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[RP] Memento Mori ou le Printemps de Mont-de-Marsan

Morphee**
Morphée fut surprise qu'à sa missive elle eut une réponse de la barnne, sans doute avait elle intercepté le courrier cacheté... Drôle ça..la VF avait assez confiance en son époux pour ne pas ouvrir les missives qui lui étaent destinées..question de respect.

Elle lut. Décidement cette femme ne savait pas de quoi elle parlait mais persistait... De l'honneur sans nul doute ces hommes et femmes en avaient, mais la baronne... à force d'afabulation , de se faire passer pour victime, Morphée en doutait.

Les quelques hommes de l'Ost démissionnaires n'avaient eu aucune menaces..là encore Myrtillia ne faisait que lancer de nouvelles rumeurs enfin elle aimait se faire plaindre,Morphée l'avait compris à présent et comme elle pouvait dire ce qu'ellevoulait les gens la croyaient puisqu'ils ne pouvaient vérifier...
Déçue, Morphée l'était, Myrtillia faisait tout pour que le calme ne revienne pas en Gascogne.

Pour les excuses, elle pouvait en exiger tout autant mais là aussi autre histoire , histoire entre Namay et Morphée , entre un ex capitaine et le nouveau et ça ne regardait qu'eux.

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Valerria


Valleria vivait en foret depuis son plus jeune age , elle ne venait au village que pour acheter de quoi manger , et quelques affublements , rebelle et vagabonde dans son ame , très interessée par les nouvelles de son village , elle suivait ce qui y si passait depuis sa cabane ...

Mais ce matin elle déçida d'aller aider son village , car elle n'était pas du tout contente des derniere nouvelles ...

Elle arrivait au village à la recherche de dame Aelyce , celle ci devait se trouver dans un campement dans la péripherie de Labrit , après quelques temps elle fini par le trouver ...

Un garde devant le campement , elle s'approcha de lui ..

Bonjour messire !!! J'aimerai parler à dame Aelyce , dites lui que la vagabonde de la forêt aimerai la voir s'il vous plait ...
Val attendait ...

Loulianne
Tu as échangé ta simple apparence de femme contre une apparence de guerrière.
Ce maître armurier de Labrit a su fabriquer une armure à tes mesures et tu la portes désormais comme une seconde peau. Elle est simple et sobre : côte de mailles recouvrant la finesse de ton corps, épaulettes, coudières, bras, avant-bras, gantelets, cuissots, et genouillères. Ces dernières recouvrent le haut de tes bottes noires que pour rien au monde tu aurais retirées contre grèves et solerets. Tu as relevé tes cheveux noires en un chignon, mais il te reste toujours ces quelques boucles qui dévalent ta nuque.
Enfin prête.

Puis tu as rejoins le campement de l’armée Memento Mori aux côtés de tes compagnons de la maisnie, dont tu fais désormais partie.
La guerrière que tu es maintenant ne t’empêche pas de trouver que cette armée est impressionnante et le sentiment de vouloir te donner jusqu’à la mort ne te fait pas peur. Tu salues solennellement le capitaine d’un signe de tête, puis tu reçois la bénédiction de cette jeune femme dont tu en perçois l’élégant nom d’ Ellya.


Ce que tu t'apprêtes à faire, tu n'en as pas peur : tuer ou blesser. Peut-être y resteras-tu toi-même ? Peut-être y seras-tu blessée ? Sûrement mais qu'importe tu y vas et tu as besoin d'y aller car tu sais que tu n'es plus la même, tu as beaucoup changée. Tu laisses tes pensées de côté, et tu te concentres sur ce que tu vis à l'instant.
Ta marraine à côté de toi te sourit. Tu ne saurais exprimer ce lien si fort qui vous lie l'une à l'autre.
Alors tu viens saisir son gantelet. Non ... ce ne sont pas deux mains de femmes douces et sages qui se serrent mais ce sont deux gantelets de femmes guerrières qui s'enlacent dans une confiance réciproque. Tes yeux verts se plongent dans le magnifique et tendre regard d'Ael, et traduisent une confidence qu'elle seule pourra deviner " Jamais je ne t'abandonnerai et si je dois tomber à tes côtés, ainsi sera ma plus grande fierté d'avoir combattue avec toi".

