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[RP] Memento Mori ou le Printemps de Mont-de-Marsan

Namaycush


C’est l’histoire d’une armée, d’un homme qui fait peur…

C’est l’histoire d’une armée, d’hommes qui construisent l’Histoire et qui mourront dans l’honneur de la vérité.

C’est la légende de la résistance du bien contre la tyrannie, la légende de la Vérité contre l’obscurantisme de l’incompétence…


C’est l’Histoire en marche, tout simplement.

Il fait beau sur la Gascogne ce jour….la quiétude des premiers beaux jours baigne ce pays d’une douce torpeur….si ce n’était dans la tête des hommes, la vie serait douce et agréable….


C’est l’histoire d’un petit duché, l’été 1456…..certains s’en souviennent ?

Une machine de guerre puissante devait le broyer. C’était compter sans la volonté de résistance de la base, de la plèbe.

Que s’était-il donc passé pour que la volonté de résistance soit annihilée, que le gascon soit devenu adepte de la pensée unique du confort minable, à se complaire dans ce pays qui ne peut s’autosuffire par nature, sans ambition que celle de ne pas perdre d’écus, alors que c’est justement par cette suffisance qui ne l’est paradoxalement pas, que ce duché va à sa perte.

Comment autant de non-décision, de spéculation avaient pu ternir cette Gascogne ?

Les amis d’hier, reconnus défenseurs, étaient aujourd’hui les ennemis, ennemis oui mais politiques surtout, alors que les vrais ennemis se massaient aux portes mais personne ne les voyait ou ne voulait les voir par peur du manque de gestion ….ou de compétence surtout !

La veille, Memento avait quitté Dax, le joyau de Gascogne en son temps !
Aujourd’hui une nonnette, sonnette plutôt, qui avait si peu brillé lors de son précédent mandat de bourgmestre avait pris en main sa destinée.

Pauvre Dax !

Ils étaient arrivés à Mont-de-Marsan, ville aux trois rivières, sans encombre, malgré la déclaration ducale de listage ennemi.

Le grand Chevalier commandant les Festaires aurait-il eu peur ? ou, grand stratège, il préparait le coup unique qui serait de grâce pour Memento ?

Avec ses hommes, Namay avait franchi les portes de la ville en ami, après qu’ils aient monté leur camp aux portes de la ville.

Par deux fois, on l’avait sorti de taverne, sans raison aucune, bien qu’il ait payé quatre tournées à ces braves issus de la plèbe….

Il en riait….ceci l’amusait….misère de l’homme, misère du peuple, misère de l’ignorance….

Le Duc sans décision franche, avait-il d’ailleurs une fois décidé de quelque chose d’ailleurs, continuait son jeu….le jeu, l’enjeu….histoire de Je !

Fureur de l’ego ou fierté de l’homme, allez savoir !

Memento campait devant Labrit à présent et le duc l’avait déclarée félonne !

Calmement mais fermement et résolument, il a sabré la bouteille d’Agonac, la déguste lentement, met quelques verres alentours pour ses gens, admire ce paysage encore quiet…

De sa plus belle plume, trace quelques lignes…..

Citation:
Gascons, mes frères et mes sœurs,

J’en appelle à tous les hommes d’honneur, j’en appelle à tous ceux pour qui les mots Vérité et Justice signifie quelque chose.

Aujourd’hui le Duc de Gascogne a déclaré l’armée franche, mais légale et ne s’étant rendu d’aucun forfait, Memento Mori fêlone au mépris des Lois et de la Justice.

Gascons, de tous bords et horizons, défendez la vérité et la lumière, et opposez-vous à la tyrannie injuste et perfide.

Je vous enjoins, Mes frères et mes sœurs, à rejoindre ma bannière au plus vite, pour que l’Honneur de la Gascogne triomphe au-delà de l’injustice.



Ainsi faict, à la Labrit, le IVème jour d’avril 1457



Namaycush Salmo Salar
Baron de Hautpoul
Seigneur de Agonac, de Champiré et de Huisseau Le Mat


C’est l’histoire d’une armée qui se rappelle qu’elle va mourir un jour ! ou l’autre !

C’est l’histoire d’une armée qui ne capitulera pas !




Il attendait à présent que Falco se présente...bien que des différents serait réglés entre eux plus tard, dans l'honneur toujours...

Nul homme n’a été aussi craint dans tout le sud, il avait déjà gagné, il le savait, la légende, emportée par le vent du sud-ouest, par delà les terres, les rivières et les monts, rejoignait inexorablement le mythe !

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Mousse4480


Mousse buvait tranquillement un verre d'Agonac que Namay lui avait tendu.
Il faisait comme lui, peu habitué à boire du vin, il le dégustait doucement.
Sans doute son dernier verre, lui qui quelques jours plutôt avait démissionné de son poste de Lieutenant de la caserne de Mimizan, qui avait dirigé l'armée Ost gascon II fort longtemps, bien connu ici à Labrit, puisqu'il y était venu plusieurs fois pendant les tensions qui sévissaient dans ce petit village devenu aujourd'hui si paisible, trop paisible.
Il avait défendu la Gascogne pendant ce fameux été 1456, il en avait reçu une médaille, pour sa bravoure, pour sa fidélité.
Aujourd'hui, il apprend qu'il serait devenu félon. Alors très bien, il l'accepte, qu'il en soit ainsi. Il n'avait jamais eu de problème avec la justice, avait toujours fait son boulot dans l'armée, avec tant de privation sans jamais rien demandé en retour. Voilà comment on le remerciait pour avoir oser élevé la voix contre ceux qu'il jugeait contre la Gascogne. Il savait qu'un Duc serait toujours écouté par le peuple, il n'en voulait pas aux gens, seulement envers quelques dirigeants. Il aurait pu rester au conseil lorsque le poste de connétable lui fut donné, mais par soucis de faire une Gascogne plus forte, il avait démissionné, parce que lui, il savait qu'il n'avait pas les capacités pour, il le reconnait lui. Par contre, la guerre est inné chez lui, s'il devait se battre, il se battrait, qu'importe de perdre la vie, il se sera battu pour ses convictions, pour ce qu'il juge de bon.
Ami d'hier, s'il devait les affronter, c'est sans regret qu'il les mettra à terre.
Ennemi d'hier, c'est avec eux qu'il combattra.
Ces dernières pensées allèrent pour 3 personnes, Ellya, sa belle Ellya, son coeur, son amour, Nanius, sa tendre amie, sa fidèle, Aelyce, la jeune Aelyce, mais surement son plus grand regret. Si je devais mourrir, pardonnez moi, c'est que je vous aurais menti, ne blamez pas les gens de Gascogne, blamez moi plutôt, je ne serais plus.
Il pensa à tous ses amis, revit leurs visages défiler, arbora un sourire, il finit son verre d'un trait, s'en retourna dans sa tente préparer ses armes.

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Falco.
Et vint la Maison de Cartel..

..A gauche de la Maison de Salmo Salar et de l'Ost Frondeur.

Falco de Cartel, le hobereau sans terres detesté de toute noblesse du Sud. Celui dont on rit avant de glapir. Famélique et immense sur un Ch'val énorme aux sabots couronnés de poils oranges.

