Gautier.de.vaisneau
[Suite d'un autre RP, sur le fofo 2]
Décidément, la timide et réservée en apparence ne se dévoilait pas si difficilement que cela. Léger sourire. Toutes ses mimiques lui plaisaient. On eut dit que chacun des gestes de la brune était destiné à l'envouter. Plus il l'écoutait, plus il la voyait, plus il se disait qu'elle n'était pas si renfermée que ça, même sans la poésie. Mais il fut rapidement tiré de ses pensées : le coche arrivait. Gautier attrapa la chandelle accrochée à une parois du coche et sortit de la voiture. Il tint bien entendu la portière à Emilla. Il ne jeta pas un regard à Acelin qui l'avait irrité de sa remarque et entraina la brunette à son bras dans la cour de l'Hôtel Volpone. Le brun regarda autour de lui, levant les yeux sur le bâtiment. Ils étaient à présent en plein centre de la cour et Gautier inspira avec force et vie, pris d'un brusque sentiment de toute puissance. Il sourit, malicieux, à Emilla.
Nous voici chez nous... pour cette nuit.
Léger rire puis nouveau regard circulaire. Hum... il était un peu perdu. Commencer par la droite, la gauche ? L'Hôtel Volpone n'avait aucun rapport de jour et de nuit. Le jeune homme fit la plouf, glissa la main d'Emilla dans la sienne et prit un pas décidé vers sa gauche. Il avait été gaucher, enfant et avait eu beaucoup de difficultés à "changer de main". Dans la nuit, s'approchant, le bâtiment semblait les dévorer et bêtement, le cur de Gautier s'emballa. Bougre d'idiot, tu es avec la plus belle femelle de tout l'univers et tu as peur ! Son petit démon se moquait de lui.
Porte en vue. Il pensait reconnaitre le salon Ryllas. Prestigieux avocat de l'ordre, lui avait on dit. Mais la porte pouvait tout aussi bien déboucher sur le bureau de la bâtonnière ou de la doyenne, Gautier confondait en permanence ses deux fonctions. Tique qui revient : il passe sa main à l'arrière de sa tête. Inspiration. Sourire se voulant rassurant à Emilla et il ouvre brusquement la porte. La bibliothèque. Expiration. Il aimait passer son après midi à se perdre dans les ouvrages de la bibliothèque. Gautier aimait lire en général mais si l'ouvrage portait sur le droit, il en était encore plus contenté.
La bibliothèque.
Pour se rassurer ou rassurer la brune ? Les deux, peut être. Mais il avait été éduqué à ne laisser passer ses sentiments ou ses craintes que s'il le désirait. Ne résonnait donc dans sa voix aucune crainte, le Vaisneau tentait même d'y mettre de l'assurance.
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Décidément, la timide et réservée en apparence ne se dévoilait pas si difficilement que cela. Léger sourire. Toutes ses mimiques lui plaisaient. On eut dit que chacun des gestes de la brune était destiné à l'envouter. Plus il l'écoutait, plus il la voyait, plus il se disait qu'elle n'était pas si renfermée que ça, même sans la poésie. Mais il fut rapidement tiré de ses pensées : le coche arrivait. Gautier attrapa la chandelle accrochée à une parois du coche et sortit de la voiture. Il tint bien entendu la portière à Emilla. Il ne jeta pas un regard à Acelin qui l'avait irrité de sa remarque et entraina la brunette à son bras dans la cour de l'Hôtel Volpone. Le brun regarda autour de lui, levant les yeux sur le bâtiment. Ils étaient à présent en plein centre de la cour et Gautier inspira avec force et vie, pris d'un brusque sentiment de toute puissance. Il sourit, malicieux, à Emilla.
Nous voici chez nous... pour cette nuit.
Léger rire puis nouveau regard circulaire. Hum... il était un peu perdu. Commencer par la droite, la gauche ? L'Hôtel Volpone n'avait aucun rapport de jour et de nuit. Le jeune homme fit la plouf, glissa la main d'Emilla dans la sienne et prit un pas décidé vers sa gauche. Il avait été gaucher, enfant et avait eu beaucoup de difficultés à "changer de main". Dans la nuit, s'approchant, le bâtiment semblait les dévorer et bêtement, le cur de Gautier s'emballa. Bougre d'idiot, tu es avec la plus belle femelle de tout l'univers et tu as peur ! Son petit démon se moquait de lui.
Porte en vue. Il pensait reconnaitre le salon Ryllas. Prestigieux avocat de l'ordre, lui avait on dit. Mais la porte pouvait tout aussi bien déboucher sur le bureau de la bâtonnière ou de la doyenne, Gautier confondait en permanence ses deux fonctions. Tique qui revient : il passe sa main à l'arrière de sa tête. Inspiration. Sourire se voulant rassurant à Emilla et il ouvre brusquement la porte. La bibliothèque. Expiration. Il aimait passer son après midi à se perdre dans les ouvrages de la bibliothèque. Gautier aimait lire en général mais si l'ouvrage portait sur le droit, il en était encore plus contenté.
La bibliothèque.
Pour se rassurer ou rassurer la brune ? Les deux, peut être. Mais il avait été éduqué à ne laisser passer ses sentiments ou ses craintes que s'il le désirait. Ne résonnait donc dans sa voix aucune crainte, le Vaisneau tentait même d'y mettre de l'assurance.
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