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Aelyce_h

Une voix, une voix qui ramène à ses narines l'odeur de la farine fraîchement moulée, et du pain chaud du 100 avenue de la plage à Dax.
Celle de son père Namaycush. Celle qui l'a bercée, protégée, aimée.
Autant elle a été en colère contre le capitaine qu'il fut lors du retrait des troupes de Guyenne, les déclarant tous traitres d'un duché qu'ils aiment jusqu'au sang. Autant le père, elle n'a jamais cessée de l'aimer. Pas un seul instant.
Elle sait qu'ils ont tous deux des comptes à régler, elle sait que tôt ou tard ce jour viendra.
Et si elle doit couper un morceau de sa chair pour récupérer son pardon elle le fera sans discuter.
La seule chose dont elle était absolument incapable, c'est quitter la maisnie.
Ce serait comme sortir un poisson de son eau, lui demander de cesser de respirer.
Elle soupire en lançant un regard à sa famille regroupée là devant elle : Sa mère, Feli, Ellya, Mousse, il ne manquait plus que Jaenaelle sa grande soeur.
La gorge nouée, elle leur adresse un sourire le regard affligé, les souvenirs récents remuant à nouveau ses tripes.
Comment peut on à ce point se tromper d'ennemi? comment?
Comment peut on ne guère voir tout l'amour qu'elle portait et qu'elle porte encore à sa famille
Un seul mot lui vint à l'esprit : Gâchis.
Suivre le gypaète n'a aucunement diminué son amour pour eux.
Tant d'amour mis de côté pour des considérations que la brune n'a pas compris et ne comprendra jamais.
Où qu'elle ait été, elle devait partir, ça aussi ils ne l'avaient pas compris eux aussi.
Mais traitrise alors qu'elle a averti? Non elle pourrait être affublée de tous les défauts de la terre sauf celui de prendre les autres en traitre. Elle avait pris le temps de les avertir que l'heure du départ était proche et ils le savaient. Ils savaient qu'elle avait fait ses choix il y'a belle lurette.
Une brise piquante taquine une mèche rebelle qui lui barre le visage lui donnant des airs de petite sauvageonne.

Le regard balaie lentement cette plaine où elle a attendu un mois durant avant de se diriger en Guyenne. Un mois sans solde d'ailleurs à ce jour à être mobilisée en Gascogne pour une Ost qui le lui rendra bien.
Et ces mots qu'elle a échangé au moins à deux reprises avec son père à partir de Labrit, qui lui revinrent en mémoire, lui nouant la gorge.

"Père je suis en colère, je ne sens aucune différence entre moi sergent et une simple recrue, je ne suis au courant de rien, je subis, j'attends, et l'attente est dure, je ne sais pas quoi répondre à mes hommes qui me demandent où on va que va-t-ton faire, et leur motivation baisse"
"Ta colère te passera.."
"Non elle ne passera hélas pas, elle ne fait qu'augmenter"


Tout a été dit. Mais tout n'a pas été entendu. Pourtant il le fallait.
Mais nul regret que celui d'avoir très mal choisi le lieu et le moment pour quitter la superficialité des méandres politiques pour l'efficacité de solutions plus terre à terre. Celà devait être le plus beau jour de leur vie, et elle avoue l'avoir gâché, elle en était profondément navrée.
Pour quitter l'ombre vers la lumière. Et elle baignait enfin dans la clarté, puisqu'elle savait clairement où elle mettait les pieds à chaque instant.
Elle a demandé pardon de tout son être, de toute son âme, avec toute la sincérité qui lui était connue. Elle les aimait finalement jusqu'à accepter qu'ils ne pardonnent pas.

La main de Loulianne vint l'arracher à ses élucubrations, comme si elle sentit sa déchirure.
Lou si discrète, si réservée, observait tout en silence, mais peu de choses lui échappaient. Les liens entre elles se serraient de jour en jour, et la pression de sa main gantelée sur la sienne traduisait toute l'intensité de ce qui les lie.
Elle sait qu'un jour elle partira elle aussi, elle s'envolera de ses propres ailes, elle fera tout pour qu'elle retrouve le bonheur...Mais bon sang sans douleur! oui on peut partit sans tout quitter d'un coup de pied en claquant des portes, tel des voleurs. On peut partir avec plus de douceur et de respect pour l'amour des autres, on peut prendre le temps de partir pour que ceux qui nous aiment se préparent à cette douloureuse échéance.


Elle descendit de son cheval pour se jeter dans les bras d'Ellya qui leur a accordé sa bénédiction en tant qu'oblate. Elle la couvait d'une regard maternel d'une profondeur telle qu'elle se mit à croire à nouveau à la force des liens de sang et dans ses bras Aelyce ferma un instant les yeux bouleversée, émue, chamboulée. Sa main se tend et cherche le bras de son ami Mousse pour l'attirer contre elle et les serrer tous les deux tendrement.


-Q'est ce que vous m'avez manqué! Je vous aime ma tendre petite famille! qu'Aristote veille sur votre bonheur


Soudain une petite voix sortie de nulle part s'adressait aux gardes un peu plus loin, et le vent ramena à ses oreilles son propre prénom.
Elle quitta les bras de Mousse et d'Ellya pour s'approcher de la jeune femme et reconnut en elle la labritoise qui quelques heures plus tôt avait forcé son admiration dans une taverne.

Elle était si jeune et pourtant avertie par ce qui se passait dans son duché. Elle voulait se battre, à ses côtés, porter une épée et guerroyer. Aelyce s'approcha d'elle un sourire amusé aux lèvres


-Valerria, tu as plus de courage et de volonté que tous les Labrtois mâles que j'ai croisé!

