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[RP] Et le vent les porta chez les Dragons

Gautier.de.vaisneau
Une soudaine grosse envie de meurtre. Sa vue et l'air de la blonde faisait bouillir son sang de colère. Il n'avait qu'une seule envie : la giffler. Et si Emilla n'était pas à son bras droit et ne l'avait pas apaisé de ses caresses, c'est certainement ce qu'il aurait fait. Le tutoiement, il venait tout juste de le remarquer.

Je ne sais pas pour moi mais en tous cas, pour vous, je me demande qui peut être assez arrogant pour déteindre à se point sur vous. Je pense, en vérité, que c'est chose naturelle chez vous et que vous n'avez besoin de personne pour vous y inciter.

Ses paroles étaient sèches et il y retenait difficilement son irritation. Et elle faisait un cadeau à SA Emilla. Gautier attrapa, ou plutôt arracha des mains d'Elisabeth le document. Il y jetta un coup d'oeil et le tendit à Emilla, comme si elles avaient besoin de son aprobation. Il n'était pourtant pas de nature hautaine ou contrôleur mais avec la blonde c'était... automatique. Le regard lançait des éclairs, il lui répondit.

Je n'ai aucune activité dans aucun bordel. A votre contraire. Je ne savais pas que Tibère venait de là bas, vous choississez apparemment bien vos gardes du corps. Il est vrai que ce métier devait bien lui aller, je me souviens de notre voyage à Genève...

Rire acide. Tiens, prends ça !

Qu'est ce que ça peut vous faire que je sois ici et accompagné ? Je ne cause aucun problème et puis vous semblez tant apprécier mes "conquêtes". Je ne saurais vous priver de vos quelques divertissements.

Bim, dans tes dents. T'es qu'une sale moche qui ne s'amuse et ne sourit jamais.
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Emilla
Emilla écoute Elisabeth avec une petite lueur d'espoir. Si Tibère travaille pour elle, elle n'ira rien dire à la Rouge : elle a aussi à perdre dans cette histoire. Elle semblait même vouloir la laisser profiter de sa présence aux cuisines. Emilla se sent génée de l'offre mais tout le monde a trop faim au boudoir pour se permettre de négliger une telle offre. Son regard, déjà note les boules de pain blanc, une petite motte de beurre, des fruits, du fromage et même des bouts de lards fumés. Une vraie taverne d'Ali baba!

Mais déjà Elisabeth se concentre à une autre affaire et c'est une Emilla bouche bée qui voit se tendre une lettre de change sous ses yeux. Un don qui plus ait. Elle allait être bien tiens, pour expliquer son retour au matin avec victuailles et argent. Qu'allaient ils bien pouvoir imaginer? Mais Gautier, lui semblait lentement monter en pression. Elle le sentait dans sa main, vibrant, indigné visiblement. Et bien sur les mots de part et d'autre se firent blessants et colériques. Par tous les Saints, comment calmer la tempête qui grondait?

Elle range rapidement la lettre dans les plis de son jupon, parce que si elle a un sacré fond d'innocence la petite, elle vit au jour le jour avec des compères qui galèrent trop pour négliger le moindre sou. Elle ne le savait que trop, elle y avait perdu son seul livre... Enfin avant ce soir. Puis elle fait ce qui lui passe par la tête. Elle est ainsi Emilla. Calme, en retrait jusqu'à ce que les circonstances la poussent par les épaules.

Gautier...
La voix est douce, la pression sur la main se fait un peu plus forte pour le détourner de l'objet de son courroux avant que cela lui attire des soucis. La caresse sur le dos de la main se fait plus douce, en accord avec ses prunelles. Elisabeth a l'air d'être une responsable ici, normal qu'elle s'inquiète de ce qu'il s'y passe. Ne gâchez pas cette soirée en disputes inutiles. Je vous préfère poète que belliqueux.

Eeeeet oui, elle a dit préfère, elle a laissé échappé l'expression de sentiments sincères. Surement le reste des effluves de ce premier baiser avorté entre eux. En tous les cas ce sont ses émeraudes qui viennent tenter d'apaiser l'agacement du jeune homme d'une douce tendresse. Puis se tournant vers Elisabeth, elle s'incline légèrement avec une grâce de bonne aloi qui surprend chez la petite servante.