Il méne jolie troupe cavaliére, point nombreuse mais aguerrie, ayant pour presque tous de biens beaux faits d'armes .
Les lances sont droites, portant fanion aux armes de Cartel.

Ils sortent de Labrit au trot tandis que les portes se ferment derriere eux fort prestement.

Ah!Ah! Fiente d'Alouette! Ce Maire est aussi bête que ce gros Maréchal la..J'ai oublié son nom..Peu importe.
Il a sa promise prés de lui.
Et en couronne un ciel barré de longs nuages d'orages.
Le Fossoyeur.
Ne comprendront t'ils jamais que la ou ses sabots se posent il ne fait qu'exercer son metier?
La guerre et les Pompes Funêbres?
Les gens imaginent des raisons, des plans et des enjeux.
Il ne fait que son travail.
Et plutot bien..Quoique cela est une question de point de vue.

Il deteste les camps d'armées. En pénétrant celui de Namaycuh il renifle.
Cherchant son meilleur ennemi du regard.
Bah..
Le Ch'val écrabouille une marmite froide.


La Maison de Cartel répond à l'Ost , Capitaine Namaycuh!
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Tableau de chasse de Guyenne:

Myrtillia
Mon dieu qu'elle détestait ce qui se profilait a l'horizon.... avaient ils seulement le choix. Mémento Mori était leur survie... ils étaient de toute façon condamnés a mort par ce ducaillon bouffi d'orgueil qui se servait des Gascons pour sa guerre personnelle. Si l'armée avait été détruite, il les aurait fait faucher en lance....

Longtemps echeance retardée, Morphée aurait pu etre fauché et son armée detruite, dax aurait pu etre prise, mais jusqu'au bout ils avaient cru que le duc reviendrait a la raison.

Prémices d'une mort annoncée, condamnés a mort sans procès, dit coupables sans avoir pu se défendre, ainsi va la loi du duc de Gascogne et de son fidèle capitaine...

Elle se leva encore faible, défit jupons et dentelles... doucement en méditant elle se changea.

Un regard et un murmure a son époux... puis qu'il faut mourir et que le duc nous a condamné a mort... ainsi soit il.

S'approchant elle sera entre ses mains le visage fermé et froid de son époux.

Il ne veut toujours pas reconnaître ses tords et s'excuser ?

Un signe de tête négatif de son époux, et le regard empli de colère lui signifia que la situation était perdue.

Bien,

Elle baise son front et le laisse quand le sac d'os se presente. Elle ne le regarde pas, ne lui adresse pas un mot.

Léger tour d'horizon, elle croisa le regard des hommes anxieux. Fier soldat qui avait défendu si belle Gascogne, gens honnêtes qui avaient contribué a la battir. Tous ce jour déclaré félon pour assoir un pouvoir politique dictatorial. Tous ce jour se battaient envers et contre tout pour le droit et l'honneur. Celui de ne pas être un chien dont on dispose selon son bon plaisir.

Elle regarde Mousse, pose sa main sur son épaule, il a laisser sa sœur le cœur lourd a Dax. Il a l'air amer, peut être l'était il tout autant qu'elle. Tout deux avaient énormément donné de temps pour la Gascogne, tout deux s'etaient investis plus que nombre de leurs detracteurs ...

Elle sourit, hésite, et se lance.

Nous mourrons surement, mais nous sommes d'honneur et de valeur, et nous ne courberons pas l'échine pour titre et pouvoir. Qu'il nous attaque nous ne ploierons pas !
Une cause juste ne peux pas ne pas echouer... nous avons un avantage ... la mort ne nous effraie pas car nous avons deja tout perdu...
Ce duc a beau dire et faire il ne nous enlevera pas l'honneur !!!


Elle prend la bouteille, le sert et trinque a cette veillée funebre... plus d'etiquette et de faux semblant... toute baronne qu'elle est, ce soir elle n'est qu'une femme d'honneur qui se bat pour le droit

J'ai révé que les hommes avaient des droits en Gascogne, j'ai révé que ce duc nous laisserait partir la tete haute au lieu de nous prendre en otage.

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Feliantine


Aaaahhhh!! Les joies de campement militaire! On plante des pieux, on deplie les toiles pour les tentes, ça s'ecroule, on s'engueule, on recommence, on s'engueule encore. On se fout un coup de masse sur la main, on crie, on tire les cordes pour tenir tout ça debout, et forcement, il y a le boulet de service qui se prend les pieds dans les cordes qui fait s'ecrouler la premier, et comme il essaye de se rattrapper à la deuxieme tente, celle ci s'ecroule sur la troisieme, etc..

Ah! Ah! Ah quel bonheur! On a du coeur quand on est un campeur! Ah! Ah! Armée nombreuse, armée nombreuse, on a du coeur quand on est un campeur!

Et oui, il en allait ainsi de la vie du soldat, du plus humble trouffion jusqu'au capitaine. Il en fallait du coeur, et autre chose pour oser s'elever contre la mediocrité, contre les beni-oui-oui.

Je suis pour le duc machin, je suis pour le duc truc, je suis pour la gascogne je bosse surtout pour ma pomme. Il y en a qui protestent qui revendiquent et qui conteste. Moi je ne fais qu'un seul geste, je retourne ma veste.

C'etait le refrain qu'elle entendait lui tourner dans la tete depuis son arrivée en Gascogne. Elle avait quitté Toulouse parce qu'elle en avait marre de l'entendre, d'entendre les gens dire ah bas bidule votez chosemuche, et quand chosemuche etait elu, on entendait alors à bas chosemuche, vive bidule. Et quand elle etait arrivée en Gascogne, esperant trouver enfin des gens qui savaient ce qu'ils voulaient, qui passaient leur temps à autre chose que de conspuer ou cirer les pompes des puissant, elle avait du se resoudre à voir que c'etait partout pareil. Elle avait decidé de rejoindre sa famille, pour pouvoir un peu se reconstruire. Et que trouvait-elle en arrivant? Le spectacle pitoyable de la corruption, de la lacheté, et de la vanité. Vanitas vanitatum, omnia vanitas. Sic transit gloria mundi, comme dirait l'autre.

Et oui les ducs passent la lacheté reste. On se fait elire pour avoir un fief de retraite et un joli blason, pour se la peter sur la place public en disant mouaaa je suis vicomte mouaaa. Moi j'ai ete duc mouaaaa! Ah oui, le dur labeur du heraut, qui doit ecouter les doleances du duc en place pour anoblir un tel ou un tel, et puis le conseiller pour qu'il fasse sa demande de fief de retraite. Elle l'avait vu souvent ça. Et quel motif invoquer pour que l'anoblissement soit accepté? Quel acte glorieux avancer pour le justifier? Bien souvent, cela se resumait à deux lignes: il a bossé, il a participé aux discussion du conseil, blablabla. Mais à part ça? A l'ouest rien de nouveau.

Ils etaient loin les premiers temps de la chevalerie et des premiers sang bleus qui avaient gagné leurs blasons à la force de l'épée, sous la morsure acide de la sueur, le goût metalique du sang dans la bouche.