Elle glissa un bras amical autour de ses épaules


-Je t'explique jolie oiselle, Tu es jeune vagabonde, il te faudra aller voir le conseiller du comte, récupérer tes terres, et après seulement tu pourras venir. Nous t'apprendrons le métier de la guerre, tu vivras en groupe soudé qui aime ses terres et son duché, je te prêterai une arme, et partagerai ma viande avec toi au prix du pain, mais avant saches que la vie n'est pas facile tous les jours, que tu vas devoir essuyer les regards de travers, supporter les séjours en prison, les blessures, les insultes. Es tu réellement prête à vivre cette vie auprès de la maison Cartel?

Les regards se croisent, clairs limpides, en attendant une réponse.

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Lunedargent
Lune que l'on ne voyait plus depuis les elections de Mimizan s'était jointe à l'arméee Memento Mori , en tant qu'infirmiere soldate .La jeune fille sortit de sa tente pour respirer un peu l'air frais de Labrit .


Il y avait beaucoup d'effervescense au campement , certains soldats paniquaient , d'autres l'allure fière monté la garde .Lune marchait le long des allées tout en réflechissant , ca lui arrivait quelquefois !

elle s'avança vers un ecuyer et parla un peu avec lui :

Salutations escuyer ! Tu vois aujourdhui je me sens vraiment Gasconne , regarde comme notre capitaine a su me rassuré sur notre avenir , maintenant je suis confiante , maintenant je n ai plus peur de voir tous ces gold (etoiles ) dirigé notre destin , notre vie , desormais seul l'etoile du capitaine Namay pourra me convaincre d 'un possible avenir pour la Gascogne .

A ces mots l'escuyer versa une larme et mumura "Moi aussi dame Lune , Moi AUSSI auJOUrdhui je me sens gascons , merci mademoiselle Lune

Lune continua sa promenade , pendant que l'ecuyer regardait les yeux rivés vers le ciel ...
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Falco.
Camper? Peuh!

Qu'aucune selle ne s'éloigne d'un cheval de plus de dix pas. Et aucun cavalier de sa selle de plus de vingt.
C'est peu probable que le Duc envoit son armée jusqu'ici..Mais nous savons que parfois les Officiers Ducaux font maneouvres suicidaires..

L'ombre passe en traçant le mépris sur son visage ravagé. Il a fort peu d'estime pour les Hospitaliers et tout combattant issus des écoles royales...Et comme Estalabou a passé sa vie à teter les mamelles des puissants de Palais..Il est certain de ses capacités et de ses manques .

Devant Namaycuh le salut est bref. Ils savent tout deux sans trop parler.
Myrtillia l'ignore et elle fait bien.

Leurs deux Maisons ont une quasi Vendetta ouverte.
Il fallait une cause puissante pour que chevauchent ensembles leurs troupes réciproques.
Gascogne en est une qui suffit largement vu l'urgence.

Il connait bien la morgue des Ducs, mais le Conseil actuel dépasse son expérience en la matiére.
Ceux la se plairont de la chaleur dans leur salle du Chateau quand les flammes lécheront les murailles.
Ils prendront les cris de leurs soldats pour chansons à leurs louanges.

Aelyce va en amitié et famille, d'autres en quête de boire ou manger qui n'ai goût de Bordelais.
Il bride son percheron et va sans vergogne en tente centrale de l'Ost.
En point central inévitable une table et une carte , des rouleaux de messages et le bruissement des valets et estafettes de l'autre coté de la mince cloisin de drap.
Son index osseux suit les routes, compare des chiffres.
Les mots tombent, pour lui même.

Labrit est la preuve de leur sottise.
Pris de panique ils recrutent le premier venus..Au lieu de choisir de solides maréchaux.
Et sans se soucier de vérifier que nous soyons en ordre de bataille ou non..Gachs de temps et d'écus..Hum..
Dax..Qui aurait cru voir un jour un Capitaine de Gascogne ne trouver que Cadets pour garnir ses rangs?
Voyons la capitale..
Dide..Son armée sera gros morceaux avec les remparts.
Dommage qu'il ne sorte pas devant.

Bah..Faire le siége de Bordeaux sera aisé..Ils n'ont rien à manger et point d'habitants en nombre pour remplacer leurs morts.
Combien de morts faudra t'il au Duc pour mettre de l'eau dans son vin?
Combien pour qu'il abdique?
Hum...

Un sourire. De toute façon le plan n'a pas à être modifié.
Il a donc nuit libre avec sa promise et la tranquillité d'esprit.
Tout ce qui porte uniforme ou blason fidéle au Duc sera occis par les sentinelles.
Et faut bien l'avouer.
Il adore ce genre d'heures.
La guerre en milieu naturel.
Mais c'est pas ça qui va faire avancer son mariage..