Dame Elisabeth, je vous remercie infiniment pour votre grande générosité. Je vous promets que nous nous ferons discrets. Je vai prendre quelques victuailles pour mes "collègues" si vous m'y autorisez et nous allons nous retirer ... euh....

C'est qu'elle ne sait fichtrement pas si Gautier souhaite encore continuer cette nuit avec elle, ou préférerait la redéposer au Boudoir pour rejoindre ses propres pénates ...
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Elisabeth_stilton
Ça y est ? Vous êtes soulagez ? Ça va mieux ?

La blonde avait un air amusé par la situation. Voir un gamin - car pour elle il était qu'un gamin - qui essayait de se conduire en homme devant sa promise. Elle en avait tellement encaissé jeune que ce n'était pas ses paroles qui allaient la blesser. Et puis quel mal y a t-il à être hautain quand on a de quoi l'être. Parce que oui la blonde estime qu'elle vaut plus que bon nombre de personnes.

Puisqu'il faut tout justifier visiblement, oui j'ai sorti Tibère de la Rose et oui j'avais une activité à la Rose et pas des moindres. J'étais l'avocate de la Maison, il suffit d'aller demander à la Rouge.
Alors évidement il faut bien aller sur les lieux pour travailler.


Elle se doutait qu'Emilla n'allait pas la trahir vu le cadeau fait. Concernant Tibère, elle savait comment il était, elle se doutait qu'il avait tenté des choses mais jamais il ne l'aurait trompé, donc elle ne craignait rien et les paroles de Gautier ne lui fit rien. Encore moins ses regards. Elle allait lui répondre quand Emilla ouvrit la bouche, chose rare pour la jeune fille. Oh il allait en prendre pour son grade le Gautier, elle ne savait pas encore comment mais il allait prendre.

Vas y, sers toi.

Gautier ... elle en revenait à lui ... elle était encore plus froide qu'à l'accoutumée. La colère était préférable chez la blonde, là elle était drapée dans sa froideur, celle qui la protégeait.

Je suis la bâtonnière de l'Ordre, je suis la décisionnaire. C'est pas un moulin ici. Encore vous m'auriez demandé avant. Mais là ... et pas un mot d'excuse en plus. Qui est le plus arrogant des deux ?
Déranger non c'est sur mais le respect envers l'Ordre voudrait que vous ne veniez pas piller ses cuisines en pleine nuit.
Je ne sais pas ce qui me retiens de vous renvoyer, en tout cas sanction il y aura.

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16-year-old blonde woman, mum and widow

Repeat: the charter of the judge is OOC and the screen is taboo!
Gautier.de.vaisneau
Calmé ? Non. Colère intériorisée, oui. Et bien puisque c'est ainsi, parfait ! Dans tous les cas, Gautier savait qu'il avait raison. Il savait très bien qu'Elisabeth n'était pas juste une sauveuse pour Tibère. En vérité, il savait un grand nombre de choses tant Tibère était bavard et fier. Mais Elisabeth ne semblait pas savoir qu'il savait. Gautier se tut donc, affichant un petit sourire. A la fois mystérieux et supérieur. Il était en colère, certes mais cette colère se trouvait à présent bien enfouie.

Je n'ai pas que ça à faire que d'aller vérifier vos paroles. Vous pouvez faire ce que bon vous semble de votre corps, je m'en contre fiche. Et d'ailleurs, vous n'avez rien à justifier.

Et le jeune homme retira séchèment sa main de celle d'Emilla. Blessé, oui. Un peu d'argent et de quoi manger la rendait soumise et c'était finalement au plus offrant. Gautier lui avait offert quelques rimes et un peu d'amour : rien qui pouvait rivaliser avec le don d'Elisabeth. Enfin, ce qu'il en pensait, bien entendu.

C'est bon. Il ne sert à rien de discuter plus que ça. Vous avez raison, vous êtes la batonniere, vous pouvez me virer. Si pour vous, venir faire regarder rapidement l'Hôtel Volpone et offrir de quoi combler la faim d'Emilla est un manque de respect à l'ordre alors allez y, ne vous privez pas. Surtout que je comptais rembourser ce que nous avons mangé. Vous êtes là pour m'enseigner la justice après tout. Moi je ne trouve pas que laisser une jeune fille la faim au ventre alors que les cuisines de l'Hôtel sont pleines soit quelque chose de juste. Moi, je veux être avocat.