Oh il y avait bien encore un chevalier, celui là qui savait vous le mettre dans la tronche quand on avait la stupidité ou le courage, ce qui revenait au meme pour lui, de dire ce qu'on pense. Et oui, il etait bien là, le couard. Je suis Seigneur Gascon moi mademoiselle! Ouai et alors? Il fait quoi le grand seigneur gascon? Il obeit betement comme un mouton. Je dois obeir c'est mon devoir. Hé!! Lopette! Tu sais pas que ton devoir de chevalier est d'abord envers la veuve et l'orphelin? Tu as oublié ça, larve! C'est tellement plus facile de cirer les pompe plutot que de prendre l'epée et de lutter contre l'injustice. Sans doute qu'en devenant chevalier on avait du les lui couper. Menteur, lache, voilà qui dirigeait l'armée de duc peteux qui gouvernait la Gascogne. Le grand Warenghien n'avait d'autre courage que d'envoyer ses titres à la figure de qui le contredisait. Ah non, je ments. Il avait dit au duc qu'il pensait qu'il etait incompetent. Mais ce couard ne trouvait pas mieux à faire que de lui lecher les bottes quand meme, des fois qu'on le destituerait. Et oui, ça aurait fait moins joli. Plutot que de suivre ses convictions, plutot que d'aider à ouvrir les yeux des ignorant, plutot que d'aider le pays à se relever, ce dernier des crapauds baveux preferait s'agenouiller, courber l'echine et lecher les poulaines. Voilà donc à quoi on en etait reduit si on voulait vivre, se perdre, perdre toute dignité perdre tout sens de soit et de l'honneur. C'etait donc ça la Gascogne, la fiere. Et bien elle etait tombée bien bas. Honte à vous gascons, vous faites mentir le sang de vos peres. Vous les humiliez, vous les trahissez.

Vous vous avilissez dans le deshonneur en acceptant un duc qui ne respecte pas les lois, vous vous couvrez de honte à ne pas faire comme vous ancetres, à refuser de vous rebeller contre la felonnie.

Que ne pourriez vous rejoindre les rangs de ceux qui ont encore un peu d'honneur, un peu de courage, que ne pourriez vous relever la tete, et vous regarder en face, laches et pleutres que vous etes, meprisable vers de terres, qui preferez vous planquer derrieres des faux semblants plutot que d'avoir les couilles de vous rebeller. Ah oui, mais on risque de mourir. Belle affaire. Vous etes deja morts. Vous etes morts de ne pas vivre. Vous etes morts sous la honte de vos vies de minables vermissaux sans couilles que vous etes.

Alors c'etait donc ça la Gascogne. Un pays de beni-oui-oui, qui ralent par derriere et se courbent par devant. Non par derriere aussi, sans vaseline en plus.

Bois, Feliantine. Bois le vin de ton beau-frere. Demain, tu mangeras sans doute les pissenlits par la racine, tuée sur l'autel de la vanité, de l'egoisme. Car s'il etait duc, Lopette 1er s'en foutait comme de sa premiere chemise de son peuple. Il n'avait pas ete elu par le peuple. Le peuple ne votait plus depuis longtemps. Il avait ete elu par sa clique et rien d'autre, ceux qui gravitent autour de lui comme des mouches autour d'un pot de miel esperant un jour devenir son vassal ou pouvoir mettre un joli mot en lettre dorées sur une banniere qui claquerait fierement au vent.
Bois Feliantine. Bois. Au moins, tu auras pris les armes pour le bien. Tu pourra mourir fierement à defaut d'avoir vecu heureuse. Bois ce vin, demain c'est la terre qui boira. Elle boira ton sang, elle s'abreuvera du sang des justes, pour donner du blé aux laches et aux corrompu. Rien de nouveau sous le soleil en somme. Rien de nouveau tant que les gens ne verront que leur petit pots de beurre plutot que la grandeur de leur peuple. Bois Feli. Bois, jusqu'à la lie. Bois tant qu'il est encore temps.

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Aelyce_h

Comme il est parfois curieux que certains jours de printemps ressemblant à des jours d'hiver, peuvent finalement nous rapprocher des orages d'été.

De grands nuages noirs tourbillonnants s'élevaient des étendues lointaines Labritoises, comme de gigantesques bêtes célestes. Couche après couche, agités, ils formaient une barrière éthérée au sein du ciel comme si le créateur voulait ainsi peindre une frontière marquant un point limite à ne pas dépasser.
Mais les limites ne sont elles pas faites pour être continuellement poussées?

Aelyce désormais faisant partie de la maisnie de Cartel, changée, plus épanouie, plus vivante, plus résistante que jamais aux coups bas, aux traitrises et autres bassesses. Elle ne savait guère palabrer, elle laissait cela à ceux qui maniaient la plume et la langue avec dextérité. Elle c'est l'épée. Elle n'avait nulle patience devant les discours politiques assommant qui ne menaient nulle part. Les paroles c'est du vent et les promesses n'engagent que ceux qui y croient.
Elle croit aux actes, elle était femme de terrain, point.

Cartel était un excellent capitaine. Elle l'a vu à l'œuvre. Elle aime être sous ses ordres, et chevaucher à ses côtes. Elle n'a jamais autant dans son élément que depuis qu'elle a rejoint la maisnie.
C'est une guerrière épanouie, qui entre dans le campement de l'armée Memonto Mori.

Vêtue d'une côte de fines mailles qui soulignaient son corps souple, l'allure fière, toujours, ses grands yeux pétillants de joie de vivre, cachaient pourtant une profonde blessure jalousement gardée.
Ses cheveux noirs et brillants cascadaient autour de son visage.
Elle portait des jambières de peau de chèvre passées dans de hautes bottes souples.
Pour compléter son armement elle portait une ceinture en cuir noir incrustée de parements d'argent, de même facture que le liseré décorant son fourreau. De celui ci surgissait la poignée d'argent d'une épée forgée sur commande pour elle.

La Guyenne fut une trêve, appréciée qu'à la manière qu'un homme apprécie la dernière gorgée dans une gourde vide, sachant que bientôt sa soif reviendra. Et sa soif est revenue. Soif de voir une Gascogne forte, une Gascogne sereine. Une Gascogne régie par des lois respectées et non un coutumier continuellement foulé, même pas ceux là même qui ont aidé à en rédiger les décrets.

Elle avait cependant changé. Impitoyable sera son épée désormais. Nulle peur de mourir. Elle sait que ça fait partie de sa nouvelle vie et elle accepte, c'est ainsi. De nombreux hommes les rejoignaient. Le sol de la Gascogne tremblera sous leur sabots, pour rétablir un ordre absent.

A sa droite Apolliine, un petit sourire complice, ravie qu'elle soit là. Cymoril et son spadassin étaient là, et puis Loulianne qu'elle protégeait comme une mère poule, jusqu'à ce qu'elle vole de ses propres ailes.
Il ne manquait plus que la moufette et la châtaigne, pour que le plaisir soit complet.


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Ellya
Que la paix soit avec vous et avec votre esprit …

« Dieu aimait chacun d’entre nous, c’était si beau mais difficile à croire…


Que faisait-elle ici déjà ?