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Tableau de chasse de Guyenne:

Amyr
Près de sa tente

- Dieu qui fait froid... Plus de chaleur...

Il prit son ancien uniforme de l'Ost et le jeta dans le feu le plu proche.

- Mon cheval vient de l'Ost aussi... Je pourrais le mettre dans le feu........... Naaaaaahhh............. Remarque que...

Le Namay fit son discours... Il n'avait quasiment rien saisi mais au moins sa lui donna confiance. Il retourna à sa tente. Prit une bouteille d'Agonac qu'il avait prit dans le ''bureau'' de Morphée. Il ne prit que le quart, au cas ou il verrait des soldats du Duc.
Myrtillia
D'heure en heure, on sentait la colère monter d'un cran, les négociations étaient toujours au point mort, et les méthodes usitées par le duché une fois de plus étaient hypocrites. Tentative de négociation en public, corruption en privée.
A l'honneur et l'affrontement, ils préféraient la guerre sale, celle du chantage, des mensonges et des réputations ruinées. Diffamer est la grande méthode estalabienne.. .
De la part de ce Duc plus rien ne l'étonnait, il était benêt et sans courage, et chaque jour qui passait le lui prouvait un peu plus.
Ce ducaillon qui restait a Mimizan pendant que les paysans défendaient son auguste fessier a Labrit et a Mond de Marsan. Elle grogna : lâche.

Morphée ne répondit pas, peut être n'avait elle plus le temps. Peut être était elle en colère tout autant que l'était la blonde... Colère que Dide les ai prévenu qu'ils étaient listés ennemis alors qu'ils apprenaient a peine que la Capitaine avait viré un officier sans procès et sans enquette. En colère d'avoir fait des confidences sur ses mœurs que la blonde ce jour pouvait révéler.... non le petit Alexandre ne méritait pas cela... Aucun enfant ne mérite cela. Si la Von frayner etait capable de tout, la dénéré avait elle quelque retenue quand aux methodes a employer pour se venger des bassesses.

Pendant ce temps le ducaillon Gascon demandait a ce que les nobles présents en cette assemblée perde leur noblesse, il était encore plus stupide que ce qu'il ne montrait. Leurs allégeances ne vont pas a la Gascogne... et ils ne sont coupables de rien... si ce n'est montrer au grand jour ce qu'ils auraient tant aimé cacher. Encore un droit qu'il tente de s'octroyer alors qu'il ne l'a pas.... un de plus ! Dictateur sans vergogne, crois tu seulement que cela nous fait peur, nous ne sommes pas toi, nous ne vivons pas pour nos titres et cumuler des fiefs de retraite.

Et encore un courrier, toujours la même chose, détruisez votre armée et on vous laissera partir... elle ne connaissait pas un homme qui y croyait... Ce duc pensait il vraiment que ces hommes lui feraient confiance alors qu'ils savent tous ce que le Duc tentait en arrière. Les gens ne sont pas dupes et savent bien la différence entre les déclarations officielles et la réalité de ce qui est. Mais au moins la menace était franche, nous mourrons mais ils ne l'aurons pas fait exprès. Elle laissa échapper un rire nerveux...

Comment en était on arriver la, comment maisons ennemies pouvaient elles s'allier pour une cause commune. Comment cela était il devenu possible.... Estalabou avait fait fort, la blonde n'aurait jamais cru cela possible.

Combien de temps cette guerre des nerfs allait elle durer ? Quel en serait l'aboutissement ? Autant de question qui restaient sans réponse, pendant qu'elle faisait les cents pas autour du camp.

Les oreilles toujours ouvertes, elle entendait bribes de conversation, les mêmes mots revenaient dans toute les bouches. Aucun n'avait peur de la mort, pour tous cela paraissait inévitable, comment la Gascogne en était arrivée la. Au point que les hommes croient qu'il faille mourir pour se faire entendre ?
Elle se rendit compte a ce moment la, que l'inacceptable était. Elle fut effrayait et prenait conscience qu'il n'y avait pas d'issus possible si ce Duc ne s'excusait pas tres rapidement.

Elle tenta des lors de joindre Gabriel, lui seul pouvait encore faire en sorte que le Duc et la Von frayner fasse en sorte que le sang d'innocents Gascons ne coule pas. Si un pouvait les resonner c'etait lui... tentative desesperée sachant que ce duc n'ecoutait pas ces conseillers.

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Valerria


Valleria attendait , devant le campement , droite comme un piquet , elle regardait ses affublements d'un air grimaçant ... Hmmm je ne ressemble en rien à une guerrière , je fais juste une bonne potiche à marier, tout ce qu'elle détestait ... Et encore ... Val aurai voulu enlever sa cape , couper ses cheveux , arracher cette robe qui lui plaquait la poitrine ... Elle souhaitai , pouvoir porter les même vêtements que la noble guerriere qu'elle avait rencontré ce matin en taverne ...