Un regard à chacune des deux jeunes femmes, il leur tourne le dos puis se dirige vers la porte. Après tout Elisabeth et Emilla semblaient très bien s'entendre.
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Emilla
La main se retire de la sienne, il est en colère, elle le sent et ce geste suffit à lui faire comprendre qu'elle y est pour quelque chose. Il ne sait pas le riche noble, ce qu'est la faim, le manque et l'insécurité dans la vie. Que quelques mots d'une personne peuvent transformer l'existence en un enfer de souffrance. Il ne peut pas comprendre qu'elle n'a pas le rang de pouvoir se rebeller car ce n'est pas son honneur qui compte quand sa survie est en danger. La dureté de la vie apprend à faire des concessions, peut être l'apprendra t'il plus tard.

Mais pour le moment, il la rejette froidement, il s'éloigne et après une tirade à Elisabeth, il la fixe un instant, lui tourne le dos et la laisse là dans la cuisine, quittant les lieux. Pas un mot, la petite se contente de pâlir, la poire roule au sol dans un bruit mâte et elle n'a que le temps de s'appuyer contre la table de la cuisine pour contrôler ses jambes qui se dérobent sous elle. Elle n'était donc rien pour lui. Il l'abandonne comme tous les autres à qui elle a osé ouvrir son coeur : son père, Jules et maintenant lui. Quelle idiote, comment a t'elle pu se laisser aller en si peu d'heures à s'ouvrir à ce point à ce garçon? Les lèvres à leur tour palissent et elle se laisse couler au sol dans un bruissement de jupon, des larmes silencieuses sur les lèvres. Petite idiote, imbécile, prétentieuse... Comment as tu pu rêver qu'un homme pareil veuille plus d'une nuit avec toi. Elle lui a ouvert impulsivement son coeur, son âme et en quelques secondes, tout vient d'exploser en milles morceaux.


Gautier...
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Elisabeth_stilton
Elle aurait pu sourire si elle s'y autorisait à la tirade de l'étudiant. Tu n'es pas encore prêt petit dragon. Il te faut encore apprendre avant de pouvoir plaider correctement. L'amusement voilà l'état de notre blonde, il faut dire que Gautier contribuait pour le moment à cet amusement. On aurait dit un petit garçon vexé. Elle se mit à applaudir, si cela pouvait le décontenancer alors elle aurait réussit son coup. Parce que oui, il avait touché une corde sensible chez la blonde, malgré sa froideur elle aidait les gens. Et si elle avait rencontré Emilla, elle aurait sans doute fait la même chose que lui. N'avait elle pas recueillis deux enfants des rues en les prenant à son service ?

Belle plaidoirie mais il manque encore des choses. Evitez de vos énerver quand vous essayer de convaincre quelqu'un, en général ça ne fonctionne pas.
Vos arguments ne les donnez pas après vous êtes prit une soufflante, le juge prendra ça comme une façon de se sortir la tête de l'eau et ce n'est pas bon pour votre client.


Elisabeth posa un instant son regard sur Emilla, elle ne pouvait pas savoir ce qui se passait dans la tête de la jeune fille et pour cause elle ne savait pas ce qu'il y avait entre les deux. Mais elle voyait bien qu'elle avait été blessé par l'attitude de Gautier. Emilla appartenait peut être à un bordel mais dans tous les cas Gautier n'avait pas à la traiter de la sorte.

Bien, votre punition sera de m’assister sur le procès d'Agnès de Saint Juste en CA. Allez donc prendre les minutes du greffier pour vous tenir au courant de l'affaire. Nous en parlerons par la suite.
Mais avant tout vous avez des excuses à faire il me semble et pas qu'à moi.

