautier ne pouvait pas y penser. Ils étaient trop jeunes et puis après tout il était bien connu que la semence d'un puceau n'est pas fertile... Mouais.
Emilla
Il ne veut pas la chasser, il veut même la revoir, et puis les aider, et se voir encore et encore. Il y a comme un poids dans la douce poitrine qui fond sous la chaleur du regard de Gautier et un sourire éclatant qui s'éveille sur le visage d'Emilla. Alors il tient à elle? Parce que ce qu'il ne réalise pas c'est que formulé ainsi il vient de montrer qu'il ne la traite pas en catin. Oh, il parle d'argent mais pour de la nourriture pour le Boudoir, pas pour ses services. Il a compris à sa manière que sa famille du Boudoir est importante pour elle car il l'englobe dans sa "proposition". Alors la réponse se fait sans ambages, baiser tendre sur le torse qui lui sert d'oreiller et les mots de reddition sont murmurés.

Je viendrai chaque jour après mes charges si tu veux de moi, Ou on pourra se voir au marché le matin quand je vais faire les provisions. Et puis le soir, après mon service. si tu as besoin de moi, envoie Acelin si tu ne préfères pas passer. Je... tout ce que tu veux.

Et un baiser volé dans le cou, où elle plonge son visage pour cacher les rougeurs qui envahissent ses joues au bonheur et à la folie de cet avenir inattendu qu'ils se construisent du haut de innocence de leur jeunesse. Mais les paroles suivantes la fige. Enceinte? Elle n'y a pas songé un instant, toute à lui, inconsciente des risques pris. Mais un puceau ne peut pas engrosser une femme non? Il était bien puceau? Le doute s'installe en elle et elle se redresse, son regard dans le sien, en mode panique.

Tu n'étais pas puceau? Tu ... oh par les enfers, tu es venu en moi, je n'y ai pas songé un seul instant... Tout ceci est trop nouveau pour moi, on ne m'a jamais appris tout ça. Je ne savais pas, je suis désolée... je... je ne sais pas comment les autres font. Je ne suis pas une ... En dehors de mon instruction, on ne m'a jamais touchée, tu es le seul avec qui je fais ça par amo....

Emilla baisse le regard, pâle et mortifiée. que doit il penser d'elle? Quelle idiote! Était elle donc si inconsciente d'avoir pris un tel risque? Elle était dans un tel rêve mais là elle dégringolait d'un coup...
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Gautier.de.vaisneau
Finalement elle s'est facilement rendu compte qu'il était puceau. Les joues du jeune homme rosirent. Et elle ne l'était pas puisqu'elle parle très clairement de son instruction. Hum. Cela expliquait son expertise. Et ça gênait un peu Gautier d'avoir couché avec une femme "instruite" pour devenir catin et de s'en être tant attaché. Même s'il ne se l'avouait pas. Tellement maladroit, le brun avait réussi à la paniquer. Il posa un doigt sur ses lèvres.

Chuuut.

Il n'arrivait plus à réfléchir. En même temps, il n'en connaissait pas plus qu'Emilla. Plus que cela, le jeune homme n'en savait strictement rien.

Calme toi, tout va bien se passer.

Pour se rassurer ou pour la rassurer ? Un peu des deux, sans doute. Gautier la sert un peu plus contre lui et dépose un baiser dans ses cheveux. Dans tous les cas que se passerait il ? Qu'est ce qui était grave ? Rien, dans la tête du brun. Tout problème avait une solution et pour un jeune homme riche comme il était, ce ne serait pas un enfant qui en poserait. Et puis comme elle disait, il était puceau donc pas d'enfant.

Tu en parleras à Désirée.

Après tout, n'avait elle pas un enfant ?
Emilla
Il rougissait. C'était tellement touchant qu'elle mourrait d'envie de l'enlacer et de l'attirer contre elle. Mais le temps était à une discussion bien plus grave. Elle devait se concentrer, ne pas penser à ce corps puissant, nu contre sa hanche. Il fit taire son angoisse d'un doigt sur ses lèvres, de mots tendres et impliqués. Il la serre contre elle et d'instinct elle se love contre son corps, si rassurant, si apaisant en cet instant. Elle avait cette certitude toute utopique que, auprès de lui, elle irait bien, et qu'il trouverait une solution à tout.

Tu en parleras à Désirée.

Euuuuh... Elle se voyait mal parler de ça avec Désirée. Même si elle n'était plus froide comme à la Rose, Emilla aurait bien été embarrassée de parler de ça avec qui que ce soit. C'était tellement intime et puis son histoire avec Gautier elle avait envie de la garder pour elle, pour la protéger de la dureté de la vie. Imaginez qu'au Boudoir on lui demande de ramener des gages de ses échappées comme une catin? Elle n'était pas une catin et se le refusait d'autant plus avec Gautier. Il était tellement l'inverse d'un client. Il l'avait séduite avec tellement de douceur, il l'avait faire chavirée avec tant de passion, il l'avait conquise si totalement. A cet instant, Emilla se figea dans les bras de son amant, réalisant l'impensable. Elle tombait amoureuse, et sérieusement en plus. C'était une folie, une incongruité totale, mais elle se voyait déjà se "fréquenter", voir plus s'il voulait d'elle. Elle était prête à toute les concessions pour qu'il la garde auprès de lui. Rougissant d'un tel aveu silencieux de son cœur amusé, elle vint cacher son visage dans son cou, respirant son odeur et y marmonnant troublée.

L'avenir seul nous dira, mais dans l'immédiat, je veux bien dormir ici un moment. Je passerai au marché en rentrant pour que personne ne devine que j'ai passé la nuit dehors.

Ils étaient un peu comme deux jeunes amoureux nobles jouant de ruse pour se cacher de leurs familles les folies de leur passion et cela lui tira un rire nostalgique. Des nobles... Si les gens savaient...
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