Elle entendit des pas venir de l'autre coté des buissons , on ne pouvait y voir grand chose car la nuit venait de prendre force sur le jour , accompagnée de son ami le brouillard Val plissait les yeux en direction du camp , elle s'approchait en silence , se retrouvant nez à nez avec la jolie Aelyce ...

Oh c'est vous , je suis venue comme promis ...

Citation:
Aelyce s'approcha d'elle un sourire amusé aux lèvres

-Valerria, tu as plus de courage et de volonté que tous les Labrtois mâles que j'ai croisé!

Elle glissa un bras amical autour de ses épaules

-Je t'explique jolie oiselle, Tu es jeune vagabonde, il te faudra aller voir le conseiller du comte, récupérer tes terres, et après seulement tu pourras venir. Nous t'apprendrons le métier de la guerre, tu vivras en groupe soudé qui aime ses terres et son duché, je te prêterai une arme, et partagerai ma viande avec toi au prix du pain, mais avant saches que la vie n'est pas facile tous les jours, que tu vas devoir essuyer les regards de travers, supporter les séjours en prison, les blessures, les insultes. Es tu réellement prête à vivre cette vie auprès de la maison Cartel?



Val l'écoutait en silence ...

Aelyce tu peux me concidérer comme l'une des votres , jamais je ne vous trahirait , j'apprendrai jour après jour à me battre pour notre terre ,avec de la force et de l'entrainement , de la volonté et du courage ..

J'ai véçu seule ... Elle s'arrêtait un moment ...

Je n'ai pas eu une enfance facile , livré à moi même depuis mon plus jeune âge , après la mort de maman , j'ai du me battre pour être là aujourd'hui , repousser les avances , les attouchements des chasseurs frustrés , me battre parfois , voir plus ... Enfin je suis une femme forte et rebelle , un peu sauvage je l'avoue ... Aujourd'hui je sens que j'ai trouvé ma famille , et la seule chose que je puisse te dire , c'est qu on ne touche pas à ma famille , elle est gracieuse et précieuse à mes yeux ...

Val lui sourit , bras dessus , bras dessous elle lui serrait la main fortement , comme pour unir un lien de coeur ...

Je suis prète Aelyce tu peux me présenter à tes amis ...













Cymoril
Labrit…


Elle a entendu l’appel…

Le myrmidon est paré, toujours…

Néanmoins elle a observé les étendards, et de loin elle a bien vu les regards méprisants d’une soldatesque à côté de laquelle elle est sensée combattre. Des esprits aussi libres ça énerve les êtres primaires.

Pour la Gascogne…

Mais quelle Gascogne ?

Celle de ces nobliots qui n’ont de noble qu’un titre vaguement hérité par une succession de léchage de bottes et d’intrigues ?
Celle de la plèbe qui leur crache au visage à longueur de temps ?
Ou celle dont certains avaient rêvé à l’ouverture de la frontière….

Curieux coup du sort supposé l’amener à joindre son bras à certains.

L’idée d’intégrer cette armée dirigée par Namay la hérisse…

Etre sous les ordres d’un homme dont l’unique rencontre lui avait laissé un goût amer, une envie de lui planter sa dague dans la gorge. Quant à sa femme qui la connaissait avant même de la rencontrer… pas mieux. D’ailleurs il lui avait suffit d’observer brièvement certaines accointances de celle-ci pour cerner la Dénéré.

Orgueilleux au point de renier leur fille pour mieux soigner leur image.

L’heure est à la contemplation laconique de ce lointain campement et à l’observation amusée d’un pigeon made in Bourgogne qui tente de lui délivrer un courrier sans se faire bequeter par Hawk. Doué le volatile, en dépit d’un vol des plus disharmonieux, dont elle comprendra la raison par la suite.

Des nouvelles des filles, il était temps, elle avait failli s’inquiéter… La missive est ouverte en hâte, et la lecture commence.


Citation:
Bonjour Fourmi!!

Pour te donné des nouvelles, et tout.
Depuis hier, on est à Chalon. Par contre, je suis au régime, parce que j'ai plus rien pour mangé.
Mais sait pas grave, je commençait à être trop grosse. On voit presque plus mes os, au niveau des épaules, t'imagine ?

Je sais pas quel est la situation en Gascogne, mais on reviendra dés que possible. C'est que sa fait longtemps qu'on s'est pas vues.
Et si ceux qui donnent pas de nouvelles, ben je comme il dit le proverbe, loin des yeux et loin du coeur, et même loin du coeur ensuite quand ce sera près des yeux, ben toi, c'est pas pareil, tu me manques un peu. Mon faux-compagnon, aussi, un peu. Et peut-être Staron.
Je sait pas trop, je me suis pas poser la question, en faite.