Bénir, oui, bénir.

Sur la demande de l’ex-capitaine, l’oblate était venue. Et la jeune fille était restée à Dax.

Ou bien, était-ce elle qui était venue ? Oblate révoltée par ces atrocités ?

Jeune innocente qui ne concevait pas un tel massacre futur ? Oblate faisant son devoir en récitant la vie de Raphaëlle?


… Pourquoi la misère ? Pourquoi le malheur ? et pourquoi mourir avant de Le retrouver ? …


Elle balançait les mots naturellement. Profondément meurtrie de les voir tous réunis ainsi.

Sa famille. Quelques amis. Ces hommes, et ces femmes.


… Si elle le savait, la réponse à sa dernière question lui vint comme une vérité indiscutable : Dieu a laissé les hommes sur la Terre afin qu’ils aient la liberté totale …

Elle s’efforça de ne poser son regard sur aucun d’eux. Ils étaient là pour leur devoir ? Alors elle serait là pour le sien. Les purger avant la mort ? Avant la mort… Triste fatalité.

… Ils avaient le choix entre suivre Sa route ou de partir là où il n’y en avait pas, là ou même la plus grande route ne se voyait plus. Là où Dieu était absent ou plutôt là où on refusait de le voir car Dieu était partout …


L’accepter ? Que nenni… Tuer pour se faire entendre ? Pour sa fierté et son honneur ? La chose devait surement être plus complexe.
Malgré tout, elle n’avait pas ces principes en elle. Tous des étrangers, face à elle.

… Dieu bien qu’ omnipotent laissait aux hommes le libre-arbitre …

L’hypocrisie en moins, elle ne voulait pas être seule. La mort ne l’effrayait pas. La vie sans eux, c’était autre chose…
Le plus triste ? Eux ne semblaient d’ores et déjà plus se soucier de la vie.

La mâchoire crispée, elle aurait voulu les fustiger de se battre pour une mort, et non une vie…
Tout en sachant au fond d’elle-même qu’ils ne faisaient ainsi uniquement preuve d’une conscience aiguë de ce qu’ils mettaient en jeu.


… Mais alors si Dieu laisse à chacun le libre-arbitre de sa propre vie pourquoi se joue-t-il parfois au détriment de la liberté ou du bonheur d’autrui ? Pourquoi la liberté de l’un empiète-t-elle sur la liberté des autres ? …


Hésitation sur ces paroles. Les bonnes ?

… […] ‘ Lorsque tu nais, tu ne choisis pas ton frère.
Quel qu’il soit tu dois apprendre à vivre avec, à vivre pour lui.
Si ton frère resplendit de l’amour de Dieu, alors cet amour ne pourra que te rejoindre.
Si en revanche ton frère se détourne de l’amour divin, c’est à toi de le lui faire voir au prix de ta vie.
Mais, à quoi bon donner sa vie pour quelqu’un qui ne veut pas voir ?
Si tu réussis, tu lui donnes une chance de rejoindre Dieu et les anges après sa mort et pour cela tu les rejoindras toi aussi.
Si tu échoues, c’est toi qui les rejoindras.

Cependant, il est dit aussi, ne t’attarde pas sur ton frère si ses yeux ne peuvent voir, pense et œuvre pour le plus grand nombre car ceux pour qui tu auras œuvré, eux aussi pourront œuvrer pour d’autres.

Alors, mieux vaut-il donner sa vie pour tenter d’en sauver un qui ne veut pas être sauvé ou donner sa vie pour sauver une multitude dont l’envie de voir est ardente ?’ »


L’archange de la conviction. Car ils l’étaient, non ? Convaincus.

Encore quelques mots, et elle ferait demi-tour.


Je vais maintenant bénir ceux qui le souhaitent, avant leur départ pour … Pour ? La guerre ? Le combat ? Le massacre ? La mort ? … Avant leur départ. Neutralité.

Le cœur serré sur le « paisible mort à ceux qui tomberont » qu’elle devait implicitement prononcer, elle laissa ceux qui le désiraient s’agenouiller.


Merci Seigneur de guider ces hommes et de veiller sur eux.
S’ils doivent être amenés à croiser un ennemi du Roy, fais qu’ils ne tombent pas dans le pêché d’orgueil ou de la colère.
Fais qu’ils puissent défendre les valeurs de l’amitié, en faisant preuve de don de soi, de tempérance, tout en respectant la justice.
Bénis ces hommes et fais que Christos les accompagne dans leur tache, car ce n'est point le mal ni le côté obscur qui les guident, mais leur souhait de faire le bien.
Je vous bénie au nom du Très Haut et des deux prophètes, Aristote et Christos.


Suivi du Crédo, célèbre Crédo… En un murmure.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
lL fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Que Dieu vous garde…


Capuche aussitôt rabaissée, prête à rebrousser chemin.

Aurait-elle eut le droit de laisser exploser son angoisse et sa tristesse auprès de ceux qu’elle aimait ? Ils étaient forts, devait-elle l’être aussi ?
Mais elle n’était pas femme d’armes, elle. Que lui importait ? Pas de regret, ainsi en serait-il pour elle. Pour un court laps de temps.

Elle serra sa grande sœur Mymy dans les bras, lui murmurant combien elle l’aimait et lui rappelant de bien faire attention. Avant de voler vers Féli, qu’elle aimait tout autant, mais qui l’intimidait davantage avec son caractère ‘à la Féli’. Bise au beau-frère en lui souhaitant du courage.

Léger déplacement vers Toutan. Et, oh, s’il lui arrivait quelque chose… La jeune fille secoua vivement la tête. Juste dire au revoir, et partir.
Elle la prit dans ses bras et embrassa sa chère et tendre amie avant de continuer son périple.
Certaine qu’elle en louperait. Convaincue qu’elle devait partir rapidement maintenant.

Puis elle vit sa nièce. Entourée d’inconnus mais sa nièce quand même.

Jetée à son cou, les larmes au bord des yeux de retrouver dans de telles conditions celle qu’elle allait peut-être perdre.
Des mots de soutien, d’amitié, d’amour maternel et de réconfort.

Se détachant doucement, elle le vit, lui. Sourire amer. Mais il avait promis, n’est ce pas ?

Douce candeur qu’elle se devait de cultiver pour tenir encore debout jusqu’à Dax. Le prenant dans ses bras, chaleur qu’elle ne pouvait pas même imaginer perdre, tête au creux de son cou, elle chercha les bonnes paroles.

La promesse qu’elle serait là quand il rentrerait.
L’espoir qu’elle plaçait en ce retour.
L’avenir qu’elle lui vouait.

Elle leva ses yeux larmoyants vers lui, essayant tant bien que mal d’esquisser un sourire rassurant.
Puis, lèvres sur les siennes, sans retenu, elle s’abandonna.

Avant de s’écarter, car il était l’heure.

Paume contre sa joue, elle le regarda une dernière fois. Pas la toute dernière des dernières, elle croyait vraiment de tout son cœur en son retour. Puisqu’il n’y avait que cela à faire.


Mousse…

Voix rauque. Cœur amoché. Ils reviendraient tous, n’est ce pas ?