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Gautier.de.vaisneau
Bon sang, comment de telles personnes peuvent exister ? Elisabeth applaudit et stupéfait, Gautier se retourna, avant de réfléchir. Car après réflexion, elle ironisait surement. Mais c'est fait. Et le jeune homme peut voir Emilla. La bouche s'entre ouvre d'étonnement. Son simple geste... qu'avait il fait ? Pourquoi pleurait elle ? Il n'y comprenait rien mais son cœur se serra. Inconsciemment, pour la première fois, le regard qu'il porta à Elisabeth était "humble". Il lui demandait de l'aide. Que devait il dire, faire ? Pourquoi était elle dans cet état ? Aide moi, j'ai besoin de toi ! Mais la blonde continuait sur ses plaidoiries. Lui fait la leçon. Encore une manière de paraitre et de se montrer supérieure, pensait le brun. Elle lui parlait de plaidoirie quand lui était simplement en train de lui parler de faim, d'Emilla et de faute. Elle se mettait encore du bon côté : celui du professeur. C'était trop facile. Gautier n'y prêta plus attention. Les mots d'Elisabeth glissait sur lui et ne le touchait absolument pas. Il écouterait ses conseils quand elle cesserait de le prendre de haut. Pas demain la veille quoi.

Une punition ?! Le procès d'Agnès de Saint Juste ? Il fallait peser les deux... A la fois, le procès de la femme qu'il avait rencontré il y a peu attisait sa curiosité, à la fois il était convaincu qu'il ne méritait aucune punition et ne voulait pas s'abaisser à accepter une seule décision qui vienne d'elle.


Je viendrai au procès car il risque d'être intéressant mais je ne le prends pas comme une punition mais plutôt comme une chance.
Pour le reste, je suis seul juge de ce que j'ai à faire. C'est vous qui m'avez crié dessus, pas le contraire. Quand à Emilla...


Il se tait. Le regard se pose sur la brune, insondable. Il ramasse la poire et la pose sur la table. Il ne la quitte plus des yeux et la redresse de ses bras. Prenant sa tête entre ses mains, il lui murmure doucement à l'oreille, son souffle caressant son cou.

Pardonne moi. Ce n'est pas toi, c'est elle. Tu as raison, elle ne vaut pas la peine que l'on s'énerve.
J'aimerai que tu viennes chez moi. Mais je comprendrais que tu veuilles rentrer au boudoir.


Elisabeth ne pouvait pas entendre et c'était aussi bien ainsi. Il n'aurait pas supporté qu'elle sache qu'il lui avait "obéit".

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Emilla
Emilla suit la scène, totalement perdue. Les grands de ce monde semblent tellement vivre dans la domination latente, dans la confrontation. Oui venir de nuit manger n'est pas très intelligent, ni non plus un crime d'état. Chacun tient surtout à sa position pour ne pas rendre les armes. Pour sa part, elle s'était excusée et avait demandé si elle pouvait prendre de quoi aider ses amis. Elle n'en était pas morte de honte et pourrait aider les siens avec ses quelques vivres. D'un autre côté, elle comprenait que Gautier n'apprécie pas être repris ainsi ou tourné en ridicule. c'était un jeune homme de valeur. Si, si, on ne discute pas l'avis éminemment objectif d'une adolescente énamourée. Même si elle refuse de se l'avouer.

Et puis voilà qu'il se retourne pour poser les yeux sur elle et les prunelles de jades se teintent d'un mélange de crainte de l'avoir perdu et de l'espoir d'une nouvelle chance. Ce regard qu'il avait... plus que tout autre il changea la nature de ses larmes, y distillant un espoir craintif. Ce lien à nouveau étrange entre eux deux que tant de choses séparent. Le poids d'un regard mélé. Alors elle se relève quand il la guide, elle ferme les yeux quand il prend sa tête entre ses mains pour venir murmurer à son oreille, son souffle tirant un frémissement troublant de tout son être.


Pardonne moi. Ce n'est pas toi, c'est elle. Tu as raison, elle ne vaut pas la peine que l'on s'énerve.
J'aimerai que tu viennes chez moi. Mais je comprendrais que tu veuilles rentrer au boudoir.


Ciel, non seulement il s'excuse, lui, si noble, pour elle, si peu depuis si longtemps. Mais en plus, il ne veut plus la laisser ici, ni même la redéposer déjà au Boudoir. Emilla en laisse échapper un gémissement court de soulagement et impulsivement , elle dépose un baiser sur sa joue avant de rougir d'une telle audace.

Je ne veux pas rentrer déjà. Je ne veux pas te quitter comme ça. J'ai peur... peur de te.. perdre.