Bref, tout sa pour te dire qu'on va revenir, et que tu nous garde un peu de place chez toi, même si moi je peut dormir dehors, encore. J'espére que tout vas bien pour toi, et que tu va pas craqué. Sinon, tu sais qu'on est invitées, Ardath toi et moi, ailleurs, hein. Et tu sais que si tu part et que tu préviens, ben tu sera pas seule. Si j'ai pas laisser Ardath partir toute seule, va pas croire que je feré pas pareil pour toi.

Bon, je dois aller chercher de quoi mangez si je veux pas être trop trop maigre non plus, je t'embrase, et porte-toi bien.

Eilith.

PS : oublie pas de donner des miette du pin au piaf, depuis la Bourgogne, il doit être sacrémant en manque.


Ceci explique cela… Le pigeon est astreint au même régime qu’elles…
Une main va chercher en besace la p’tite dose d’oubli nécessaire au ravitaillement du piaf. Drôle de façon de dresser le pigeon… Une idée sortie tout droit de l’esprit si particulier de la Châtaigne.

Tandis qu’au loin s’avancent les soldats, elle s’offre encore une fois le temps d’une pause, songeant qu’il va falloir un de ces jours veiller à corriger l’horrible orthographe de la Quasi Dame.
Dégainant le nécessaire d’écriture dont elle ne se sépare jamais, elle entame une réponse rapide mais néanmoins qu’elle espère complète.


Citation:
Salut Castaña,

Je suis contente d’avoir enfin eu de tes nouvelles. J’imagine qu’Ardath et toi êtes arrivées sans encombre à bon port.

Evidemment que vous serez les bienvenues à la maison à votre retour. D’ailleurs je me suis décidée à engager un maître d’œuvre pour rajouter deux chambres pour les invitées. Vous pourrez donc en profiter à loisir et aussi longtemps que vous le voudrez.

Et ne me tente pas trop en me disant que nous sommes invitées ailleurs. Tu peux pas savoir à quel point je préfèrerais être n’importe où à l’heure actuelle plutôt qu’en Gascogne.

La guerre civile est imminente, et voilà que Cartel joint l’épée à ceux-là même qui nous ont plantés à Bordeaux avec tant de classe.

Je hais les soldats Eilith… Se cachent toujours derrière les ordres… Un peu comme les curés qui se planquent derrière les vertus. C’est tellement confortable de pouvoir prétendre que l’on est pas responsable, qu’on est pas libre de ses choix…

Si j’y vais c’est à reculons et pour des raisons qui me sont propres, bien loin des intrigues des uns et des autres.

Vous me manquez aussi, et je comprends cette pointe d’amertume que je sens quand tu dis loin des yeux loin du cœur. Sache bien qu’il n’en est rien pour ma part, et que bien que loin des yeux vous êtes là et bien là pour moi. Mais ça, c’est parce que j’suis comme ça hein ! Un peu idiote, m’attachant à certains et leur conservant toute leur place dans mon coeur quelles que soient la distance et la durée.

Je vais veiller à ce que Staron sorte entier de tout cela, et qu’il puisse rendre la Duchesse heureuse… et vice versa…

Une dernière chose, Eilith, pense à manger comme il faut sinon il faudra que je te gave à ton retour, de fruits et légumes dont les étals commencent à regorger en ce début de printemps.
Portez vous bien toutes les deux, faites gaffe à vous sur la route et à bientôt.

J’t’embrasse.

Cymoril.

P.S. : C’est quoi cette idée d’habituer ton piaf au pain spécial ? Il vole de façon… curieuse…


Elle roule sa lettre et l’attache à la patte de ce volatile à l’œil éteint, se demandant s’il va arriver à repartir.

Son regard se porte à nouveau vers le campement de Memento Mori, pas pressée du tout la Fourmi.

De toute façon, elle ne bougera pas une antenne pour l’instant. Souriante, amusée de voir que certaines habitudes chefaillonnes ont la vie dure…

Chacun a ses raisons, elle a les siennes, dernière chevauchée avec Staron, la mauvaise habitude prise de veiller sur le Sac d’Os et l’autre, plus importante que les deux premières réunies. Surveiller les arrières de son spadassin de compagnon.

A ce moment là, qu’importe ce qui se présentera, homme, femme, enfant, périra qui restera devant. Dinde, marsouin ou canard, tous seront embrochés de la même façon, sans plaisir aucun, sauf pour certains, connaissances ou amis, tous ceux qui ne seront pas partis, tant pis.

D’ici là elle observera la même attitude que depuis un moment, se tenant à l’écart des uns et des autres. Des fois ça vaut vraiment mieux pour tout le monde, qu’elle se taise…

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Carnabal
L'était dans un coin à écouter toutes ces palabres. L'envie lui prit soudain de déclamer une ode au fossoyeur. Tirant à lui un tonneau vide, qu'il aurait préféré plein, l'Carnabal se hissa dessus en faisant force grimaces et mimiques. Son arrière train le démangeait, aussi avant de prendre la parole passa une main entre ses jambes et se gratta énergiquement, un sourire d'aise un peu niais sur la cicatrice qui lui servait de bouche.
Et enfin l'Carnabal récita.