Mousse… Je t’aime.


Sans pouvoir rester plus longtemps, elle prit le pas vers les portes de la ville, tantôt courant, tantôt trottinant. Le cœur en feu. Le visage couvert de larmes.
Zhuyanzhang





Le calme avant la tempête, car oui cela allait pas durée

Zhu était sur le campement avec son fidéle Wang, qui lui avait ramener son armure de chevalier chinois, celle des grandes batailles.

Ils avait combattu bon nombres de fois, les Bretons jadis venuent dans le Maine pour prendre et pillé ce comté qu il aimait tant , les Artésiens aussi en Normandie, puis les Angevins alliés de ces mêmes Bretons, une blessure jadis ou l on avait donné mourrant, mais rien n en était!

La, de l inédit puisse que c était une guerre civil, mais pour l heure le vin coulait a flot demain ou dans les prochains jours se serait le sang!

Mais ,Zhu était prêt, oui ça sûr pret a mourrir pour l honneur, car la était une question d honneur!

Zhu ne ferait pas de quartier, car marre de ses boulets qui ne reconnaisse pas leurs erreurs, la il allait avoir action et réaction!

Bref pour l heure tout était prêt, Ong shu scellé, les couleurs de Loué sur ses flancs.

La gangréne qui rongeait ce duché allait être soigné a coup d épée , nul vie épargnée, surtout pas celle de traitres qui vait juré fidélité au Duc actuelle, comme un certain maire de Mimizan dont Zhu pensait que ce seigneur de pacotille n était qu un vil opprtuniste.

Oui il pouvait tremblé dans sa petite mairie, tremblez pleutre de Gascogne, notre armée dont les sabots résonne votre fin , est trés proche.

Demain au premier rayon du soleil, la campagne de Gascogne aura changée , laissant place au bruit metallique des lourdes armures, des épées ,des boucliers......................................................

Demain donc sera un autre jour........................................

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Memento Mori

"Forces et honneurs"
Feliantine


Une bise volé de sa jeune soeur. La famille se retrouvait, avec plus ou moins de distance. Un regard fugace vers la blonde, celle qui avait toujours ete le coeur, l'ame de cette famille, celle dont les coups de tete equivalaient les coups de genie, celle qui savait si bien rassembler, mais dont les coleres dythirambiques savaient arriver à bout de toute les patiences. C'etait ainsi qu'elles s'aimaient, à coup de je t'aime moi non plus, à coup de tu m'emm** je me tire, et pourtant quand il y avait un coup dur, elles etaient là, ensembles, unies. Coup d'oeil rapide, douloureux pourtant cette fois. Allaient-elles mourir sans avoir fait la paix? Possible. On verrait dans l'au-dela, elles auraient l'eternité pour se chamailler et se reconcilier.

Elle regarda sa jeune soeur. Si jeune et demain qui sait peut-etre six pieds sous terre. Pourquoi l'avoir entrainée dans cette histoire? Parce qu'elle est de la famille. Et parce qu'on se soutient et parce qu'on fait ce qu'il doit etre fait, parce que c'est ainsi. Plutot mourir que de vivre dans le deshonneur. Plutot la mort que la souillure quoi.

Une pensée qui s'envole au loin, sur la terre des Dénéré. Oui, plutot la mort que la souillure. Plutot la mort que d'etre une lopette à la langue si chargée à force de lecher les bottes et les fondement qu'on en pue du clap et qu'on ne peut dire que des absurdités pour pas dire des conneries.

Cote de maille et camail, broigne de cuir, dague épée, gantelet briqué, pour mettre des mandales, meme avec des bras epais comme des haricots vert ça fait mal. L'important c'est de cogner, l'important c'est de faire partie du nombre. L'important c'est de ne pas se laisser corrompre, d'aller au bout de ses idées meme si c'est pour la tombe. L'honneur, quelque choses que peut connaissait encore. Des chevaliers en armures qui arrivaient au loin. Ça allait etre chaud. Ça promettait du sang, des cris. Des chevaliers, oui, du moins dans les beaux insignes et titres qu'ils se donnaient et dans les raisons falacieuses qu'ils avançaient. Ah, ils se retournaient dans leur tombe les anciens qui eux avaient crée la chevalerie de voir des morveux fier à bras qui bafouaient les codes elementaire de la chevalerie. Les hospitaliers, il fallait donc que leur petite armée fasse vraiment peur au duc, au point qu'il en chie dans ses braies pour les avoir fait revenir. Hé! Sans-Couille! On t'a jamais dit que braillard c'est pas Bayard, et que lui c'etait sans peur et sans reproche? Allez donc lui amener sa chaise percée, au duc. Et qu'on lui amene Warenghien pour lui essuyer ses petites fesses roses, pendant qu'il se planque comme une poule mouillée qu'il est, planqué dans son château avec ses larbins courtisans. Elle est belle la cour de Gascogne, qui fait tellement dans son froc qu'on en sent les odeurs jusqu'ici. Elle pue tellement cette cour que meme les cochons prefere retourner dans leur soues plutot que de se faire rotir dans les cheminées du château. Oui elle pue! Elle pue la corruption, elle pue l'hypocrisie, elle pue le mensonge, la couardise. Elle pue la bonne pensée, mon bon peuple je vous aime et je vous sers! Et mon cul c'est du poulet? Quand est-ce que les gens arreterons d'etre idiot au point de croire à ces mensonges? Apres tout, dans gascon il y a gas, comme les gaz qu'evacuent le cul des peteux leche culs de cette cour. Il doit etre tout ballonné le Dide, le seigneur Gascon, en un seul mot quoi que les deux pourraient lui convenir.

Elle pue cette cour. Elle pue la mort.

Eux vont peut-etre mourir demain. Mais pour le moment, ils sont en vie. EN VIE. Pas comme ces face de careme moralisatrices qui brandissent des lois sans les comprendre, sans meme les avoir lues. Eux sont en vie, parce qu'ils savent encore ce qui est bien, parce qu'ils savent encore où est la justice, celle qui est l'ame de la loi et pas son fantome, celle qui a fait les hommes qu'ils sont. La loi ecrite et reecrite par des scribouillards incultes ne sera jamais aussi forte que la coutume, la coutume prime sur la loi. Mais pour connaître ça, il faut arreter de prendre le cul du duc pour un pot de glace à la peche.

Ils vont sans doute mourir demain, mais pour une cause, une vraie cause, un vrai sens de la justice, pour le service d'un peuple qui ne voit meme pas ce qu'ils font pour lui. Mais il le faut, parce qu'ils deviendraient comme ces lavettes qui arpente le château ducal. Ah il doit briller tellement ils frottent leur genoux par terre à force de courbettes. Ah oui, on doit pouvoir y marcher pied nu sans risque de se faire mal tellement leur culs frotte par terre à force de se faire marcher dessus.

Alors on va se battre demain. On va se battre parce qu'il le faut pour pouvoir se regarder encore en face avant d'aller faire la bise à Aristote. Ben oui, faut etre presentable quand meme.
On va se battre, meme si c'est pour une cause perdu. On va se battre parce qu'on n'est pas des Couille-Molles ni des Sans-Couille.