Emilla rougit et baisse les yeux. Elle en a oublié Elisabeth, de le sentir si près d'elle.

Je dois sembler bien idiote...
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Elisabeth_stilton
Elle lève les yeux devant tant de mièvreries. La blonde a depuis longtemps perdu l'idéalisation de la relation amoureuse. Un homme ça vous trompe, ça vous ment, ça vous trahie. Tout cela l’écœure, elle préfère partir plutôt que de voir ça.

Emilla, prend ce que tu veux.
Gautier je vous attends demain au tribunal.


Et la blonde reparti par là où elle était venue. Elle avait vraiment besoin de sommeil.
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16-year-old blonde woman, mum and widow

Repeat: the charter of the judge is OOC and the screen is taboo!
Gautier.de.vaisneau
Oh oui ! Surement qu'ils devaient tous deux sembler idiots. Mais ce ne serait surement pas Gautier qui s'en rendrait compte. La niaiserie, le ridicule, c'est assez subjectif. Lui qui se moque et se rit des amoureux avec leurs attentions idiotes et bouffonnes fait de même que ses amoureux avec Emilla et ne s'en aperçoit même pas. Il ne fait plus attention à Elisabeth et se fiche de son avis. Comme dans une bulle l'isolant de tous les regards et tous les avis, il vit l'instant qui parait faux mais qui est bon et doux : un vrai conte de fées. Il aime quand elle rougit, il aime quand elle baisse les yeux, il aime quand elle frisonne. C'est plus fort que lui.

La blonde s'en va. Bien que froide et arrogante, elle n'était pas si méchante que ça. Après les derniers événements, avec Tibère, il ne pouvait s’empêcher de la voir comme "victime". Encore une fois, c'était plus fort que lui. Sourire banal.


A demain Elisabeth, et bonne nuit.


Puis il se tourne vers Emilla. Quelques instants de silence, il sourit. Ils s'en sont bien sortis. Sans vraiment savoir pourquoi, soudainement, il dépose ses lèvres sur les siennes. Pourquoi est ce que tout chez elle appelait au désir ? S'il s'écoutait, il la prendrait là, dans les cuisines des dragons. Mais le jeune homme possède un minimum de civilité et de retenue et il se contente pour l'instant de gouter ses lèvres avec toute la douceur qu'il a à disposition. Juste histoire de profiter du baiser qu'Elisabeth avait empêché. Mais pas trop.

Fais comme elle t'a dit : prend ce que tu veux.
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Emilla
TEMPS MORT!!!!!! Non, parce que, oui elle est confuse, elle sait plus où se mettre, son regard baissé et l'embarras aux joues. Mais là, la blonde a tout juste tourné la porte qu'elle en est sure, si, si, il vient d'effleurer ses lèvres des siennes! Ca n'a duré qu'un instant mais elle en sent encore leur empreinte sur les siennes.. A moins que... Ah, ben oui, en fait elles sont toujours là les lèvres du brun sur les siennes et quand il se recule enfin, c'est un doux soupir qui s'échappent des jumelles ourlées prises en otage avec tant de délicatesse. Premier baiser échangé et la jouvencelle en est toute tourneboulée. Rien de puissant, viril, moi homme fort, toussa : non, juste un instant de douceur, comme une parenthèse pour dire que non elle n'est pas près de le perdre là, et ça lui va fichtrement bien comme ça.

Hey, petit caméléon, on se secoue, on syncope pas pour un baiser volé, que diantre! Tu en as vu d'autres dans la vie! Emilla s'ébroue comme un chat et fronce le bout du nez pour se donner contenance.


Tout ce que je veux?

Attrapant un grand panier, elle y fourre deux belles miches de pain, une petite motte de beurre, quelques fruits, deux ou trois fromages et un beau bout de lard qui pendait par là, sans oublier des légumes qui promettaient une vraie soupe pour quelques jours. Le tout fourré avec soin dans le panier, elle se retourne le rouge au joue, une pensée en tête et glisse son bras libre sous celui de Gautier pour conclure son "marché".

Je crois bien que j'ai pris tout ce que je voulais dans cette pièce...

Oui, l'allusion est grosse comme un château fort, et alors!

La suite des pérégrinations de nos deux tourteraux par ici.
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