Les ténèbres sont ses maîtresses
Flamme sombre qui mange la lumière sans finesse
Et gisent à ses pieds quelques cerbères
Il est roi de son enfer!


Un glayon qui lui obstruait le passage fut éjecté pour reprendre parole.

Plongé dans de sombres pensées
Il git sur un trône de fer et d'acier
Drapé du voile noir des maux
Il est en quête d'un nouveau fléau
Bouillonnent dans son crâne
Les pensées les plus infernales
Il est ruine et courroux
Sang et cendres,préférant le gisant que le debout
Les seaux ne sont pas brisés
Alors homme dors en paix
Mais prie encore un temps la lumière
Avant que ne se déchaîne l'enfer!


Un sourire hilare fendit son visage, une courbette mal agencée et voilà le pitre roulant à terre en compagnie de son tonneau.

-Pestouille! Moi qui voulais faire de l'effet! Parce que la bafouille là l'est pas d'moi!

L'Canabal s'en allant en pestant...
Staron
Le pèlerin, tout de gris vêtu, plus ou moins foncé, plus ou moins clair. Il n'est finalement qu'une ombre, quand lumière l'approche de trop, il s'efface.

Pourtant, il est bien là, dans le sillage, il suit. Pour une dernière fois, il suit l'empailleur, cette figure défiant les lois de l'architecture humaine, cet échassier à la démarche desarticulée.

Il est là, en embuscade, pas bien loin, discret, à souhait. L'oeil suit la grande silhouette. Un bon angle suffira à surveiller, et il observe. Pas vraiment peur pour l'empailleur. Juste pas vraiment confiance. Sait-on jamais avec les militaires ...

De plus en plus invisible, son esprit est déjà ailleurs, avec elle. Il sait que bientôt il partira. Il partira la rejoindre, ici ou ailleurs, mais toujours loin. L'accusera-t-on de celà ? Sûrement ... Pourtant, depuis le temps, chacun devrait savoir que c'est un instable ...

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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.
Aelyce_h
Elle buvait ses paroles...ou comment un petit bout de femme force votre admiration.
Elle en avait croisé des nouveaux durant ces mois où elle fut tribun à Dax, beaucoup l'ont marquée pour un trait de caractère ou pour un autre. Valerria l'a instantanément, définitivement marquée par sa vivacité d'esprit, son courage, sa curiosité bien placée.
Un petit bout de femme brute que l'épée cisèlera pour en faire ressortir toute la beauté et faire briller ses facettes.
Un bout de femme qui vous fait oublier le manque de réactivités des nombreux attentistes qui préfèrent au lieu de changer les choses eux même, s'assoir le plus loin possible et attendre de peur de se faire éclabousser..
Sans s'en rendre compte, la brune de Dax avait penché la tête subjuguée par l'énergie qui émanait d'elle, la toisant d'un regard brillant et quand elle lui lance avec beaucoup de détermination :
"Je suis prête Aelyce tu peux me présenter à tes amis ..."
Aucun son ne sortit de sa bouche, ou alors si finalement, un "Waow" s'est imposé de lui même comme unique réponse.

Tout en lui serrant la main pour la rassurer, elle lève son bras en direction du Gypaète

-Chef! La chasse aux oeufs à Labrit n'a rien donné mais j'ai carrément trouvé une petite poulette en or! Elle s'appelle Valerrya, aura ses terres que dans deux jours, veut devenir des notres, qu'en dis tu?

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Zhuyanzhang





Les préparatifs s activaient, Zhu trop préoccupé par ses lettres avec le Duc, a croire qu il formait un couple ses deux la, non mais ça va pas la tête !!!!!!!!!!!

Il en avait négligé son ange, sa douce Elissar, il se mit a pensé que il y avait bien longtemps qu ils n avaient pas combattu ensemble, ils n étaient même pas amants ni même fiancé.

Mayenne, Laval, contre Zoko et 19, puis cette blessure qui le fit resté loin d elle, et enfin de nouveau le front ensemble.

Il laissa donc Wang s occupé des derniers préparatifs et fila vers son ange, qu il trouva dans le campement, il était si heureux ils allaient pouvoir de nouveau trucidé ensemble, comme il l avaient déjà fais jadis.


Cette fronde allait être mémorable ça oui, le Duc a la noix allait s en mordre les doigts, après ce sera la poussière.