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Namaycush
L’Agonac, si velouté, si fruité, mais légèrement vanillé, descendait la pente abrupte du gosier si gentiment, si doucement….en bonne compagnie d’un frère d’arme et beau-frère de sang…

Les hommes se regardaient, trinquaient, chacun vaquant à la pensée de leur avenir….ou aux conséquences de leur décision !

Myrtillia, fidèle à elle-même, s’inquiétait mais savait au plus profond de son âme que plus rien ne le ferait changer d’avis et que la cause était juste.

Douceur du baiser sur son front, interrompu par une voix d’outre-tombe, sèche, cassante mais profonde….

Il sourit, beaucoup l’appellent encore le Capitaine…..se lève, rajuste la vareuse et remet le ceinturon à l’heure….le regard froid, minéralement froid il sort de la tente….

Quelque part dans les tentes, ou ailleurs caché dans la forêt, il sait que le Spadasse regarde et observe, surveille ses arrières, mieux que son ombre…

Devant Cartel, si grand sur son cheval décharné, pas à dire ces deux-là et le confort faisaient chose séparée…


Mouvement de la destre se levant et se rabattant sur son cœur, il le salue ainsi que sa maisonnée, évite de croiser le regard de sa fille, il ne veut pas le voir, il l’aime, elle le sait mais il ne peut tolérer encore ses choix….un jour viendra…peut-être…


Salut à toi Cartel, prends quartier ainsi que ta maisonnée dans mes rangs !
Nous trinquerons et traiterons au plus vite ensuite.


Regard encore, se retourne vers Féli, clin d’œil, et Ellya, la brave, la gentille, venue bénir les troupes….

Regard et pensée grave, s’émeut de l’émotion du baiser qu’elle partage avec Mousse…

La regarde partir, la rattrape presque….s’arrête et de sa voix forte et portante, d’officier…


Ellya !

Ne t’inquiète pas, Aristote est mon ami….et je te jure qu’il ne lui arrivera rien !


Rire à la carnasse….avant de retourner au campement…..

Il se hisse sur un des 67 fûts de bière invendables et inconsommables de l’inventaire, et d’une voix forte, de commandant quoi , s’adresse aux siens :


Memento arrivez !

L’ordre est clair, net, précis, eux sont des soldats, ils connaissent le commandement, se posent plus de question sur le ton, ce sont des hommes, des vrais , d’honneur et de conviction mais aussi emplis d’amour pour leur Gascogne et d’une confiance à toute épreuve.

Mes frères, mes sœurs !

Aujourd’hui nous agissons, notre action est l’histoire de l’expérience humaine, et cette histoire que nous écrivons, nous la racontons dans un soucis de légitimité et de justice.

Il ne s’agit pas d’abord de faire bien, mais de faire juste.

C’est donc d’un rapport au passé qu’il s’agit, mais d’un rapport qui s’inscrit dans un monde où la pensée unique semble dominer.

Cette tendance lourde connaît plusieurs applications cependant il est aisé d’y repérer le fil conducteur : la dictature du Bien !

L’égalisation ultime des mentalités a abouti à un accord pur aller du « bon côté », c’est à dire du côté prédéfini par l’émotion, le bon sentiment dégoulinant, le gnangnan éthique, les hospitaliers sans frontière de la culture, les sondages qui finissent tous par nous prouver que nous sommes « très en retard » sur ce qui se fait ailleurs en matière de bien généralisé.

Ce bien partout ressassé, frit dans le bougisme, est en fait la vieillesse de notre monde, l’aboutissement d’une fatigue.

Pas de mystère, mes frères, le bien empire tous les jours !

Et la sottise bien pensante qui s’y inféode prend l’allure d’un masque progressiste.

Les transgressions sont donc encouragées, et obligatoires pour le bien de notre nation, car toute transgression du bien généralisé est d’autant plus souhaitable qu’elle est inoffensive !

Or dans ce contexte égalitariste, le désert gagne et la Gascogne peine à trouver ses marques : on veut l’inclure elle-aussi dans cette manière d’inclusion sociale.

Elle subit l’assaut des bons apôtres et des prophètes de tous bord qui voudraient la sauver malgré elle.

Car sitôt qu’elle se mêle d’inscrire dans notre patrimoine une expérience humaine en opposition avec le « bien », c’est à dire sitôt qu’elle s’éloigne des lieues banalisés du « Meilleur des mondes », la voilà soupçonnée du pire, voire condamnée de ne pas jouer le jeu du bien incurable.

Aussi mes frères, mes sœurs, allons jusqu’au bout de la vérité, même si aux yeux si bien pensant nous sommes le mal !


L’a soif l’officier, il a parlé beaucoup là, mais du fond des tripes…..
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Morphee**
Laissant de coté un instant son uniforme de capitaine et les problêmes rencontrés avec l'ex capitaine à l'Ost, Morphée prit la plume.

Elle ne pouvait se résoudre à se taire plus longtemps, des bruits parvenaient du campement de Labrit.

Malgrés ce qu'ils pouvaient penser, elle n'était pas leur ennemi, ne souhaitait pas leur mort.
Leurs soucis de soldats à tous deux , elle les écarta , il serait temps d'y revenir plus tard s'il le souhaitait.
Saurait-elle trouver les mots pour le faire entendre raison ? pour limiter les dégats déjà assez conséquents ?
Il fallait essayer...


Citation:
Namaycush,

ça n'est point la capitaine qui t'ecrit mais celle qui fut un temps ton amie.
Je ne sais si tu vas me lire ou si cette missive ira droit dans les flammes mais je vais tenter.

Tu sais bien que pour le moment rien ne t'est reproché a part le fait que tu ne dissolves pas ton armée.
C'est bien Memento Mori qui est considérée félone et non toi ..pas encore.
Je t'en prie ne persiste pas dans ton obstination...
T'en prendre aux villes ne t'apportera rien, elle fera couler le sang d'innocents.
Tu ne désires pas avoir le sang de tous ses gascons sur la conscience, des victimes qui ne feront que défendre leur bien, leur liberté...
Personne ne t'empechera de partir avec ta famille comme tu le voulais, comme tu l'avais annoncé... ou etait-ce ton épouse ?... là n'est pas la question.
Je te demande de réfléchir, le point de non retour n'est pas encore atteint.
Tu as entre tes mains le pouvoir de sauver des vies et non de les détruire.

Morphée VF Galad.


Elle scella et appela une estafette et la dépêcha sur Labrit , lui donnant consigne de la donner en main propre au baron de Hautpoul.
Advienne que pourra...

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Danjam34


Ils étaient arrivé à Labrit, cette fois Danjam y était arrivé et bizarrement il avait ressenti comme un léger picotement quand il passa à l'endroit même ou il était tombé il n'y a pas si longtemps.
Instinctivement il porta sa main sur la cicatrice qu'il en avait gardé, elle était encore rouge et boursouflé mais la douleur avait disparu et c'était bien la l'essentiel !