Le plus étonnant de tout dans cette histoire est que jamais Zhu n aurait imaginé faire front commun avec les membres du cartel, ben oui il surveillait ceci des moindres faits et gestes d habitudes, il aperçut donc le fameux Falco au loin avec Namay, ils devaient sûrement paufiner les dernières touches de ce qui sera mémorable, cela restera dans les anales je pense………


Bref le Baron avait reçu une caisse, oui encore une décidément que faire avec toutes ses caisses, bref ceci refermait une armure de samouraï, la même que Zhu portait

Voyant son ange il courut pour la prendre dans ses bras, l embrassa avec fougue, puis lui dit

Viens mon amour j ai un truc spécialement pour toi, tu vas aimée je pense


La prenant par la main il l embarqua vers la fameuse caisse il l ouvrit, laissant paraître une belle armure de samurai, la même que celle de Zhu mais pour femme



Elle est tienne maintenant, j espere qu elle t ira bien


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Memento Mori

"Forces et honneurs"
--Castagna
Quelque part en Bourgogne


Le temps s'éclaircit, et son humeur devient grise...
De la grisaille dans son esprit, autour d'elle, des jours mornes qui passent et se ressemblent, des routes qui n'en finissent pas...

Elle ne sait même pas si elle est capable d'apprécier ce qu'elle voit autour d'elle, si elle est capable de ressentir de l'énergie à nouveau. Rien de stimulant, rien de bon qui arrive.
La jouvencelle reçoit les nouvelles, de loin, de ceux qui sont restés là où le soleil se lève pour écouter les piaillements d'une basse-cour aux couleurs bariolées.
Staron s'en va, Cym devient de plus en plus déprimée, il semblerait... sale temps, malgré la douceur printanière.

Eilith lève la tête vers le ciel. Le courrier qu'elle a reçu la laisse perplexe. Et lui fait mal, quelque part.
Elle avait senti les fils qui la retenaient à bon nombre de ses amis s'effilocher, mais elle n'avait pas entendu la Tisseuse qui affûtait ses ciseaux... et pourtant...
Elle prend un calame, et commence à écrire la réponse.


Citation:
Ael,

Je vient de recevoir ta lettre.
Oui, ton silence étais injuste. On m'a dit, quand j'ai demandé comment t'allez, on m'a dit que tu était en taverne, et tout. Si tu faisez voeu de silence, comme tu dis, pourquoi t'était en taverne ?



Elle le pense, bien sûr. D'habitude, quand on fait vœu de silence, on parle pas, mais on peut écrire. Pourquoi c'est pas comme ça, alors ? Pourquoi elle lui dit une chose pareille ? Un silence ? La Châtaigne ne lit que des mots qui sonnent comme des mensonges. Elle fouille dans sa besace, et en ressort des feuilles de chanvre. Au diable les varices et ses bonnes résolutions, le mal de crâne revient, là.

Citation:
J'ai fait exprais de pas passé par Bordeaux, pour pas qu'on me retienne. J'avais des choses à faire, à cause du silence de chez vous, justement. Et j'avait pas le temps de jouer avec des caillous et de la boue.


Eilith tique sur la fameuse phrase "loin des yeux, près du coeur". C'est le genre de phrases qu'elle a écrites à Cym, ça! Est-ce qu'en plus de pas répondre, Ael vole les courriers? Non, ça devait être un hasard, juste un hasard, elle irait pas lire les courriers des autres, quand même, hein.
Enfin...
Elle ne sait pas.
Elle ne sait plus trop quoi penser.
La jeune fille reprend une feuille, attend de se calmer. C'est vrai, si en plus elle se mettait à écrire n'importe quoi, hein...


Citation:
Je te pardonne pas en tant qu'amie. Je te pardonne parce que tu est membre de la maisnie.
Je reviendrez en Gascogne, parce que j'obéit à Messire Falco.
Juste à lui, et à personne d'autre.
Je viendré, parce que je suis la Châtaigne, une cavaliaire de Cartel. Pas parce que je suis une poussinette. Je crois que ça fait longtemp que je le suis plus trop.
Je ferez passer le message à Ardath.

A bientôt.
Eilith.


Hinhinhin...Clic.
Le bruit du ciseau de la Tisseuse, accompagné de son rire grinçant lorsqu'elle coupe le lien.
De toute façon, il s'effilochait.
Ne reste plus qu'un fil de fer, entre elles.
Celui de la maisnie.

La Châtaigne plie le papier, et le file à un autre pigeon shooté. Qu'il vole vers la Gascogne, qu'il trouve la destinataire, et qu'il s'en sorte vivant.
La pucelle, quant à elle, va écouter un peu le clapotis des vagues, sur le lac... Oui, Chalon est réputé pour son bois, mais y a un lac dans la ville. Spécificité locale.
Tant mieux, ça lui rappelle un peu la maison. Celle qu'elle a cramée.

Ses pensées vagabondent vers Dax, vers les cendres laissées en guise d'au revoir... juste des cendres...
Elles volent jusqu'en Béarn... où les Tournesols regardent fièrement le soleil... S'éparpillent... un peu... beaucoup.. en pensant à ce qu'elle a pris... là, dans l'Église... Il faudrait... zzzz...


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