Arrivé aux portes de Labrit, ils montèrent le camp et une fois toutes les tentes dressées il alla rejoindre le Capitaine ..... Capitaine oui, même si Namay ne l'était plus Danjam ne pourrait l'appeler autrement car pour lui il resterait à jamais son Capitaine de cœur et d'honneur .... là il prit un verre d'Agonac et le porta à ses lèvres !

Le bouquet délicieux qui s'échapper de se breuvage libéra quelques peu les pensées de l'homme !
Étrangement il s'aperçut que maintenant il vivrait au jour le jour et que finalement ce ne serait pas plus mal, de toutes façon son avenir lui paraissait désormais bien noir, en effet il était arrivé parmi les pionniers en Gascogne, avait intégré l'Ost à sa création, c'était battu contre le Béarn et contre "l'empire" en avait été décoré par sa ville et par cet Ost, et maintenant il était déclaré félon lui l'ancien Lieutenant qui chérissait sa Gascogne et ses Habitants !!!
Enfin il était conscient que sa Gascogne de part la faute de quelques têtes dirigeante était en train de sombrer et désormais Danjam ferait tout pour que toutes leurs injustices soit rétabli.


Danjam laissa couler l'élixir au fond de sa gorge et à ce moment la une phrase lui envahi l'esprit et il la murmura du bout des lèvres


-Souviens-toi que tu mourras : Memento mori !


Quand il sortit de ses pensées, Danjam s'aperçut que le Cartel était arrivait, sa dernière rencontre avec Falco au mariage l'avait laissé sur un mauvais souvenir alors il était heureux qu'il soit là.


Le Capitaine avait appelé tous le monde autour de lui et entrepris un discours !
Danjam l'écouta attentivement et une fois que le Capitaine eut finit il lui tendit un verre avant de lever le sien en lâchant un :


-A l'Honneur !!!


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Ex-Prévôt de Gascogne / Ex-Lieutenant de l'Ost Gascon
Myrtillia
La benediction des troupes par sa jeune et si innocente soeur qui semblait ne pas comprendre la scene qui se deroulait. Elle aurait payé cher pour lui epargner cela.
Le credo recité, une derniere embrassade avant de la laisser partir.

Je t'aime ma soeur ne l'oublie jamais quoi qu'il advienne.

Le discours de sa tanche arc en ciel, regards qui se croisent, Dan, Mousse et Zhu... etrange le Loué ici....

Le plis a destination de son epoux elle l'intercepte Hautpoul oui c'est moi . Elle le lit, et le tend avec desinvolture et force colere a sa darne au miel c'est pour toi .

Elle repondra neanmoins, la colere a la pointe de la plume. Cette lettre etait presque une insulte... Une armée felonne sans felon ... et la marmotte.... elle masse le lapinou dans la baratte a beurre breton !

Elle n'avait plus aucune confiance en ce duché et encore moins en leur promesse.


Citation:
De nous, Myrtillia Salmo Salar

A vous, vostre Grasce Von Frayner,

Je ne sais ce que vous répondra mon époux mais pour ma part je vous répondrais quelques mots.

Ne demandez pas aux gascons bafoués d'accepter ce que vous n'auriez pas accepté vous mesme.

N'attendez pas d'eux qu'ils quittent la Gascogne la queue basse tels des caniches apeurés parce que vous les autorisez a partir, alors que vous leur refusiez ce droit il y a peu en les listant ennemi. Ces hommes quoique vous en disiez ont un honneur ! Ces hommes quoi que vous en disiez ont droit au respect.

Ceux qui ce sont battus pour la Gascogne, ceux qui ont contribué a la bâtir cette terre ne méritent pas le traitement que le duché, par le biais de son duc, leur inflige.

Que votre duc apprenne que les gens ne sont pas des chiens. Que tout le monde a des droits. Et qu'on ne dispose pas de la vie des gens selon son bon vouloir.

Vous parlez de gascons qui vont défendre leur bien, mais les hommes qui se lèvent, ici, ce jour, n'ont plus rien a défendre que leur honneur. Car même cela vous avez tenté de leur prendre en les déclarant félons. Ces hommes et ses femmes vont se battre pour le droit avec la force du desespoir, nulle peur dans leur regard, juste l'espoir de faire respecter le droit. Ces hommes et ces femmes vont se battre parce qu'il est inconcevable de laisser s'installer le dictat en Gascogne.

Vous nous écrivez pour soit disant pour éviter que le sang des gascons coulent, mais nous avez vous écrit quand vous nous avez mis ennemis de vos armées ? N'etions nous pas innocents gascons ? Je comprend qu'il était facile de tué un homme seul avec sa famille... Maintenant ce sont d'honnêtes Gascons que vous devrez tuer si vous ne comptez pas vous excuser.

Vous nous demandez maintenant de partir alors que les frontieres sont fermées et que nous sommes listés et declarés ennemis de la Gascogne ?
Quel droit de nous defendre contre de telles accusations ?
Quels etaient nos droits quand nulles annonces parrues et que nous etions deja listées dans l'armée de Dide ? Ne dites pas non il nous l'a dit lui meme des jours avant que le Duc ne le declare officiellement.
Comment vous faire confiance a vous qui nous aviez condamné a mort ?

Vous le savez, le conflit peut être évité, en reconnaissant les erreurs du duché, assorties d'excuses publiques pour ces hommes et ces femmes mais aussi pour le peuple.
Namaycush a droit aux excuses pour toutes les infamies qui ont été proférées a son sujet dans le seul but de vous dédouaner de vos actes.
Ce qu'il adviendra est entre vos mains.

N'oubliez pas, si nous etions armée felonne comme vous semblez le dire, vous ne seriez plus de ce monde pour nous le clamer ou l'ecrire, car seule avec votre pavillon blanc a Dax vous n'aviez aucune chance, or vous estes encore la.

Qu'Aristote protege la Gascogne et nous garde de la folie ces dirigeants

Myrtillia Salmo Salar




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Elissar
A Labrit, sous l étendard qui flotte au vent.
Pavillon blanc.
Couleur pure, union de toutes.
Innocence tant de fois mise en doute de son commandant, ou cause sainte que se sont donnés les gascons ?

Elle est là devant le feu, grillant doucement un semblant de brochette de légume improvisée, faute à une boulasse sévère qui entama le charisme et la réputation de la jeune spadasse.
Ces collègues de la garde prétorienne sont là, tout prés avec elle comme, Burrich son ami, fidèle au poste, prés du fut de bière. D autres, adeptes de breuvage plus rouges, sont avec Namay.


-Vous savez quoi ? Pour le nom de l escadron. On est des S.D.F. Sans domicile fixe. On part en guerre, on pique la tante à chaque déplacement, on sent l alcool, on mange se qu on peut, et vu l état de la treso de l armée , on fera bientôt l aumône. SDF ? Clair, logique et précis. On adopte ?

SDF, ou l histoire de trois lettres alignées de gauche à droite sur un clavier azerty.

Elissar aime à chercher des surnoms ridicules, ça lui fait son activité cérébrale du jour et quand elle en trouve une, naze ou rigolote, ça détend l atmosphère. Elle a le cœur léger le moral en mode "Take it easy" "Keep cool" "Life is like a big flower"

Parce que la semaine passée, c était pas du tout comme ça.
Beaucoup moins tranquille la petite, de devoir prendre des décisions seules et les cacher à son fiancé pour ensuite le faire mijoter doucement comme une grand-mère cuisine son pot-au-feu, avec amour et attention, ajouter les bons ingrédients au bon moment, sans se bruler et faire cramer le tout.
La pilule était passée sans lubrifiant, le baron était dans les rangs de Memento Mori, hargneux à souhait envers leurs ennemis, et Eliss toute contente de partir en campagne avec lui et ses amis.

Et si ? Et si quoi ???? Et si Zhuyanzhang n avait pas accepté ? Choisir ? Aie ! Encore !
Le choix est fait, c est la Gascogne qu on doit sauver de son pitoyable conseil ducal.
Quelqu en soit le prix.

D ailleurs, regardez, en parlant de conciliation à faire pour atteindre leur but.... en voilà une grosse qui arrive.
Un allié... Non pas cadets heureusement, pas béarnais, pas encore...
Silence se fait à l apparition, c est bien la première fois qu elle le voit d aussi prés. Le Cartel. En vla un autre teh, que celui là il se mettrait nu sous un tablier à pois roses dans une taverne de Castelroux, Elissar vous le dira, il a l air aussi tordu que son parent luciolique.
Sans suspicion cette fois elle le regarde franchir la demeure provisoire de Namay.

Sa clique ne tarde pas à fouler le campement.
C est prévu, ils se battrons cote à cote, d autres tentes seront montées et grossiront cette chorale le temps d un chant funèbre à l honneur du Duc de Gascogne.

Un bâillement, un.

L attente....ça veut pas cuire...
Remettre du bois pour nourrir la voracité de la flamme.
Une autre pinte de bière pour faire passer l ennui.

L attente.
C est le mauvais coté de la guerre.
Attendre l assaut, le vrai, celui où les cris de rages et de douleurs se mêlent aux giclement de sang chaud et aux crissement des épées qui s entrechoquent, là où tous reunis pour la même cause, iront pourfendre ceux du camp d en face. Des connaissances, des amis, de la famille, d ex collègues...peu importe, ils y passeront.
Chacun a choisit son camps en connaissance de cause. Certains se sont trop vite rangés écoutant mensonges et rumeurs de couloirs; qu il est facile de tromper le paysou qui ne sort pas de chez lui, ne voit point de lui même la théâtrale comédie qui s est jouée.

Un mois que ça dure ! Où en est la Gascogne depuis ?
Des conseillés qui démissionnent à la pelle, refusant de travailler dans la dictature d Estalabou, là où l opinion des autres n est qu entendue, jamais écoutée, jamais prise en compte. La place publique désertée depuis les affaires dues aux cadets encore des amis du Duck, la salle de doléance bondée des estafettes over-bookées, et maintenant un ost vide de sa force brute et de ses officiers. Il n y reste que ceux qui n ont rien comprit et se laissent embobiner par les explications sans fondement données par des gens extérieurs à l histoire.

Pour certain, l engagement ne fait que commencer, pour Elissar, ça dure depuis un mois. Un mois qu elle refuse d être gouvernée par un Duck élu par ses amis, qui place ses amis, qui en rallie d autres par appât du pouvoir, un Duck qui défend les bourdes de ses amis alors quelles sont intolérables et illégales.
Cette même mafia qui d un accord commun avec leur parrain a décidé de laminer l honneur d un seul homme. Un mois qu elle suit volontairement cet homme contre promesse de prendre le château d assaut. Et depuis, elle attend.

Un mois d attente, alors un jour de plus, un jour de moins, quand bien même l on s approche de l échéance, elle ne se presse pas du tout lorsque le commandant appelle au ralliement.


-Qu est ce qu il veut encore ? J ai pas fini de rôtir mon repas !! Est ce que je le dérange moi quand il fait sa popote ? Non !!

Embarquant son met raffiné avec elle, Elissar suit ses comparses jusque donner des coups de coudes pour se trouver aux premières loges.
Spadasse l écoute. Comprend un mot sur deux.

Fin de discours.
Elle arque nonchalamment un sourcil en croquant un légume.
Tu nous la refait en français dit ?

Dire qu elle s est levée de si confortable pierre ronde juste pour l écouter se vanter d avoir du vocabulaire.
Pas grave, elle ira lui demander la traduction plus tard, l estomac grogne, il passe prioritaire.

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Burrich
Les "Memento" avaient chevauché toute le nuit pour enfin apercevoir les remparts de Labrit pointer à l'horizon. Burrich, lui avait dû calmer les ardeurs d'une jument ibérique bien capricieuse pour arriver entier dans cette ville qu'il considérait presque comme son foyer.
Le campement se fit rapidement...eh oui c'est qu'ils connaissaient le terrain pour y avoir stagné pendant plus d'un mois, pulvérisant les badauds insouciants qui osaient pointer le bout de leur nez hors de Guyenne...

Se remémorant les derniers moment passés aux côtés de sa belle, un rapide sourire passa sur ses lèvres. Ces souvenirs ne tardèrent pas à disparaître de son esprit pour laisser place à un sentiment qu'il lui était jusqu'à présent assez méconnu, la guerre n'ayant pas encore suffisamment forger son âme...Il sentit son coeur se serrer et un frisson lui parcourut l'échine. Il n'avait nul doute quand à leur action et continuerait inlassablement à suivre son ex-capitaine comme il le lui avait promis une nuit devant ces même remparts. Même si ses craintes persistaient, il savait que sa lame frapperait juste et sans hésitation le jour J... Il le fallait....
L'ancien soldat noua ses cheveux indisciplinés en queue de guerrier, enfila sa cape et sortit de sa tente la mine réjouie en voyant que les fûts de bières avaient déjà été préparés. Le gaillard s'était entrainé dur la semaine dernière et voulait à présent profiter d'un repos bien mérité en attendant - cela devenait récurrent - l'action des prochains jours.


-Ah le sevrage est terminé on peut enfin picoler?!

Il vida ses chopes de bon coeur en compagnie d'Elissar , profitant de leur complicité pour échanger quelques remarques sarcastiques.
Une fois le lever de coude assez répété pour qu'il ait renoncé à compter, se fit entendre la voix de Namay qui le ramena à la réalité. Il se leva tant bien qu'mal, en une fois si possible, avec toute la grâce dont un soudard peut faire preuve.

La "viande saoule" emboîta le pas à sa cheftaine et alla se planter aux premières loges pour boire cette fois-ci les paroles du gourou. Il commenta le discours de quelques grognements en signe de mécontentement partagé, et repensa à ses anciens collègues qui avaient fait un choix surement peu éclairé de son point de vue mais qu'il respectait néanmoins. S'ils préféraient se vendre au duc pour conserver leurs grades et leur petit confort, grand bien leur fasse! Lui n'avait aucun regret et se battrait pour sa vision de la Gascogne qu'il avait dès son premier jour défendu.
Une fois la grimace passée, Burrich leva la chope qu'il aurait juré avoir laissé près du feu et repris les paroles de son ex lieutenant de Bayonne en entrechoquant leur calice.
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